Naelhy
Pour vous expliquer le contexte plutôt surprenant de la situation, nous allons déjà commencer par vous expliquer la situation.
Par un soir légèrement frisquet, dans une taverne angevine de la ville d'Angers se trouvait deux spécimens bretons, bien que la blonde préférait encore clamer ses racines anglaises, ne se trouvant pas vraiment de patrie. Il y avait donc une blonde plate avec une tête absolument charmante, d'une symétrie plus que parfaite, dont tout le charme s'arrêtait au constat de cette tête belle et banale, et cette poitrine absente, et un breton poilu. Les deux ne se connaissaient que pour s'être croisés, parce qu'il avait dragué la cousine de la Tartine, qu'il était un vieil ami à la princesse bretonne qui était également et depuis peu l'amie de Naeva, et parce que tous les trois étaient partis dans cette région balnéaire mondialement connu, pour passer des vacances ultra glamour et vip... enfin, ils étaient partis explorés l'Anjou, une région plutôt animée.
« C'est pas que j'aime pas les chevaux... »
Elle tourne son museau vers Lemerco, plissant les yeux, reprenant à boire, encore.
« En soit... c'est même pas pire que les poneys Hexapodes. »
C'est juste que les chevaux, c'était moche. Que leur énormes muscles faisaient peur, que c'était inconfortable, qu'en plus elle n'arrivait jamais à monter en haut, petit comme elle était, et que ça rendait les cheveux gras.
Et qu'elle en était plus que phobique. Mais ça fait du bien, parfois, d'évacuer comme on dit.
Elle débite, encore et encore.
Un nombre de conneries improbables, ressassant des sujets sans fonds ni formes. Mais quand on est bourré, ça parait très pertinant.
« Marzina me délaisse enfaite! »
Elle tourne un regard accusateur envers Lemerco.
Le sujet est abordé avec négligence, mais l'alcool, encore, peu expliquer que cette feinte à ce moment précis de la conversation ne soit pas aussi évidente que ça à déceler. Naeva, depuis qu'elle est arrivée en Anjou, trouvait que la princesse ne lui donnait pas le trop plein d'attention que Naeva pensait qu'elle méritait. L'épisode de Sainte Radegonde, même, ne lui avait pas suffit.
Elle supposait déjà une gaffe de son cousin, le fiancé de Marzina. C'était sûrement ça, elle le savait. Il trainait, à droite et à gauche, pondant des bâtards dans le ventre de toutes les pucelles de france, courait le royaume avec ses fourberies de royaliste.
La réaction toute logique que la Tartine avait eut face à cet abandon était de ce tourner vers ce personnage qu'elle ne faisait que croiser depuis près d'une année. Délaissée qu'elle était.
C'est le moment de verser une petite larme, ou au moins l'afficher au coin de l'oeil.
Le contexte était donc une soir, à Angers, dans une taverne. Tout reste à faire.
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Par un soir légèrement frisquet, dans une taverne angevine de la ville d'Angers se trouvait deux spécimens bretons, bien que la blonde préférait encore clamer ses racines anglaises, ne se trouvant pas vraiment de patrie. Il y avait donc une blonde plate avec une tête absolument charmante, d'une symétrie plus que parfaite, dont tout le charme s'arrêtait au constat de cette tête belle et banale, et cette poitrine absente, et un breton poilu. Les deux ne se connaissaient que pour s'être croisés, parce qu'il avait dragué la cousine de la Tartine, qu'il était un vieil ami à la princesse bretonne qui était également et depuis peu l'amie de Naeva, et parce que tous les trois étaient partis dans cette région balnéaire mondialement connu, pour passer des vacances ultra glamour et vip... enfin, ils étaient partis explorés l'Anjou, une région plutôt animée.
« C'est pas que j'aime pas les chevaux... »
Elle tourne son museau vers Lemerco, plissant les yeux, reprenant à boire, encore.
« En soit... c'est même pas pire que les poneys Hexapodes. »
C'est juste que les chevaux, c'était moche. Que leur énormes muscles faisaient peur, que c'était inconfortable, qu'en plus elle n'arrivait jamais à monter en haut, petit comme elle était, et que ça rendait les cheveux gras.
Et qu'elle en était plus que phobique. Mais ça fait du bien, parfois, d'évacuer comme on dit.
Elle débite, encore et encore.
Un nombre de conneries improbables, ressassant des sujets sans fonds ni formes. Mais quand on est bourré, ça parait très pertinant.
« Marzina me délaisse enfaite! »
Elle tourne un regard accusateur envers Lemerco.
Le sujet est abordé avec négligence, mais l'alcool, encore, peu expliquer que cette feinte à ce moment précis de la conversation ne soit pas aussi évidente que ça à déceler. Naeva, depuis qu'elle est arrivée en Anjou, trouvait que la princesse ne lui donnait pas le trop plein d'attention que Naeva pensait qu'elle méritait. L'épisode de Sainte Radegonde, même, ne lui avait pas suffit.
Elle supposait déjà une gaffe de son cousin, le fiancé de Marzina. C'était sûrement ça, elle le savait. Il trainait, à droite et à gauche, pondant des bâtards dans le ventre de toutes les pucelles de france, courait le royaume avec ses fourberies de royaliste.
La réaction toute logique que la Tartine avait eut face à cet abandon était de ce tourner vers ce personnage qu'elle ne faisait que croiser depuis près d'une année. Délaissée qu'elle était.
C'est le moment de verser une petite larme, ou au moins l'afficher au coin de l'oeil.
Le contexte était donc une soir, à Angers, dans une taverne. Tout reste à faire.
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