Elyena
Elyena se rendit à l'église pour l'office dominical.
Son époux était reparti et elle se sentait un peu triste.
Elle entra, sonna les cloches puis alla prier un moment du temps que les fidèles s'installent .
Elle se mit à sourire en voyant que la vieille Florie qui l'aidait avec les enfants venait d'arriver et que toute sa petite famille était installée au premier rang.
Mes chers amis et fidèles ,
Bienvenus dans la maison du Très haut .
Je vous souhaite à tous un bon dimanche.
Nous allons tout d'abord commencer par la confession.
A présent je vais vous lire un passage du Livre des Vertus.
Livre des vertus , Livre I, Le mythe Aristotélicien, la Fin du Monde, Partie I, Le rêve. Il s'agit d'une révélation faite à Ysupsos, pieux croyant d'Egypte, par Dieu, par l'intermédiaire d'un songe. Dès son réveil, Ysupsos coucha par écrit cette révélation afin que chaque homme, chaque femme puisse profiter de cet inestimable témoignage.
Son époux était reparti et elle se sentait un peu triste.
Elle entra, sonna les cloches puis alla prier un moment du temps que les fidèles s'installent .
Elle se mit à sourire en voyant que la vieille Florie qui l'aidait avec les enfants venait d'arriver et que toute sa petite famille était installée au premier rang.
Mes chers amis et fidèles ,
Bienvenus dans la maison du Très haut .
Je vous souhaite à tous un bon dimanche.
Nous allons tout d'abord commencer par la confession.
A présent je vais vous lire un passage du Livre des Vertus.
Livre des vertus , Livre I, Le mythe Aristotélicien, la Fin du Monde, Partie I, Le rêve. Il s'agit d'une révélation faite à Ysupsos, pieux croyant d'Egypte, par Dieu, par l'intermédiaire d'un songe. Dès son réveil, Ysupsos coucha par écrit cette révélation afin que chaque homme, chaque femme puisse profiter de cet inestimable témoignage.
Citation:
Moi, Ysupso dAlexandrie, pieux croyant dEgypte, vais vous décrire la révélation qui me fut faite en songe. Cela peut paraître étrange de considérer un rêve comme une véridique prémonition, mais la lecture de mes révélations vous montrera quil ne sagit pas dun rêve ordinaire. Je remercie dailleurs le Très Haut de mavoir confié la divine mission de transmettre au monde Sa volonté.
Mon rêve commença par une douce lumière blanche. Javais la sensation de me réveiller et, comme au petit matin, jémergeais petit à petit de mon état léthargique. La lumière apporta, au fur et à mesure de mon réveil imaginaire, son lot de nuances. Je finis par voir un groupe dêtre humains aux grandes ailes doiseaux, surmontés dun anneau lumineux. Ils resplendissaient damour et de douceur. Leurs regards étaient pleins de bonté et de tendresse.
Javais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut danges. Sept dentre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de lamitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.
Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie dy rester pour léternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels saffichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.
Alors, jentendis une voix dure et sereine me dire: Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que Jai confiée à Aristote et à Christos. Mais sache que lavenir ne sera pas aussi radieux pour tous. Je compris que cétait Dieu Lui-même qui madressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. Regarde dans la flaque deau à tes pieds, me dit-Il.
Jy vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. Lagréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.
La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir, et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait dactivité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient léloge de leur marchandises aux clients venant faire leur marché.
Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que lon versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre dhabitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe."
Mon rêve commença par une douce lumière blanche. Javais la sensation de me réveiller et, comme au petit matin, jémergeais petit à petit de mon état léthargique. La lumière apporta, au fur et à mesure de mon réveil imaginaire, son lot de nuances. Je finis par voir un groupe dêtre humains aux grandes ailes doiseaux, surmontés dun anneau lumineux. Ils resplendissaient damour et de douceur. Leurs regards étaient pleins de bonté et de tendresse.
Javais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut danges. Sept dentre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de lamitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.
Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie dy rester pour léternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels saffichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.
Alors, jentendis une voix dure et sereine me dire: Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que Jai confiée à Aristote et à Christos. Mais sache que lavenir ne sera pas aussi radieux pour tous. Je compris que cétait Dieu Lui-même qui madressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. Regarde dans la flaque deau à tes pieds, me dit-Il.
Jy vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. Lagréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.
La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir, et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait dactivité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient léloge de leur marchandises aux clients venant faire leur marché.
Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que lon versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre dhabitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe."
Elyena referma le livre des vertus puis le commenta :
Que nous apprend ce texte? Quel message a voulu délivrer le Très-Haut à Ysupsos? Quels enseignements devons-nous en tirer?
La révélation que Dieu fait à Ysupsos commence par la découverte du Paradis solaire et des êtres qui le peuplent: les Anges .
Tout de suite, l'accent est mis sur la vertu: seuls ceux qui ne sont sont pas écartés du chemin de la vertu y séjournent. Et certains, les Archanges, en sont arrivés à un stade supérieur car ils ont de plus acquis la sérénité et la paix. C'est le premier enseignement que nous pouvons tirer: la vie vertueuse est toujours récompensée.
Ysupsos découvre le Paradis solaire et le bonheur que l'on peut y ressentir. Au-delà, il découvre autre chose qui est capitale pour chacun de nous: il découvre l'espoir. Ysupsos veut pouvoir rejoindre cet endroit et se met à espérer. Il se dit que lui aussi, il doit pouvoir le rejoindre, qu'il en est capable. C'est le deuxième enseignement: l'espoir de gagner le Paradis solaire.
C'est alors que le Très-Haut s'adresse directement à Ysupsos. Nous avons ici la confirmation du premier enseignement que nous avons tiré du début de la lecture: seul le chemin de la vertu permet de gagner le Pardais solaire. Et le Très-Haut précise ce qu'est ce chemin: c'est respecter ce qu'Il a transmis à Aristote et Christos.
Nous avons l'immense chance de pouvoir avoir accès à l'enseignement divin.
Mais le Très-Haut va plus loin et nous pouvons tirer un troisième enseignement: tout le monde n'aura pas sa place au Paradis solaire. Et afin de donner plus de poids à cette révélation, le Très-Haut montre quelquechose à Ysupsos: la Terre et ses habitants. Et à travers cette vision montrée à Ysupsos, nous pouvons tirer un dernier enseignement: le Très-Haut a créé un monde merveilleux où chaque homme et chaque femme peut vivre et se nourrir, assurer sa subsistance et travailler, se divertir et s'informer. Le Très-Haut nous a comblé de bienfaits.
C'est pourquoi nous devons être reconnaissants,
C'est pourquoi nous devons exprimer notre gratitude à travers les gestes de la vie quotidienne.
C'est pourquoi nous devons savoir savourer Ses cadeaux.
C'est pourquoi nous devons ne pas oublier.
C'est pourquoi en témoignage de notre reconnaissance, nous devons rester sur le chemin de la vertu.
Je vous invite à la prière .
Elle récita avec eux le credo aristotélicien.
- Que les baptisés approchent pour partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.
Elle alla ensuite se placer sur le parvis de l'église pour parler un peu avec les fidèles.