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[RP] Joutes en Savoie - Tour 1

Silanie


Le grand jour des festivités étaient arrivées. La demoiselle n’était pas une grande habituée de ce genre d’événements, a vrai dire, c'etait la première fois qu'elle mettait les pieds dans ce genre d’événement. C'etait le Duc Nerval qui l'avait un peu éclairé sur ce qu’était des joutes, mais ce n’était pas pour autant qu'elle y participait ce jour. Non, la demoiselle venait en spectatrice. Elle venait admirer la noble assemblée participante, mais surtout, elle venait voir une personne en particulier. Son champion, Cesare. Elle arriva donc sur les lieux, les premières joutes étaient tout juste annoncées quand elle pris place dans les tribunes. Elle regarda partout alentours, le cherchant des yeux, espérant pouvoir le voir avant qu'il ne passe, ne serait ce que pour l'encourager.

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Nashia
Déjà qu'une naine sur un cheval de Guerre c'était ridicule... Mais vous songez une naine armurée ? Stupidité qu'elle avait eut de s'inscrire... Stupidité ! Elle aurait du faire ses yeux doux au Duc. Après tout à s'occuper de ses armées, pouvait il aussi jouter pour sa belle non ? Elle n'aimait pas ses cages de fer qui l'écrasait... Bridait ses mouvements. Elle n'aimait pas l'étalon nerveux qu'Arti lui avait donné a la place de sa belle et docile Tacita.
Non décidément ces joutes commencait mal. Le heaume sous le bras la brunette adressa un regard assassin à son pauvre valet alors que celui ci tentait vainement de la convaincre de grimper sur l'infâme canasson.
Une Pettinengo ça a ses habitudes. Mais admettons le. Tacita, bien qu'elle ai traversé de nombreux champs de bataille aurait sans aucun doute rebroussé chemin sur une lice...

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Liloudu33


Les deux femmes se tenaient face à face.
Montées sur le monture, fières et forte.
Quoi que certains hommes pouvaient en dire,
Une femme pouvait avoir plus de force et de courage qu'eux.

L'Héraut es Joutes, camarade aigle de la Duchesse Douairière,
Était arrivée, après inspection, méticuleuse inspection,
Elle annonça le départ, le début, peut être de la fin.

Un cabrage d’excitation de son destrier et elle s'élança.
Quelques foulées, abaisser la lance,
Ne pas laisser le temps à l'adversaire d'attaquer.

Et ce fut le coup contre l'armure de l'adversaire,
l'amitié n'y était plus, seul le coup était présent dans l'esprit de la Montmayeur,
Mais sa lance explosa au coup donné.

Elle ralentit son étalon, oui, elle montait un mâle,
C'était de famille, qu'elle disait.
Elle ralentit son destrier au bout de la lice et se retourna.

Un coup d'oeil à l’arbitre, elle venait de remporter cette passe,
Changement de lance qui s'impose, elle était prête à continuer.
Mais son adversaire Lisyane l'était - elle aussi?

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Lisyane


Les instants qui s'étiraient au grès du soleil levant, laissaient entrevoir la vie qui s'agitait un peu plus.
Lisyane flattait l'encolure du frison du gantelet froid et raide qui ne laissait pas passer aucune émotion et ne calmait pas la monture de l'impatience qui était sienne.
Il est des moments ou le paradoxe est roi.
Hautement placé sur le dos de l'animal qui s'agitait d'un sabot rageur sur le sable, elle était bien, et sentait monter en elle ce sentiment de puissance et de domination d'un noble jeu fort agréable.
Et pourtant elle avait dans le fond du gaster un nœud semblable a de l'angoisse sans en être pourtant.
Si les joutes étaient un festoie dument attendu et célébré, il n'en était pas moins un fait que ces jeux avaient vu moult blessés et estropiés.
Elle ne craignait en rien des blessures qui sont inhérentes a toutes joutes et ses abattis, s'ils devaient être sacrifié a l'amusement, ne seraient qu'un signe visible du courage et de la détermination a rendre honneur a ses Terres.
Une baronne manchote voilà qui serait cocasse, et avoir perdu la main dans ce genre d'amusement prendrait tout son sens.
Cependant l'angoisse était sienne de voir ses amis, embrasser d'un peu trop prêt lance de leur adversaire.
A l'autre bout de la lice la Duchesse semblai fin preste aussi, les deux étendards aux couleurs des terres défendues se faisaient face et dansaient au rythme de la bise légère, et semblaient eux mesme se défier dans une douceur emprunte d'amitié.
Lisyane leva le bras senestre en signe de salut et de respect a son adversaire lorsque le cor se mit a sonner.
Page et étendards disparurent,le cor retentit une deuxième fois, Lisyane fit la grimace, le temps de baisser son heaume et talonner aussi vivement que possible Prié, la Duchesse Lilou et sa monture était déjà en pleine course, erreur fatale...
Par les couilles de Monseigneur, eut elle le temps de grommeler.
Le Frison prit un départ flamboyant, mais pas assez rapide pour rattraper les quelques instants de flottement de sa cavalière.
Ca allait secouer dans l'armure...
L 'Assidue rapprocha ses étriers le long des flancs de la monture tout en les relevant légèrement en fléchissant ses genoux a peine et y prendre appuis au moment de l'impact.
Le buste penché en avant,elle leva sa lance quelques galops avant le croisement,contractant les muscles de ses cuisses afin de ne pas être désarçonnée.
Au moment du croisement, le temps fut suspendu un instant, les clameurs de la foule s'éloignèrent comme enveloppées dans du coton.
Le choc fut violent.
La Montmayeur avait été plus rapide a levée sa lance et jaugée la distance parfaitement lui sembla t'il.
Lisyane tira sur les rennes du frison, elle n'avait pas mordue la poussière c'était déjà ça,mais adieu veaux, vaches, cochon et tout le reste,on passera les insultes dites avec colère dans le heaume de la baronne.
Elle avait assez perdue l'équilibre sur sa selle pour avoir perdue la passe.
Constance_de_cleves


Constance avait été avertie qu'elle était attendue. Deux femmes étaient sur les bords de la lice et elle elle regardait lentement les armes.
Elle les rejoignit le plus vite possible.

Pas le temps de faire un résumé des règles puisqu'elle était déjà en retard. Elle donna simplement le coup d'envoi et scruta les actions.


Pour changer et tenter de faire plus de RP, j'envoie le résumé du RP "imposé" aux joueurs concernés ainsi ils ont la primeur de l'écriture des actions de leur poupée.
Si 48heures après l'envoi de ce MP les deux n'ont pas écrit je ferai un post de "joutes traditionnelles". Evidemment si vous êtes plus rapide je ferai un post pour confirmer le vainqueur et passer au duel suivant.

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Poursuivante ès Joutes
Liloudu33


Seconde et troisième passe.

Lilou était enhardie par cette lance,
Elle appela ses gens,
Un geste et se fut la vérification de chaque harnachements.

La sangle maintenant la selle,
Les étrivières et les étriers,
La sangle les maintenant ensemble;
Chaque partie des protections du Cheval,
Puis vinrent ses équipements à elle,
Encore dans l'euphorie, du par le déferlement d'adrénaline en elle,
Elle ne ressentait aucune douleur,
Cela viendrait plus tard.

La lance à la main, le plastron bien en place, Le heaume sur les yeux,
Son Selle Français frémissant sous ses jambes,
Elle reprit sa posture, buste en avant, les jambes bien encrées, toujours sur ses appuies.
Chaque conseil revenait, de qui? Vous vous le demandez encore?
Qui avait enseignait à la jeune noble tout cela? Son Père et son Grand Père.

Un cri, étouffait pas le heaume, retentit.
Et une devise surgit : Et le nom des Montmayeurs résonnera à nouveau dans les montages de Savoie.

Seconde passe, Lisyane est plus rapide.
Mais la Duchesse est bien à l'aise dans son armure,
Elle tient bon et reste en selle.

Pas de bris de lance, la joute entre les deux femmes peut continuer.
Le temps d'une vérification sommaire et elles repartent.

La Baronne a reprit du poil de la bête.
Mais il en fallait plus pour envoyer valser Sa Grâce de Montmayeur DiCesarini.
Et son fondement n'allait pas toucher la terre meuble de la lice,
Elle n'allait pas laisser ses fils se moquer d'elle.

Troisième passe et la Baronne est toujours plus rapide.
Mais comme avant, la Duchesse reste en selle.
Le second coup de lance lui a coupé la respiration.
Son cheval agit seul et s'arrête en fin de lice.

Attente de la décision de l'arbitre,
Pendant ce temps, ses gens agissent pendant que la Noble de Savoie reprend son souffle et ses esprit.

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Lisyane


Elle tira sèchement sur les rennes du frison, qui hennis de mécontentement, cavalière comme monture avaient les muscles durcis de contractions et d'efforts.
D'un mouvement de sangle elle fit replacé le frison durant que la Duchesse changeait de lance et que ses escuyers vérifiaient son harnachement.
Elle ne se laisserait pas avoir une seconde fois, et c'est d'une rapidité qui l’étonna elle mesme que le frison d'une simple pression de mollets partit au triple galop.
Appréhender la vitesse du cheval et la vitesse de son adversaire tout en ayant les dimensions de la lance n'estait pas chose aisée, de plus les armures entravaient sérieusement la fluidité de mouvement et le heaume ne laissait entrevoir qu'un champ de vision réduit.
Si la froidure du frimas hivernal était encore mordante, sous la ferraille, la baronne commençait a sentir les goutes de sueur dégouliner le long de sa poitrine.
Elle abaissa sa lance au croisement et toucha la Montmayeur.
La lance était toujours intact quand de quelques instants elle ralentit, les cris et la clameur du publique ne lui indiqua pas cependant que la passe fut réussis.
Elle l’espérait pourtant, son bras dextre commençait a la bruler.
Au demi tour du bout de la lice, la Duchesse était toujours en place sur le dos de sa monture.

*Pute de foutre dieu (insulte générale ne désignant pas la Duchesse ne rêvez pas!).
*Ma pauvre Lisy t'es aussi forte qu'un escargot atteint d'angine de poitrine...

Elle replaça sa lance et secoua d'un coup sec d’étrier s les flancs de sa putain de monture, oui elle insulte beaucoup la baronne, une vieille habitude de jeunesse passée dans le faubourg Maché,
Encore une fois le départ fut fulgurant.
Il lui sembla être plus rapide que Lilou, mais le Héraut avait une assise a faire pâlir une courtisane sur un noble.

Lisyane baissa sa lance, elle enroula les rennes sur sa main senestre et décolla légèrement son séant, en prenant appuis sur ses étriers et pencha légèrement le corps pour avoir plus de force dans le bras dextre, le choc remonta en vibration le long de son épaule qu'un petit gémissement vint ponctuer.
Sa lance était toujours intacte, mais une cri de déception lui parvint du publique.
Elle savait que pour la plus part seule la chute voir les blessures étaient l’intérêt premier pour un spectateur de joutes, sinon a quoi bon ?

Effectivement a l’arrêt du frison Lilou était toujours en selle.
Déception ?
Non....Il y avait bien des déceptions plus grandes et puis rien n’était finit, la bataille était perdue pas la guerre.
Elle balança la lance a son escuyer puis se déganta pour retirer son heaume.
Ses cheveux bruns collants sur son front humide, elle talonna Prié tout en le flattant pour le remercier de son courage et vint a la rencontre de la Duchesse.
Elle seule avait brisée sa lance, elle avait gagnée le duel.

Tout sourire elle lui tendit la main.

Mes félicitations vostre Grasce, vous estes une fine cavalière...
Je vous souhaite une bonne continuation, c'est un plaisir d'avoir fait ce premier duel contre vous.


Bon maintenant il fallait qu’elle se ressaisisse la Sainctes Eaux.
Fenthick


A peine arrivée, la Poursuivante Impériale avait déjà eu une tonne et demie de travail, mais cela ne semblait pas l'arrêter, et à la plus grande joie du Chambellan, les cors sonnèrent la première joute, tandis que quelques instants plus tard, dans le tonnerre mugissant des applaudissements de la foule enhardie par la scène, les chevaux piaffant jusqu'alors s'élançait avec fracas et fougue, l'un contre l'autre, et que les deux femmes, Duchesse de rang et de coeur, d'une beauté surnaturelle et guerrière, se jetait à corps et coeur perdus dans la liesse de la bataille.

Et déjà, la Montmayeur prenait un avantage certain, et un certain avantage, en brisant, alors que Lisyane avait prit un fatal retard au départ, sa lance sur le poitrail de la Courmayeur. Et le coup n'était pas petit, certes non! Un cheval aurait été éventré à coup sûr, et seuls l'armure de la Baronne, et la lance émoussée de la Duchesse, avaient su éviter trop de casse.

Une pause? Que nenni! Et déjà qu'elles étaient reparties de plus belle, déterminées et téméraires. Et voilà que l'orgueilleuse et vengeresse Baronne, d'une rapidité fulgurante, heurte la première la cuirasse opposée dans un "dong" clair et pur, mais coule le long de la côte et file sans bris.

Lilou conserve son avantage, tandis que captivée, la foule, et le Chambellan en tête, hurlent leur joie au Soleil naissant en ce doux matin de printemps. Et voici venu l'heure du Jugement Dernier, ou du moins de sa forme rabougrie! Et dans un panache incroyable, les Deux, la Paire, les Mères Solitaires se lancent dans une odyssée qui méritait bien d'être en ouverture, et à un rythme effréné, s'élancent l'une à l'autre, dans une course à la mort et à la victoire, éclatante d'Honneur et de Beauté. Voilà la joute féminine, voilà la Chevalerie!
Et c'est la Sainctes-Eaux qui, une fois encore, est la plus vive, mais qui manque de puissance, sans doute un peu sonnée par la première des charge, et qui laisse couler la lance, à nouveau sans bris, sur le flanc de la Duchesse.

Et Fenthick de lever les yeux vers les tribunes, ou la foule de Savoie, enchantée, hurle sa joie, comme un dernier au revoir aux étoiles, sous les yeux du Créateur, qui de contentement, fait luire les premiers rayons sur la lice, tandis que chacun retient son souffle, attendant le verdict de Constance qui ...

tranche pour Lilou, seul bris des trois passes.

Et un tonnerre d'applaudissements de retentir, tant pour la vainqueur que pour la vaincue, et Fenthick, souriant, aux anges, au comble de la félicité, de s'élancer en criant :

Bravo! Bravo!

Puis, de faire taire la foule agitée en levant les bras et de poursuivre :

Remercions notre juge pour ce jour, Constance de Clèves!
Il est temps pour moi de vous expliquer les règles particulières à ces joutes. Nous avons douze concurrents, chacun répartis dans quatre groupes de trois.
A l'issue de la première manche, resteront les deux premiers de chaque groupe, soit huit participants. Le second tour se fera par élimination directe, laissant quatre participants, puis deux pour la finale. Les perdants jouteront en parallèle, afin qu'un classement soit clairement établi.


Et sous les vivas de la foule en délire, il hurla plus fort :

Et maintenant, en seconde joute .. Sa Grasce l'épouse du Duc, Jehanne de Vandimion, contre Monseigneur Raoul de Montjoie!

Citation:
Joute seconde

Pour la Baronnie de Chignin,
Jehanne de Vandimion, Baronne de Chignin.



CONTRE

Pour la Vicomté de Montjoie,
Raoul de Montjoie, Vicomte de Montjoie.



Les jouteurs sont attendus en lice.

Citation:

Groupe A :
Lisyane des Sainctes-Eaux
Lilou Montmayeur-DiCesarini
Eddo Puègmirol

Groupe B :
Jehanne de Vandimion
Raoul de Montjoie
Cesare Farnese

Groupe C :
Aélis de Montjoie
Bastien de Louhans
Adrian de Montjoie

Groupe D :
Nashia de Pettinengo
Mini Laskarina d'Alaya
Jusoor de Blanc Combaz

Liloudu33


Reprit du souffle, respirer.
Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas fait cela.

Elle se fait débarrasser de son heaume, de sa lance,
Elle entendait et voyait mieux maintenant.

La jeune Baronne arriva vers elle et essoufflée la salua.


J'ai été ravie de concourir contre vous,
Bonne continuation Baronne.


Lilou sourit ravie malgré tout d'avoir remporter ce duel.
Elle retourna vers sa tente et ses gens pour se préparer pour le prochain duel.

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Nerval
Des joutes en Savoie et pas n'importe lesquelles, celle qui lui était dédié et qui lui avait été retiré suite à sa nomination au poste de Duc. Mais hors de question pour le Neptune suspendu de ne pas venir, déjà car il était Duc et il était normal d'y assister, ensuite car il redeviendrait bientôt Neptune donc il se devait d’être la, et pour finir sa tornade d'épouse joutait.

Et comme à chaque fois il avait peur qu'elle ne revienne blessée. Il s'était assis à une place qui soit disant était pour lui. Il en profita pour saluer discrètement les deux organisateurs sans les déranger de trop. Il aurait tout de même préféré être en coulisse pour s'assurer que l'armure était bien en place ou pour voler la lance histoire qu'elle ne puisse jouter. Mais il ne pouvait pas.

Il avait pu apprécier la joute de la Duchesse contre la Baronne. Elles semblaient tout les deux très en forme et très bonne dans le maniement des armes. Heureusement qu'on ne lui avait pas demandé de jouter...

L'âme se serra en entendant le nom de son épouse. Il serra le point. Autant regarder les gens jouter oui... mais son épouse... Malheureusement elle aimait trop cela pour qu'elle l'écoute sur les danger de ce jeu qu'il connaissait bien. Soit... il ne lui restait donc plus qu'a assister à son match.
Jehanne_du_genevois




Comme dans un jeu .....

J'estais fin preste .Tenant par la bride Gosth qui piaffait d'impatience d'entrer en lice ,moi j'observais la Duchesse et la Baronne .
Une duel de femme ...
Qui disait que cela ne se faisait pas ?
Peu importe quand on aimait faire du cheval et les jeux on ne pouvait qu'aimer les joutes .

Depuis toute jeune j'adorais ce sport .Je me souviens de mes premières joutes ici mesme contre le Duc Eddo .Pffffff cela n'avait pas été facile une chute ainsi qu'une blessure à l'épaule .

Après cela je m'estais entrainée dur ,j'avais affronté d'autres personnes ,fait des joutes un peu partout .J'avais mesme participé à la GFC ou l'on rencontrait beaucoup de jouteurs venu de tous les horizons de l'empire et du Royaume de France .

Puis je m'entrainais tous les jours ,on avait mesme fait des joutes à Chignin ce qui avait donné envie à Nerval d'être Heraut es Joutes .
Bref perdu dans mes pensées je n'entendit pas qu'on m'appelait .
Un page me secoua juste a temps .


"Sa Grasce l'épouse du Duc, Jehanne de Vandimion, contre Monseigneur Raoul de Montjoie! "

Vrai que je n'estais point habitué à ce que l'on m'appelle ainsi .Sa Grace cela faisait bizarre déjà que Baronne je m'habituais mal je préférais Jehanne tout court ,moi et les titres ....

J’avançais jusqu'au bout de la lice et monta sur Gosth qui tenait plus en place .Autant il estait très calme quand je le montais en temps de garde ou de guerre mais les joutes cela le mettait dans le mesme état que moi . Un vrai gosse .
Par contre rencontré le Vicomte Raoul ... Ça c'estait une autre histoire .
Un homme comme lui avec sa force et son gabarit par rapport à moi ...
Enfin on verrait bien .

Chacun en place le cor résonna et Gosth s'élança ,écu bien tenu et lance preste à toucher mon adversaire je fus surprise par sa touche .
Je gardais l'équilibre.
La touche ne fut guère brutal .Sa lance ne se brisa point .
Le Vicomte me testait il ?
Ou estait ce le fait de jouter contre moi ,une femme et l'épouse du Duc ?
Non on estait tous là pour gagner et s'amuser .

J'aperçus brièvement mon époux .Etonnant qu'il soit pas venu tout vérifier pour une fois .Il se devait de rester à sa place de Duc .
Mais je savais qu'il devait se ronger les sang .

Bien il estait temps de passer à l'action .
Chacun en bout de lice la deuxième passe allait estre sonné .
Le cor retentit .Comme à son habitude Gosth partit fougueux comme il estait .Je tenais ma lance fermement hors de question de se laisser faire cette fois ci .
J'arrivais sur mon adversaire rapidement et sans lui laisser une chance j’écrasais ma lance sur son écus .Ma lance se brisa en deux .Sous le choc je fus légèrement déséquilibrer mais je serais les jambes pour tenir sur mon lipizzan qui ralentissait quand un grand bruit de fer retentit .

Le Vicomte sous le choc estait tombé au sol .
Je fis faire demi tour à Gosth pour aller à sa rencontre .
J’espérais qu'il n'avait point trop de mal .
Je démontais de ma monture pour aider le Vicomte à se relever .


Vicomte vous allez bien ?


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Roi-lezard


Tandis que raisonnait encore partout autour de l'arène l'intimidant écho des huées de la foule en délire, à l'issue du premier duel, se présenta face à Chignin et monté sur une monture aussi nerveuse que hennissante, le Chevalier piémontais au Lion armorié. Le coursier noir qu'il montait ce jour, frappa le sol de ses sabots chichement ferrés d'or, faisant s'élever un nuage poussiéreux avec l'allure d'un taureau résolu à la corrida.

Montjoye appréciait particulièrement cet ultime bouffée d'air avant de se jeter dans la ruée se fixant pour seul destination le côté opposé de la lice. Visière de son heaume relevée, il lança un dernier regard confiant à l'attention de son épouse, abaissa la plaque de fer destinée à protéger son visage, avant de saluer respectueusement son adversaire en portant sa main gantelée à son coeur. Le concurrent se saisit ensuite d'une poigne ferme de sa lance qu'il tint bien haute en attendant le signal sans quitter des yeux l'écu qu'il allait s'employer à molester de toute son ardeur pour le plaisir des amateurs.

Puis on sonna le cor, et les cavaliers se jetèrent dans la ruée. Le départ de l'animal fut vif, sa course droite et franche, il trottait tête baissée, sa prestance inspirait la noblesse et la puissance, tandis que les lions ornant son caparaçons virevoltaient sous le coup du vent.

Les deux candidats se croisèrent, ils touchèrent leurs cibles, quelques éclats de bois venant parsemer le sol de la lice sans qu'aucun d'entre-eux ne fut assez secoué pour perdre son équilibre.

Faute de puissance, se dit alors Montjoye, qui se sentait confiant en son avantage à ce niveau ...

Le public eut donc droit à un second tour de piste, et Montjoye avait retrouvé son écuyer sans perdre de temps, refaisant face à Chignin en prenant une position traîtreusement nonchalante.

Car il s'était résolu à foncer plus vite encore lorsque sonna une seconde fois le cor parmi les huées. Les éperons solidement cramponnés dans ses étriers, messire Raoul commit alors sa première erreur.

Il éperonna sa monture si fortement qu'il lui perça le flanc et ce juste assez pour enrager la bête, qui était déjà passablement emballée de nature. Si elle conserva son bon angle de course, elle déstabilisa quelque peu son chevalier, par un rythme curieusement saccadé par la douleur éprouvée des suites de l'infime blessure provoquée par messire de Montjoye.

La seconde erreur, il l'avait sans doute commise quelques temps auparavant et sous la toile de sa tente, en succombant à son envie de se faire une douteuse infusion. Mais nous ne nous étalerons pas sur cet autre débat.

Néanmoins, il allait encore commettre une dernière erreur qui lui serait impitoyable. L'expérience des joutes lui avait enseigné de ne jamais se perdre au fond du regard de son adversaire mais de deviner plutôt ses mouvements en fixant un point neutre. Or, voilà qu'il avait fourché à ses propres commandements, avait t'il jamais jouté contre une femme, un homme se laisserait t'il troubler par si peu ? Le second choc fut violent, comme prévu, ou presque.

Montjoye sentit le poids de la lance plier son écu, puis la pression relâcha presque instantanément tandis que la lance de la Baronne se brisa avec fracas. L'homme ne su plus trop alors s'il toucha lui-même sa cible ou non, puisque destabilisé par le choc, il perdit pied en ses étriers et sa carcasse vint s'écraser sur le sol dans un bruit sourd et métallique.

Se relevant sur un genoux tout d'abord, relevant visière afin de prendre l'air, il salua le vainqueur en s'inclinant silencieusement avant de toucher quelques mots, souffle amoindri.


" Chignin, sur d'autres champs de batailles je serai votre redevable prisonnier. Tout va bien, merci, je serai bien impoli de ne pas m'incliner face à votre valeureuse et ... désarmante prestation. "


Ce fut avant de rejoindre sa tente, maugréant et dépoussiérant son tabard d'azur en toussant comme s'il eut littéralement mordu la poussière ...



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Bastien_de_louhans
Bastien avait regardé la prestation de son parrain, et fut surpris du résultat. Le vicomte serait-il trop galant ? Il était sorti entier de nombreux combats sans quartier, et là, patatras... Ou alors il avait bu. Il ne faudrait pas boire une goutte avant sa propre prestation, foi de Bressan ! Approchant de Raoul alors que ce dernier regagnait sa tente, le seigneur de Tossiat lui frappa légèrement sur l'épaule.

Hé alors, vicomte ? La nuit fut blanche, pour que vous piquiez du nez à la première occasion ?

Mais je comprend le problème. Moi-même quand je serai confronté à la vicomtesse, je crois que je vais fermer les yeux et laisser mon cheval me diriger, en priant pour que ça se passe au mieux. Je ne sais pas si gagner serait pire que perdre, mais je ne peux pas déclarer encore forfait parce que le destin m'oppose sans arrêt des femmes, même à mon grand désarroi.

Et puis rien n'est fini, vous n'avez qu'à vaincre le Romain pour être qualifié. Vous pourrez arrêter de vous forcer à être diplomatiquement et socialement correct, une victoire ne sera pas une goujaterie contre lui. Votre prochain combat est dans longtemps, venez donc assister aux autres confrontations de ces joutes. C'est si rare de voir la noblesse qui participe à la même chose. Il faut en profiter.
Constance_de_cleves


Constance, la Poursuivante ès Joutes, avait un peu de mal à prendre ses marques. Elle se retrouvait en Savoie alors qu'elle n'y avait mis les pieds qu'une seule fois et ça remontait à des années. Elle assistait pour la première fois à des joutes en Empire, car elle ne prenait pas en compte celles organisées pour l'Empereur en septembre 1459, et en plus elle devait les arbitrer. Elle n'avait pas pris le temps de regarder les spectateurs ou de voir si le Duc était arrivé. Il valait peut-être mieux pour elle qu'elle ne voit que les jouteurs sinon elle aurait eu encore plus la pression.

Le premier duel s'était déroulé en trois passes et sans aucune chute, ça avait été plus que serré : deux touches d'un côté et un bris de lance de l'autre. Finalement c'était une Aigle de la Hérauderie qui l'avait remporté.

Constance avait convenu avec Fenthick que ce serait lui qui appellerait les jouteurs et les présenterait. Ca lui éviterait à elle de faire un impair dans les noms ou les accents.

Il appela donc la Baronne de Chignin et le Vicomte de Montjoie. Après une collègue, elle devait arbitrer la femme du Héraut des Joutes suspendu durant son mandat ducal. Elle ne faisait pas attention à l'identité des personnes, seules l'expérience et la dextérité devaient payer.

Constance leva son bras droit, elle regarda de part et d'autre de la lice avant de le redescendre pour donner le signal pour la prise d'élan. Au fond d'elle elle espérait qu'il n'y aurait pas de blessé.

Elle regardait de façon très synthétique. Pour elle la première passe se résumait en "l'homme touche sans casser sa lance alors que la femme ne riposte pas et reste en selle = 0 - 0". De même pour la passe suivante elle voyait simplement que "la femme prenait sa revanche en faisant tomber son adversaire sur le ventre après avoir brisé sa lance en deux = 1- 0". Instantanément Constance désigna la gagnante de la joute qui prenait donc fin.

Une fois cela fait elle porta son attention sur le Vicomte de Montjoie et un léger sourire se dessina sur le visage de la jeune femme : il se relevait, tout allait bien.


Sa Grasce Jehanne de Vandimion, Duchesse consort, gagne cette joute.

Elle tourna la tête vers l'organisateur des joutes. Il devait appeler les prochains jouteurs.

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Poursuivante ès Joutes
Caesar


Cesare avait observé les joutes avec attention. Le duel de ces deux adversaires avait été fort intéressant et la défaite de Raoul fut pour lui une surprise. Il voyait la femme du Duc d'un autre oeil. Sa rencontre avec elle en sa demeure de Chignin lui avait donné l'image d'une femme affirmée mais il n'aurait jamais pensé la voir concourir en armure, et encore moins mettre à terre un Seigneur tel que Raoul. Comme quoi, on pouvait s'attendre à tout dans les Royaumes. Tout, ou presque. Un jeune débutant comme Cesare aurait certainement du mal à battre un Seigneur comme Raoul ainsi que celle qui a triomphé sur lui.
A l'épée, Cesare était une fine lame. Mais la joute nécessitait plus de robustesse et de précision que d'agilité et de vitesse. C'était une lutte d’appoint.
Le jeune Farnese descendit alors des tribunes et s'adressa à Jehanne.

Bien le bonjour Baronne. C'est un plaisir que de vous voir ici. Beau duel, vous m'impressionnez vraiment. Je ne m'attendais pas devoir jouter contre vous lorsque je vous ai vu pour la première fois en votre château. Ce sera pour moi un honneur que de vous affronter en cette arène.

Cesare lui sourit et tendit alors sa main vers elle.

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