Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 44, 45, 46, 47, 48, 49   >   >>

Eglise Aristotélicienne de Fécamp

Matouminou


Il ne faisait pas beau ce dimanche matin. Une petite bruine tombait, offrant le spectacle d'une Normandie bien triste. Fécamp n'échappait pas à cette monotonie et, en sortant de l'auberge qu'elle espérait quitter d'ici quelques jours, Matou, accompagnée de Suzon, s’emmitoufla dans sa cape et en releva le col.
Il fallait bien du courage pour sortir et aller jusqu'à l'église.

Les enfants étaient restés bien au chaud, quant à Ef, il cherchait toujours les meubles censés être apportés au phare. Cela faisait quelques jours et Matou commençait à désespérer. La patience n'était pas sa qualité première. Cependant, jusque là, elle n'avait encore rien dit.

Les deux femmes se hâtaient sans parler. Matou se demanda où allait avoir lieu la messe. Elle savait que l'église nécessitait un grand nettoyage. Elle avait assisté au déménagement des bancs, un spectacle assez intéressant, donc, elle se doutait bien que ce n'est pas en leur paroisse, qu'aurait lieu la cérémonie dominicale. Cependant, elle ne voyait pas d'autre endroit où aller.

De loin, elle vit la foule des fidèles réunis, elle se fraya un chemin, suivie de près par Suzon, tout en cherchant du regard le Père Savoie.

Elle fronça les sourcils, ne l'apercevant nulle part. Elle fit part de son inquiétude à sa servante:


- Pourvu qu'il ne soit pas déjà lassé de Fécamp, l'ampleur de la tâche est telle...

Pourtant, aucune inquiétude ne transparaissait de la foule. Sans doute, le Père avait-il un peu de retard. Elle attendit donc, pleine d'espoir.

_________________
--Uride_goumteche


Le paroissien qui était aller s'enquérir de la raison du retard du prêtre revînt à la course devant l'église.

Mes amis, notre bon père est cloué dans son lit. Rapport que l'effort d'hier à eu raison de son dos, on pourrait dire. Mais il insiste, il veut nous recevoir dans sa maison. Suivez-moi, allons-y...

Puis, il se dit que pour toute messe, les cloches devaient raisonner... Il réfléchit, et raisonna lui-même. Il cogna chez cette bonne vielle qui restait juste en face de l'église. Elle lui ouvrit la porte.

Dites-moi, ma bonne dame, vous auriez pas une casserole, pis une louche? Rapport que je voudrait faire comme si les cloches de notre église sonnaient.. rapport que c'est l'heure de la messe pis que je sais pas faire sonner les cloches pour vrai... rapport que le père y peut pas lui même... rapport que... Oh! Vous auriez pas une casserole, pis une louche, dites moi simplement?

Incrédule, elle lui offrit les deux instrument. Et, cognant de cette cloche improvisée, Goumtèche guida les fidèles vers le petit bureau du prêtre de Fécamp...
Savoie
Les villageois répondirent à l'appel de Goumtèche. C'est une petite troupe fort enjouée qui se prêta au jeu. Tous ne purent entrer dans la bicoque du prêtre. On laissa la porte ouverte, et on ouvrit également les fenêtre. Tous cela créait un drôle d'atmosphère... Que la voix enjoué du prêtre imposa comme heureuse.

Je vous remercie d'avoir répondu à mon appel. Je ne suis pas en mesure de me lever, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas réfléchir ensemble! Il sera plus difficile pour moi de vous recevoir en confession, mais dès que je serai sur pied, plus tard cette semaine, nous pourrons le faire ensemble.

Prions le Très Haut, simplement, avant toute chose.


Tous ensemble, ils récitèrent le crédo aristotélicien.

Mes amis, si je dois vous recevoir ici en ce jour, et que vous avez accepté de venir, c'est que vous êtes véritablement mes amis. Vous recevoir en mon humble bureau réduit la distance qui peut exister entre un prêtre et ces fidèles. Ainsi, quelle belle occasion pour vous parler de l’amitié. L’amitié, cette vertu essentielle sans laquelle aucune vie en société ne saurait être ... vivable.

Rappellez-vous Saint-Georges quand il dit à la vieille femme :


Citation:
“Quand il n’y a plus d’espoir, il reste toujours l’amitié.”


puis au soldat :

Citation:
"En vérité, je te le dis, quiconque vit pour les biens matériels, au détriment de l'amitié que tout enfant de Dieu se doit de porter à ses semblables, ne mérite aucune confiance. Au lieu de tuer pour défendre l'avarice d'un tel homme, prends ces richesses que tu foules du pied et donne-les à ceux qui en ont véritablement besoin. Dieu a créé ces biens pour que toutes Ses créatures puissent y trouver de quoi vivre à l'abri du besoin, pas pour qu'un seul en jouisse plus qu'aucun autre."


et

Citation:
"Pourquoi vouloir frapper cette femme? Alors que les riches seigneurs de Mari vous ont gardé par devers eux d'innombrables richesses, elle vous a offert tout ce qu'elle possédait. Tu te moques de son don, mais elle a donné de son essentiel alors qu'eux ne vous ont laissé que de leur superflu. Prenez ces quelques grains de blé et emportez-les avec vous: ils vous sembleront bien lourd au coeur de l'Enfer lunaire".


Laissez moi vous narrer un passage du Livre des vertus. Aristote nous guide sur le chemin de l’amitié. Partageons cet extrait de son dialogue avec Polyphilos et son fils Eumónos:

Citation:
Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociales et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.


Mes frères, dans notre commune, dans notre comté, chérissons l’amitié. Grâce à elle, nous ferons de grande choses. Aidons nous les uns les autres. Voilà ce que peut nous apporter une paroisse bien aristotélicienne. A chacun de nous de partager ces enseignements. Celle de la vraie amitié, pas seulement celle de l'intéressement. La raison même de mon alitement -fort passager, demain, je devrais aller mieux- montre l'importance d'être entouré de véritablement amis. En effet, si notre cercle avait été un peu plus nombreux, peut-être l'effort qui me cloue au lit cette journée aurait pu être conduit par quelqu'un de plus vaillant que moi. Et nous serions ailleurs en train de réfléchir ensemble. Ceci dit, aussi bien voir cela comme une bénédiction qu'autre chose!

Si je vous parle ainsi, c'est que notre famille aristotélicienne est basée sur cette notion. Celle de la famille de l'amitié. Rejoindre notre église, en faire partie, est entrer dans la famille de l'amitié. Ainsi, c'est notre rôle à chacun de nous de passer le message autour de nous, afin de nous entourer de plus en plus.

Maintenant, servez-vous de ce pain, juste là, sur la table. Ce sera notre pain de partage, cette semaine. Rassurez-vous, je l'ai acheté hier, il est peut-être un peu mou, mais encore très bon!

_________________
fidèle parmi les fidèles
Savoie
A la surprise générale, ce dimanche matin, les cloches de l'église raisonnèrent. Pourtant, un message que tous avaient lu indiquait l'absence du prêtre, ce jour-là. Malgré quoi, les oreilles des paroissiens entendaient tous la même chose: la jolie chanson qui amène au rassemblement dominical.

Accueillant les fidèles sur le parvis de l'église, c'est un Savoie le sourire fendu jusqu'au oreilles qui les reçu.


Mes amis, mon voyage à été repoussé de quelques jours. Oui, la surprise promise devra vous attendre. Cependant, vous y gagnez doublement! Non seulement arrivera-t-elle, mais en plus, vous me gagnez ce dimanche encore!

Allez, sans plus attendre, je vous invite à me suivre jusqu'au comptoir des annonces ducales...


Sans plus de préambule, Savoie entreprit son petit bonhomme de chemin, suivit par les fidèles.
_________________
fidèle parmi les fidèles
Davyxiv
Bonjour mon Père ,

heureux de vous voir toujours parmi nous !

Davy entendu le discours du vicaire puis le suivit comme il le demandé à tous .
_________________
Alkemie
elle suivie davy lui pris la main et fis comme tous suivie le prête

bonjour mon père journée froide aujourd’hui
_________________
Matouminou


Matou avait entendu les cloches sonner, étonnée. Il lui avait semblé comprendre que la messe n'aurait pas lieu aujourd'hui. Elle était prête, elle décida donc d'y aller. En passant devant le grand miroir accroché au mur dans le hall du phare, elle sursauta. Elle avait une mine épouvantable, le teint gris et les yeux cernés. Il est vrai que la soirée de la veille avait été quelque peu arrosée. Elle se pinça les joues pour y faire venir un peu de rouge, tapota ses yeux avec un linge trempée dans de l'eau fraiche, puis s'enveloppa dans sa cape et sortit.

Elle parcourut rapidement la distance qui séparait le phare de l'église, admirant, au passage, la lande couverte d'une fine pellicule de neige, au loin, la mer était d'un bleu tirant sur le gris, faussement calme à en juger par l'écume que l'on voyait parfois à sa surface.

Déjà les fidèles arrivaient, on lisait la perplexité sur leur visage. Elle arriva à temps pour entendre le Père Savoie dire que son voyage avait été reporté de quelques jours, d'où cette messe pas prévue au début.

Puis, il les invita à le suivre jusqu'aux annonces ducales. Elle ne put s'empêcher de sourire. Décidément, le Père Savoie ne manquait pas d'idées.

En se mettant en route vers le lieu convenu, elle vit Davy à quelques coudées d'elle. Alké était là aussi, elle lui tenait la main. Elle les rejoignit aussitôt, les salua et, tout en marchant à côté d'eux, elle murmura à Davy, d'un ton ironique:


- En forme Davy?

_________________
Savoie
Une fois rendu sur place, le prêtre se retourna, joignit les mains, et commença son prêche.

Si je vous ai demandé de me suivre ici, c'est pour nous préparer aux prochaines ducales qui se préparent déjà en gargote. Les ducales sont ce qu'elles sont: échanges corsés, souvent en dessous de la ceinture, ne laissant pas toujours le bon ton gagner sur la vertu. Ou l'inverse. Ainsi, nous nous pencherons sur un texte fort important, je pense, qui nous suggère une grande chose: la civilité, si je puis dire. Mais avons tout, prenons un instant pour réfléchir à nos péchés.



Maintenant, récitons en coeur le crédo aristotélicien.



Ceci étant fait, je vais vous lire la partie IV du Panégyrique, le livre second de la vita d'Aristote:


Citation:
De l’essence des choses

Aristote : « Ta thèse, mon bon maître, aussi brillante soit-elle n’est que pure vue de l’esprit, ainsi les choses ne sauraient venir des idées, dire que ce sont des exemplaires et que les autres choses en participent, c'est prononcer de vains mots et filer des métaphores poétiques»

L’assistance gênée et le regard aux cieux braqua son attention sur l’ange lourd de catapultes qui passait par là et chacun y allait mentalement de son analyse balistique
Aristote se mît alors à tourner autour de sa victime en cercles concentriques dans le sens de l’ombre du gnomon

Aristote : « constatant que les idées sont presque en aussi grand nombre que les choses pour l'explication desquelles on a eu recours aux idées, et bien, oserais-je le dire ? le procédé est plus que fumeux, si je puis me permettre.
Tout comme Paulodaure ivre-mort doit fermer un œil afin ne pas voir double, il faut lutter contre le vertige que procure ton discours et la multiplication sans fin des idées dans le grand fourre-tout universel ! »

Bien que l’auditoire fut acquis au maître, les rumeurs circulaient déjà sur l’aspect in the moove du discours péripatéticien tandis qu’Aristote fondait sur sa proie

Aristote :«Tu prétends que l’âme passe de corps en corps sans en être dépendante. Comment alors peut-elle être altérée par l’organisme ? car lorsque le même Paulodaure accuse huit grammes d’alcool pur dans le sang , sauf ton respect, son âme n’est plus si belle à voir »

Les murmures s’amplifièrent «très tendance l’Aristote »… « moi aussi je kiffe graave »

Aristote : « ainsi d’après toi, l’idée de l’être humain est le type idéal que reproduisent plus ou moins parfaitement tous les hommes et toutes les femmes mais bon.. soyons sérieux : ce modèle est si abstrait que Diogène se moquant le cherche en vain dans les rues d’Athènes, en plein jour une lampe à la main ! »
le prophète se fendit d’un sourire dévastateur :« sacré gégène ! »

alors l’auguste Diogène, le complice de toujours écartant l’assemblée rejoint Aristote. Travesti en femme et fardé il jeta un poulet plumé aux pieds de Platon puis il chanta d’une voix suraiguë « redis-le, Maître que l’humain est un volatile sans plumes»

la foule complice gloussa précipitant la déroute platonicienne
« comment ils ruinent l’ancien, trop over hipe ! »

Aristote tenant l’épaule de Platon et dans des sanglots de rire parvint à dire :

« essaies de comprendre mon vieux, la substance des choses, l’essence des êtres, se trouvent en eux-mêmes et la forme ne peut se manifester sans la matière c’est ainsi que lorsque notre âme aura rejoins le Très-Haut elle s’incarnera pour l’éternité ne t’en déplaise, sans remettre son mandat dans d’incessants tours de manège terrestres »

quelques uns parmi les plus branchés des athéniens s’agglutinaient déjà autour du prophète afin de recueillir son opinion sur la nouvelle mode du port du khitôn à la place du classique péplos et savoir si la fashion cothurne détrônerait bientôt la sandale.


Le prêtre retroussa ses manches, souriant.

Que les philosophes de gargote rangent leur pompe et l'ennui de leurs diatribes stériles, qu'ils arrêtent de faire passer notre époque pour un âge moyen... Ils feraient mieux de relire un peu les textes sacrés de notre Église, et consommer un peu de jus de pruneaux pour améliorer leur transit intestinal.

Je vous rappellerai également une phrase de Christos:



Citation:
Logion 14 : A des mécréants venus le contredire, Christos répondit : " Croyez en Dieu, car hors de Dieu et de la religion, point de vérité n’existe, il n’est point de valeurs, il n’est point de sens ; rien n’existe hors de Dieu. En revanche, son existence est gratuite, donc, croyez en lui et arrêtez de me les casser menu. "


Vous le voyez, Christos comme Aristote avait le sens de la formule.

Avant de retourner vaquer à nos occupations, communions ensemble pour célébrer l'amitié Aristotélicienne.


Tous partagèrent le pain que Savoie avait amené avec lui dans sa besace. Oh! Il y avait aussi une petite bouteille de rouge, bénie spécialement pour l'occasion...
_________________
fidèle parmi les fidèles
Jenjitai
L'archidiaconesse était sur Fécamps pour une bonne semaine, partout ou elle allait elle ne manquait jamais d'aller faire un tour à l'église

Elle entra doucement regardait de part et d'autre , une bonne odeur émanait de cette église , claire qu'elle était , et bien entretenue de bonne augure...

Elle s'avança encore et se dirigea vers la statue d'Aristote , s'inclina puis s'agenouilla

Une prière lui vint à l'esprit souvent la même et surtout après des temps d'après guerre




Demain elle annoncerait des fiançailles mais pour l'heure il fallait se recueillir

Une bonne heure c'était écoulée, elle sortit lentement le sourire aux lèvres, elle se sentait si bien lorsqu'elle communiait avec le Tout Puissant
Ses enfants lui manquait , son époux aussi , mais sa peine fut apaisée à chaque fois

_________________
Lohengrin
Non pas possible …. Il se retourne … il vire, il chavire … il manque même de se vautrer de son padoque … impossible de trouver le sommeil …
Il a fait ça cent fois, mille fois peut être … dans pleins de pays … dans des centaines de villages … mais là il avait le trac .. lui le missionnaire … les miquettes de faire la messe ….
Bon t’façon parti comme c’est parti … ça va s’terminer entortiller dans les draps façon rouleau de printemps … le moine se releva de sa couche et s’habilla ….
Il parti dans la nuit noire … bon, moi perso... des nuit vertes j’en ai pas vu … mais on part souvent dans la nuit noire … surtout dans les cas de nuit blanche … bon … je m’égare …

Le moine partie dans la nuit grise … vers la vaste bâtisse … le clocher se dessinant sous la voute des cieux … il poussa la lourde porte grinçante qui grinçait pas d’ailleurs … qu’elle frère ce Savoie il a oint les gonds …. Le frère à la burette qu’on devrait l’appeler … il pénétra le saint vaisseau, les éclats de lune donnaient, à travers les vitraux, des reflets colorées comme d’autan de flaques fantastiques … il s’amusa à marcher dedans tel l’enfant pataugeant dans l’eau …
Il caressa du bout des doigts les dossiers des bancs, le doux contact du bois ciré, lustré par les mains les agrippant … il se sentait bien, la paix était revenu en son esprit … y’a pas à dire … les églises … sont sa maison … son havre…
Il s’approcha du maistre autel, il plaqua ses mains pour ressentir la fraicheur du marbre, son contact quasi charnel tel une peau laiteuse offerte à la caresse … il ferma les yeux sentant son cœur s’accélérer …
Il pria .. il supplia son créteur …


Mon doux seigneur, je ne sais si tu m’as offert en oasis ce village si aimable, si accueillant, ou si tel la vision de christos dans le désert il s’agit de l’oasis de la convoitise … mais je te supplie mon doux Seigneur .. mon Précieux … ne me fait pas d’entourloupe, laisse moi les aimer, laisse moi les servir pour ta gloire … Laisse moi partager ce que tu as mis en moi … et que personne ne vienne troubler cette si admirable concorde qui lie les habitants de Fécamp …
Demain c’est ma premier messe ici … donne moi l’inspiration de leur montrer ta magnificence, aide moi à louer ta gloire … Je t’aime mon Dieu … laisse moi les aimer …
Amen…


Il fit quelques pas en arrière sans quitter des yeux l’autel de marbre … et s’installa sur le banc au premier rang … il resta ainsi dans le silence enveloppant … puis bascula sur le coté … il se mit à ronfler ….
_________________
Jenjitai


Dimanche , elle espérait que la messe dominicale soit célébrée, elle se hâta de faire sa toilette , l'auberge était bien tenue , elle pouvait faire des abblutions sans trop de crainte d'attraper des vilaines bêbêtes

Une fois fait un bon petit déjeuner et d'un pas assuré elle se rendit à l'église
Rentrée , un salut à Aristote , et ... mais mais il dormait sur le banc le curé
Elle sourit s'avança doucement lui posa la main sur l'épaule toussota pas trop fort


"Mon frère ? êtes vous vivant ? hou hou , il est l'horrrr de se réveillor, la messe doit commencer ... "

Elle attendit perplexe...en espérant qu'il n'avait point trop bu la veille

_________________
Savoie
Par ce dimanche enneigé, les cloches de l'église raisonnèrent en coeur.

Le prêtre Savoie attendait ces paroissiens avec hâte, il avait avec lui la surprise annoncée. Il avait bien hâte de la faire découvrir aux fidèles, mais aussi à tous les villageois.

Il avait installé un petit feu dans une petite marmite de fer, pour réchauffer les mains de ceux qui viendraient le rejoindre. Un long bout de bois était disposé à côté, pour pouvoir la transporter là où la messe allait être tenue.

Il n'espérait qu'une chose: ne pas recevoir de boule de neige sur son Livre des Vertu. Il ne serait supporter...

_________________
fidèle parmi les fidèles
Lohengrin
Le moine se réveilla en sursaut …

hein quoi qui ? Comment ???
Par les couilles de Belzébuth !!! je suis à la bourre !!!


la tete dans le .. dans la partie charnu de son anatomie … il se précipita vers la lourde corde de chanvre qui descend du clocher. .. il l’empoigne prend de l’élan …. Et …et … que dalle … pas un mouvement pas un son ….
Arffff pas ce matin .. pas à la bourre … elle vont pas tombées en pane !!!!
Il recula de trois bon pas et repris un élan … il s’éleva du sol … la robe au vent … la chasuble battant dans l’air … il agrippa la corde et se fit plus gros que le bœuf de la légende …
Et là un grand fracas de planche de fit entendre ..quelques débris tombèrent autour de lui et la cloche tinta doucement dans un faible ding …
Ses pieds touchèrent le sol il tira fort … et s’éleva à nouveau dans les airs


…. Cette fois c’est parti mon kiki …..


(((((((dong)))))))) ((((((((Dong ))))))) (((((((Donggggggg)))))))))



Ben c’est que ça sonne là haut … ils ne pourrons pas dire on a pas entendu !!!!

The show must go one !!!!

Il passa vite fait à la sacristie.. en croisant Jenjitai il la gratifia d’un large sourire …

Oh tu est là … bienvenue ma sœur …. Je suis heureux de te voir ici ….

Bon il semblerait qu’il est zappé le réveil …
Il s’épongea la figure, passa l’aube, le surplis …. Un ch’tit bisous sur l’étole avant de la poser sur son cou …
Un p’tit coup de calva pour les vitamines nécessaires à la célébration de la messe …

Il retraversa la nef en courant … retombe sur Jenjitai …


Mais qui voila.. La plus belle des archidiaconesses …Bonjour !!! Ça me fait plaisir de te voir, j’espère que la messe va te plaire …. En tout cas tu n’es pas en retard !!!

Il ouvrit les portes en grand de l’église se posta sur le haut du parvis …

Prêt pour l’accueil …. J’espère que Frère Savoie va servir la messe avec moi … la paire de pères !!!


_________________
Matouminou


Les cloches résonnaient, à l'unisson. Matou sourit, elle était heureuse car Fécamp depuis quelques semaines avait un curé . La chose était assez incroyable quand on savait que durant de longues années, le village n'en avait pas eu.

Levée de bon matin, elle était déjà passée à la mairie et même un peu en taverne où elle avait bavardé en agréable compagnie.

Elle s'était habillée chaudement, la saison étant propice à des tirs de boule de neige et elle n'y avait pas échappé. L'une d'entre elle était venue se loger au creux de son corsage et ça l'avait saisie. Si elle retrouvait le petit blagueur qui la lui avait envoyée, elle lui dirait sa façon de penser.
Pour prévenir de nouvelles attaques, elle s’était emmitouflée dans sa cape, avait passé un col bien chaud autour du cou et s'était coiffé d'un bonnet.

De retour au phare, elle vit avec satisfaction que Suzon était prête et l'attendait avec les enfants. Ef avait promis qu'il viendrait, elle avait un doute, mais ne demandait qu'à être agréablement surprise.


- En route, la messe ne va pas tarder à commencer, les cloches nous appellent...


Ils marchèrent d'un bon pas, bravant le vent qui balayait la Lande. Il avait beaucoup soufflé ces derniers jours, et il ne faisait guère bon de rester dehors.

Ne sachant jamais à l'avance où la messe aurait lieu, les paroissiens avaient pris l'habitude de retrouver le Père Savoie devant l'église. C'est donc devant le parvis que Matou, ses enfants et sa servante se retrouvèrent.

Elle aperçut le Père et s'approcha. La chaleur dégagée par le feu de fortune, était appréciable.


- Le Boujou Père Savoie...froide journée n'est ce pas? J'espère que vous allez bien.


Puis, elle lui parla un eu de la mission Saint Louis, une initiative à ses yeux fort louable et qu'elle soutenait.

Les fidèles arrivaient, les saluant. Elle répondait d'un sourire ou d'un hochement de la tête amical.

_________________
Jenjitai


Un tourbillon que dis je une tornade non pire encore
Le curé partait dans tous les sens un coup la voyait , un coup l'a voyait pas
Un coup lui parlait un coup lui parlait pas il marchait pas il volait , courait, mais c'était quoi cet énergumène

Bon fallait qu'elle l'apaise visiblement , elle se dirigea donc à l'entrée de l'église se planta face à lui


"Bonjour, surtout bouge plus tu me donne le tournis , reste zen , souffle la bougie et ça ira , si tu as besoin d'aide suis là , mais faut pas perdre de temps hein ... si sont pas là on commence sans eux , j'ai de fiançailles à faire moi lundi okkkk, je dois tout nettoyer et faire briller et etc... tu me donneras un coup de main dit ?"

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 44, 45, 46, 47, 48, 49   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)