Gribouille87
Gribouille soupira ...aupyl dormait....mais elle continua comme si de rien n'etait..
je vais vous lire maintenant La Vita d'Aristote : Partie 1 : Dialogues
je vais vous lire maintenant La Vita d'Aristote : Partie 1 : Dialogues
Citation:
Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.
Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.
Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?
Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.
Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.
Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?
Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.
Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.
Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.
Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.
Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.
Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.
Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.
Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?
Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.
Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.
Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?
Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.
Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?
Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.
Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.
Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?
Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.
Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.
Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.
Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.
Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.
Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.
Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.
Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?
Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.
Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.
Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?
Au cours de notre vie , nous rencontrons une multitude de personnes mais avec certains nous tisserons des liens plus forts , des affinités et ceux là deviendront nos amis.
L'amitié est quelque chose qui est très importante dans notre vie, que serions nous sans nos amis ??? il sont là pour écouter nos joies , nos peines, partager nos réussites ou nos échecs. Nous les invitons à chaque étapes importantes pour notre vie comme le baptême , le mariage, l'anoblissement car nous voulons qu'ils soient présents et qu'ils soient fiers de nous.
De même , si un malheur nous frappe qu'il soit financier ou sentimentale ils sont présents prés à nous consoler ou nous épauler .Seul l'ami sait quand quelque chose ne va pas. Nous partageons tous avec nos amis comme nous partageons tous avec Dieu.
Mais n'oublions jamais que l'un des grand préceptes de la foi aristotélicienne est l'amitié, le baptême qui en est le rite d'entrée, nous permet d'être liés d'amitié car nous avons tous la même foi .
Dieu nous a donné la chance de pouvoir aimer et être aimer en retour et l'amitié est une certaine forme de d'amour.
D'ailleurs quand nous avons des doutes , des interrogations et que nous trouvons aucunes réponses de nos amis temporels ...ne nous tournons pas vers Dieu ??? notre ami??
Nous allons partager maintenant le pain et le vin
je vous souhaite un bonne journée que le Très Haut vous garde
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