Scoldt
Scoldt regarde sa Chère et Tendre descendre des escaliers, légèrement vêtue, alors qu'il porte au dessus de sa chemise un épais gilet.
Voulant tout d'abord la prévenir qu'elle risquerait d'avoir froid, il n'a pas le temps de placer un mot qu'elle l'ensevelit sous plusieurs questions.
Heureusement depuis le mariage, Scoldt avait trouvé LA parade pour faire taire temporairement sa délicieuse pipelette.
Il passe sa main derrière sa tête et approche ses lèvres des siennes pour l'embrasser alors qu'elle n'avait pas terminé sa phrase.
Je suis certains que tout comme toi, ce sera parfait mon cur.
Viens à présent il est grand temps.
Mauvais calculs. À présent sa femme se met à sautiller et à chanter ...
Sortant à présent de leur propriété, ils traversent la ville en direction du lac.
Saluant les quelques habitants encore dehors à l'heure du repas, il franchissent enfin les murailles et le stress des activités.
Il arrivent devant le lac d'Orléans, bras dessus, bras dessous, celui-ci scintillant grâce aux rayons du soleil.
La barque était toujours à l'emplacement où Scoldt l'avait plaçait hier. Ils s'installent donc non loin d'elle, sur l'herbe, au pied d'un arbre.
Scoldt
Qu'il était content le Scoldt de pouvoir chamailler sa Douce. Jamais dans la méchanceté bien sûr, seulement pour la taquiner. C'est qu'il l'aimait son Dragibus ..
Il déplie le large drap sur l'herbe sèche, et commence à sortir les le contenu du panier garni un par un.
Le pain, la viande, la salade (ah les femmes ...) ainsi que les fruits et pâtisseries pour le dessert. Rien ne semblait manquer.
Ah si, une odeur forte et prenante sortant du fond du panier lui agresse les narines.
Il en sort donc un bon vieux claquos bien odorant et hésite à le poser sur le nappe pour ne pas la salir..
Après l'avoir discrètement placé sous le nez de sa chérie et d'avoir rit de son air écuré, il le replaça dans le panier le temps que le repas arrive au moment du fromage.
Il se lève ensuite, une gourde en bois à la main, encore une réalisation de sa Dragée adorée.. et il parcourt les quelques mètres les séparant de la rivière approvisionnant le lac afin de la remplir d'eau fraiche et pure.
Pure et fraiche .. comme son Amandine en fait ...
Le Scoldt revient ensuite vers elle, le sourire aux lèvres, prêt à déguster chaque instant de cette journée.
Se plaçant sur l'herbe tel un citoyen romain sur un sofa pour manger, il se pose juste derrière sa femme, allongée également dans l'herbe, tous deux faisant face au tissu.
Il rapprocha ses lèvres de son oreille pour lui susurrer quelques mots
Je t'aime Amandine .. j'aimerais que ces instants à tes côtés durent éternellement ..
Et oui ... cette sorcière -qui n'en avait pas le physique- ne pouvait que lui avoir jeter un sort ou un sortilège pour l'avoir rendu bisounours comme cela !
L'ancien soldat royal, surnommé "la Grande Gueule de Touraine" était devenu tellement paisible qu'il en avait lui même peur.
Il espère que ce ne sera qu'une période, plus ou moins longue .. mais après tout, il ne regrette pas d'avoir quitté cette vie remplie de fols pour vivre ses instants délicieux auprès de sa femme à Orléans.
À qu'il est bien le Scoldt ! Sur l'herbe un jour de beau temps à côté de sa tendre ! Il ne peut d'ailleurs s'empêcher de sexclamer bruyamment
Aah ! Qu'est-ce qu'on est bien ici!
Son regard croise celui de sa Douce qui tourna la tête, le sourire bêta ...
Sa femme, si belle, si douce, mais si sauvage parfois ...
Il lui passe délicatement la main dans les cheveux, son autre main lui caressant la joue. Ses yeux la fixent, tandis que ses lèvres se rapprochent des siennes...
Scoldt
Il se rapprochait d'elle, contemplant ses yeux couleur noisette qu'il dévore du regard.
Sa main était encore posé sur sa joue lorsqu'elle décide de dévier son regard au ciel, frissonnant et se relevant brusquement.
Stoppé dans son élan, Scoldt la regarde essayant de voir si elle l'avait fait exprès, une sorte de vengeance pour l'avoir chamaillé en début de journée, ou si c'est réellement avec innocence qu'elle lui parle à présent.
Il plisse les yeux, l'écoute et répond en souriant, mais avec une certaine aigreur
Comme tu voudras ma Douce...
Ah. Elle n'était pas futée sa petite Amandine. La Dame de ses pensées, sortant en plein hiver avec une unique robe légère.
Mais bon il en sourit, car à présent il doit se rapprocher d'elle pour pouvoir la réchauffer.
Il se relève donc, s'exécute et déplace la nappe en prenant garde à ne rien renverser de ce qui était dessus, et la place à quelques dizaines de centimètres afin d'être au soleil.
Amandine se rassit ensuite en tailleur sur la nappe, suivit de Scoldt qui se place une nouvelle fois derrière elle.
L'homme décroche sa cape, et la place sur le dos de sa chère et tendre, avant de l'entourer de ses bras afin qu'elle arrête de gigoter.
Étant à présent sûr d'avoir bloqué toute issue à sa proie, il lui glisse un baiser dans le coup, puis sur la joue, avant de lui parler
Es tu mieux à présent ?, lui demande t-il.
Il saisit dans le panier un des rares fruits qu'il avait trouvé en cet hiver, et le tend aux lèvres de sa Douce ne semblant plus papoter.
Jouant dans en premier temps à le faire rouler sur ses lèvres, elle finit par le saisir vivement avec les dents, mordant un doigt du forgeron en passant.
Le retirant rapidement, il en poussa un cri
Aaaaaiiieee !
Regardant la marque que lui avait faite sa fauve de femme sur le doigt, il la regarda, toute souriante, et lui saisit le menton de sa main murmurant à son oreille avant de l'embrasser langoureusement..
..toi.....