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Eglise Aristotélicienne de Fécamp

Alkemie
Elle marcher le long du port regardé les bateaux, puis remonté la berge pour repartir dans le village se dirigeant vers l’église pour une fois seul son père étant en mer.

elle poussa la grosse porte fit son signe ,sa faisait deux ans sa mère été morte, et a chaque année a la même date elle venait faire une prier et mettre un cierge , mes cette fois elle en mettait deux .

une fois assis sur le banc elle prier pour sa mère et son frère trop tôt disparue


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


je sais tu t'occupe de mon frère maman ,tu me manque mon frère aussi me manque se levant pris deux cierge puits les allumes pour sa mère et son frère elle ressorti comme elle été venue en silence ,une garde l’attendait
_________________
Maitre_aupyl
Avec un peu de retard, il se présenta à l'église.

Il s'agenouilla devant une statue et pria aussi pour sa femme.
_________________


Président de la Société Navale et Commerciale Fécampoise
http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=13125

Le moteur fondamental des Royaumes Renaissants, c'est l'interaction entre les joueurs
Bertrand
Bertrand profita du debut de soirée pour se rendre à l'église.

Il avait eu une journée chargée et n'avait pas eu le temps de se rendre dans la maison du trés haut.

Malheuresement il n'avait que peu de notions théologiques et n'avait pas suivit de cours sur les diverses priéres aristotélicienne.

Il s'asit neanmoins sur le prie dieu et resta là en pleine reflexion sur les evénements de la journée...

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Stromboli
Stromb entra dans l'église avec d'infinies précautions. Cela faisait des années qu'il n'avait pas mit les pieds dans la maison du seigneur... des années qu'il ne s'était pas confessé, des années qu'il n'avait pas prié... Et vu toutes les choses qu'il avait fait entre temps, il avait eu le préssentiment que s'il revenait aujourd'hui, tel un fuiyard rentrant chez lui à l'improviste, il finirait par prendre feu à l'instant où il poserait le pied sur la première dalle sacrée de l'édifice...

Mais heureusement, ce ne fut pas le cas... Il souffla un bon coup, se sentant ridicule de penser des choses pareilles. Relevant les yeux, il remarqua que beaucoup de gens étaien présents. Tous se receuillaient ou priaient, enveloppés dans un silence empreint de respect et de douleur. Stromb en eu le souffle coupé. L'ambiance dans sa vieille église de Villefranche n'avait rien d'aussi pénétrant...

Il décida de rester à l'écart, prés de la porte, ne voulant aucunement troubler la plainitude du moment. Il tenait de sa mère une petite croix qu'il avait enfilé autour d'un collier trés fin. Il ne la portait jamais sur lui, mais elle était toujours au fond de sa poche... Il la prit doucement entre ses doigts et murmurra une prière qu'il avait cru oubliée depuis bien longtemps...

Il pria pour sa famille, ses amours, ses amis, les soldats engagés dans cette guerre ainsi que pour tout ceux qui n'étaient déjà plus là... Et seulement aprés, il pria pour son âme.

Il n'était pas totalement appaisé pour autant, mais s'en contenterait... Il décida de rester encore un moment à profiter du calme du lieu. Un lieu qui, loin d'être froid, brûlait de la flamme des habitants et voyageurs qui venaient s'y réfugier...
Alkemie
elle avait un reçu un pigeon de son père comme quoi les breton attaqué leur bateau il avait reçu des dégât il savait pas s'il allé sent sortir ,elle poussé la porte de l'église et se signe ,s’agenouille elle se mit a prier pour son père et grib et que le bateau puisse rentré sent problème ou des gent puisse les aidé a combattre se foutu bateau breton.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


elle prit deux cierge puis les allume en espèrent la flamme les face rentré en vitesse , ce qui été pas gagné.
elle pensé a sa mère qui été morte en mère , maman aide lés


elle sorti de l'église courent jusque au port
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Arkazhot
La lourde porte fit un demi tour sur elle meme dans un grincement sonore.
Un homme élégamment vêtu entra avant que la porte se referme d'elle
même.

Il adressa une courte prière avant d'allumer un cierge. Court recueillement
avant de s'engouffrer dans l'escalier qui monte vers le clocher de l'église. De
là haut la vue sur la plaine était saisissante, d'un coté la mer, et l'astre
solaire qui touchait l'horizon semblant s'embraser, et de l'autre la ville. Le
port sis droit devant ne contenait qu'un navire...

Rapidement le voyageur se dévêtit jusqu’à se retrouver complètement nu
sur le clocher. Il installa alors son caleçon rouge bien en vue de n'importe
quel endroit de la ville.

Il se rhabilla rapidement laissant son sous vêtement bien en vue, et quitta
l’église.
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Stromboli
Stromb avait remarqué le manège étrange de cet homme... quel besoin avait-il de monter dans le clocher ? De plus sa tête ne lui revenait vraiment pas... une tête de breton en fait...

Ecoutant son instinct, il se décida à aller jetter un coup oeil. Arrivé en haut, il apperçu le sous-vêtement rouge flotter au vent. Son sang ne fit qu'un tour... Il l'attrapa et le jetta à terre, avant d'y cracher dessus. Provocation ou alerte à l'ennemi ? Peu importe, pas question de laisser cette horreur ici.

Tout en y mettant le feu, il pensa que ces gens là étaient vraiment de la pire espèce qui soit... Une véritable plaie infectée...

Le caleçon ayant bien prit feu, il le réacrocha à sa place, bien en vu de tous, et surtout du port. Il le regarda cramer avec satisfaction, se disant qu'il était dommage que le bonhomme ne brûle pas en même temps que son caleçon... Mais bon, on peut pas tout avoir.

Avant de redescendre et de quitter l'église, il mit ses mains en porte voix et cria en direction du port :


Mort au suceurs de sang ! Mort à l'envahisseur ! On ne baissera pas nos braies devant vous, ou alors pour vous montrer nos c... !

Le dernier mot fit s'envoler les pigeons...
Vie024
Elle se tenait la, devant l'immense porte de l'église. Vie la contemplais tout en étant perdu dans ses pensées.. Un souvenir lui revint... La chapelle St Kyrène de l'OCF.. Cette chapelle lui évoquait tellement de souvenirs... Son baptême pour être avec l'homme qu'elle à tant aimée mais qu'avec le temps et l'absence la flamme s'était éteinte et lui aussi... La perte de sa marraine et de son parrain et il n'y a pas si longtemps celle de son père...

Vie soupira et entra dans doucement et d'un pas lent dans l'église. Elle s'agenouilla, ferma les yeux et pria pour toutes ses personnes qui ont laissés leur vie sois au combat, sois parce qu'il devait en être ainsi... Vie était toujours en vie après tous ce temps, elle se demandait constamment pourquoi elle ne s'était toujours pas éteinte.. Un jour, se sera son tour, elle l'attendait avec impatience mais ne forcerait pas les choses.

Elle quitta l'église de la même façon qu'elle y était entrée...
Stromboli
Stromb était de retour dans cette vaste église qui l'avait accueilli à son arrivée en ville. Il avait tout de suite été époustouflé et bluffé par la magie du lieu. Il y avait également découvert les côtés les plus répugnants de la guerre, comme quoi même dans une église tout peut arriver...

Et aujourd'hui, bah encore là. Il avait décidé d'y passer encore une fois avant de partir. Un ultime au revoir. A la ville, aux habitants, aux souvenirs. Tout les bons moments passés. Et côté souvenirs, il était gâté... Son baluchon n'était plus assez gros pour tous les ranger, il avait dû passer à la valise. Et elle était prête, sa valise. Ce soir il prendrait la route, et pour sûr il serait triste.

Il ne regrettait qu'une seule chose : n'avoir pas pu dire au revoir à tout ses amis. Et même aux connaissances. La guerre était décidément un véritable fléau.

C'est pourquoi il s'avanca doucement, veillant à ne faire aucun bruit. Arrivé au sommet de la rangée, aux pieds de Jésus, il se signa et s'assit sur un banc tout proche. Il ouvrit son sac et en sortit un parchemin plié en deux. Le relisant une dernière fois, il le posa à coté de lui.

Plusieurs minutes s'écoulèrent. Il n'avait rien oublié et n'oublierai rien. Certaines personnes étaient bien plus que des amis à ces yeux... et chaque bêtise ou grosse connerie, bien plus qu'une anecdote de voyage. Oui décidément, tout resterait dans sa tête. Jusqu'à ce que le Trés Haut le rappelle à lui...

Il finit par se lever, tout doucement. Il jetta un dernier coup d'oeil à la petite feuille qu'il avait laissé sur le banc, puis fila. La porte de l'église se referma doucement derrière lui. La route l'attendait maintenant.


Dans le coeur de l'église, sous l'effet d'un courant d'air, la feuille se déplia. Une inscription apparut alors :

A tota la Nomandia
Santat e Mercé...
Savoie
Voici la messe de ce dimanche, 13 février. Elle se déroulera sur plusieurs posts, le temps que chacun puisse y prendre part. Elle décalera sans doute jusqu'à lundi, peut-être mardi. Mais dans les faits, évidement, elle ne durera pas plus qu'une ou deux heures, comme toute messe typique. A moins que d'autres évènements n'interviennent. Ainsi, merci de respecter ce temps fractionné. L'action se déroule ce dimanche, et se terminera... ce dimanche, même si nous ne le serons plus irl...
Alkemie
les cloches sonnaient , longtemps quelle les avait pas entendu c’était un plaisir de les entendre, elle se fis jolie pour ce jour avec un nœud bleu dans c'est cheveux, elle avancé" jusqu’au pavie de l’église le curé été la a nous attendre

bonjour mon père belle journée pour une messe
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Elloyan
La première nuit passée dans l'enceinte de Fécamp fut courte, et le toit de la cabane laissait perler quelques gouttes de rosée sur la couche. Heureusement qu'il n'avait pas plut... Cela laisserait le loisir au nouvel arrivant de rajouter du chaume sur le toit et de combler ces fuites.

Quand les cloches réveillèrent Elloyan, le soleil était déjà haut dans le ciel. Il n'était pas dans son habitude de rater les aurores, mais la longue marche de la veille l'avaient éreinté.

Le vagabond mis peu de temps à se préparer (à l'exception de ses bottes, il n'avait pas eu le courage de se dévêtir pour la nuit), plongea ses mains dans une bassine d'eau, et les porta à son visage.

Son reflet dans l'eau montrait des traits tirés, mais il avait hâte de se recueillir et de rencontrer la populace de ce qui serait pour un temps son village.
Il sortit de sa cahute, et aperçu sur le parvis l'homme d'église déjà entouré de quelques fidèles. Se joignant discrètement à eux, Elloyan fit un petit signe de la main.


Mon père. Je vous souhaite le bonjour.
Savoie
La foule se massait autour du parvis de l'église. C'était un premier soulagement pour le frère Savoie; quoi de pire qu'une messe sans fidèle? Il serrait les mains, disait bonjour à droite, bonjour à gauche. Tout en s'efforçant, sans trop le faire paraître, à retenir ces ouailles à l'extérieur de l'enceinte, ce qui était tout de même inhabituel... Un curé qui n'invite pas ces paroissiens dans leur demeure? Il avait une surprise pour eux, et voulait faire durer le suspense le plus longtemps possible avant de l'éventrer...

-Madame la mairesse! Je suis heureux de vous voir ici. Patientez, le service commencera sous peu.

-Mon bon monsieur! Oui, enfin une messe. Bientôt, vous gouterez le vin de messe! Oui, c'est un cru que j'ai apporté avec moi! Non, pas de vieux vin vinaigré!

-Ma bonne dame. Oui. Non. Oui. Non. Non. Oui! Pardonnez-moi, je dois accueillir... Oui! Bien sur, oui. Oui, oui, oui. Bon, je vous reparle sous peu...

-Bonjour à vous, mon enfant. Oh! Vous n'avez pas eu la meilleure de ces nuits. Une bonne communion vous fera du bien.


Et continua ainsi pendant un certain temps. Puis, quand la foule fut relativement nombreuse, il monta sur la plus haute marche, et réclama leur attention. Il s'adressa alors ainsi à eux:

Mes enfants, mes amis, paroissiens de Fécamp. Je suis avec vous depuis très peu de temps. Mais déjà, vos témoignages de toute part m'indiquent que vous m'avez attendu, avec beaucoup de patience, beaucoup de sentiment pieu. Je vous en félicite! Le jour est enfin venu d'obtenir ce que vous attendez. Un prêtre dévoué, un curé pour écouter vos besoins, un service clérical pour répondre à vos besoin. Et ce jour, c'est aujourd'hui.

Nous avons beaucoup de travail à faire ensemble. Certains d'entre vous n'ont pas attendu ce jour -et je les en félicite- pour demander à notre église de les baptiser, par exemple. Je suis déjà au travail. J'aurai, dans la même mesure, besoin de vous. Nous devons rendre la fierté à notre église!


Il se retourna, et montra d'un signe les portes de l'église, puis ramena son regard vers l'assemblée qui se dressait devait lui.

Votre église, notre église, à besoin d'un bon coup de rafraichissement. Dans les jours qui viennent, les semaines à venir, tous ensemble, nous allons travailler ensemble à lui refaire une beauté. Des vitraux sont à refaire. Des charpentes à solidifier. Des ornements à ravigoter. Charpentiers, forgerons, artisans et artistes de cette paroisse, nous allons refaire une beauté à ce qui deviendra un emblème de Fécamp. Tous ensemble, nous allons réparer ce que le temps à laisser faire. Nous allons faire de cette église un superbe monument! Ensemble, nous allons montrer ce que la Foi peut faire, sait faire. Ensemble, nous allons reprendre le contrôle de notre Foi sur l'acédie! Et je ne tiens aucun de vous responsable de cet état de fait. Au contraire, je prend toute la responsabilité de l'abandon de cette paroisse par nos services. Mais aujourd'hui, c'est jour de commencer à regarder devant. Ainsi, ne regardons pas derrière. Ne jetons de responsabilité sur aucun. Pardonnons à chacun leurs pêchés. Commençons plutôt un nouveau cycle vertueux. Je vous le dit, nous ne passerons plus une semaine sans célébrer le culte, même si notre église ne nous permet pas, pour l'heure, de le faire en toute sa splendeur!

Il s'adressa alors à un homme de forte stature, juste là, à ces côtés.

Pour commencer cette oeuvre paroissiale, j'ai besoin de vous, dans un premier temps.

L'homme, interloqué, ne répondit pas.

Oui! Vous allez m'aider. Vous allez voir, c'est très simple. Vous voyez, cet autel, juste ici?

Le frère pointa un petit meuble, une table, fermée par le derrière, haute d'environ 1.30 mètre, et large d'une cinquantaine de centimètres. Puis, il s'adressa à la foule en entier.

Je vous présente l'autel de la ville de Fécamp. Grâce à elle, tant que notre église ne se sera faite une beauté, cet autel parcourra le village. De prêche en prêche, de service en service, de messe en messe, notre église sera nos remparts. Je déclare que Fécamp devient notre église! Et, pour commencer cette nouvelle vie qui commence pour nous,

revenant à ce colosse à ces côtés

Nous nous dirigeons vers le marché, pour notre première messe!. Vous allez m'aider, mon ami, à transporter ce meuble en plein centre du marché, où je vous invite tous

Savoie s'adressait de nouveau à tous

à célébrer la première messe de cette nouvelle vie paroissiale qui aura pour thème votre nouvelle mairesse, vous, ses paroissiens, et ce que nous pouvons faire!

Suivez-moi, mes enfants.


Il prit, avec l'aide du colosse, qui ne semblait pas tout comprendre, le meuble, et se dirigea vers le marché. Sans regarder derrière. Il n'espérait qu'une chose: que les paroissiens le suive....
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fidèle parmi les fidèles
Alkemie
elle écouté ce que disait le prête une messe au marcher pourquoi pas sa changerai elle suivit le prête comme tous

une messe au marcher pourquoi pas allons y
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Savoie
Il avait gagné son pari. La foule le suivait. Ainsi, il marchait, aux côté du colosse, qui prenait fier allure à mesure qu'ils se rapprochaient du marché. Il se sentait quelque peu investi d'une mission divine...

Puis, à deux pas des stands, Savoie lui indiqua qu'il était au bout de sa peine.


Voilà. Ici, ça le fera très bien.

Alors il se plaça devant l'autel, plaça le livre qu'il tenait sous son bras sur le petit meuble en bois, et invita les paroissiens à communier enfin avec lui.

Mes amis, venu enfin le premier jour de cette nouvelle vie, pour vous. Avant toute chose, je vous invite à faire comme il se doit, c'est à dire à nous rappeler tous ensemble qu'une vie sans péché est une vie de saint. L'important, est de savoir reconnaître ces petits égarements. Et à demander pardon au Très Haut de ces légers écarts. Répétez après moi, mes amis:

Il baissa son regard, ferma les yeux, et lança, comme une litanie, ces mots que tout fidèle connaissait par coeur.

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai peut-être un peu péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis, il reprit la parole comme il avait commencé, d'une voie claire et audible, s'adressant à tous.

Nous allons maintenant réciter le crédo aristotéliciens tous en coeur.



Il marqua une pause, ensuite. Ferma les yeux une seconde, pour se recentrer, puis se lança. Enfin, ce premier sermon effectué depuis si longtemps! C'était un beau moment pour lui... Ne restait plus qu'à le passer comme tel pour les fidèles, également. Ce qui était, tout de même, le but de l'opération...

Mes amis. Je n'ai pas choisi de vous offrir ce service au marché par hasard. Vous le savez tous, votre village, notre village ne vit pas ces moments les plus simple. Votre mairesse, ici présente, reprend les rennes d'un village à terre. Mais, plutôt que de larmoyer sur notre sort, je vous propose de voir cela comme une bénédiction.

Oui, une bénédiction. Il nous serait facile de fondre en larme, de chercher réparation, et tout, et tout. Mais cela n'est pas de notre ressort. D'autres se chargeront de cela. Ce que nous avons à faire, nous, paroissiens de Fécamp, c'est de sauter sur cette occasion pour nous resserrer encore plus fort. Pour agir comme un ensemble, un tout.

Permettez-moi de vous expliquer pourquoi...


Il ouvrit son grand livre à l'endroit où il avait installé un signet de soie.

Citation:
Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"
La Vita d'Aristote, Dialogues XII - L'ermite

Aristote se détourne de l'ermite parce que celui-ci ne sait, ne veut vivre avec les siens. Qu'est-ce qu'une vie que ne considère pas le plus grand don du Très-Haut, à savoir de se retrouver ainsi, avec les siens? Et c'est ce que nous allons construire, nous tous, autour de notre mairesse. Une véritable vie au sens qu'Aristote nous le suggère. Une vie en collectivité.

Notre mairesse aura sous peu à en appeler à tous. Forgerons, charpentiers, tisserands, marchands. Tous ensemble nous saurons redonner vie à ce village. A ce marché, qui représente notre vie commune. Nous aurons à faire des sacrifices. Vendre un peu moins cher. Travailler un peu plus pour gagner un peu moins. Mais cela ne sera que passager. Une fois l'épreuve terminée, c'est chacun de nous qui s'en trouvera enrichi. Au sens matériel du terme. Puis, au passage, notre esprit, notre âme, aura gagnée en vertu. Car nous aurons agit tel notre prophète Aristote nous le suggère.

Voilà pourquoi, mes amis, je voulais vous rassembler en ce jour autour de notre marché, âme de notre village.

Maintenant, je vous invite à partager le pain de l'amitié, de manière à commencer ce partage qui deviendra, je nous le souhaite, notre plus grand plaisir à chacun de nous.




Sur ce, mes amis, je vous invite à se retrouver très vite. Nous avons tous tant à faire!
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fidèle parmi les fidèles
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