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Eglise Aristotélicienne de Fécamp

Matouminou
Ce matin là, Matou arriva tôt à la mairie. Quelques courriers l'attendaient bien en vu sur son bureau. Elle s'installa et défit le sceau du premier parchemin. Elle le lut en fronçant les sourcils...un procès qui n'avait pu aboutir faute de preuves suffisantes. Le procureur l'en avertissait. Le second courrier provenait d'une personne qui s'excusait d'avoir payé ses impôts en retard. Elle releva la tête, il semblait que dans le couloir, des voix s'étaient élevées. Elle alla jusqu'à sa porte et l'ouvrit tombant nez à nez avec le garde. Elle sursauta et laissa échapper un cri. C'est qu'il lui avait fait peur le bougre d'andouille. Elle se ressaisit et demanda:

C'est quoi tout ce remue-ménage?

Elle vit alors les deux autres gardes qu'elle ne connaissait pas et qui portaient le symbole des templiers. Le garde affecté à la surveillance de son bureau bégaya:

Ils veulent vous voir...mais j'ai dit que vous n'aimiez pas être dérangée le matin...quoi que...vot' mari est pas là aujourd...


Elle le fusilla du regard, le stoppant net dans ses propos:

Oui...bon...

Elle adressa un sourire forcé aux templiers et les invita à entrer dans son bureau. Ils passèrent devant elle, elle se tourna vers le garde livide et lui murmura séchement:

Vous voulez finir à la surveillance de la circulation des charrettes??? vous êtes sur la bonne voie en tout cas....

Puis elle marmonna pour elle même;
De quoi j'me mêle....vot'mari est pas là et gnagnagna....

Elle retrouva très vite son calme et salua les deux hommes qui se tenaient devant elle. Ils avaient la tête de personnes à qui il était arrivé un grand malheur. Elle leur lança un regard interrogatif:

En quoi puis-je vous être utile?


Le plus grand prit la parole, elle resta bouche bée en entendant ce qui disait:

Dame Mairesse, les reliques de Saint Michel ont disparu!


Je....vous....elle secoua la tête en se disant qu'elle avait du mal comprendre et dit bêtement:

Vous....vous en êtes sûrs?
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Matouminou


Au moment où Elyena commença la messe, Matou se retourna et vit arriver Gis et Carslie. Ils avaient l'air en forme. Elle leur sourit. Derrière eux, Amy marchait d'un pas énergique. Matou voulut lui faire un petit signe mais elle stoppa net son geste en voyant Amy faire un vol plané et se retrouvait les quatre fers en l'air.

Oups ça c'est pas de chance! songea Matou en mettant sa main sur sa bouche. Elle vit Amy se relever confuse. Heureusement, elle ne semblait pas s'être fait mal. La jeune tisserande s'installa sur le premier banc de libre et baissa la tête, elle aussi devait se recueillir! Matou jeta un oeil sur Horlo, il avait ouvert les yeux et lui souriait. Elle lui sourit aussi et récita la confession.
Puis, elle écouta le passage que la diaconesse avait choisi dans le livre des vertus. Il était très intéressant et elle y adhérait totalement: s'investir chacun un petit peu pour oeuvrer pour le bien de tous, c'est ainsi que Matou envisageait les choses. Hélas, il y avait du boulot pour motiver tout le monde.

Elle entendit Mahaut chantonnait tout bas. Elle était assise sur le banc et balançait ses jambes. Matou se pencha et lui fit un bisou en lui murmurant que c'était bientôt fini.
Puis, Elyena invita l'assemblée des fidèles à réciter le crédo. sa voix se mêla à celle des autres.
Enfin, arriva la communion pour les baptisés. Horloger et elle allèrent partager le pain et le vin. Elle sourit quand elle vit Horlo à peine tremper ses lèvres dans la coupe.
Ils se recueillirent encore un instant, elle pria pour que la Normandie reste en paix et soit prospère. Elle pria pour tout ceux qui étaient malades ou malheureux ou tout simplement égarés.

Horloger allait mieux. Il prit Mahaut dans ses bras et serra la main de Matou. Ensemble ils sortirent. Ils allèrent remercier Elyena et Akkar son époux qui avait pris place à ses côtés, sans oublier de leur demander des nouvelles de leur famille.
Puis, ils saluèrent les amis et les connaissances qui étaient venus partager ce moment de foi et de sérénité.

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Deedee
Discrètement, se tenant dans l’ombre, une jeune femme avait écouté toute l’histoire. Arrivée a Fécamp en mission pour le moins particulier, elle s’était faufilé, comme une louve qu’elle était, déguisé en mendiant, pour enquêter, écouter et chercher…
Elle avait entendu parler de la disparition des reliques, et malgré le fait que les templiers voulait étouffer l’affaire, la jeune femme n’était pas dupe… Si les reliques était repartie, elle était fausse… ou les reliques volés, n’était pas les vrais… du moins c’est ce qu’elle espérait…

En temps normal elle ne s’occupait pas trop des choses de l’église, repoussant même les moments de se rendre a la messe, mais la l’histoire était différente. On l’avait charges d’enquêter, pourquoi elle ? Aucune idées, mais la jeune femme avait accepté, choisissant même de mentir a ses amis… ou presque… Quelques uns, très proches connaissait la raison de sa venu et l’avait ainsi laissé trainer tant dans la mairie que dans l’église…

La jeune femme avait écouté le grand Sénéchal des templiers, silencieusement. Il avait rit, assurant que les reliques était à Avranches… mais comment aurait-elles pu être la bas, quand elle était a Fécamp la veille…

Que tramaient-ils ?... et ce qu’elle avait vu la veille dans l’église, qu’était-ce alors ? Mais quoi que ce soit, elles avaient bien disparut…

Dans son coin, elle jeta un regarda au Maire qui semblait un peu perdu par tout ce qui se passait et se disait… C’est vrai aussi que la pauvre devait être bien fatiguée, son mandat, ne lui laissait aucuns répits… et son mari aussi…
D’un regard, elle lui signifia qu’elle ne devait pas le croire… et qu’il fallait vraiment enquêter... Et retrouver le plaisantin si les reliques étaient vraiment fausse ou le coupable si ce n’était pas le cas…

Puis aussi discrètement qu’elle était resté dans l’ombre, Deedee se retira et observa scrupuleusement les recoins de l’église…

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--Le_mendiant_aveugle


Assis, les genoux replié sur lui-même, entourer d’une longue cape un mendiant, sale et repoussant, tentait d’obtenir quelque petite pièce des bonne gens d’Aristote. Mais les heures passait et son écuelle restait vide.

Tapant son bâton sur le parvis de l’église, il ne cessait cependant de clamé bien fort a qui voulait l’entendre…


L’aumône… l’aumône pour un pauvre !!

De temps a autres, le son d’une pièce venait retentir dans son écuelle, le pauvre homme levait alors la tête laissant apparaître son visage et ses yeux, blanc… éteint… Il ne voyait plus mais il entendait parfaitement… et d’une voix chevrotante il remerciait le bon paroissien…
Sa vie n’était pas glorieuse, mais il aimait se retrouver sur le parvis de cette église. De la il entendait tout ce qui se passait, tout ce qu’il se disait… depuis le parvis jusque sur la place… Les ragots, les racontars… les histoires d’amours et de désamours, il ne perdait pas une miette de tout ce qui pouvait se dire…
D’ailleurs le dernier couple à la mode était celui de la Tisserande Amyleed et d’un certain Numeror… Et puis il y avait toujours les histoires du maire… et même celle la qui se prenait pour un docteur et que ô grand jamais il n’irait voir… L’autre jour il l’avait même entendu chanter qu’elle aimait comme un fou, ben ca tout le monde l’avait remarqué qu’elle était folle, et aussi comme une cithare de six nez… il ne savait pas trop a quoi elle ressemblait, mais en tout cas elle ne chantait pas comme une cithare…
Toutes ces petites choses égayaient sa vie, et le bon vieux mendiant n’aurait laissé sa place sur le parvis pour rien au monde…


D’ailleurs ce jour la, des chuchotements s’était fait dans l’église, il avait eu écho il y avait quelque temps que des reliques avait été exposé ici même avant de repartir faire le tour de Normandie… Il savait que des soldats était en ville, du moins il le pensait, car il ne voyait pas mais il avait entendu le bruit de bottes sur le parvis et le tintement d’armure et d’épée…

Discrètement, le vieil homme s’était approché des chuchotis. Ses sens appelaient à la prudence, mais sa curiosité l’emporter plus que tout… Quel nouveau ragot se racontait-il ? Qu’allait-il pouvoir se mettre sous l’oreille…


Comment ? Les reliques ? Disparus ? Partit ? Déjà ? Et sans que personne ne le sache ? Y’avait anguille sous roche, ou plutôt aveugle sur le parvis… euh... Ben oui non ?

Le mendiant s’en retourna, tout pensif… le pauvre Michel avait perdu ses reliques… ben ça alors… Retournant s’asseoir à sa place, il se mit à chantonner…


C’est l’pauv’ père Michel qui a perdu ses r’liques
Et qui demande partout a qui les lui r’trouv’ra
Et tralala deridera


Chantant joyeusement, il tendait son écuelle, espérant recevoir une petite pièce pour sa chansonnette…

--Comere_age


Comme tout les matins depuis maintenant de nombreuses années, Age Comère, fier résidente de Fécamp s’en allait sur la place du marché faire son petit tour des commerçant et surtout rejoindre ses amis a la recherche d’un nouveau commérage…
Et justement en passant tout prés de l’église elle entendit le vieux mendiant, que tout le monde avait surnommé « l’œil qui voit tout » car malgré ses yeux mort, le vieil homme savait toujours tout ce qui se passait.

Curieuse, elle s’approcha de lui pour savoir d’où provenait cette chanson et surtout qui était ce Michel qui avait perdu ses reliques…


-Mais que chantes-tu donc l’ami ! Demanda-t-elle innocemment.

Le pauvre mendiant se tut aussitôt et avec un sourire béat et charmant lui répondit :


-Vous êtes pas au courant ? Le père Michel a perdu ses r’lique.
-Mais non c’est impossible !
-Si si même que l’maire veut pas qu’on l’sache..
-Ohhh malédiction !
Comère se signa, comme pour éloigné le mauvais présage qui rodait autour d’elle et aussitôt alla trouver des amis sur la place du marché

Marie ! Marie ! S’écria-t-elle et bousculant deux ou trois personnes au passage elle s’approcha d’une grosse dame.
-Oh Marie ! Si tu savais ! Tout le mal qui s’est passé !
-Ohhhh raconte !!!!
-Le père Michel a perdu ses nippes, et il parait même que c’est le maire qui les lui a pris…


Marie ouvrait de grand yeux horrifié tandis que Comere continuait son récit, hochant la tête pour lui affirmait, voir même lui confirmait ses dires…
-Tu te rend compte… si c’est pas malheureux tout de même… Le mandat lui aura certainement monté à la tête... Le pauvre père Michel n’avait déjà plus grand-chose… mais maintenant…
-Il faudrait les retrouver ! On ne peut pas laisser ce pauvre homme sans… Au diable le maire, si elle en veut qu’elle prenne ceux de son mari…
-oui oui oui ! Ohhhh Cornelia !! Viens écouter ca !


Et bientôt, comme un trainer de poudre la nouvelle fit le tour du village…
Les nippes du père Michel avait été enlevé par le maire… Mais qu’en était-il des reliques de Saint Michel ?

Matouminou
Matou avait classé des dossiers et écrit des courriers toute la sainte journée, elle n'avait donc pas vu le doute en la population s'immiscer. Lorsqu'elle traversa le hall de la mairie, les villageois, habituellement affables et souriants, la regardèrent d'un drôle d'air. Elle les regarda étonnée et eut envie de leur crier:

QUOI? MA GUEULE? qu'est ce qu'elle a ma gueule?,
mais Matou était bien trop polie pour ça aussi se contenta-t-elle de les saluer d'un petit signe de la tête, après tout, il faisait chaud et elle n'allait pas non plus s'offusquer pour si peu. Elle était heureuse et marchait d'un bon pas, elle allait retrouver Horloger et rien ne pouvait lui faire plus plaisir. Après son mandat ils avaient décidé de partir un peu, il lui avait demandé où elle voulait aller, elle lui avait répondu:

On ira, où tu voudras, quand tu voudras, et l'on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort....

Alors qu'elle traversait la place du marché, elle entendit une cavalcade derrière elle. Elle se retourna et vit arriver, à bout de souffle, un garde. Elle le reconnut, c'était Jean- Luc Grodard. Elle le regarda, étonnée:

Il se passe quelque chose de grave?

Il hocha la tête et , tout en reprenant son souffle il lui dit:

Les reliques de Saint Michel ont disparu et ...euuuffffff....on a aussi volé.....ffffrrrrr.....les nippes du Père Michel....


Elle le regarda perplexe:

Je ne savais pas que vous étiez as ma tique...faut vous soigner mon vieux...vous devriez peut-être aller voir.... Matou laissa un instant sa phrase en suspend, et se rendit à l'évidence, c'était bien la vérité dans toute sa réalité, Fécamp n'avait que Lave comme médecin. Plus prompte à achever ses patients, excellant dans l'art et la manière de rédiger un acte de décès, habile à lire l'avenir dans les entrailles des cadavres, Lave avait vaillamment gravi les échelons de la médecine qui ne s'embarrassait point de détails.

...bon, oubliez...mais revenons à ce père Michel, comment a-t-il perdu ses nippes?

Ben justement....il crie partout par la fenêtre à qui veut l'entendre, qu'il ne les a pas perdues....on les lui a volées!


Elle remarqua qu'un attroupement s'était fait autour d'elle, sans y prêter plus d'attention, elle regarda le garde:

Et?

Il baissa la tête et lui murmura:

On dit que ....c'est vous qui les lui avait volées!


Un brouhaha s'éleva, Matou saisit quelques mots:

....voleuse de nippes....et puis aussi l'orange du marchand ....la mairesse elle même.....incroyable....

Elle leur fit face et cria:

Vous êtes fous, c'est pas moi, je n'ai pas volé l'orange
J'ai trop peur des voleurs, j'ai pas pris l'orange du marchand
Ni les nippes de ce Père Michel de Fécamp.....

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--Comere_age


Comere discutait avec ses deux amies lorsqu’enfin, sortant tranquillement de la mairie, la mairesse est arrivé sans s’pressé.. La belle mairesse, la grande mairesse…. Qui semblait pas vraiment comprendre pourquoi tout Fécamp la regardait bizarrement…

-Et en plus elle fait l’innocente… non mais… elle ose…
-Tu te rends compte…. Elle fait celle qui ne comprend pas… quel honte… quel honte !!


Un brouhaha s’élevait maintenant sur la place du village, on entendait parler du maire, des nippes du père Michel et d’un voleurs…
Soudain la mairesse, exaspérée s’écria du voix forte :

Vous êtes fous, c'est pas moi, je n'ai pas volé l'orange J'ai trop peur des voleurs, j'ai pas pris l'orange du marchand Ni les nippes de ce Père Michel de Fécamp.....

Comere la regarda étonnée et aussitôt se retourna vers ses deux commères :
-Et maintenant une orange ! Par Aristote, quelque genre de maire avons-nous la ? En plus des nippes du père Michel, elle vole des oranges ?
-oui c'est bien elle qui l’a volée avec ses mains crochues
- oui c'est bien elle qui l’a volée y a quelqu'un qui l’a vu.


Les chuchotements allait bon train, de temps a autres certaine tête se levait pour regardait le maire qui semblait de plus en plus mal a l’aise… Comment se pouvait-il qu’une femme aussi bien qu’elle ait put tourner de la sorte ? Avait-elle était voir Lave pour un traitement spécial méchant ? Ou était-ce son mari qui lui avait remonté l’horloge a l’envers ?

-Fécamp n’est plus ce que c’était… je vous le dis moi…
-oui… Fécamp c’est fini ! Et dire que c’était la ville de mon premier amour !
-Allons… Allons mesdames… elle doit quand même avoir ses raisons notre maire…


Doucement, mais sure d’elle, Comere s’approcha du maire et lui demanda au creux de l’oreille, a voix basse…
-Madame le maire, vous deviez peut être avoir vos raisons pour prendre les nippes du père Michel… Peut être que vous n’avez plus le temps de faire la lessive pour votre mari, et c’est vrai aussi que le père Michel n’y prête guère attention a toujours courir après son chat, mais quand même, de la jusqu'à lui volé aussi une orange ?? Quand même…

Elle s’arrêta un instant regardant la mairesse de ses petits yeux perçant.

-Si j’étais vous… je garderai les vieilles nippes du père Michel, et rendrait l’orange... après tout ces nippes pourront être de vrais relique plus tard….
Matouminou
Matou regarda la femme qui, elle venait de le comprendre, était à l'origine de cette rumeur. Elle recula devant la foule qui grondait et voulait savoir. Impuissante, elle sentit une grande lassitude l'envahir. La femme s'approcha d'elle. Matou s'adressa alors à elle suppliante:

Je suis la mal aimée.
Les gens me connaissent tel que je veux me montrer.
Mais ont-ils chercher à savoir d'où me viennent mes joies?
Et pourquoi ce désespoir caché au fond de moi.

Si les apparences sont quelquefois contre moi,
Je ne suis pas ce que l'on croit....

La femme s'approcha encore un peu plus près, elle pouvait sentir l'odeur forte que dégageaient ses vêtements, odeur de sueur et de graillon. des gouttes de sueur perlaient sur le front de la mairesse. Doucement, la femme approcha sa bouche de son oreille et lui murmura:

-Madame le maire, vous deviez peut être avoir vos raisons pour prendre les nippes du père Michel… Peut être que vous n’avez plus le temps de faire la lessive pour votre mari, et c’est vrai aussi que le père Michel n’y prête guère attention a toujours courir après son chat, mais quand même, de la jusqu'à lui volé aussi une orange ?? Quand même…

Matou la regarda, affolée, Quelle était donc cette histoire? pourquoi l'accusait-on à tort? Elle balbutia:


Non...non...je....

La femme poursuivit tout haut, cette fois-ci:

-Si j’étais vous… je garderai les vieilles nippes du père Michel, et rendrait l’orange... après tout ces nippes pourront être de vrais relique plus tard….

Matou avala avec difficulté sa salive. Une douleur vrilla ses tempes. Elle ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Elle aurait voulu leur dire qu'elle n'était pour rien dans toute cette histoire...qu'elle n'était pas une voleuse...mais impossible, c'est comme si elle avait perdu l'usage de la parole...Elle sentit le sol se dérober sous ses pieds, elle suffoqua et s'agrippa au bras de la femme.
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Deedee
Deedee sortait de l’église a ce moment la… Elle avait tenté d’enquêter sur cette fameuse disparition des reliques, mais commencer à se demander si cela n’était pas une mauvaise farce… finalement ca devait vraiment être le père Michel qui avait perdu ses nippes et rien d’autre… a moins qu’il ne s’agisse d’un chat…
Il y avait une certaine effervescence sur la place de l’église, même un peu trop animé à son gout. Que se passait-il encore ?

Deedee interpella un vieil homme qui mendié sur le parvis et lui demanda ce qu’il se passait. Tout ce monde agité, et le maire qui se tenait au milieu… Pourvu que ce ne soit pas une révolution…


Mais vous savez pas c’que c’est m’a tite dame ? Mais y parait qu’le maire a volé les nippes du père Michel qui lui aurait volé une orange ! Répondit le vieil homme en secouant la tète.

Deedee ouvrit grand la bouche de surprise, mais qu’est ce qu’il avait encore été raconté là ? Ce n’était pas possible comme histoire…
Ils font rien que des bêtises, des bêtises quand ils comprennent pas !


Soudain la mairesse se sentit mal, la jeune infirmière se précipita, descendant les marches du parvis quatre a quatre et se précipita vers la foule.

Oh par Aristote Qu'ils sont bêtes ! Comme une gargoulette, plus bête qu'une paire de chaussettes ! Oh mais qu’ils sont est bête ! Qu'est-ce qu'ils ont dans leur p'tite tête ? Pour être aussi bête, qu'ils sont bêtes, qu'ils sont bêtes ! s’écria Deedee en se frayant un passage jusqu'à Matou.

Aussitôt elle demanda au personne qui l’entourer de s’écarter afin de permettre à la jeune femme de respirer un peu mieux.


Vite apportez-moi de l’eau ? Demanda-t-elle précipitamment. Et prévenez Lav…euh…non… peut être pas…
Deedee secoua la tête, ce n’était pas le moment de tuer le maire, elle pouvait encore servir… enfin surtout pour son mari...
Apportez de l’eau chaude, des linges propres et euh… ah non ce n’est pas pour elle ca… enfin bon... euh… de l’eau fraiche… et du calva !!

Deedee tapota la joue de Matou, essayant de la faire revenir à elle.
Debout Matou réveille toi Il va falloir en mettre un coup Debout Matou réveille toi C’est pas l’heure de dormir…

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Jenjitai


Jen entra dans l'eglise afin de s'y reccueillir et prier, trouva l'eglise bien en désordre, plein de monde y parlais de je ne sais quoi et de je ne sais qui
Mais elle y vit Matouminou, Deedeelolo , Carslie

"AH vous voilà donc ici tous, allez vous fait un calin et vais prier et filer comme d'habitude, c'est le barouf ici , mon Dieu Cristos doit pas être content, bon ca va!!!!! je dis plus rien....."
Elle les embrassa toutes et essaya de trouver un endroit discret pour ses prières elles en n'aurait bien besoin


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Carslie
Carslie regarda son amie prier et se mit a prier avec elle.

Elle regarda discretement autour d'elle pour voir si son Gizou arriva, c'est qu'aujourd'hui c'est un grand jour, notre baptème
Pardallian
[i].
comme a son habitude Pardy entra dans l'église et se mit en retrait de la foule ,ne voulant pas gener .
mais il n'aurait pas voulut manquer le baptème de ses amis.
il adorait Carslie,et eut une pensée pour sa cousine Isa.

il se fit tres discret et sortit avant tout le monde.
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Elizabelle..
Eli arriva devans cette grande porte qui lui avait toujour fait peur. Elle devait surpasser sa peur pour sa mere Caly. Elle la poussa son chiot la suivait. Elle sourit des souvenir lui remontant dans la tete, puis son sourire s'effaca a imaginer un petit bébé devans cette lourde et angoissante porte. Ce bébé c'etais elle il y a 9 ans de cela. Son coeur se mit a battre ave fureur. Une lechouille de son chiot la fit partir de ses souvenir, Elle s'avanca devant le benitié et trempa son doigt pour faire le signe de croix. Elle s'avanca d'un pas ralenti vers l'autel puis elle tourna vers les bougie eteinte d'autre etais a moitier consumé. Elle sorti de sa besace un piece et une nouvelle bougie. Elle la posa a coté des autre deposa la piece dans une sorte de vase. Alluma la bougie puis s'agenouilla.

Oh mon seigneur je sais que j'ai péché en decidans de ne plus aller prié, je sais qu'etre partie de l'eglise dont on ma elever pour devenir nône n'etais pas la meilleur des choses mais je vous en pris

Eli laissa couller quelque larmes

Faite que ma maman de sang, celle qui ma porté pendant 9 mois puisseetre bien apres de vous, faite que les anges soit gentil avec elle. Embrasser la pour moi et pour ma soeur Alicette. Dite lui que Alicette prend soin de moi comme ma mere d'adoption. Dite lui qu'on l'aime tres fort!!! prenez soin de ma maman je vous en prie!!

Eli baissa la tete essuillans ses larmes. Elle resta un bon moment ainsi son chiot se mit a pleurer c'est comme cela qu'elle fit sortie de sa priere du bout de ses levres tremblante elle prononca un "Amen"
Puis elle leva fesant de nouveau le signe de croi et elle se dirigea vers la sortie
Horloger


Matou et Horloger avaient décidé de se rendre à l'église, en cette journée. Non pas qu'il y eut une messe; cela faisait longtemps que nul office n'avait été célébré. Mais depuis leur retour d'Alençon, ils s'étaient promis d'aller remercier Aristote de leur avoir laissé la vie sauve. Ils étaient allés là-bas avec la foi, mais aussi la peur. Ils auraient fait ce qu'ils avaient à faire, si l'ordre en avait été donné. Mais pour l'heure, ils étaient rentrés à Fécamp, et, en ce jour, après être passés au marché, afin d'acheter à manger, ils avaient décidé d'aller à l'église. Matou avait préféré ramener Mahaut chez Yseult, et Horlo avait pris de l'avance, car il souhaitait déposer du bois et un kilo de minerai dans sa forge. Tandis que Matou prenait le chemin de chez Yseult, il avait bifurqué dans la rue des Ferrants, où était située sa forge. Le temps était beau, mais frais; un orage avait éclaté, la veille au soir, et les ruelles portaient encore la trace de la pluie qui avait ruisselé.
Horlo poussa la porte de la forge, et le lieu familier le dit sourire. Il amait cet endroit, et son métier. Il s'avança, laissant la porte ouverte, et déposa le fagot de bois près de l'âtre; puis le minerai sur l'établi. Il ressortit, ferma a clef, et se dirigea vers l'église, où Matou devait le rejoindre.
En entrant, il mit quelques instants à s'acclimater à la pénombre. Les vitraux jetaient leur lueur colorée au sol, et le silence du lieu contastait avec l'animation du marché. Horloger fit quelques pas, lorsqu'il fit une fillette qui se dirigeait vers la sortie. A quelques pas de lui, il la reconnut; c'était Elizabelle, une fillette plus grande que mahaut; elle devait avoir dans les 10 ans. Ses joues étaient ruisselantes de larmes. Horlo s'agenouilla, et lui dit:


"Bonjour Elizabelle! Pourquoi pleures-tu?"
Rogue8
Comme à son habitude, bien qu'en voyage, Rogue se rendit à l'église pour méditer et prier.

Il découvrait pour la première fois l'église de cette ville.

Il apercut de loin un homme et une filette qu'il laissa tranquille, lui qui n'était que de passage, pour s'installer comme à son habitude dans un recoin calme et prier le Très-Haut.
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