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Eglise Aristotélicienne de Fécamp

Asphodelle
"Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ?"


Asphodelle, arrivant sur la place sur son Lusitanien gris sans nom, entends ses paroles lorsqu'elle entre sur la place du marché de Fécamp.

Elle venait d'Alençon après un fameux petit tour de Normandie, où elle avait escorté Son Eminence Rehael, bravant les dangers des routes.
Après l'avoir ramené chez lui, elle devait à présent chercher Frère Savoie...et faire route bientôt, pour Honfleur.

Après les mots entendus, elle fait arrêter son cheval.

Le regardant, elle semble frapper d'une illumination divine :
Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant.....

Ouiiiiii...!!
Elle sourit : elle venait de trouver un passage à citer lors de son prochain discours d'investiture pour le Commandement des Gardes Episcopales du Royaume de France, de l'Empire, des Couronnes d'Espagne, des Royaumes du Portugal et d'Angleterre...

Elle descends de sa monture...et s'approche Lusitanien argenté tenu par la bride.
Elle arrive à la fin de sa messe...mince...mais elle sera arrivée juste à temps pour le mot qui peut peut-être, faire déclic dans la tête de ses poussins de tous horizons.

De loin, elle décoche un sourire, et un clin d'oeil...à ce si grand homme qui un jour porta la Pourpre, et qui n'hésite pas à retrouver l'humilité du simple Frère...

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Alkemie
elle écouté comme tous puis récité le pardon suivie de credo






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Elloyan
Pris au dépourvu, Elloyan regardait d'un air incrédule le géant et l'homme d'église porter l'autel à travers la ville. Peu accoutumé à la populace rencontrée en ville, dès le lendemain de son arrivée, le voilà plongé au coeur une scène peu orthodoxe...

Elloyan pensa que dans ce marché, l'autel ressemblait à un étal comme les autres. Bien que peu achalandé, il attirait une foule que beaucoup de marchand lui auraient envié. Et la nourriture qu'il proposait était sans nul doute plus spirituelle.

Toutefois, dès les premières phrases du sermon, chacun oublia cette entrée en matière plutôt saugrenue, et fut capté par la voix forte du curé.
La communion avait lieu, rapprochant les âmes des fécampois.

Pour la première fois depuis bien longtemps, Elloyan ressentit cette impression d'appartenance à un groupe, suscitée par le charisme et la volonté de Savoie. Dès la fin de la cérémonie, le vagabond se fraya un chemin à travers les fidèles, et alla glisser quelques mots à cet homme.


Mon Père, ce sera un grand honneur pour moi que de mettre mes bras à votre service, afin d'oeuvrer à la reconstruction de l'église. Je n'ai que peu de compétences en matières de bâti, mais Aristote guidera mes pas.
Davyxiv
Davy vint à l'église avant d'aller se coucher , comme bien souvent les soirs en faisant sa garde ou en repassant devant les bureaux de la maréchaussée il eu une pensée pour le défunt sergent Jalee qui été devenu un ami très vite .

Il s'assit puis pria .
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Savoie
Ah... ce que Savoie appréciait les fidèles entreprenants...

Bien sur, mon enfant, toute l'aide sera la bienvenue! Sous peu, nous regarderons ce qui doit être fait précisément. Je ferai appel à vous!

Puis, il laissa les fidèles se disperser peu à peu vers leurs différentes occupations.

Dimanche suivant, par un beau ciel dégagé...

Les cloches de l'église raisonnèrent à nouveau. Cette fois, les fidèles étaient invité juste devant le port de plaisance de Fécamp. Un écriteau placé sur la porte de l'église les y conviaient, "dans une quinzaine de minutes," pouvait-on y lire.

Il fallait profiter de ces messes-promenade dans la ville, pour les y tenir au endroits les plus charmants de la ville, et, cette fois, profiter grandement de l'air salin et iodé du bord de mer. Cela manquera aux services fait à l'intérieur des rues, où les odeurs urbaines allaient venir pollué ce plaisir.

"Eviter le quartier des tavernes et des auberges, le plus longtemps possible", C'était dit Savoie..."Cela évitera les odeurs nauséabonde des poubelles et des rats durant les services".

Ainsi, devant la mer, au pied des pierres des maisons et de leur charpente en bois, tous les éléments réunis -la mer, en plus d'y fournir l'air marin offrait aux fidèles la disponibilité de l'eau, dernier élément du casse-tête à offrir sa présence.

Tout était réuni. Ne manquait plus que les fidèles. Ils commençaient à se réunir autour su petit autel déjà en place, et Savoie les y rejoignait, trottinant allègrement au son des cloches qui raisonnaient encore dans sa tête.

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fidèle parmi les fidèles
Asphodelle
Aaaaah...ce que la Normandie était reposante...c'était presque...la retraite...

En Helvétie où elle passa plus de deux années en tant que diaconesse et Garde Episcopal, jamais Frère Savoie n'aurait pu officier de cette façon - à l'air libre...Du reste, elle ne le lui aurait pas permis.

Bien que la Normandie avait beaucoup perdu de sa piété depuis son départ, elle n'avait pas encore rencontré d'ennemis de Rome...Les gens étaient juste moins portés sur la religion, mais cela était un trait général dans les Royaumes.

Autrefois, on sentait cependant un reste de défiance envers l'Eglise, sur une terre plurielle ou plusieurs entités religieuses se partageaient le terrain - et de repenser à Kark...le maire mégalomane et figure spinoziste...son premier petit-ami...elle sourit...comme elle était loin cette époque...

Fécamp, c'était aussi la ville où vécu Sénope, sa cousine, le seul membre de sa famille côté maman...oui que c'était loin tout cela...

C'était loin, et cela sentait la retraite...car aujourd'hui, il y à le vent marin dans ses cheveux, l'air des embruns qui lui rappellent le port de Jaffa...les mouettes et les bateaux qui lui rappellent Alexandrie, et le large, qui lui rappelle la Cigüe, bateau corsaire...
Elle songe également, qu'à quelques lieues plus loin, son préfet adjoint Son Eminence Koolike, lutte pour la Garde anglaise...
Un jour, elle le sait, elle prendra le bateau...et...elle ira à la rencontre de ceux qu'elle doit transformer d'adversaires en alliés.

Elle respire, face à l'étendue bleue, et se tourne vers Frère Savoie...

D'un regard rempli de tendresse, elle sourit à sa vue. Quelle chance elle avait de pouvoir tenir son rôle auprès d'un tel homme!! elle faisait partie des seuls à connaître quel destin il embrassa et avec combien d'humilité et de bonté, il l'incarna.

Dans son uniforme de Vidame, elle reste sur le côté...aaaaah oui...la retraite...

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Ephear


C'était l'heure habituelle à laquelle Ephear sortait de sa bicoque avec ses chiens.
La Dame de Guilberville, Matouminou, l'avait prévenu qu'il allait pouvoir la rejoindre au phare du village.
Il y serait bien mieux.

Oui, ses chiens, donc, il les appelait communément Boule et Titou, le plus jeune.
Chacun avait son histoire, mais les deux molosses venaient du Sud, là bas vers les montagnes. De la même race, des Bergers, des protecteurs, hauts au garrot, faits de muscles qu'ils entretenaient encore régulièrement cachés de leur magnifique toison blanche étoffée.

Toujours de bonne humeur, prêts à remuer la queue et à se frotter à quiconque montrait de l'intérêt pour leur personne, ils ne représentaient aucun danger pour les hommes, sauf parfois pour leur propre maître qui aimait à les taquiner.

Curieux et toujours prêts à une quelconque aventure, dusse-t-elle restée dans les annales, les chiens dandinaient de l'arrière train, en s'attaquant épisodiquement à leurs puces et autres tiques, mais sans méchanceté aucune.

Cette fois ci le lieu de l'exploit quotidien semblait avoir changé.
Ephear était passé devant l'Église et avait prit connaissance de l'écriteau.
C'est donc naturellement, vers le lieu dit, celui de la messe dominicale, qu'il continua sa promenade.

Ephear n'avait pénétré aucun lieu symbolique aristotélicien depuis la mort de son Seigneur Horloger. C'était à Rouen. Cela l'avait particulièrement éprouvé.

Matouminette, veuve du défunt Seigneur lui avait fait part de la motivation du nouveau Curé de Fécamp et de sa volonté d'aider et d'animer la ville, et bien sur de diffuser la Foy.

Aujourd'hui, il avait besoin de se reconnaître, perdu qu'il se sentait dans son environnement. Il voulait prendre le temps d'écouter et de pleurer en silence.

Les cloches résonnaient encore et le frère avait choisit un endroit original pour que les paroissiens puissent se retrouver. Au grand air, face à la Mer indomptable.

Cela plaisait à Ephear et même s'il n'aurait le temps de proposer ses services à l'Église du village pour le moment, il voulait montrer par sa présence qu'il appréciait tout cela et qu'il avait besoin qu'Aristote le guide en ces instants troubles.

Peut être ses chiens arriveraient ils à passer la barrière de l'hérésie avec lui.
Il reconnu l'uniforme de Vidame porté par une Dame charmante, par ailleurs...

Alors, il s'arrêta net, faisant comprendre qu'il attendait un signe d'approbation pour qu'il puisse approcher de l'autel de la cérémonie avec ses bêtes.

Matouminou


La messe, moment de sérénité, d'écoute et de communion...En se préparant ce matin là, Matou ne put s'empêcher de penser à son époux. Ils aimaient tous les deux ce moment dominical, un moment de tranquillité volé au tourbillon de leurs fonctions et activités diverses.

Hélas, durant de nombreuses années, Fécamp n'avait pas eu de curé, devant se contenter d'une messe de temps à autre dite par un curé de passage.
Aussi, en apprenant que le Père Savoie s'était installé dans la ville, Matou en avait ressenti une grande joie. Elle était allée se présenter au Père, ils avaient discuté et, voilà qu'aujourd'hui, entourée de ses enfants, elle se dirigeait vers le lieu peu habituel où serait célébrée cette messe, c'est à dire vers le port de plaisance de la ville. Jadis, elle se souvint y avoir eu une petite barque. Un voile de tristesse passa dans ses yeux, en se souvenant à quel point son époux aimait partir en mer. Elle serra un peu plus fort la main de son jeune fils et attira un peu plus contre elle sa fille qui lui donnait le bras.

Quelques fidèles se pressaient déjà, elle salua d'un sourire les personnes qui la saluaient, ne se souvenant pas forcément de leur nom, mais elle avait eu l'occasion de les rencontrer, soit du temps où elle avait été maire, ou sergente ou encore lorsqu'elle était tribun.

Guillaume tira sur sa manche et laissa échapper un cri joyeux:


- Regarde maman, c'est Ef là bas...et il est venu avec ses chiens...


Le sourire de Matou se figea en entendant la fin de la phrase de son fils. Ef tout seul était déjà bien assez imprévisible, mais EF avec ses chiens...
Cependant, c'est avec plaisir qu'elle se dirigea vers lui afin qu'il lui présente ses salutations, comme un escuyer se doit de le faire envers sa Dame.

Avant qu'il ne la vit, et tout en frayant un chemin jusqu'à lui, elle ne put s'empêcher de l'observer. Grand et mince, il avait plutôt belle allure. Elle savait les souffrances qu'il avait endurées ces derniers temps et par le passé, bien qu'elle supposait qu'il ne lui avait pas tout dit. Il arrivait qu'il parle de son père, de sa marraine, mais elle savait qu'il en fallait peu pour qu'il se plonge dans une nostalgie teintée de chagrin et de colère.
Ef était un écorché vif, elle le savait. Il allait jusqu'au bout de ce qu'il avait décidé, bien que ces derniers mois, il l'avait docilement suivie en s'enrôlant dans l'armée. Il y avait été blessé, presque laissé pour mort, mais ses blessures avaient guéri sauf certaines dont on ne guérit jamais.
De fait, depuis quelques jours, elle le sentait un peu perdu. Elle-même avait eu du mal en revenant à Fécamp. Il avait fallu trouver un logement de fortune, c'est alors que la mairesse lui avait rappeler qu'elle était devenue la nouvelle propriétaire du phare. Depuis, tous les jours, elle faisait en sorte, aidée de sa servante, d'en faire une habitation convenable pour y passer l'hiver. Si son escuyer avait bien eu son pigeon, les quelques meubles nécessaires à leur confort, devraient être apportés au phare dans l'après midi. Alors, ils pourraient y vivre et voir arriver l'hiver sans inquiétude.

Elle arriva à sa hauteur et lui sourit.

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Asphodelle
Asphodelle contemple d'un oeil paisible l'étendue vers les terres, un peu génée par les remparts des murs des maisons...faufilant son regard à travers les ruelles, pour atteindre le point le plus loin qu'on puisse atteindre...

Certaines personnes remontaient jusqu'à l'autel posé là dans son écrin de nature...

Elle vit alors très bien, qu'un homme approchait avec ses chiens...deux belles bêtes...En croisant son regard, elle n'aurait su très exactement, ne le connaissant pas, quel tourment devait habiter son âme peinée...mais le reflet de son regard appelait amitié, et écoute...estime peut-être? car souffrir faisait bien souvent, grandir aussi...
Une jeune femme le rejoint, un enfançon à la main...Elle portait elle-même sur son visage, les traces de l'existence : un voile digne, s'entends, composé d'expérience, et de passé lourds de souvenirs...Cela le rendait beau, et emplit d'une gravité qui donnait souvent aux femmes, la plus mystérieuse des grâces...

L'homme semblait hésiter devant son uniforme...elle fut reconnaissante qu'il porta un intérêt à sa présence : la Garde Episcopale, malgré la grandeur de son sacerdoce, n'était guère considérée à sa juste valeur, ni par les hommes, ni souvent même...par les clercs...qui s'en désintéressaient.

Elle lui fit un grand sourire, et de la main l'invita à s'approcher...Afin de ne pas être trop protocolaire...elle s'approche alors, le glaive d'Isenduil battant son flanc, et le regard empli de la bonté qui la caractérisait, vers ce qui ressemblait bien à une très jolie famille.


Bonjour...je m'appelle Asphodelle, à votre service - et cela était vrai, de part son serment via Isenduil au Code de la Chevalerie ...je vous en prie...approchez...ooooh...qu'ils sont beaux...elle ne peut s'empêcher de faire des caresses vigoureuses aux deux superbes mollosses qui les accompagnaient. Hey!! hey!! faisait-elle en leur adressant un message muet d'amitié...

Se redressant, elle fait un clin au petit garçon dans un sourire de soleil...

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Maitre_aupyl


Dimanche, la messe sinon rien.

Il entendit les cloches sonner. Celle de Fécamp, cela lui changeait de pouvoir enfin suivre une messe en français.
De son séjour forcé chez les anglois,en bon aristotélicien, il assistait à la messe également. Les chants avaient le même rythme, seules les paroles étaient traduites.
Il se rendit à l'église pour suivre l'office.
Il regarda une rousse qui était là aussi, elle était avec deux chiens, sans doute les siens, les chiens et Ephear.
Il pensa tout en la dévisageant de loin.
Tiens, celle là je la connais, je crois. Ça fait longtemps. Mince c'est quoi son nom?

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Président de la Société Navale et Commerciale Fécampoise
http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=13125

Le moteur fondamental des Royaumes Renaissants, c'est l'interaction entre les joueurs
Savoie
petit rappel: même si irl nous sommes un jour plus tard, c'est toujours dimanche, ici... Profitez de cet étirement du temps... continuer à rester hier -ou avant hier!


La foule se rassemblait autour du petit autel. Alors, Savoie les accueillis comme il se doit.



Mes amis, je suis heureux que vous ayez répondu en si grand nombre. Je vois que les services vous ont manqué, et que la faute n'est pas à jeter sur vous!

Recueillons-nous un instant, je nous prie, avant de débuter cette somptueuse rencontre.


Le prêtre invita les fidèles à se recueillir au son de la prière qu'il récitait.



Puis, il commença son sermon.

Mes amis, si je vous ai appelé ici, en ce jour béni, c'est n'est pas sans arrière pensée. Voyez, devant vous, l'air du large. Sentez l'odeur en votre nez. Voyez la terre que nous foulons, juste aux côté de ce somptueux oeuvre que le Très Haut nous à légué, en la mer. Voyez les bateaux, les constructions de ce port, fait de bois.

En une image, en un clin d'oeil, vous vous trouvez les quatre éléments que le Créateur nous a légué.

Que devons nous faire de cela?

Lui copier l'idée.


Citation:
Platon : «j’ajouterais que quand on observe ces êtres changeants on découvre qu’ils reproduisent dans la même espèce des caractères constants qui se transmettent d’individu à individu, transcendant les générations et qui sont des copies de modèles universels, immuables, éternels que je nommerai idées. Assurément dans mille sept cent ans, je vous promets nombre de Xénocrates dans la population humaine destinés à divertir leurs contemporains »
« un peu, mon neveu ! » ricanèrent les béats en extase.

Platon : « Du reste, n’avons nous pas toujours une conscience vague de ces archétypes, de ces idées, parce que notre âme qui a existé avant nous et passera dans d’autres corps après nous les a aperçu dans un autre monde ? »
« dans le mille Emile! » gloussèrent les vautrés aux pieds du Magister.

Platon : « Ainsi, voilà pourquoi tous les vivants ont par nature l’intuition de cette ressemblance qui leur fait reconnaître tout ce qui est de même genre et qui fait que l’escargot, malgré la difficulté ne sélectionne pas la limace pour copuler, sans parler du choix du porc-épic ! »
les disciples sans voix se roulèrent en boule dans le transport du ravissement.

Platon : «compagnons, chacun de vous connaît le mythe de la dissidence : le jeune provincial initié aux arts de la Cité devient le meilleur élève alors, accompli, il mordille les doigts qu’il a léché. Je te laisse la parole, Aristote !»
Aristote : «Dieu m’est témoin que j’aime la main de Platon, mais j’aime plus encore sucer la vérité» répliqua le prophète.
[Aristote] Panégyrique III - La copie des idées


Ainsi, à l'instar de cette pensée divine de Platon, et reprise par le Prophète, il nous faut prendre de ce qui est, et le répéter. Devrions-nous choisir des idées pleines de vice, voir d'hérésie? Certes, elles existent. Mais je vous le dit: il vaut mieux vivre dans la vertu, et choisir les idées que le créateur à voulu somptueuses.

Je vous invite à nouveau à regarder derrière moi. Et ne prendre que le beau.

Allez au port, le construire, et construire les bateaux. Gardez toujours en tête de tout faire, comme le prophète nous y invite, à vous inspirer de ce qui à été fait de bien, à l'image de ce qu'à voulu le Très Haut. Ainsi, c'est une invitation que je vous lance: venez avec moi. Reconstruisons cette église, votre église. J'adore les ballades en pleine air, dans les rues de ce superbe village. Mais cet hiver, nous aurons besoin de nous recueillir au chaud. Il nous faut nous mettre à l'oeuvre. Alors tâchons de le faire, et de le faire à l'image de ce que le Très Haut à souhaité de mieux.

Je vous invite à mon bureau, afin de m'offrir votre aide, pour ceux qui le pourrons. Mais il y a aussi à faire pour ceux qui ne savent ni battre le fer, ni couper le bois. Nous aurons besoin d'un grand nombre de chose, et ces besoins sont limités par nos faibles moyens. Je dis faible, mais sachons-le: nos moyens sont ceux de nos paroissiens. Ainsi, par la corvée paroissiale qui nous attend, montrons à quel point nous sommes une paroisse riche. En bien, soit, mais surtout en foi. Car c'est la richesse la plus importante.

Regardez encore ce lieu, derrière moi. Puisse notre oeuvre être à cette image.


Sur ce, le prêtre recula d'un pas derrière le petit autel, et invita les fidèles à communier tous ensemble.



Puis, il se mêla à la foule, redevenant simple fidèle parmi les fidèles.
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fidèle parmi les fidèles
Matouminou


A ce moment là, une femme à la chevelure flamboyante avança et s'extasia devant les chiens de Ef. Hum..elle aurait bien voulu lui dire que ces molosses étaient plus une plaie qu'autre chose, mais elle se retint. Ef n'aurait pas apprécié, c'est qu'il les aimait ses chiens, veillant à ce qu'ils fassent partie intégrante de sa protection et de celle de ses enfants. Elle sourit à celle qui venait de se présenter sous le nom de Asphodelle. Elle plut tout de suite à matou, son regard était franc et plein de générosité. Son sourire invitait à sourire.
Elle n'eut que le temps de dire:


- Bonjour Asphodelle, je suis Matouminou, voici mes enfants Mahaut et Guillaume...

Le père Savoie avait pris la parole:

Citation:
Mes amis, je suis heureux que vous ayez répondu en si grand nombre. Je vois que les services vous ont manqué, et que la faute n'est pas à jeter sur vous!

Recueillons-nous un instant, je nous prie, avant de débuter cette somptueuse rencontre.


Elle hocha la tête et se recueillit en écoutant la prière. Le silence n'était troublé que par le bruit du ressac et des mouettes qui poussaient de temps en temps leur cri aigu.

Puis, le Père entama le sermon. Elle sourit en remarquant que spontanément, Guillaume était allé se placer à côté de Ef et avait glissé sa main dans celle de l'escuyer. L'enfant s'entendait bien avec lui, quand Ef avait le temps, il lui apprenait quelques rudiments équestres. L'enfant était également friand de récit de batailles et Ef, mêlant expérience personnel et imagination débordante, lui en racontait.

Elle se concentra sur le sermon,approuvant de temps en temps d'un hochement de tête. Oui, il avait raison, dans cette vie si éprouvante, pleine de trouble et d'incertitude, il ne fallait prendre que le beau...et aider son prochain.

Un instant, son regard se perdit vers l'horizon, vers cette mer qui pouvait en l'espace d'un instant se faire coléreuse ou rassurante. Qu'y avait-il au loin? Qui aurait le courage d'aller jusqu'au bout, là où la mer se déversait dans les abysses, murmurait-on.

Elle écouta la fin du serment. Et les fidèles furent invités à venir communier. Ce qu'elle fit.

Enfin, le père Savoie quitta son autel improvisé et se mêla à la foule.
Lorsqu'il arriva à sa hauteur, elle le salua d'un sourire et lui dit:


- Mon père, merci pour cette messe...je n'oublie pas ce que je vous ai demandé...je viendrai vous voir...je veux également vous offrir mon aide...

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Ephear


Ephear restait droit, sa Dame Matouminou arrivait par la même occasion, il fut d'abord prévenu par le cri de joie de Guillaume.

Avant d'y réagir, il observa méticuleusement le comportement de ses chiens à l'approche de la Vidame. Le dressage avait était long et pénible. Il en attendait des résultats convaincants.

Déjà les lames ne leur faisaient plus peur, certes, mais à lui si, même bien rangées. Cela mettait toujours son légendaire courage à l’épreuve.
Il devint un peu plus crispé, mais digne, sans vouloir paraître un instant sur la défensive.

Voyant le bon entrain naturel de la Dame à venir se présenter, et à prendre contact avec les Bergers, il fut rassuré...

Ceux ci appréciaient en plus, remuant leur queue dans tous les sens, allant inviter la gardienne de l’intemporel à des jeux que seuls les Bergers pouvaient comprendre. Bondissant autour d’elle, lui faisant la fête pour finalement prendre la tangente.
Un terrible échec de plus pour le jeune escuyer. Des mois, voire même des années d’efforts évanouis dans un quelconque bois des alentours.

Alors il fit la grimace, alors il faillit gémir, alors il ragea intérieurement.
Il s'inclina dans la foulée devant Matouminou, la salua par quelques mots exotiques, puis chatouilla malicieusement Guillaume et Mahaut en leur tirant la langue. En les regardant, son visage s’ouvrit à nouveau et il se mit à leur sourire.


S’va les champions ? Héhé. J’vous prépare une surprise mais chut, rien à Maman, hein ? Allez zou…
Pardonnez-moi, le Boujou ,Asphodelle, ravi de vous rencontrer. Excusez-moi pour le dérangement et merci pour vôtre accueil. Vous venez d'où d'ailleurs, si c’est permis de le savoir?


Ephear était toujours ravi de rencontrer une jolie femme. Elle semblait naturelle, franche et sympathique, malgré le poids symbolique de son uniforme.

Je suis Ephear, ou simplement Ef, oui, Ef, car je suis quelqu'un de simple. Tout le monde ici vous le dira.
Je suis aussi l'escuyer de Dame Matouminou avec ce que cela implique, une assistance personnalisée de tous les instants, et de nombreux sacrifices.
Enfin, c’est ainsi…


En rajoute, en soupirant.

Par ailleurs, si vous voulez boire un verre en toute quiétude, je vais bientôt vivre au phare de Fécamp, depuis qu'un léger incident s'est produit au Domaine de Guilberville... Cependant nous n'avons pas de Rome...euh de rumbullion…erm!

Il rougit légèrement.

....enfin bref, passons, je ne vais pas vous embêter avec les détails de ma vie...aheuuum. A vôtre service également, Asphodelle.
Je vais rejoindre ma Dame, si vous le permettez, elle a l'air pressé. Au plaisir et à bientôt je l'espère.

Il lui fit un petit signe de la main, puis s'approcha du lieu de la cérémonie, celle ci avait déjà commencé.
Il s'agenouilla à côté de sa Dame Matou et ses enfants, face au Père Savoie et face à la mer.
Rubis_jades
Arrivant a Fécamp , Rubis vit le clocher de l'église , tout naturellement elle si dirigea d'un bon pas .
Poussant la lourde porte en bois elle pénétra dans ce lieu qu'elle affectait tant..
Elle se signa , puis traversant la Nef se rapprocha de l'autel , y alluma un cierge .

S'agenouillant sur le prie-dieu les mains jointes ,elle récita son credo ...
Elle se signa tout en se relevant , puis sortie de l'enceinte .

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Savoie
ce rp est malheureusement un peu inspiré de l'irl... Je vous avoue ne pas avoir été cherché loin l'alitement... Ce qui explique le fait qu'il soit posté aujourd'hui. Que ceux que cela ne dérange pas me suivent!
-ljd le prêtre en question...


Dimanche, onze trente.

L'heure avançait. Les paroissiens étaient déjà depuis longtemps réunis, par habitude, désormais, sur le parvis de l'église, afin d'apprendre où se déroulerait la prochaine messe. Le prêtre les avaient habitués; ils attendaient.

Les discussions avaient rapidement débutées; on allait sous peu élire un nouveau maire. Un accouchement venait d'être fait. La corvée paroissiale avait commencée. Le village bougeait... Ainsi, l'heure avançait. Mais où était donc le curé?


Un paroissien lança une vanne...

Sans doute dans le presbytère en train de tester le vin de messe...

Il fut relançé:

Où encore, il l'a tout but hier, et aujourd'hui, il est incapable de se lever!!

Un autre, par contre, fut plus préoccupé. Il alla voir au bureau du vicaire, voir ce qui se passait. Il cogna. Entendit alors un: "Entrez! Je ne vous attendait plus!". Il ouvrit donc la porte. Et trouva le prêtre, allongé sur son lit...

Je ne suis plus capable de bouger... Je suis confiné à mon lit! J'ai trop forcé, hier, les muscles de mon dos ne le supporte plus... Ces bancs... Je n'aurais du les transporter avec ce bon Uride... Je me fais vieu, ils ont eut raison de moi! Je n'ai même pas été en mesure de venir vous avertir que je ne pourrai, cette semaine, que tenir la messe de mon lit!

Proposition à laquelle le paroissien, dans un premier temps, se refusa d'entendre. Mais Savoie insista:

Allez, allez. Je ne suis pas en mesure de me lever, mais je suis en mesure de parle! Va sans condition chercher les fidèles. Nous tiendrons la messe ici même, en ce jour dédié à la prière!
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fidèle parmi les fidèles
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