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[RP]L'Eglise Saint-Arnvald

Vahanian


Le brun, irascible à ses heures, chieur à d'autres, presque sympathique parfois faisait un nouveau pas dans sa vie : le baptême.
Le pourquoi ne regardait que lui.
A ceux qui avaient pensé et dit "Naaaaaan, lui baptisé ?!?" il leur aurait bien répondu d'aller se faire foutre.
D'autant que ceux-là ne le connaissaient pas, pour la plupart.
Mais à quoi bon ? Ainsi donc, ce jour c'était le baptême de Vahanian.

Habillé comme de coutume, il se présenta à l'église de Bourges.
A l'intérieur, pas grand monde, pour ne pas dire personne.
Mais l'essentiel était d'être baptisé.
Il se foutait un peu qu'une foule de gens ne soit pas là.

Il se dirigea vers "la verte en i".

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Mode tamago jusqu'au 02/09/2013.
Verty
Mère Verty, entra se signa, se dirigea d'un pas léger vers les fonts baptismaux.

Elle vit arriver le râleur, mais elle savait au fond d’elle qu’il était autre.

Verty déclama d’une voix douce et claire :


Mon fils, le baptême symbolise une nouvelle naissance, un nouveau commencement.
Sois accueillit chaleureusement, toi qui te présente devant le Très Haut.

Cet Eglise deviendra à partir du moment où tu seras baptisée ton foyer.



Nous sommes réunis aujourd’hui afin de t’accueillir V…., mon fils, dans la grande famille Aristotélicienne.
Par le saint sacrement du baptême, tu t’’avanceras sur le chemin de l’Illumination de ton âme, chemin qui te conduira jusqu’au Paradis solaire.

Je ne le dirai jamais assez, le baptême est l'étape primordiale pour l'absolution des péchés, et c'est l'absolution de ses péchés qui garantie l'accès au paradis solaire.

Le baptême est plus fort que tout. Le baptisé sait dorénavant qu'il fait partie de la communauté et de la grande famille Aristotélicienne.
Rien, aucun pouvoir temporel, rien, ne peut se mettre au devant du sacrement.

Confessons-nous tous deux au Très-Haut.


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Vahanian


La cérémonie commença directement, un peu trop ? Il regarda derrière lui. Si certes une foule compacte absente ne le dérangeait pas, il manquait la première qu'il s'était empressé d'inviter et la seconde qu'il avait invité de vive voix. Vous vous en douterez il ne pouvait s'agir là que de la collection. Ainsi ils commençaient là, de suite ? Soit. Pourquoi pas. Le brun prit place où il devait et écouta attentivement Verty. Une nouvelle naissance et un nouveau commencement. Oui, c'est ce qu'il voulait. Lavé de ses pêchés, parfait. Il fallait à présent se confesser. Il répéta en chœur la phrase que récitait la brune, mais plus bas et en articulant moins, évidemment.

- J'confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, pis à vous aussi, mes Amis, parc'que j'ai b'coup péché, en pensées, en paroles, en actions.
J'supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, d'prier l'Créateur pour moi. Qu'le Très Haut nous accorde l'pardon, l'absolution pis... la rémission d'tous nos péchés.


C'était ça une confession de pêchés ? Lui qui pensait qu'il fallait tout raconter et s'étendre sur chaque détail, ou au moins raconter dans les grandes lignes l'origine de ces fameux pêchés... Finalement, c'était plutôt simple, non ? Il regarda celle qui devait lui apporter le baptême, attendant la suite et guettant du coin de l'oeil une arrivée possible des deux seules dont la présence importait vraiment, bien que, soyons clairs, il ne se serait quand même pas mis à pleurer en voyant qu'elles n'étaient pas venues. Un homme ça pleure pas. Non mais !

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Mode tamago jusqu'au 02/09/2013.
Lonie


Pendant un temps interminable, le peigne avait parcouru la moindre mèche de sa longue chevelure de jais, pour l’occasion elle la laisserait détachée, elle aimait les sentir libre. Oui, cette invitation avait été envoyée le matin même, un baptême ? Après une pastorale rien de plus naturel, une suite logique à un passage vers une absolution des âmes sombres.
Elle l’avait bien fait, elle, son parrain, aujourd’hui Comte de Périgord l’avait depuis oubliée, mais après tout, ne s’était elle pas faite passée pour morte ? Et puis aujourd’hui, qu’importe, ce passé elle n’en voulait plus, n’avait plus l’impression d’appartenir à ces gens ni à ces instants, brefs souvenirs qu’ils valaient mieux oublier et avancer.

Dans la construction de son chemin de liberté, était arrivé ce type, celui là même qui allait se faire baptiser. Elle y pensait parfois. Drôle de rencontre.

Beauté dissimulée sous un écrin carmin, la brune s’empressait pour ne pas arriver en retard, elle avait entendu les cloches sonnant le début de la cérémonie, les derniers mètres, elle les acheva au pas de course, houppelande relevée pour ne pas trébucher. Est il nécessaire de dire qu’elle ronchonnait régulièrement, vociférant contre le temps, dieu c’qu’il passait trop vite à son gout.

La porte de l’église fut poussée d’un geste ferme, puis à peine entrée, les mains sur les genoux, pliée légèrement vers l’avant, elle cherchait son souffle tout en essayant de garder une certaine discrétion, c’était difficile tellement qu’dans sa poitrine y’avait ce tambourin qui rythmait sa récupération respiratoire.
Quelques secondes plus tard, son regard se pointa vers le baptistaire instinctivement un sourire vint s’ancrer sur son minois, il n’était pas trop tard, un soupir s’échappa d’entre ses lèvres encore tremblantes de son souffle coupé.

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Henora_feiz
En retard, comme toujours… Ben oui, c’est qu’elle avait toujours du mal à se lever, la brunette et les cloches des églises, qu’elle entendait depuis sa plus tendre enfance, ne parvenaient plus à influencer son réveil. Non, ce qui la sortit de sa torpeur, ce sont ces images, celles qui défilent dans nos têtes lorsque le corps est à demi réveillé. Pas tout à fait conscient, mais plus tout à fait « ailleurs ». Elle revoyait certains visages, son père tout d’abord, puis vient le tour d’une chenille, une petite chenille verte s’évadant d’un pot renversé dans la paille près d’une étoffe rouge… Image brumeuse d’un souvenir de la veille… Puis d’autres visages, celui de l’adoratrice des papillons grogneurs et celui du Sans Nom… Le Sans Nom, le Sans Nom, l’image se fait insistante, quelques questions traversent son esprit en voie d’éveil… *Quel jour sommes nous ?* L’ouïe se met en éveil, le son de cloche encourage sa mémoire… *Le baptême !*
Sursaut en dehors d’un lit dont elle avait depuis longtemps oublié l’inconfort. Rapidement, elle passe celle des deux robes qui lui restent et qui lui semble la plus appropriée : la préférée du Sans Nom. Elle aurait elle aussi aimé soigner l’apparence de sa coiffure, mais l’heure ne lui permettait plus. Elle « enchignonna » donc rapidement la tignasse sauvageonne pour éviter le pire.

Jamais elle n’avait couru vers une église aussi rapidement ! Elle grogna presque en silence alors qu’elle poussait la lourde porte grinçante. Même plus possible d’entrer discrètement… Pour sûr, le curé l’aura fait exprès pour lui nuire, si si. Il était pas net celui là, il recevait dans sa chambre des jeunettes pour boire du vin et se faire border…
Une flexion rapide, et aussi vite, elle gagne la rangée juste derrière Lonie. Sourire discret avant tourner son regard vers celui qui justifiait qu’elle assiste à un office. Bientôt, il faudrait qu’elle y passe elle aussi… C’était pas gagné…

Elle se penche en avant et souffle à l’oreille de sa voisine.


Dis, tu crois qu’elle va l’immerger totalement ? Hum ?
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Hénora Feiz de Krakov -
Verty
Peu de monde à ce baptême, mais comme certains disaient, valait mieux être seul que mal accompagné.
Le grognon avait probablement que deux amies en ce bas monde, elles étaient là, le connaissant ça lui suffirait !


Mon fils, viens à moi, voici le serment du baptisé.
Récite-le après moi :


Je reconnais dieu le moteur du monde la pensée suprême et la cause efficiente et final du monde. Je reconnais l’église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance du très haut et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’être divin.
J’accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de la résurrection près de dieu.
Dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de dieu tout puissant.


Mère Verty, attendit que le jeune homme ait fini son serment pour continuer.
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Vahanian


Avant même que "la verte en i" ne reprenne la parole ses deux invitées poussèrent la porte d'entrée de l’église Saint-Arnvald. La première fut Lonie qui, essoufflée, chercha à reprendre sa respiration. Le brun afficha un léger sourire qui s'élargit lorsque la deuxième brune fit grincer le lourd panneau de bois qui clôturait le bâtiment ecclésiastique. C'est alors que celle qui le baptisait lui demanda de s'approcher et de réciter après elle. Docilement il se plaça où il le devait et entreprit de restituer le serment qu'il avait entendu.

- J'reconnais évidemment dieu com'l'moteur du monde la pensée suprême et la cause.. efficiente pis finale du monde. J'reconnais aussi l’église Aristotélicienne comme mon guide d'la connaissance du très haut et j'jure d'lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’être divin.
J’accepte tout ça d'ma volonté prop'pour l'salut d'mon âme... en vue d'la résurrection près d'dieu.
Dans la contemplation éternelle d'sa beauté.
J'désire qu'mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de dieu tout puissant... Pourvu qu'i'rest'ent'vous et moi.


Bin oui, ce n'est pas parce qu'il se fait baptiser qu'il va crier son nom à n'importe quel pecnot passant par là, pas vrai ? Il regarde ensuite Verty, en attendant la suite. N'y avait-il pas un passage avec de l'eau ? Il aurait peut-être dû venir a moitié nu, ç'aurait évité de mouiller ses vêtements, non ? Oui, l’Éminence n'aurait peut-être pas apprécié... Et le Très-Haut ? Bonne question ! Il remit ses cheveux en place afin de se dégager la vue, tourna brièvement la tête vers les enchignonnées pour leur adresser un petit salut de la tête et se reconcentra sur la religieuse. Next please !*


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*La suite svp

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Mode tamago jusqu'au 02/09/2013.
Verty
Il est maintenant temps de réciter notre credo, signe de notre Foy en l'Église Aristotélicienne et ses prophètes.

Mon fils, ce credo est celui de tous les fidèles, mais c'est aussi le tien.
Si tu reconnais ce credo comme tien, répète-le après nous.

Prions donc ensemble.




Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

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Vahanian


Et la suite arriva rapidement. Le crédo. Mazette s'en souvenait-il entièrement ? Mais oui, c'était la base. Il le savait depuis petit. Oui, il allait souvent à la messe, il devrait s'en souvenir. Il resta par contre un moment perplexe. Répète le après nous... Prions ensemble... ça voulait dire qu'il fallait le réciter après ou le réciter en même temps ? Norf, ne pouvaient-ils pas parler clairement les ecclésiastiques ? Il opta pour la récitation en même temps, ferma les yeux pour plus de concentration et se lança donc, s'efforçant même d'articuler au mieux.

- Je crois en Dieu, l'Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge d'notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
l'fils à Nicomaque et à Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né d'Maria et d'Giosep.
L'a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


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Mode tamago jusqu'au 02/09/2013.
Verty
Une fois le credo récité, Verty se tourna alors vers le futur baptisé.

Mon fils, tu as souhaité rejoindre notre communauté de la Foy Aristotélicienne.
Désires tu quitter le monde purement matérialiste et te joindre au Très-Haut par la révélation et, par cet acte, être lavé de tes pêchés ?


Verty sourit, se remémorant la ferveur que le jeune homme avait manifesté depuis plusieurs semaines.
Sa pastorale réussie avec brio…


Dans un soupir à peine audible elle murmura son nom afin que seul lui l'entende.

Vah….. , présentes-toi maintenant devant moi et agenouilles toi que je te baptise au nom de Dieu et de l’église Aristotélicienne.
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Vahanian


Ah ces fameux "mon fils" ça lui faisait toujours bizarre. La verte en i s'était tournée vers lui et elle lui posa alors la question traditionnelle que l'on posait à tous les futurs baptisés. Voulait-il rejoindre le Très-Haut et être lavé de ses pêchés ? Non non, en fait il avait fait tout ça comme ça, pour le "fun" comme on dirait des siècles plus tard. Oui en fait il avait beaucoup de temps à perdre et rien à foutre que son âme puisse être damnée pour l'éternité et vouée à finir entre les mains du Sans-Nom (comble pour celui que l'on surnommait parfois ainsi, non ?). Rohh. Bah si ! Évidemment que oui ! Il répondit donc au sourire de l’éminence puis opina du chef.

- Ouaip, j'souhaite bin évidemment tout c'que vous v'nez d'dire, sinon j's'rais pas ici.

S'ensuivit la prononciation de son nom dans un souffle inaudible (et il en fut reconnaissant à l'ecclésiastique), suivie d'une demande d'agenouillement. Hum c'était quoi ça encore ? C'est genre une métaphore pour s'agenouiller devant l'Eglise ? Devant Dieu ? Non parce qu'il doutait que ce soit pour une demande en mariage... Il s'exécuta donc non sans lui accorder un regard empreint de perplexité. Une fois les genoux posés sur la pierre froide il releva le visage vers la verte en i et attendit la suite. C'était quand même un moment historique : il obéissait à un "ordre"...

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Mode tamago jusqu'au 02/09/2013.
Lonie


Elle avait posé son séant sur un banc assez proche, son corps doucement reprenait un rythme régulier, elle n’avait d’yeux que pour le devant de la « scène ».
Soudain des souvenirs de ceux bien profonds, ceux qui inconsciemment guettent la porte de sortie et profitent de ces moment là pour resurgir.
Des remémorations faites d’images de visages d’anciens amis mais pas seulement, quelques phrases et des mots qui lui provoquèrent un pincement dans ses entrailles ou au cœur, allez savoir.
Une sensation désagréable la tiraillait perdant même un instant le fil de la cérémonie quand une voix la fit sursauter, celle de l’autre brune.


Dis, tu crois qu’elle va l’immerger totalement ? Hum ?

Un bond d’fessier plus tard, un quart de tour de tête sur la gauche, elle regarda par-dessus son épaule pour rire doucement à la réflexion d’Henora.


Ah ouais ça s’rait une merveilleuse idée, par contre nous sommes peut être un peu loin pour le coup.
On va manquer du spectacle ! Tu crois qu’on peut s’rapprocher discrètement ?

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Verty
Il s’agenouillait et inclinait humblement la tête tandis que Son Eminence versait lentement le contenu de la buretteremplie d’eau bénite aromatisée au saint radis Aristotélicien sur sa nuque.

A voix basse une fois de plus...

Vah…, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.


Sois le bienvenu, mon chère enfant, dans la communauté de l’Être d'en haut.

Je te remets maintenant ce cierge allumé qui représente ton âme purifiée.




Ainsi que cette médaille qui symbolise la parole d’Aristote et que tu pourras désormais porter chaque jour sur toi.



Mes enfants,
Réjouissons-nous sans réserve de voir la communauté Aristotélicienne s'agrandir et félicitons le nouveau baptisé d'avoir fait le choix de nous rejoindre.

Te voilà baptisé, je t’invite maintenant, mais aussi tous les autres baptisés ici présent, à partagé le pain.




Mère Verty porta alors la coupe à ses lèvres et en prit une grande gorgée, puis la passa à Juste.
Ils prirent ensuite un morceau de pain, et la cardinal archevêque, le calice à la main, et son fidèle secrétaire, avec la patène, descendirent dans l'allée pour donner le pain à tous les fidèles, et plus spécialement au nouveau baptisé qui venaient de rejoindre la grande famille Aristotélicienne...

Quelques instants plus tard, le prélat, débarrassé de la sainte coupe, qu’un des enfants de chœur nettoyait avec un linge d'un blanc immaculé, donnait l'envoi, tout en saluant tous ceux qui étaient venus.


Allez en paix, mes enfants.

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Vahanian


Sur un regard qu'il mit un temps à comprendre, il courba l'échine pour figer ses deux billes marrons qui lui servaient d'yeux sur le sol. Alors, l'eau bénite lui fut "enfin" administrée. Là, fraiche, elle tomba sur sa nuque, ce qui lui valut un frisson. Puis elle dégoulina de part et d'autre de son cou, traçant de petits chemins humides dans son dos et sur son torse tandis que quelques gouttelettes allaient se perdre sur la pierre froide en dessous de lui ou allaient mourir dans le pli de sa chemise. Par cette acte, il était purifié, son âme voyait toute la souillure contenue en elle, se faire enlever par l'eau bénite...
Dans le même temps il écoutait Verty lui asséner tout le discours rituel de celui qui se fait baptiser. Enfin, la phrase de bienvenue lui fut énoncée. Il se retrouva alors avec un cierge allumé sensé représenter son âme purifiée et une médaille à toujours porter sur soi. Sans un mot, le brun accepta tout ce qui lui était remis, puis, enfin relevé sur ses deux jambes, il partagea le pain, pour la première fois de son existence.
Enfin, la verte en i fit conclusion.

- Allez en paix, mes enfants.

Et étrangement, Vahanian se sentit en paix. En paix avec une partie de lui-même pour la première fois depuis des années. Il avait enfin fait ce que son père lui avait formellement interdit de faire jusqu'à la fin de sa vie d'ivrogne. Il avait enfin exécuté le souhait de feue sa mère. Ce chapitre, il pouvait définitivement le clore et passer à autre chose. Il esquissa un petit sourire, et jeta un œil à sa collection, si précieuse. Le baptême ne le changerait pas vraiment, en apparence... Mais au fond de lui, certaines choses étaient enfin apaisées et lui seul pouvait mesurer l'étendue ô combien importante des conséquences que ce simple acte pouvait avoir sur lui. Pour un court instant, simplement heureux, il se dirigea vers les deux brunes qui avaient pris la peine de se déplacer et leur fit un sourire radieux, tandis que le cierge désormais éteint et la médaille rejoignaient sa besace.

- Bon hé bah... C'fait... On va fêter ça en taverne ?


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Mode tamago jusqu'au 02/09/2013.
Sandrine28
Sand rentre dans l'église et se signe en attendant le début de l'office
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