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Info:
Ouverture d'une mission chargé des bonnes oeuvres, particulièrement l'entraide aux vagabonds.

[RP] Ouverture de la mission St-Louis

Savoie
Le prêtre Savoie afficha, en ce jour, un encart sur le parvis de l'église.

Citation:
C'est avec un immense bonheur et une joie toute aussi grande que je vous annonce en ce jour l'ouverture de la Mission St-Louis.

Citation:
La mission St-Louis de Fécamp



Installé en plein coeur du quartier des taverne, sa mission est par contre toute autre.

C'est un comptoir, tenu en collaboration avec la mairie de Fécamp, l'église de Rouen et la noblesse Normande, qui a comme seul et unique but d'aider les plus nécessiteux de notre village. Les vagabonds pourront y trouver du pain à cinq écus.

Un décret ducal insiste sur le fait que seuls les vagabonds peuvent y manger le pain. Malheureusement, tout contrevenant se place en position d'être sanctionné par la justice normande.

Citation:
"La mairie met à la disposition de la mission St-Louis du pain vendu à cinq écus à la stricte disponibilité des vagabonds.

Tout contrevenant se verra accusé de trouble à l'ordre public.

À la première offense, le contrevenant se verra passible de payer 20 écus à l'église locale, pour compensation, à donner pour les œuvres de charité.

À la deuxième offense, le contrevenant se verra coupable d'une nuit d'emprisonnement, et il lui sera demander de ne pas boire de calva pour une semaine complète.

À la troisième offense, il devra subir quatre nuit dans le cachot le plus malpropre du duché, et travailler une semaine pour les bonnes œuvres.

Ensuite, la conséquence sera à la discrétion et au bon vouloir du juge. "

Le 14 décembre 59


Outre le pain, y sera servit un plateau de fromage, préparé par nos bons soins. C'est surtout l'occasion de faire un don pour la mission, afin qu'elle puisse continuer son oeuvre. De la bière d'abbaye y est également offerte. La mission n'est pas un lieu de débauche, mais de dégustation. Ainsi, profitez-en, mais avec modération!

Les comptes sont tenus en mairie, n'hésitez pas si vous voulez les consulter.
Citation:














Frère Robert Savoie








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fidèle parmi les fidèles
Matouminou


Désireuse d'appuyer l'initiative du Père Savoie, Matou prit le temps de s'arrêter devant la taverne de la mission Saint Louis. Le bâtiment de dimension modeste allait pouvoir accueillir les personnes fraichement arrivées à Fécamp, ceux qu'on appelait communément les "vagabonds", qui n'avaient guère de toit véritable et très peu de moyens. Pour eux, la mission Saint Louis et son représentant le Père Savoie allaient distribuer du pain à prix réduit. Bien sur, tout le monde pouvait venir boire un verre de calva ou manger un peu de ce délicieux fromage dont seuls les curés avaient le secret de fabrication, une histoire de chausses, pour l'odeur sans doute, et de moines qui en étaient les inventeurs. Parce que le premier à y gouter avait été un moine plutôt grand et bien chaussé, on l'avait appelé "Chausse et haut moine". Enfin, c'est ce que racontait la légende, après tout Matou n'aurait pas mis sa tête à couper sur la véracité de cette histoire. En tous les cas, le fromage était bon et très cher, mais c'était pour la bonne cause.

Elle lut l'affiche de l'investigateur de cette mission et hocha la tête satisfaite.

- Espérons que les gens seront honnêtes et ne prendront pas le pain des nécessiteux...Espérons aussi que quand ces derniers auront réussi à se faire une place à Fécamp et qu'ils auront rencontré le conseiller ducal qui leur attribuera un champ, ils se souviendront du geste fait pour eux...murmura-t-elle pour elle-même.



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--Le_pere_no_hell


Apres une pose, planqué dans un coin du village .... Et passablement fatigué ... il arriva enfin à la mission st louis...
Bon je dis pas qu'il est pas un peu bourré à cause de tous ses sales mômes qui lui on laissé du calva au pied de chaque cheminé ... et je ne parlerais pas de cette étrange chose à fumer qui lui on donné une drôle de tète .... Enfin bon, comme dab c'est encore moi pauvre lutin narrateur qui vat reconduire le père no hell au pole nord ...Heureusement que j'ai mon brevet de pilote de traineaux ...et puis on m'appelle pas Sam pour rien .... sauf qu’en principe Sam c’est pas toujours le même … je vais lui mettre le syndicat des lutins sur le dos moi … bon j’en étais où ? ha vi mission … st louis !!
Le père no hell un peu moins fringant qu’au début de la nuit ..arriva lourdement devant la porte de la mission … poussa la porte …

Ho..ho... gluppp … joyeux *hips* néolle ….

Z’avez été très sage …et .. patati…. patata…cadeaux / calva /... cuvette …..

Pas le temps de déposer les cadeaux que l’estomac protesta tellement à l’agression calvinesque qu’il décida de tout rendre à l’envoyeur ….

Plachtttttttt ….

La mission redécorée….

Le père no hell parti en arrière et se vautra sur le sol … il rampa jusqu’au traineau et appela les autres lutins à la rescousse …

Marcel, Roger … heuuu nettoyage, lustrage, empaquetage … et cadotage … et on rentre je suis plein !

Et dire que j’avais plein de pauvres très pauvres à offrir au frère Savoie … tant pis c’est pour l’année prochaine !
Et de tomber la tête la première dans son traineaux, sanglé par les lutins… direction le pole nord … ou il va cuver jusqu’à l’année prochaine … et j’oubliais …


Joyeux no-hell !!!
Matouminou


De l'église à la mission, il n'y avait qu'un pas. C'est donc vers là que se dirigea Matou. La Mission Saint Louis était la création du Père Savoie. L'idée était belle et généreuse. Matou, en tant que maire et fécampoise, trouvait que c'était fort généreux envers les vagabonds.

Elle poussa donc la porte de cette taverne un peu spécial et eut un haut le cœur. Il y régnait une odeur épouvantable, et même la fenêtre ouverte n'avait pas réussit à la dissiper. Elle compris très vite que quelques ivrognes n'avaient pas supporté le calva. Pourtant, en y regardant de plus près et la main sur son nez, elle dut reconnaitre que l'endroit était propre. Elle fit le tour de la taverne, renonçant à demander aux rares vagabonds s'ils n'avaient pas vu un étrange bonhomme rouge. Ils dormaient trop bien à en juger les ronflement qui s'échappaient de leur personne.

Elle s'approcha de la fenêtre et vit des traces étranges dans la neige, un peu comme celle d'une carriole, sauf que ça s'arrêter brusquement comme si la carriole avait disparu sans qu'on sache comment.
Haussant les épaules - tant de choses étaient étranges depuis le début de la mâtinée - elle referma la fenêtre et se retourna, embrassant la pièce du regard. Un sourire se dessina sur ses lèvres, en regardant les cadeaux posés au pied du sapin.

- Il est aussi passé par là! Décidément, il n'a oublié aucun endroit!!

Elle ne croyait pas si bien dire. ce gros bonhomme tout de rouge vêtu n'avait oublié personne, semant un joyeux vent de bonheur sur Fécamp. Personne n'avait pu l'identifier, mais tous s'en souviendrait et Matou la première.

Elle décida de rentrer au phare. Il était l'heure du repas du milieu de la journée, ses enfants et Suzon l'attendaient. Elle avait envie de se retrouver bien au chaud avec eux et de ne penser à rien. Elle eut cependant une pensée pour son époux qui devait la regarder de là où il était. Elle sourit, elle savait qu'il aurait bien ri de cette course poursuite avec le gros bonhomme rouge.

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Savoie
Que de rebondissements en ce mois d'ouverture de la mission! Et ce cadeau inattendu...

Bien sûr, Savoie s’occupa de tout nettoyer, avant qu'un enfant ne risque d'entrer et soit témoin de la scène. Ils savent tout, ces enfants, et pourrait bien se douter que les grands perpétuent cette tradition ancestrale de répandre les cadeaux à qui mieux meuh... On avait là un bel exemple! Mais bon, entre les babioles souvent trop inutiles qu'on s'échangeait malheureusement, entre grands, pour se faire sentir encore enfants malgré l'absurdité de la chose, d'autres avaient toujours l'esprit de Noël en tête, et ce, 365 jours par année... Prenez cette mairesse, qui fut si bonne, pour mener à terme le projet de Savoie...

Le frère en était à cette réflexion, quant justement, Matouminou entra. Elle le trouva en plein ménage. Et, dans sa grandeur d'âme habituelle, elle s'offrit pour l'aider.

Non! Je vous en prie. Laissez-moi terminer cette besogne seul. Mais par contre, installez-vous sur le comptoir, j'ai justement à vous dicter quelques notes, et cette occasion fera le larron. Je voulais justement vous faire le premier bilan de nos opérations... Je vous le ferai oralement, et vous pourrez le coucher sur papier pour moi. Qu'en dites-vous?

Ce que Dame Matouminou pu noter ressembla à ceci:


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fidèle parmi les fidèles
Savoie
Sur un encart, dans la mission, Savoie publia un parchemin, qu'il remit également à la bourgmestre du village.

Citation:
Des nouvelles de la mission!

Les opérations de la missions ont été plus tranquille, ce dernier mois. A croire que les paroissiens de Fécamp ont su inviter chez eux les vagabonds, pltôt que de les laisser dans le froid. Ce qui est tout à votre honneur, mes enfants!

Peu de pains ont donc été consommés.

3 l'ont été par des non vagabonds, et tous ont été récupérés.

1 seul à été contesté, et, à ma grande surprise, par un représentant de la noblesse Normande. Une solution à toutefois été trouvée.

Ceci dit, j'ai été surpris de cette réaction, la seule désagréable au bon oeuvre que nous faisons en ces murs.

Ce qui me permet de vous félicitez, Fécampois, car malgré le prix quelque fois ahurissant des denrées sur le marché, vous respectez le but en le sens de cette mission. Bravo à vous tous pour cette discipline, marque de vos vrais valeurs.

Ceci dit, les impôts ducales sur les établissement publiques coûtent cher. Ainsi, j'appelle à tous ceux qui le peuvent, particulièrement la noblesse que je sait empreinte de véritable sentiments aristotéliciens, à venir consommer ça et là des assiettes de fromages, afin d'aider à cette mission à couvrir les dépenses en taxes.

Je vous rappelle que l'objectif final est d'aider les vagabonds de notre village, et, ainsi, l'économie plus général de celui-ci.

Je demeure à votre disposition à mon bureau, tout à côté de l'église,

vôtre,

Mgr Robert Savoie


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fidèle parmi les fidèles
Matouminou
Matou prit bonne note du bilan du Père Savoie, concernant la Mission Saint Louis. Il y avait quelques faux pas, mais rien qui ne se règle pas.
Elle était satisfaite d'avoir impliqué la mairie dans cette aide aux vagabonds, et avait bien l'intention de continuer jusqu'à la fin de son mandat.
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Rodan
Après des jours de marche, de menus travaux trouvés par-ci, par-là, le Roux était arrivé à Fécamp quelques jours auparavant. Affamé, sans le sous, il avait trouvé réconfort à la mission : un pain pour une modique somme.

Le pain, la chaleur de la taverne lui avaient apporté du réconfort. L'homme, plus très jeune, avait apprécié pleinement chaque bouchée. Il voyageait beaucoup à la recherche de sa soeur ... il avait du passer un duché sur les noeuds, s'était retrouvé en procès pour avoir traversé et on lui avait "volé" le peu d'économies qu'il avait pu faire. A son arrivée donc, il avait été heureux de trouver cette taverne.

Depuis, chaque jour il se rendait à la mine, ce qui lui permettait de se nourrir à peu près correctement. Mais en passant devant la fameuse taverne, il jeta un coup d'oeil à l'intérieur et vit du monde. Il décida d'entrer pour les saluer, la mine attendrait un peu ce jour là.

Le Roux poussa la porte, salua les personnes présentes et s'approcha du comptoir.

La bonne journée à vous.
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Savoie
Savoie, qui faisait un peu de nettoyage et qui discutait avec tous et chacun, accueilli le visiteur avec entrain. La mission était, comme toujours, particulièrement habitée par des vagabonds. L'était-il lui aussi?

Bien le bonjour très cher. Bienvenue à la mission St-Louis, ou nous essayons tant bien que mal d'aider les vagabonds dans le besoin.

Votre visage ne m'est pas familier... Vous êtes peut-être un voyageur? Un nouvel habitant de Fécamp?
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fidèle parmi les fidèles
Rodan
La mission St Louis ... le Roux nota le nom dans un coin de son esprit. De l'aide aux vagabonds ... c'était encore mieux. Hum visage pas connu ... bah normal ils ne s'étaient encore jamais croisés. L'Irlandais observa l'homme qui lui avait adressé la parole un instant avant de lui répondre.

Je suis arrivé dans cette ville il y a quelques jours seulement. Je passe beaucoup de temps sur les routes. Aucune ville n'est vraiment la mienne je dois l'avouer. Je m'arrête un moment le temps de prendre un peu de repos et je repars.

Je pense que ... on peut dire que je suis un vagabond. Je me nomme Rodan et si mon visage vous dit rien c'est peut-être bien parce que l'on ne s'est jamais croisés.

Il adressa un léger sourire poli à l'homme. Il avait l'air sympathique.
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Savoie
C'est tout à fait logique.

Et bien... cette mission sera votre maison, le temps de votre passage dans notre paroisse, si vous le voulez bien. Il y a des lits, à l'étage.

La mairie nous offre du pain, à bas prix. Vous comprendrez qu'il est réservé pour les vagabonds... euh.. comment dire... qui n'ont pas choisi leur sort, vous voyez ce que je veux dire?

Mais bon, vous me semblez de bonne constitution, je pense que vous savez vous nourrir convenablement. Je me trompe? Peut-être, même, seriez vous apte à nous donner un petit coup de main, pendant votre passage en nos murs? La mission n'est pas riche, je ne sais pas si nous pourrons vous dédommager, mais une chose est certaine, l'aide que vous offririez vous sera rendu par le bienfait que vous offrirez...

Mais bon, je n'insiste pas. Aristote sera vous guider dans votre choix.

Savoie offrit un sourire neutre au vagabond, de manière à lui signifier: je ne te juge pas, mais bon, voilà^^
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fidèle parmi les fidèles
Rodan
Bien étrange l'homme en face de lui et bien sincère aussi. Direct c'était certain.

Merci de votre hospitalité. _ Dur à prononcer comme mot "hospitalité" drôles de sonorités ... _ Je m'y connais en menus travaux, je sais travailler le bois. Si vous avez besoin d'aide pour récolter les pains qu'on vous donne ... je peux aider. Pas besoin de dédommager. Il y a la mine pour gagner un peu d'écus. L'argent n'est pas important pour moi. Il me faut juste de quoi me nourrir un minimum.

Il se tut un instant avant de rajouter.

Je n'ai pas vraiment choisi ... si je suis vagabond c'est parce que je cherche ma petite soeur. Elle m'a été enlevée il y a longtemps. Je sais qu'elle est quelque part sur les terres de ce royaume et ... j'aimerais la retrouver. Je l'espère vivante quelque part en tout cas ...

Et le Roux de se taire définitivement cette fois espérant que l'homme ait compris sa situation.
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Savoie
Le prêtre écoutait son interlocuteur. Avec plus d'attention que celui)ci pensait, peut-être, mais il était vrai qu'avec tout ce qu'il avait à faire, il négligeait un peu le "service client". "Fait attention à cela", se dit-il.

Oh! La meilleure des chances, du coup, pour votre soeur. Et oui, j'accepterais bien un petit coup de main. Voyez, je suis un peu débordé moi-même... Tenez, déjà, si vous pouvez aller me porter ces caisses vides à la mairie, cela me déchargerais d'un voyage... Demandez Matou, elle sera quoi en faire!

On se recroise plus tard, avec le plus grand des plaisirs...

Et déjà, Savoie était sur autre chose... Décidément, malgré ces bonnes volontés, il ne s'écoutait pas vraiment...
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fidèle parmi les fidèles
Savoie
Une annonce fut placardée sur la porte de la mission:

Citation:
Mes amis, mes enfants, mes paroissiens.

C'est d'abord une belle nouvelle que je veux vous partager.

Sans que je ne le demande, ou plutôt avant même que, un paroissien, au nom de Rodan, qui, dans le tumulte de la mission, c'était servi du pain des vagabonds- tout en étant vagabond de son état, et donc, croyant qu'il y avait droit- c'est aperçu de son erreur.

Erreur car il a fait de sa profession le vagabondage, alors que le but de cette mission est d'aider ceux qui n'en font pas le choix.

Il a donc mangé par la suite une assiette de fromage, pour la réparer, son erreur.

Je n'avais pas eu le temps de lui demander que c'était fait.

Voilà un comportement fort aristotélicien qui mérite reconnaissance. Félicitations à lui, et que cet exemple de vertu soit sue.

Cependant, en parallèle, j'ai du faire une chose que je n'aime pas: interrompre la distribution de pain, en urgence, cette fin de semaine.

Effectivement, une délégation venant des pays de l'est -du moins, c'est ce que je comprends, comme je n'ai rien pigé à leur parlé, que j'attribue à ces lointaines contrées, est débarquée en force et en nombre, et à profité de l'agitation de la mission pour dévaliser notre stock. Au moment au je m'en suis rendu compte, déjà, il était presque vide. Je ne dirais pas pillé, mais c'est tout comme.

J'explique cela à la teneur maritime de notre ville. C'est une donne que je n'avais pas évaluée encore, pour notre village.

Les vagabonds provenant de cette région du monde ont autant droit que nous d'être entraidés. Cependant, je crois que ces peuplades ne peuvent lire nos décrets, par le simple fait qu'ils ne connaissent pas notre langue. Et que comme ils naviguent aussitôt vers l'Angleterre, on ne peut arriver à les poursuivre efficacement en justice par la suite.

Si bien que je cherche une solution durable, afin de préserver la nature charitable de la mission.

D'ici là, je suis forcé d'interrompre la distribution, qui sert plus les marins que les vagabonds. Si vous êtes en besoin, demandez moi, par un petit mot, et je m'assurerai de vous procurer ce que vous avez besoin, et droit.

N'hésitez pas à me donner des conseils pour pallier à ce problème, et s'il vous venait l'amabilité de donner à la mission, via les assiettes de fromage, pour réussir à renflouer ses stocks, les vagabonds à venir vous en serraient très reconnaissants.

et en espérant que tout ceci se règle au plus vite,

je vous dis: amitiés aristotéliciennes.

Robert Savoie

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fidèle parmi les fidèles
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