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[RP]L'Eglise Saint-Arnvald

Hyeronymus
L'Eglise semblait bien vide. Hyeronymus avait timidement poussé la porte afin de rencontrer un prêtre.
Il se signa et s'épousseta rapidement.

Il fit quelques pas hasardeux, cherchant à voir derrière les piliers qui soutenaient la voûte.


"Hé ho !" tenta-t-il d'un fort chuchotement...

"Il y a quelqu'un ? Mon père vous êtes-là ?"
Minidou
De passage dans cette ville
je me rendis a l'eglise pour prier



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Pandorha
Enfin en Berry, à Bourges plus précisément. Pandorha était fatiguée, elle s'était reposée quelques heures puis le jour s'était levé et elle avait alors, pris la décision de se rendre à l'église. La belle avait passé une robe assez simple mais, donc le tissu lui tiendrait chaud. Ne prenant pas la peine de prendre une cape, son logement se trouvant proche de l'église, elle se rendit donc sur place. Elle prit place sur le premier banc, à côté des portes afin de pouvoir sortir rapidement si le besoin s'en faisait sentir et elle pria, elle récita la prière de la confession et le crédo seule.

Justeampassan
Alors que le bedeau était encore suspendu à l’épaisse corde, sonnant les cloches, JusteAmpassan, ouvrit en grand les portes, les premiers villageois entrèrent, ils traversèrent la nef, s’assirent sur les bancs.

Pandorha
Pandorha après sa conversation en taverne avec leur éminence et d'autres, avait donc choisi sa robe pour se rendre à l'église une nouvelle fois, à force de fréquenter les églises, elle pourrait installer une couche et dormir directement dedans. La plus ancienne blessure de guerre de la belle lui faisait mal, sa cuisse la lançait et parfois elle boitait, ce qui n'était pas franchement beau à voir... ainsi, elle se rendit à l'église qui était non loin de son logis.

Elle entra, poussa un soupire et puis elle prit place sur un banc libre et attendit, récitant pour elle-même le crédo plusieurs fois.


June
Il s'était rendu, lui aussi, à l’Église St Arnvald pour la messe.

Il choisit un banc et attendit.

C'était le jour de son baptême normalement aujourd'hui, et il se devait d'être très pieux.

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Capitaine des Armées de Berry - Seigneur de Sarzay - Président du FIER
Ahnn


"Rayonnante" aurait pu être son prénom mais c'est Ahnn que les sœurs avaient choisi de la nommer lorsque son oncle le leur avait confié.

La jouvencelle avait quitté sa chambre d'auberge bien tôt pour rejoindre l'église où une messe allait être donnée. Comme à son habitude, un sourire aux lèvres et des "bonjour messire, bonjour madame, au plaisir ! bonne journée à vous ! je suis ravie de vous rencontrer, belle journée n'est-ce pas ?" avaient ponctué sa balade.

Là où Ahnn passait, la messe trépassait ! elle n'en manquait pas une, d'autant plus lorsque l'officiant était son parrain ou sa marraine. Il faut dire que tonton Cloclo et tata Tyty veillaient personnellement à l'éducation de la chaste jeune femme qu'elle était devenue.

Couverte d'une épaisse cape elle pénétra dans l'Eglise , remarquable génuflexion, admirable signe de croix exécuté du bout des doigts comme un Maestro agiterait l'air de sa baguette, Ahnn s'approcha pour prendre place sur le banc.

Toute à la découverte de l'Église, elle espérait juste qu'il y aurait des briques chaudes..Ahnn avait une Sainte horreur d'avoir froid aux pieds !

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Verty
Son Eminence Verty, traversa la nef, salua chaleureusement les Aristotéliciens qui avaient déjà pris place, et se dirigea vers l’autel.

Elle s’abandonna à de longues génuflexions, avec sa grâce légendaire dans tout le royaume et le visage radieux, elle monta en chaire, après avoir vérifié que l’autel débordait de pains chauds et croustillants.

Le regard embrassant toute la nef, elle se lança dans l’exercice de son sacerdoce qu’elle aimait par dessus tout, s’adresser aux âmes croyantes, agnostiques ou même carrément hostiles.


Mes enfants, mes amis.

Je suis contente de voir que vous êtes venus aujourd’hui pour assister à l’office.
J’espère que ce début de semaine à bien commencer pour tous.

Une semaine prolifique dans ce que vous entreprendrez, que ce soit à propos du travail ou de l’amour de votre prochain.
Mais malgré vos bonnes actions, je suis intimement persuadé, que par maladresse ou erreur, vous avez tous péché.


La cardinal laissa son regard rouler sur la foule sans fixer qui que ce soit, néanmoins les plus introvertis se mirent à rougir ou à baisser la tête…


Mes enfants,
Je vous rappel que si votre âme est trop souillée par le remord, vous avez possibilité de confesse.
Des clercs sont à votre disposition.

Avant de continuer, vidons notre esprit de toutes ces mauvaises idées, de tout ce qui hante notre caboche.


Citation:
Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action et par omission.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

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Waleran_jr
Voyant entrer la demoiselle, celle qui avait illuminé la taverne la veille au soir, le jeune prêtre fit signe à un enfant de chœur de s'approcher. Celui-ci s'exécuta et le père Waleran lui murmura à l'oreille:

- C'est cette demoiselle, va et surtout soit poli.

Puis, reprenant son sérieux le père regarda du coin de l'œil, l'enfant de chœur traverser les travées jusqu'à la jeune femme. Là, il ne put entendre le jeune garçon dire.

-demoiselle je suis chargé de vous porter ce coussin de velours afin que vous puissiez poser votre...Votre...Afin que vous soyez bien installée et que le bois des bancs ne vous mâche pas le...ne vous fasse pas mal.

Le jeune garçon revint à sa place, le père satisfait se remit en prière.
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June
June choisit de murmurer, les yeux fermés...

"Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action et par omission.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu."


Il n'avait pas fait d'énormes péchés, mais tout homme fait des erreurs et devait s'en repentir.
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Capitaine des Armées de Berry - Seigneur de Sarzay - Président du FIER
Pandorha
Depuis plusieurs mois, Pandorha avait récité ce qui allait suivre des milliers de fois, chaque jour même, il fallait bien cela pour confesser les fautes qu'elle avait pu commettre, heureusement, elle allait se confesser régulièrement et recevait donc de bons conseils pour éviter de faire les mêmes erreurs.

De sa voix douce et calme, celle d'un maitre de chorale, elle récita en suivant les autres.


"Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action et par omission.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu."
Ahnn


Un petit homme s'approcha d'elle et alors qu'il expliquait le pourquoi de sa venue, elle esquissa un léger sourire en regardant le Père Waleran.

Prenant le doux coussin, elle se leva et se réinstalla dessus confortablement. Il était vert..il n'avait rien oublié. Décidément ce curé était surprenant.

Se penchant à l'oreille du petit elle murmura :

- Tu remercieras le père Waleran pour moi et tu lui diras qu'il est très aimable d'avoir pensé à mon délicat séant.

L'enfant quitta la jeune femme pour rejoindre le curé avant de retourner s'assoir.

Ahnn se concentra sur la prière et récita sa


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Verty
SE Verty reprit.

Le créateur, avec son amour, nous a enlevé tout ce qui empoisonne nos esprits.
Par amour pour nous, il nous a pardonné.
A notre tour prouvons-lui notre amour.
Chantons. Chantons sa gloire.

Rendons grâce également à Aristote,
Toi qui as su nous révéler la Pensée du Seigneur,
Toi qui as su sonder l'organisation universelle.
Rendons grâce enfin à ton messie Christos,
Toi qui enlèves le péché du monde par ton exemple,
prends pitié de nous.


Durant ce gloria, la cardinal chantait de toute sa voix. Elle était heureuse de ressentir autant d’amour autour d’elle.
A cette heure il n’y avait plus de voisin, connaissance où amis. Non, il n’y avait plus que des frères et sœurs s’aimant et chantant pour la gloire de leur Dieu.

Mère Verty, quitta l'autel et monta à la petite chaire de bois qui donnait sur toute l'assemblée, signe que le sermon allait débuter. Elle ferma la petite porte qui grinça sous l'effort, posa ses quelques feuilles de devant elle, s'éclaircit la voie, et déclama avec fermeté.


Lecture du livre des vertus, IV, 4.


Citation:
Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.


Le sermon d’aujourd’hui aura pour sujet l’orgueil.

Pour ceux qui ne connaissent point ce mot, l’orgueil est une fierté "mal placée". C’est le fait d’avoir de soi une opinion avantageuse, dans tout les cas très exagérée, de sa valeur ou de sa personne. Ce comportement peut avoir des conséquences dramatiques. Pour soi-même, mais aussi parfois pour la communauté.

Prenons exemple.

Fait don de soi celui qui aide son prochain, qui œuvre à aider ou à donner sans retour, qui ne vend pas à deux fois le prix le blé qu'il sait à moitié de sa qualité.

Nous pourrions presque dire "faire don de soi, et prendre sur soi", car est généreux parfois celui qui ne fait pas, celui qui refuse, lorsque l'action de ses frères lui parait dangereuse où enfreint les règles du temporel ou du sacré. Prendre sur soi la remarque de son ennemi. Prendre sur soi de garder son calme et de se renseigner avant de rejoindre un troupeau de mécontents sans savoir ce qu'il se passe réellement.

Prendre sur soi, mais ne pas s'oublier. En tant qu'Homme, en tant que membre d'une communauté, nous pouvons trouver le soutien en nos pairs. Ne succombez pas à la tentation de l'orgueil qui vous guette à chaque réussite.
Remettez vous en question lorsque tout semble aller pour le mieux, car c'est là que vous risquez l'aveuglement de l'orgueil.
Vous vous sentez supérieur ? Invincible ? Intouchable ? Au dessus des Lois ou des Hommes, au dessus de principes qui encore hier vous faisait trembler ? Méfiez vous. Cherchez ce qui ne va pas, faites don d'humilité.
Faite dons de vous, offrez.
Nous allons à présent réciter le credo :




L'heure était maintenant venue de passer au moment du partage, et le prélat fit signe à ses enfants de cœur d'apporter le pain et le vin.


Son Eminence Verty rompit le pain, en prit une bouchée et confia le reste aux enfants de cœur pour qu’il l’apporte aux fidèles.
Plusieurs miches de pain étaient ainsi préparées.

Puis elle versa du vin dans une coupe. En but une gorgée, et la confia ensuite aux enfants de cœur pour la faire circuler parmi les fidèles.

Pendant que les fidèles se transmettaient la coupe, la cardinal Archevêque chanta :


Citation:
Rendons grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accorde-nous la victoire!

Déploie Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du Sans-nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice accepte-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivre-nous de nos enveloppes sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.


L’archevêque de Bourges, invita ensuite d'un mouvement des bras, les fidèles à se lever afin de les bénir une dernière fois et conclure la messe.

In nómine Domini, et Christos, et Aristotelis. Amen
Grátia Christos, et cáritas Dei, sit cum ómnibus vobis.

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Clodeweck
Le père Clodeweck aimait de plus en plus se tenir en retrait... Il suivait donc le début de la cérémonie, sans intervenir, l'age des sermons violents lui était passé, il se mit en prière avec les autres.
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Ysabeau
Ysabeau, de sa chambre au dispensaire, avait entendu les cloches sonner.
La messe... L'appel à la messe...
Arriverait-elle à se lever sans ressentir des vertiges ?
Elle s'assit doucement sur son lit, puis posa un pied par terre.
Ses côtes la faisaient encore un peu souffrir, mais elle ne sentit pas sa tête tourner.
Elle posa un pied par terre.
Appela une soeur qui l'aida à se vêtir


Attention ma dame, c'est fort bien de vouloir aller à la messe, mais vous êtes encore un peu faible. Je vais vous conduire.

Ysabeau sortit au bras de la soeur, marcha doucement jusqu'à l'église.
La cérémonie était bien avancée quand elle y entra. Monseigneur Verty, hé oui c'était elle, terminait son sermon.
Elle récita le Credo.
Elle s'avança pour recevoir la nourriture divine, priant de toutes ses forces pour que la paix revienne enfin en Berry, que les affrontements cessent, pour que le conseil nouvellement élu ne se perde pas en jaspinades inutiles mais travaille dans une relative bonne entente.

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