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Eglise Aristotélicienne de Fécamp

Elyena
Elyena se rendit à l'église pour l'office dominical.
Son époux était reparti et elle se sentait un peu triste.
Elle entra, sonna les cloches puis alla prier un moment du temps que les fidèles s'installent .

Elle se mit à sourire en voyant que la vieille Florie qui l'aidait avec les enfants venait d'arriver et que toute sa petite famille était installée au premier rang.


Mes chers amis et fidèles ,

Bienvenus dans la maison du Très haut .
Je vous souhaite à tous un bon dimanche.
Nous allons tout d'abord commencer par la confession.




A présent je vais vous lire un passage du Livre des Vertus.



Livre des vertus , Livre I, Le mythe Aristotélicien, la Fin du Monde, Partie I, Le rêve. Il s'agit d'une révélation faite à Ysupsos, pieux croyant d'Egypte, par Dieu, par l'intermédiaire d'un songe. Dès son réveil, Ysupsos coucha par écrit cette révélation afin que chaque homme, chaque femme puisse profiter de cet inestimable témoignage.

Citation:
Moi, Ysupso d’Alexandrie, pieux croyant d’Egypte, vais vous décrire la révélation qui me fut faite en songe. Cela peut paraître étrange de considérer un rêve comme une véridique prémonition, mais la lecture de mes révélations vous montrera qu’il ne s’agit pas d’un rêve ordinaire. Je remercie d’ailleurs le Très Haut de m’avoir confié la divine mission de transmettre au monde Sa volonté.

Mon rêve commença par une douce lumière blanche. J’avais la sensation de me réveiller et, comme au petit matin, j’émergeais petit à petit de mon état léthargique. La lumière apporta, au fur et à mesure de mon réveil imaginaire, son lot de nuances. Je finis par voir un groupe d’être humains aux grandes ailes d’oiseaux, surmontés d’un anneau lumineux. Ils resplendissaient d’amour et de douceur. Leurs regards étaient pleins de bonté et de tendresse.

J’avais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut d’anges. Sept d’entre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de l’amitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.

Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie d’y rester pour l’éternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels s’affichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.

Alors, j’entendis une voix dure et sereine me dire: “Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que J’ai confiée à Aristote et à Christos. Mais sache que l’avenir ne sera pas aussi radieux pour tous”. Je compris que c’était Dieu Lui-même qui m’adressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. “Regarde dans la flaque d’eau à tes pieds”, me dit-Il.

J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.

La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir, et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait d’activité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient l’éloge de leur marchandises aux clients venant faire leur marché.

Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que l’on versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre d’habitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe."



Elyena referma le livre des vertus puis le commenta :

Que nous apprend ce texte? Quel message a voulu délivrer le Très-Haut à Ysupsos? Quels enseignements devons-nous en tirer?
La révélation que Dieu fait à Ysupsos commence par la découverte du Paradis solaire et des êtres qui le peuplent: les Anges .
Tout de suite, l'accent est mis sur la vertu: seuls ceux qui ne sont sont pas écartés du chemin de la vertu y séjournent. Et certains, les Archanges, en sont arrivés à un stade supérieur car ils ont de plus acquis la sérénité et la paix. C'est le premier enseignement que nous pouvons tirer: la vie vertueuse est toujours récompensée.

Ysupsos découvre le Paradis solaire et le bonheur que l'on peut y ressentir. Au-delà, il découvre autre chose qui est capitale pour chacun de nous: il découvre l'espoir. Ysupsos veut pouvoir rejoindre cet endroit et se met à espérer. Il se dit que lui aussi, il doit pouvoir le rejoindre, qu'il en est capable. C'est le deuxième enseignement: l'espoir de gagner le Paradis solaire.

C'est alors que le Très-Haut s'adresse directement à Ysupsos. Nous avons ici la confirmation du premier enseignement que nous avons tiré du début de la lecture: seul le chemin de la vertu permet de gagner le Pardais solaire. Et le Très-Haut précise ce qu'est ce chemin: c'est respecter ce qu'Il a transmis à Aristote et Christos.

Nous avons l'immense chance de pouvoir avoir accès à l'enseignement divin.
Mais le Très-Haut va plus loin et nous pouvons tirer un troisième enseignement: tout le monde n'aura pas sa place au Paradis solaire. Et afin de donner plus de poids à cette révélation, le Très-Haut montre quelquechose à Ysupsos: la Terre et ses habitants. Et à travers cette vision montrée à Ysupsos, nous pouvons tirer un dernier enseignement: le Très-Haut a créé un monde merveilleux où chaque homme et chaque femme peut vivre et se nourrir, assurer sa subsistance et travailler, se divertir et s'informer. Le Très-Haut nous a comblé de bienfaits.

C'est pourquoi nous devons être reconnaissants,
C'est pourquoi nous devons exprimer notre gratitude à travers les gestes de la vie quotidienne.
C'est pourquoi nous devons savoir savourer Ses cadeaux.
C'est pourquoi nous devons ne pas oublier.
C'est pourquoi en témoignage de notre reconnaissance, nous devons rester sur le chemin de la vertu.


Je vous invite à la prière .

Elle récita avec eux le credo aristotélicien.



- Que les baptisés approchent pour partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.



Elle alla ensuite se placer sur le parvis de l'église pour parler un peu avec les fidèles.
Amyleed
Comme tous les dimanches, Amy se rendit à l'église pour assister à la messe. Elle aurait bien passé son temps au port qui venait d'etre refait mais le salut de son âme valait bien certains sacrifices.
Amy fut ettonné de voir que la diaconnesse faire l'ensemble du discours, elle s'attendait à ce qu'Aupyl lise le passage du Livre des Vertu. La jeune tisserande se rappella qu'il devait etre en déplacement.
Amy partagea le pain et le vin avec les autres baptisés puis elle discuta un peu avec Dame Elyena qu'elle rencontrait si peu.
Gis01
Gis arriva à l'église; Carslie devait arriver un peu plus tard, elle était avec Aurore à la maison. Il entra donc dans l'église. Eleyna était déjà derrière l'autel; d'autres personnes étaient là ainsi que Amy, sa future témoin.
Il s'assit à coté d'elle et tenta de ne pas discuter de tout le long de la messe.
Chose qu'il n'avait encore jamais faite.
Horloger


Matou et Horloger étaient allés à la messe, en suivant, après l'inauguration de l'emplacement où le futur port serait construit. Il faut dire que la nouvelle faisait beaucoup parler; il y avait officiellement la possibilité, pour Fécamp, de construire un vaste port, qui pourrait abriter plusieurs bateaux. cela représenterait un chantier colossal, mettant en œuvre des centaines de personnes, de simples manœuvres aux charpentiers, en passant par les forgerons. Il allait y avoir de l'activité, sous peu, à n'en pas douter.
Matou et Horlo donnaient la main à Mahaut. Ils arrivèrent un peu en retard, et se placèrent près d'Amy et de Gis, qu'ils saluèrent, sans faire de bruit. La messe était déjà commencée, et Matou et Horlo récitèrent le Credo, chacun:


"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout-Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine:
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

AMEN"


Il écoutèrent ensuite avec attention le texte choisi par Elyena. Elle leur expliqua ensuite en quoi ce texte était intéressant, et combien il pouvait s'appliquer à tout un chacun, et en toutes circonstances.


Matou et Horlo, tenant Mahaut par la main, allèrent ensuite communier, puis, une fois sur le parvis, remercièrent Elyena pour celle messe. Il discutèrent un peu avec elle, ainsi qu'avec Amy et Gis.
Matouminou
Messe simple somme toute. Peu de fidèles mais ça c'était le lot de Fécamp. Seuls les mariages et les baptêmes rassemblaient la foule. Cependant, Matou aimait ce moment dominical. Lorsqu'elle entrait dans l'église, elle était à chaque fois surprise de ce sentiment de sérénité et de sécurité qui l'enveloppait. Elle aimait aussi l'odeur qui y régnait, mélange de cire et d'encens.
Et puis, c'était aussi un moment de recueillement qu'elle appréciait en compagnie de son mari, de leur fillette et des amis.
Elle écouta la voix chaude et posée de Elyena, sentant percer dans celle-ci une pointe de lassitude à moins que ce ne fut de la tristesse.
Elle récita la confession, puis écouta le passage choisi dans le livre des vertus, un fort beau passage, hélas certains étaient tellement accablés par la misère et la malchance que ce paradis, ils avaient du mal à y croire...sans parler de tous ceux, trop imbus de leur personne pour seulement avoir une once de reconnaissance envers tout ce qu'Aristote leur offrait.Certains avaient tout, d'autres rien...c'était bien là l'injustice.
Elle récita ensuite le Crédo:


"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout-Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine:
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

AMEN"


Elle regarda Mahaut, celle-ci était exceptionnellement sage et calme. Tant mieux.
Elle suivit Horloger pour la communion puis, de retour à sa place, elle pria pour tous ceux qui étaient en peine.
La messe se termina et ils saluèrent Elyena sur le parvis de l'église. Ses enfants l'entouraient, souriants.
Matou fit la bise à Amy, puis à Gis.

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Elyena
Elyena se rendit à l'église pour l'office dominical. Pour cette fois ci elle avait amené avec elle ses quatre ainées, la nourrice viendrait un peu plus tard avec les plus petits.

Elle entra, sonna les cloches puis alla prier et notament pous ses frères et soeurs Templiers qui étaient en ce moment sur le front en Touraine, en attendant que les fidèles s'installent . Et elle eut une pensée toute particulière pour la lance normande qui était tombée au combat. Elle demanda ensuite au Très Haut de protéger ceux qui restaient encore sur le front et plus particulièrement son tendre époux.

Puis, le regard remplit de tristesse, elle traversa l'allée centrale et se mit devant l'autel face aux paroissiens.


Mes chers amis et fidèles ,

Bienvenus dans la maison du Très haut .
Je vous souhaite à tous un bon dimanche.
Nous allons tout d'abord commencer par la confession.




A présent je vais vous lire un passage du Livre des Vertus.



Citation:
Création III: Les créatures

Dieu, dans son infinie perfection, avait fait de la vie une merveille, un délice pour ceux qui savaient la déguster. Mais toutes les créatures ne savaient pas apprécier ce cadeau à sa juste valeur. Ainsi, le petit groupe fut surpris à chaque fois qu’il rencontra de nouvelles espèces. Chacune d’elles était dotée de talents qui les rendaient uniques. Ainsi, le petit groupe pouvait admirer à quel point Dieu avait doté la vie d’une infinie variété de richesses. Chaque espèce était l’occasion pour chacun d’entre eux d’en admirer les particularités.

Ainsi, ils rencontrèrent des vaches. Celles-ci, broutant placidement l’herbe, donnaient la tétée à leurs petits. Plus loin, ils passèrent près d’une plaine recouverte de blé, ondulant sous la brise, et croisèrent la route de nombreux moutons au doux pelage blanc, qui broutaient eux aussi paisiblement. Continuant de cheminer à travers le monde, ils entendirent le chant joyeux des oiseaux. Levant les yeux au ciel, ils les virent virevolter sous les doux nuages couleur de crème, alors que le ciel d’azur était enluminé par l’astre solaire.



Aujourd'hui, j’aimerais vous entretenir en vous racontant une histoire sur un sujet qui nous concerne tous : l'espérance

Les quatre bougies brûlaient lentement.
L'ambiance était tellement silencieuse qu'on pouvait entendre leur conversation.

La première dit :
'' Je suis la Paix ! Cependant personne n'arrive à me maintenir allumée.
Je crois que je vais m'éteindre.''
Sa flamme diminua rapidement et elle s'éteignit complètement.

La deuxième dit :
'' Je suis la Foi ! Dorénavant je ne suis plus indispensable, cela n'a pas de sens que je reste allumée plus longtemps.''
Quand elle eut fini de parler, une brise souffla sur elle et l'éteignit.

Triste, la troisième bougie se manifesta à son tour :
'' Je suis l'Amour ! Je n'ai pas de force pour rester allumée.
Les personnes me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance.
Elles oublient même d'aimer ceux qui sont proches d'eux.''
Et, sans plus attendre, elle s'éteignit.

Soudain... un enfant entre et voit les trois bougies éteintes.
'' Pourquoi êtes-vous éteintes ?
Vous deviez être allumées jusqu'à la fin''
En disant cela, l'enfant commença à pleurer.

Alors, la quatrième bougie parla :
'' N'aie pas peur, tant que j'ai ma flamme nous pourrons allumer les autres bougies, je suis l'Espérance ! ''

Avec des yeux brillants, l'enfant prit la bougie de l'Espérance...
et alluma les autres.

Que l'Espérance ne s'éteigne jamais en nos cœurs et que chacun de nous puisse être l'outil nécessaire pour maintenir l'Espérance, la Foi, la Paix et l'Amour !


Je vous invite à la prière .

Elle récita avec eux le credo aristotélicien.



- Que les baptisés approchent pour partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.



Elle alla ensuite se placer sur le parvis de l'église pour parler un peu avec les fidèles.
Gis01
Gis arriva à l'heure pour la messe du dimanche. Il vit que pour l'instant, bien peu de personnes étaient présentes et il ne les connaissait pas. Mise à part Elyena bien sûr. Il lui fit signe de la main mais vit qu'elle n'avait pas le moral aujourd'hui. Son mari était parti en Touraine pour se battre ainsi que nombre de courageux. Gis envisageait aussi de partir au front. Il venait chaque dimanche prier le Très Haut pour savoir si c'était le bon chemin. Mais pour l'instant il n'avait eu aucune illumination. Il pria pour les pauvres qui se battaient avec acharnement ainsi que pour sa fille Aurore et Carslie sa chérie qui étaient toutes les deux à Rouen pour soutenir Lave.
Sur le parvis, il discuta un peu avec Elyena, essayant de la réconforter du mieux qu'il put.
Carslie
Carslie arrive avec Aurore dans les bras et alla près de Gis, elle salua Elyena
Matouminou
Matou, la petite Mahaut à la main, arriva à l'église. Horloger était parti pour 2 jours à un grand rassemblement de forgerons et Guillaume, leur nouveau-né était resté chez la nourrice.
C'est le visage encore rouge d'avoir pleuré, qu'elle entra dans l'église. La veille, elle avait appris qu'Amy, sa chère filleule et amie, était accusée de sorcellerie. Elle avait été brulée en place publique, le matin même, dès l'aube. Matou s'était refusée à y assister. Elle trouverait cette accusation profondément injuste, insupportable même.
Elle pensait à cette jeune femme, si agréable, toujours de bonne humeur, excellente tisserande qui donnait aussi des cours à l'université avec clarté et patience.
Elle avait tenté de la voir encore une fois, mais on le lui avait interdit. Elle avait même envoyé un pigeon, mais ce dernier lui était revenu sans avoir pu délivrer son message.

Elle s'installa, malheureuse au premier rang, cherchant dans le regard d'Elyena un peu de réconfort. Mahaut qui percevait bien le chagrin de sa mère, s'était serrée contre elle sans rien dire.

Elle suivit la messe, d'abord la confession puis la lecture d'un extrait du livre des vertus.
Enfin, elle récita avec ferveur le crédo:


"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout-Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine:
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

AMEN"


Elle alla communier puis se recueillit un long moment, priant pour Amy, mais aussi pour tout ceux qui se battaient et qui versaient leur sang pour rétablir la paix. Elle termina par une courte prière dans laquelle, elle demandait protection à Aristote pour sa famille: son mari, sa fille et son fils.

Elle tendit sa main à Mahaut et ensemble, elle sortirent de l'église. Matou remercia Elyena, salua Gis et Carslie. Elle caressa la joue de la petite Aurore qu'elle avait eu la joie de garder quelques jours durant l'absence de ses parents à Rouen.

La peine était grande, elle ne s'attarda pas plus. Elle avait hâte que son mari revienne pour se blottir dans ses bras et pleurer tout son soule. Pour l'heure, elle ne devait pas flancher. Ses enfants avaient besoin de la voir souriante et enjouée.

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Jipelecriket
Jipe fit un détour par l'église. Ce n'était pas souvent qu'il en trouvait le chemin mais il avait besoin d'un conseil. Il avait appris que Amy une de ses collègue estimée était accusée de sorcellerie. Il ne pouvait le croire. Il avait côtoyé Amy au bureau de police et avait apprécié son travail. Elle était d'une douceur exemplaire. Cela ne pouvait être qu'une erreur. Quelqu'un avait monté une cabale contre elle et la justice avait été abusée.
Que faire maintenant?
Il n'avait pas pu répondre au message d'Amy. Le pigeon était revenu la bague toujours chargée du message.
Oui que faire?
Aristote devait lui indiquer le chemin...
Il aperçut Matou avec sa fille. Elle aussi était complètement retournée et ne comprenait pas. Il s'approcha d'elle et posa sa main sur son épaule.
Vraiment c'était à n'y rien comprendre. Comment cela était-il possible.

ARISTOTE SI TU M'ENTENDS...
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Elyena
Elyena se rendit à l'église pour l'office dominical.

Le temps gris ne lui donna guère l'envie de trainasser en cheminant. Cette fois ci c'était les quatres plus grandes de ses filles qui l'accompagnait. Les jumelles avaient eu huit ans cette semaine et depuis elle gardait une moue boudeuse car leur père n'avait pas pu venir pour cette occasion.


Elles entrèrent dans le lieu saint et Elyena se précipita pour sonner les cloches accompagnée de sa nièce Victorine qui éclatait de rire en la voyant faire puis allèrent prier un moment du temps que les fidèles s'installent .


Mes chers amis et fidèles ,

Bienvenus dans la maison du Très haut .
Je vous souhaite à tous un bon dimanche.
Nous allons tout d'abord commencer par la confession.




A présent je vais vous lire un passage du Livre des Vertus.



Citation:
Cela dura des semaines et des mois. La débauche des humains n’avait plus de limites. Plus aucun, alors, n’avait la moindre intention de travailler. La violence et le stupre étaient leur pain quotidien. Les greniers furent jetés à bas et tous se battirent pour récupérer le plus possible de denrées. Ils ne voulaient plus que s’abandonner à leur excès pour les choses matérielles.

Tous se méfiaient les uns des autres. Le moindre prétexte était bon pour recommencer leur ode à la violence. Lorsque l’un, poussé par la gourmandise, enviait les nourritures que l’autre possédait et tentait de les lui dérober, l’autre, poussé par l’avarice, répondait par la violence. Plus personne ne se parlait, sinon en se menaçant et en s’insultant.

Les hommes et les femmes ne regardèrent plus vers les étoiles. Le péché avait prit le contrôle de leur vie. Ils avaient oublié jusqu’à l’existence même de Dieu et ne ressentaient plus son amour. Ils n’aimaient plus que les plaisirs malsains du péché. Sans Oane pour la leur rappeler, la vertu fut oubliée et le vice fut élevé sur le piédestal de leur détestable vie.

Leur seul interlocuteur était la créature à laquelle Dieu n’avait pas donné de nom. Elle exultait de bonheur, pensant avoir enfin démontré au Très Haut que sa réponse était la bonne et que celle d’Oane était fausse. Selon elle, le fort devait dominer le faible et le faible se soumettre au fort. Elle niait la puissance de l’amour comme sens de la vie et détestait Oane pour la pureté de sa foi.

Elle fut la seule à s’être rappelé qu’il avait été enterré au centre de la cité. Pour le défier, elle alla sur sa tombe et en renversa la pierre tombale. Elle déterra le cadavre d’Oane et dansa une nuit entière, piétinant son corps, en chantant sa joie d’avoir détruit son oeuvre. Tout autour d’elle, la ville était en flammes, alors que les humains se battaient, se violaient, se tuaient et se torturaient mutuellement. L’heure du triomphe semblait être venue pour la créature que Dieu n’avait pas nommée.

Elle alla dans les mines récupérer ce dont elle avait besoin pour se forger sa couronne de reine de la Création. Elle était faite d’or, d’argent, de diamants, de rubis, d’émeraudes et de tout ce qu’on pouvait trouver de plus précieux au monde. Son poids témoignait de l’orgueil et de la haine envers les hommes et les femmes qu’avait développés la créature que Dieu n’avait pas nommée. Et celle-ci était la seule à lever les yeux au ciel, mais c’était pour afficher son sourire de triomphe envers Celui dont elle attendait l’aveu d’échec.

Alors, Dieu voulut donner une grande leçon à ces humains, qui l’avaient trahi. Le ciel se fit noir au-dessus de la communauté et les vents soufflèrent avec force. Il leur dit: “Alors que je vous ai donné mon amour, vous vous en êtes détournés, préférant écouter les paroles de la créature à laquelle je n’ai pas donné de nom. Vous avez préféré vous abandonner aux plaisirs matériels plutôt que de me rendre grâce.”

Il ajouta: “J’ai créé pour vous un lieu appelé Enfer, que j’ai disposé dans la lune, où les pires d’entre vous connaîtront une éternité de tourments pour les punir de leurs péchés. Dans sept jours, votre cité sera engloutie dans les flammes. Et ceux qui y seront restés passeront l’éternité en Enfer. Cependant, Je suis magnanime, et ceux d’entre vous qui sauront faire pénitence passeront l’éternité dans le soleil, où se trouve le Paradis.”



Elyena referma le livre puis elle le commenta :

Nous venons d’écouter un passage très intéressant du Livre des vertus. Le prophète Aristote nous explique là comment la créature sans Nom arrive sournoisement à pervertir le cœur des hommes. Il nous explique comment les hommes en sont arrivés à se dresser les uns contre les autres, et comment ils ont amenés, par lers dissensions, la ruine de leur cité, la ruine de leur futur. Et que voyons nous aujourd'hui? les frères qui se dressent les uns contre les autres. Les amis d'autrefois qui se combattent. N'imaginez pas que je veuille faire un commentaire sur la légitimité ou non des évenements que la Normandie vit en ce moment, ou même en rapport aux futures élections de Fécamp. De toute façon nous n'avons qu'une seule candidate.

Mon propos est sur les relations entre les hommes. Que ne s'écoutent-ils ! Que ne dialoguent-ils !! Le Très Haut nous a pourtant laissé ce message fondamental: aimez vous les uns les autres, soyez à l'écoute de votre prochain.

Vous avez vu comment la cité des premiers humains a disparu dans la tourmente. Alors je vous le dis, mes amis, ne suivez pas ces exemples. Ce ne sont que des êtres humains pervertis… Soyez donc à l’écoute des autres, vivez normalement sans écraser votre voisin, soyez charitable, et le jour où le Très Haut jugera vos actes, … à ce moment là, vous n’aurez pas à rougir ni à craindre la colère du Très Haut.



Je vous invite à la prière .

Elle récita avec eux le credo aristotélicien.



- Que les baptisés approchent pour partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.



Elle alla ensuite se placer sur le parvis de l'église pour parler un peu avec les fidèles.
Horloger


Matou et Horloger étaient sur le chemin du retour, rentrant de la mairie et du Tribunal, lorsqu'ils entendirent les cloches sonner à toute volée, signifiant l'appel aux fidèles. Il pressèrent le pas, passant chez Yseult récupérer Mahaut. Du reste, Yeult elle-même s'était préparée, et attendait sur le pas de sa porte. Tout le monde prit donc ensemble le chemin vers l'église, en cette fin de matinée du premier jour de novembre 1457. Le temps était pluvieux; d'une pluie fine qui avait commencé à tomber dans la nuit, presque sans bruit, mais qui, au petit matin, avait laissé de belles flaques dans lesquelles Mahaut avait été tentée de sauter. Ses parents l'en avaient cependant vite dissuadé. Il n'était pas question d'abîmer des chausses, neuves de surcroît.
Le petit groupe pressa le pas, évitant les flaques et les ornières dans les ruelles mouillées de Fécamp. Les marchands s'étaient faits moins nombreux sur la place, car la boue rendait l'avancée des carrioles hasardeuse.
Quelques instants plus tard, ils entrèrent dans l'église. Ils se signèrent, et s'installèrent non loin d'Elyena. Celle-ci leur lut la Confession, puis un passage du Livre des Vertus; passage qui exhortait les hommes à rester sur le chemin de la Foi, et de ne pas succomber au stupre, à la violence et aux trésors matériels, mais au contraire à l'amitié et à la charité envers son prochain. Matou et Horlo écoutèrent attentivement le texte, gardant un œil sur Mahaut, afin qu'elle ne gesticule pas trop. Puis, ils récitèrent ensemble le Credo:


"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout-Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine:
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

AMEN"


Matou, Mahaut et Horlo allèrent ensuite communier, puis sortirent, pour parler avec Elyena et la remercier de cette messe. Horlo lui dit alors:

"Elyena, peut-être ignorez-vous qu'une habitante de Fécamp a été brûlée pour sorcellerie, il y a quelques jours. Or, c'était une habitante méritante, dévouée à sa ville, et d'une gentillesse exemplaire. Y aurait-il moyen que vous disiez quelques mots, en sa mémoire, et pour le repos de son âme? elle était très appréciée à Fécamp; elle s'appelait Amyleed."
Elyena
Elyena se rendit à l'église pour l'office dominical. Encore une fois tous ses enfants étaient présents, celà était devenu un jeu le dimanche matin et chacun des petits voulaient être prêt le premier pour aider à sonner les cloches.

C'est donc tous ensemble qu'ils entrèrent dans l'église et Elyena se mit à rire en voyant la ruée vers le clocher. C'était à présent la responsabilité des jumelles et les petites assumaient leur rôle avec grand sérieux.Une fois que le son des cloches eut retenti, Elyena s'isola dans la sacristie, laissant les enfants s'installer sous l'oeil attentif de la nourrice et elle alla prier un moment du temps que les fidèles s'installent .

Une fois chose faite, elle traversa l'allée centrale et se mit devant l'assemblée.


Mes chers amis et fidèles ,

Bienvenus dans la maison du Très haut .
Je vous souhaite à tous un bon dimanche.
Nous allons tout d'abord commencer par la confession.




A présent je vais vous lire un passage du Livre des Vertus.



Citation:
Pré-Histoire II - Le travail

Le temps faisant son travail, les hommes et les femmes devinrent de plus en plus nombreux, maintenant leur amour pour Dieu et rejetant dans l’ombre La Créature Sans Nom. Celle-ci nourrissait chaque jour un peu plus son amertume et sa colère envers ce peuple tant aimé de Dieu qui lui avait pris sa place de reine de la Création. Les hommes et les femmes vivaient insouciants alors que dans l’ombre, leur ennemi préparait sa vengeance.

Dieu avait ordonné aux hommes et aux femmes de travailler pour assurer leur subsistance. Ce dur labeur les éloignait ainsi de l’acédie. Et les hommes et les femmes savaient être inventifs, car Dieu les avait conçus ainsi. Ils récoltaient ce qu’Il avait placé pour eux dans la nature. Ils se mirent à contrôler ces ressources afin d’assurer leur subsistance et leur vie n’en fut que meilleure.

Ils prirent le blé qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Le meunier transforma le blé en farine dans son moulin. Le boulanger la cuisit dans son four pour faire le pain. Ils prirent le maïs qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Ils prirent les légumes qui poussaient dans la nature et les cultivèrent dans leurs potagers. Ils cueillirent les fruits qui se trouvaient dans certains arbres et purent ainsi s’en nourrir. Le plaisir apporté par les légumes et les fruits les rendait plus agréables à côtoyer.

De la mer, des rivières et des lacs, ils pêchèrent du poisson. Et leur intelligence s’en trouva grandie. Ils inventèrent la barque et les poissons se firent plus nombreux encore entre leurs mains. Parfois, certains d’entre eux se réveillaient un matin sous une barque. Ils priaient alors Dieu de ce cadeau. Ils élevèrent des vaches, des cochons et des moutons dans leur pâturage, prenant soin de ces créatures qui leur avait été confiées par Dieu. Ils les nourrirent et ces créatures devinrent plus grasses.

Le boucher prépara la viande à partir des carcasses de ces créatures. Pour cela, ils inventèrent le couteau, instrument permettant de séparer les chairs les unes des autres. La viande qu’ils en tirèrent les nourrissait, mais ils se sentaient surtout plus forts après en avoir consommé. Des vaches, ils prirent également le lait, doux nectar sans égal.

Ils tondirent les moutons et en prélevèrent la laine. Ils en récupérèrent la peau pour en faire du cuir. Le tisserand lia la laine et le cuir pour en faire des vêtements, qui les protégeaient du vent et assuraient la décence de leur apparence. La nature leur donnant accès à tout ce qu’ils pouvaient espérer, ils durent inventer des tonneaux, où ils purent entreposer les fruits de leur labeur.

Pour se protéger lorsque les fenêtres du ciel s’ouvraient, ils créèrent les maisons et y habitèrent. Ils les aménagèrent avec des lits, des bougies, des tables, des chaises... et tout ce qui pouvait améliorer le confort de leur vie. Pour cela, le mineur préleva la pierre et le fer dans les mines. Et le bûcheron coupa le bois des arbres. Pour faciliter ce travail, le forgeron modela le fer et le bois pour en forger des outils, tels que les haches ou les couteaux.

Parfois, Dieu contribuait à cet âge de bonheur en donnant à ceux qui savaient aimer le monde de la nourriture, qu’ils n’avaient alors pas à produire. Parfois également, ils les encourageait en les rendant temporairement plus forts, plus intelligents ou plus charismatique. Et le dimanche, avant le repas, ils se réunissaient au milieu de leurs habitats, autour de la tombe d’Oane, pour prier ensemble Celui qui les aimait tant. En effet, ils n’avaient pas encore de clercs, car n’en avaient pas encore l’utilité, étant en communion directe avec Dieu.



Dieu a donné aux hommes la capacité à travailler et ce travail leur a permis d'oublier les mensonges de la Créature Sans-Nom. Nous pouvons pécher, élever des animaux, cultiver, et nous le devons pour vivre, et grâce à cela nous écoutons moins les inepties de celui qui tente de nous faire dévier de la foi.
Mais nombreux sont ceux qui ne veulent pas travailler par paresse alors que c'est là un don du Ciel ! Et l'ignoble Créature en profite pour les corrompre et les pervertir et ils se complaisent alors dans le vice et dans le stupre.
Prenons conscience de l'importance du travail comme cadeau de Dieu pour nous préserver et remercions Le pour Sa si grande attention et Son si grand amour de nous.


Je vous invite à la prière .

Elle récita avec eux le credo aristotélicien.



- Que les baptisés approchent pour partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.



Elle alla ensuite se placer sur le parvis de l'église pour parler un peu avec les fidèles.
Alkemie
alkemie savait que la messe allé pas tardé elle attend devant l'église que les cloches sonnaient avant d allé mange, aperçu une dame qui rentré dans l'église la suivi elle va surement commençais bonjour madame fis un sourire son père allé surement pas tardé une fois dans l'église fis son signe de croix comme on lui a montré et allé installée sur un banc guettent la porte pour voir si son père arriver
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Maitre_aupyl
Pffff, mais elle est où encore?

Il voulait l'amener à la messe dominicale, et elle avait disparu encore une fois, il la chercha dans la maison, puis les alentours. Impossible de mettre la main sur sa fille.
Ses recherches l'amènerent jusqu'à l'église, il glissa un oeil rapide, et la vit enfin.
Il entra dans l'église, passa par le bénitier, se signa, et rejoint sa fille qui l'attendait.

Recommençes jamais ça, je te cherche partout, moi, je me fais du mouron, hein! Préviens moi pour me dire où tu es.

Il s'assied et suivit l'office.
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