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[RP]L'Eglise Saint-Arnvald

Kateline
Kateline se réveilla bien tard ce dimanche. Les cloches de l'église lui rappelèrent d'ailleurs qu'en ce jour la messe était dite.
Suite à la maladie elle avait déserté quelque peu les lieux, non pas par choix mais pour éviter de contaminer tous les fidèles.
A présent certaine que la crise était passée, elle pouvait à nouveau se rendre dans le lieu saint sans aucune crainte.
Après une toilette rapide, un enfilage de robe plus tard, elle entra dans l'édifice.
Elle salua Asterie qui était déjà installée, et fit de même, en attendant que la messe débute.

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Taf
Dimanche guère ensoleillé, au moins dans les cieux. Son coeur lui baignait dans la félicité. C'est donc d'un pas vif qu'il se rendit à l'office dominical. Vif parcequ'un peu en retard fallait dire. La veille avait été ... Très amicake et pècheresse aussi. Vivre et partiquer l'amitié sans tenir compte de la tempérance. Une autre confession à faire. Il;acumulait.

Entré en l'église. Il vit Asterie et Kate qu'il salua; ainsi que le Père Sydney. Puis il alla renouveler le cierge à l'intention de la oprière pour Geçoffroy, retenu au loin.
Une prière pour la sauvegarde de son corps et la réussite de son action. Puis il alla s'intaller.

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Ost du Berry: http://garnison-du-berry.forumactif.com/
Seiko
La châtaine en avait mis du temps à atteindre l’Église. Mais au moins, elle parvenait enfin à avancer sans tituber.
Hipser par contre ... c'était une autre affaire ! Sans parler de l'affreuse migraine.
Peut-être la prière saurait aider à la faire disparaitre ? C'était beau de rêver !

Saluant les trente-six premiers arrivants ou quatre ? Avec la Boulasse, c'est plus double qu'elle y voyait la Seiko ni même triple mais bel et bien nonuple !
La jeune boulasseuse pris place dans le fond, sait on jamais ? Dès fois qu'elle se mettrait à ronfler en pleine messe, on l'y entendrait moins.
Sidney
le Père Sidney continua la messe

il lut la prière du Pardon

Devant l'assemblée

Kateline
Lorsque le père Sidney entonna la prière de pardon, Kat reprit en chœur avec les autres.

Je confesse à Dieu tout puissant, à tous les saints.
Et à vous aussi mes amis, parceque j'ai beaucoup péché.
En pensées, en paroles et en actions.
Je supplie tous les saints et vous mes amis,
de prier le Créateur pour moi.

Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Taf
Quelque chose le poussa à sez retourner. Un irrépressible ,besoin de se retourner. Et il fit bien! Car au fond de l'égise se tenait Sa Dame... Il alla rapidement la rejoindre et lui serra légèrement la main. Puis pria


Je confesse à Dieu tout puissant, à tous les saints.
Et à vous aussi mes amis, parceque j'ai beaucoup péché.
En pensées, en paroles et en actions.
Je supplie tous les saints et vous mes amis,
de prier le Créateur pour moi.

Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Sidney
Le père Sidney continua et entonna le credo



et continua par le livre des Vertus.

Vita de Christos, chapitre V


Gloire à toi Seigneur

Dialogues V - L'errance


Aristote ayant atteint l’age de quinze ans, il perdit père et mère, et fut confié à la tutelle d’un proche parent, Proxène, lequel vivait dans des contrées reculées, entre Stagire et Athènes. Le jeune orphelin était éduqué au rude travail de la terre. Cette condition ne le satisfaisait guère, persuadé que son esprit était plus capable que ses mains. Il faisait souvent la rencontre d’humbles paysans, avec lesquels Proxène travaillait. Il admirait certes leur goût pour la vie simple, loin des fastes somptueux et du luxe qui, il le pressentait, conduisaient certainement au vice. Mais Aristote s’étonnait cependant de leurs coutumes.

Un jour, il vit l’un d’eux se livrer à la prière. Aristote se souvint de son dernier dialogue avec Epimanos, et voulut prendre le paysan en défaut.

Aristote : "A qui adressez –vous vos prières, brave homme ?"

Le paysan : "Et bien aux dieux, mon jeune ami."

Aristote : "Aux dieux ? Mais qui sont-ils ?"

Le paysan : "Ils sont Aphrodite, Apollon, Arès, Artémis, Athéna, Déméter, Dionysos, Hadès, Héra, Hermès, Héphaïstos, Poséidon, et le plus grand de tous, Zeus. Chacun siège à Olympe."

Aristote : "A Olympe, où est-ce ?"

Le paysan : "C’est une cité merveilleuse, perchée en haut d’un mont que nul n’a jamais vaincu. Vois-tu le mont Athos ? Et bien l’Olympe est cent ou mille fois plus élevé, un truc du genre."

Aristote : "Mais vous même, n’avez vous jamais tenté de grimper sur cette montagne ? N’êtes-vous pas curieux de voir de vos yeux ces divinités que vous priez chaque jour ?"

Le paysan : "Oh non, jeune homme. Je ne suis qu’un humble paysan. Ma place est ici, non sur l’Olympe."

Aristote : "Mais alors, comment pouvez vous croire en la réalité de ces dieux, si vous n’avez point constaté leur existence de vous même ?"

Le paysan : "Parce qu’on m’a enseigné qu’ils existaient, et qu’il fallait que je les prie pour que ma récolte soit meilleure, et que mes vaches deviennent grasses."

Aristote : "Voilà bien une chose étrange, vous ne priez pas par amour pour le divin mais par appétit terrestre. Je pense pour ma part qu’il est irrationnel de rechercher le matériel dans le spirituel. Mais à dire vrai, il n’y a pas que ça que je trouve irrationnel dans ce que vous me dites."

Le paysan : "Que me reprocheras-tu encore ?"

Aristote : "Et bien, il y a une chose que je ne comprends pas : pourquoi donc prier plusieurs dieux ?"

Le paysan : "Ainsi que je te l’ai dit, c’est ce qu’on m’a enseigné, qu’ils étaient plusieurs, et c’est ainsi depuis la nuit des temps."

Aristote : "Voilà bien une chose compliquée inutilement. Au lieu de plusieurs divinités, ne serait-ce pas plus pratique de n’en louer qu’une seule ?"

Le paysan : "Tu commence à me courir, jeune voyageur. Je t’en pose des questions, moi ? Je te demande si tu mets des braies ou des frocs ? Maintenant, laisse moi à mes méditations."

Aristote : "Non, non, je n’en ferai rien. Tu dois d’abord admettre, brave homme, que prier un seul dieu serait plus logique. Qu’attend t-on d’un dieu, sinon qu’il soit tout puissant et omniscient, qu’il soit un ? Rendre grâce à plusieurs dieux, c’est comme fragmenter en autant de parties le pouvoir qu’un seul pourrait réunir en lui. Je crois qu’en toutes choses, l’unité est préférable à la division."

Le paysan : "Peut être."

Aristote : "Non, certainement. Le divin est un Tout unique et le divin est la perfection, donc la perfection est unité. L’unité est la forme idéale des choses.

Le paysan : "Mouais, enfin moi, jeune homme, je suis bien trop stupide pour entendre ton charabia. Je suis loin d’être lettré. Si je te donne un conseil, me laisseras-tu en paix ?"

Aristote : "Et bien oui, cela me convient."

Le paysan : "Prends la route d’Athènes, si Proxène te le permet, et tu y trouveras un professeur qui saura t’écouter. On le nomme Platon."

Aristote : "Merci, brave homme."

Et Proxène d’envoyer Aristote, les dix-huit printemps révolus, à Athènes, trop heureux que ce piètre paysan le quitta.

[/list]

Louange à toi Seigneur

Voyez chers fidèles, ou plutôt entendez ! Ici, est expliqué ce qu'est La Vie de Christos

Je vous invite à méditer
Kateline
Kate récita le credo à la demande du père Sidney.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Elle écouta ensuite la lecture du livre des vertus, l'errance... ou l'errance de l'âme, des ses croyances, de son corps?
Elle médita longuement sur le sujet, l'errance spirituelle avait été et serait toujours un sujet de réflexion pour elle.
Le tête baissée sur ses pensées, elle attendit la fin de la messe.

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Taf
Arriva le Credo...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Puis il écouta attentivement la lecture du jour.
L'errance. Oulà... Vaste sujet de réflexion. Plus encore aujourd'hui. L'errance...
Il était arrimé aux doigts de Sa Dame. Fanal de sa vie, Soleil de son âme. Ce guide là au moins le gardait sur la route.

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Ost du Berry: http://garnison-du-berry.forumactif.com/
Sidney
N'oubliez donc pas mes biens chers frères et sœurs, que notre guide en ce bas monde est Dieu et ses représentant sur terre tel notre bon Roy et sa Sainteté le Pape.


Les orgues jouèrent alors une douce mélodie incitant ainsi à la réflexion…


Préparons-nous maintenant à la célébration du repas, symbole de l’Amitié Aristotélicienne qui nous lie.

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.

Partageons ensemble le pain et le vin, symbole de l’amitié Aristotélicienne et du peuple des hommes réunis tous égaux devant Dieu et en toute humilité. Prions ensemble au moment de ce partage, prions le Seigneur pour ses biens faits, pour son amour et sa grande générosité.


Sidney
Lorsque chacun eut communié, le Pére Sidney reprit la parole.



Mes bien chers frères et soeurs, prions ensemble. Ayons un pensée pour tous ceux qui nous sont chers et nous ont quitté, prions pour le Très Haut, dans son infinie bonté les accueille à Ses côtés.
Prions pour tous nos proches, nos familles, nos amis, que la sagesse d'Aristote guide leurs pas sur les chemins de la Vertu et que la Paix de Christos soit sur eux.
Prions pour tous les Berruyers et les Berrichons, que le Très Haut leur donne de vivre dans la Vertu et l'Amitié aristotélicienne.


Après un court moment de prière silencieuse, le Curé reprit :

Je vous remercie tous d'être venus si nombreux célébrer le mystère de la foi. Que les paroles de Christos et Aristote germent et fleurissent dans vos esprits.

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen.

Allez en paix.


Un Halleluia fut chanté par la Chorale
Sidney
Le Père Sidney, se rendit à L'Eglise Saint-Arnvald
afin de vérifier si tout était bien prêt, pour accueillir les villageois et les gens de passage.

Ensuite il alla à la Sachristie,et demanda aux enfants de choeur de faire sonner les cloches à la volée, pour prévenir tous les personnes que la messe allait commencer.









L'invitation
Sidney
le Père Sidney continua la messe

il lut la prière du Pardon

Devant l'assemblée

Sidney
Le père Sidney continua et entonna le credo



et continua par le livre des Vertus.

La Vita d'Aristote
Livre Ier - Dialogues


Gloire à toi Seigneur

Dialogues VI - Le maître

    Aristote, après des jours d’un voyage épuisant, fit enfin son entrée dans la cité athénienne. Ce qu’il y vit le laissa pantois. La ville était merveilleuse, et l’architecture d’une pureté superbe. Les colonnades se déployaient dans une harmonie qui ravissait l’esprit. A chaque coin d’allée, des marchés grouillant attestaient de la formidable activité commerciale qui régnait en ces lieux. Les jardins étaient multitudes, et l’on pouvait y voir de petits groupes de philosophes, qui se complaisaient aux sophismes entre les plantes luxuriantes, les fontaines au charme ineffable, et les roches millénaires. Un temple magnifique, perché sur un plateau, dominait la cité.

    Aristote était fort impressionné, mais finit par trouver l’académie, où l’illustre Platon enseignait. La magnificence du lieu le consternait, et tel un halluciné il errait dans les immenses couloirs de marbre de la bâtisse. Ses pas le conduisirent vers une lourde porte, sur laquelle on pouvait lire l’indication « scolarité second cycle ». Aristote n’avait jamais rien vu de pareil, et se demandait ce que pouvait signifier cette mystérieuse formulation, mais il se décida à entrer, pour y demander son chemin. L’accueil fut fort désagréable. De vieilles femmes antipathiques lâchèrent à Aristote, du bout des lèvres, que « le professeur Platon devait donner un cour en troisième année, à droite au fond du couloir, puis à gauche, puis deux fois à droite, puis à gauche, puis tout droit, puis en haut de l’escalier B ». Enfin l’une d’entre elles fit comprendre à Aristote, d’un regard sombre, qu’il fallait qu’il quitte les lieux aussitôt.

    Après moult pérégrinations, et mines méprisantes des disciples auxquels il demandait son chemin, Aristote parvint enfin dans un grand amphithéâtre, où il fit une intrusion remarquée du professeur.

    Platon : "Quel est ton nom, jeune homme ?"

    Aristote : "Aristote."

    Platon : "Fort bien. Aristote, sache que je n’accepte personne dans mon cour que je n’ai d’abord testé."

    Aristote : "Je suis prêt."

    Platon : "Bien. Aristote, si je t’admets en mon enseignement, je t’apprendrai les rudiments de la logique, et davantage si ton intelligence le permet. Mais d’abord, tu dois savoir te détacher de ce que tu considères comme certain. Un bon philosophe ne fait confiance qu’à sa propre raison, et doit être capable de démonter les raisonnements pervers des sophistes pour avoir une connaissance parfaite des choses de ce monde. Ecoute bien ceci : il faut dire qu’aucun chat n’a huit queues, mais cependant, un chat a une queue de plus que nul chat. Donc, un chat doit avoir neuf queues."

    Aristote écoutait avec attention.

    Platon : "Alors, peux-tu me démontrer l'absurdité de ce sophisme ?"

    Aristote réfléchit un instant puis énonça la chose suivante...

    Aristote : "Et bien continuons le raisonnement. Un chat doit donc avoir neuf queues, donc un chat a neuf queues de plus que nul chat. Et comme aucun chat n'a huit queues, un chat doit en avoir dix-sept..."

    Platon : "Bien vu"

    Aristote : "Si on fait tourner le raisonnement en boucle, il en vient à se contredire. L'énoncé qui vient en conclusion ne peut donc qu'être faux."

    Platon : "C’est remarquable, jeune homme. Je vois qu’il n’est pas nécessaire de t’enseigner l’art du syllogisme, il est inné chez toi."

    Et Aristote fut heureux d’avoir satisfait son nouveau professeur.


Louange à toi Seigneur

Voyez chers fidèles, ou plutôt entendez ! Ici, est expliqué ce qu'est La Vie d'Aristote

Je vous invite à méditer
Sidney
N'oubliez donc pas mes biens chers frères et sœurs, que notre guide en ce bas monde est Dieu et ses représentant sur terre tel notre bon Roy et sa Sainteté le Pape.


Les orgues jouèrent alors une douce mélodie incitant ainsi à la réflexion…


Préparons-nous maintenant à la célébration du repas, symbole de l’Amitié Aristotélicienne qui nous lie.

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.

Partageons ensemble le pain et le vin, symbole de l’amitié Aristotélicienne et du peuple des hommes réunis tous égaux devant Dieu et en toute humilité. Prions ensemble au moment de ce partage, prions le Seigneur pour ses biens faits, pour son amour et sa grande générosité.


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