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Les Chroniques d'Escayrac Partie 1 - Déjeuner sur l'herbe

[RP] Chroniques d'Escayrac [1] - Déjeuner sur l'herbe

Dragee


Voici enfin le grand jour! Oui, le grand jour pour la gamine.
Toute affolée, à droite à gauche dans sa toute nouvelle mansarde, elle va et vient entre son panier et ses placards.
Un peu de viande sèche, une bouteille de lait, son fromage préféré, le pain favori de son mari... Oui tout semble être là. Tout est prêt.
Elle n'attend plus que le signal du départ!

Oups! Ses habits!
La voilà qui montre quatre à quatre les marches de l'escalier un peu vermoulu pour atterrir devant sa maigre armoire à vêtements.
Elle veut une robe légère mais fleurie et colorée. Elle rajoutera un châle sur ses épaules car, même si le printemps revient, l'hiver n'est pas tout à fait parti.

La voilà fin prête après quelques petites retouches en chantonnant. Puis elle descend tranquillement, le cœur léger, se doutant que son mari l'attend non loin de la porte...

En plus, se serait une réelle occasion pour essayer sa nouvelle production. Qui aurait cru qu'une petite demoiselle aussi fine qu'elle aurait pu réaliser toute seule une embarcation de cette taille?!
Bien sûr, elle avait souvent aidé son grand père dans le même métier, étant une jeune paysanne, mais le réaliser soi-même était une autre histoire.
Heureusement qu'elle fût beaucoup soutenue par son charmant mari tout au long de la construction. Et même si le résultat semblait peu travaillé, il restait que la barque pouvait porter de lourdes quantités de poissons, en plus que du pêcheur.

La jeune fille avait donc eu envie d'essayer son œuvre, et son mari, toujours parfaitement attentionné, lui avait proposé un pique-nique au bord du lac d'Orléans pour profiter de la belle journée ensoleillée....


"Il est temps, ma douce"

"Je suis là mon Scoty d'amour!!! Regardes! Tu me trouves jolie?!
Je t'ai pris le pain que tu préfères! On va bien manger, tu vas voir!
J'ai vraiment hâte d'essayer cette barque! Mais j'ai surtout hâte de me promener avec toi, main dans la main... sur le bord de l'eau..."
patati patata...

Non, elle arrête rarement de parler, la Dragée. Sauf quand elle est en présence... Et le pauvre Scoty l'a appris à son détriment. Tant pis!
La voilà qui virevolte, toute guillerette avec son panier en main, ses pieds sautillants, sa voix chantant.
Puis ils sortent. Elle le laisse la guider. Elle lui fait confiance. Il va forcément leur trouver un coin magique pour cette journée qui lui donne tant de joie au coeur...

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Scoldt
Scoldt regarde sa Chère et Tendre descendre des escaliers, légèrement vêtue, alors qu'il porte au dessus de sa chemise un épais gilet.
Voulant tout d'abord la prévenir qu'elle risquerait d'avoir froid, il n'a pas le temps de placer un mot qu'elle l'ensevelit sous plusieurs questions.

Heureusement depuis le mariage, Scoldt avait trouvé LA parade pour faire taire temporairement sa délicieuse pipelette.
Il passe sa main derrière sa tête et approche ses lèvres des siennes pour l'embrasser alors qu'elle n'avait pas terminé sa phrase.


Je suis certains que tout comme toi, ce sera parfait mon cœur.
Viens à présent il est grand temps.


Mauvais calculs. À présent sa femme se met à sautiller et à chanter ...

Sortant à présent de leur propriété, ils traversent la ville en direction du lac.
Saluant les quelques habitants encore dehors à l'heure du repas, il franchissent enfin les murailles et le stress des activités.

Il arrivent devant le lac d'Orléans, bras dessus, bras dessous, celui-ci scintillant grâce aux rayons du soleil.
La barque était toujours à l'emplacement où Scoldt l'avait plaçait hier. Ils s'installent donc non loin d'elle, sur l'herbe, au pied d'un arbre.
Dragee
Tout est parfait.
Un mari qui se révèle un brin amoureux, un soleil qui se montre brillant, des voisins qui son plutôt joyeux...
La Dragée ne cesse de sautiller et bavasser tout le long du chemin, son panier à la main, subissant moult tracas au risque même de tomber...
Bon, rien de très cassant dans le contenu, mais ne sait-on jamais!

Voilà le petit couple arrivé non loin de la barque. Et rien que pour se brosser elle-même dans le sens du poil, la gamine laisse entendre qu'elle a devant elle la plus belle embarcation de toute la création:


"Oh regarde, mon Scoty! Tu vois ce petit filet qui donne l'impression qu'elle est couverte d'or et de diamants?!"


"Hum .. couverte de chiure de pigeon plutôt non ?"
    répond-il en rigolant.   

"Roh mais non ce n'est pas de la fiente! vilain! C'est le travail stylisé!
Si si! J'ai essayé de faire des gravures!"


"Mouais tu m'avais pas dis que tu avais rappé ?"

"Vois aussi comme elle flotte bien! Je suis sure que si la Reyne voyait mon travail, elle me nommerait d'office chef de chantier Naval au service de mon pays! Si si!

Et puis ces rames! D'une légèreté infinie! "


"Bah .... j'espère qu'elle vont pas se bris..."

"Mais non elles ne vont pas briser à la moindre poussée! Fi!
Aide-moi plutôt à étaler ce drap..."


La voilà enfin au travail, pour la plus grande joie de son assistant de mari, car une fois concentrée sur une tâche, elle sait enfin se taire, l'Amandine... Et oublie bien vite à quel point il adore la faire ronchonner.

C'est donc sous cet arbre heureux d'être planté près d'un lac, avec vue imprenable sur les remparts du château - surtout du haut des branches - sous cet arbre, donc, que le jeune couple étala sa draperie pour enfin envisager de se mettre à table et profiter de la charmante journée...



Réédition pour reprise de rédaction à quatre mains

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Scoldt
Qu'il était content le Scoldt de pouvoir chamailler sa Douce. Jamais dans la méchanceté bien sûr, seulement pour la taquiner. C'est qu'il l'aimait son Dragibus ..

Il déplie le large drap sur l'herbe sèche, et commence à sortir les le contenu du panier garni un par un.
Le pain, la viande, la salade (ah les femmes ...) ainsi que les fruits et pâtisseries pour le dessert. Rien ne semblait manquer.
Ah si, une odeur forte et prenante sortant du fond du panier lui agresse les narines.
Il en sort donc un bon vieux claquos bien odorant et hésite à le poser sur le nappe pour ne pas la salir..
Après l'avoir discrètement placé sous le nez de sa chérie et d'avoir rit de son air écœuré, il le replaça dans le panier le temps que le repas arrive au moment du fromage.

Il se lève ensuite, une gourde en bois à la main, encore une réalisation de sa Dragée adorée.. et il parcourt les quelques mètres les séparant de la rivière approvisionnant le lac afin de la remplir d'eau fraiche et pure.
Pure et fraiche .. comme son Amandine en fait ...

Le Scoldt revient ensuite vers elle, le sourire aux lèvres, prêt à déguster chaque instant de cette journée.
Se plaçant sur l'herbe tel un citoyen romain sur un sofa pour manger, il se pose juste derrière sa femme, allongée également dans l'herbe, tous deux faisant face au tissu.
Il rapprocha ses lèvres de son oreille pour lui susurrer quelques mots


Je t'aime Amandine .. j'aimerais que ces instants à tes côtés durent éternellement ..

Et oui ... cette sorcière -qui n'en avait pas le physique- ne pouvait que lui avoir jeter un sort ou un sortilège pour l'avoir rendu bisounours comme cela !
L'ancien soldat royal, surnommé "la Grande Gueule de Touraine" était devenu tellement paisible qu'il en avait lui même peur.
Il espère que ce ne sera qu'une période, plus ou moins longue .. mais après tout, il ne regrette pas d'avoir quitté cette vie remplie de fols pour vivre ses instants délicieux auprès de sa femme à Orléans.

À qu'il est bien le Scoldt ! Sur l'herbe un jour de beau temps à côté de sa tendre ! Il ne peut d'ailleurs s'empêcher de s’exclamer bruyamment


Aah ! Qu'est-ce qu'on est bien ici!

Son regard croise celui de sa Douce qui tourna la tête, le sourire bêta ...
Sa femme, si belle, si douce, mais si sauvage parfois ...
Il lui passe délicatement la main dans les cheveux, son autre main lui caressant la joue. Ses yeux la fixent, tandis que ses lèvres se rapprochent des siennes...
Dragee
Tout est déplié. Mêmes leurs corps, qui sont un peu étalés sur le drap.
Ils sont là, tout les deux, pour partager ce moment unique, magique...
Tout semble parfait. Même un petit oiseau vient chanter au dessus de leur tête... Ou attendre les miettes du repas.

Scoldt se montre plus tendre que jamais. Il lui chuchote des mots doux à l'oreille. Dragée rougit un peu mais ne sait pas trop quoi lui répondre.

Son ventre la chatouille étrangement... Elle a grand faim la petite demoiselle! Mais l'instant est agréable...


"Aah ! Qu'est-ce qu'on est bien ici!"

"Oh oui... C'est un petit paradis"


Il la regarde d'un regard brûlant. Ses yeux sont d'un bleu profond... Bleu comme le ciel, juste derrière lui. Un bleu magique que rien ne perturbe... Ha si! Un petit nuage juste derrière la branche de l'arbre! Là! Pourvu qu'il ne grossisse pas...

Elle sort de ses rêveries par une main qui vient se glisser dans ses cheveux. Moment encore plus délicat qui la fait sourire. Elle est bien à ses côtés.
Il se rapproche d'elle. Elle peut sentir son parfum d'homme.
Ce côté soldat qui l'a séduite. La main un peu rappeuse, et large sur son petit minois la caresse avec délice.

Amandine est parcourue d'un frisson...
L'arbre fait trop d'ombre en cette période de fin d'hiver!
Elle se redresse un peu, l'air contrarié et demande avec un léger frisson dans la voix:


"Tu me prête ta cape? Il fait un peu froid ici! Et puis on pourrait peut-être déplacer nos affaires vers une zone de soleil, non?
Oui, oui, ce sera mieux"


Et voilà la Dragée de nouveau au travail, très concentrée à pousser du drap son mari à l'air légèrement acide - non, elle ne comprend pas pourquoi! - afin de déplacer tout le joli pique-nique déballé dans un endroit plus confortable.
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Scoldt
Il se rapprochait d'elle, contemplant ses yeux couleur noisette qu'il dévore du regard.
Sa main était encore posé sur sa joue lorsqu'elle décide de dévier son regard au ciel, frissonnant et se relevant brusquement.
Stoppé dans son élan, Scoldt la regarde essayant de voir si elle l'avait fait exprès, une sorte de vengeance pour l'avoir chamaillé en début de journée, ou si c'est réellement avec innocence qu'elle lui parle à présent.
Il plisse les yeux, l'écoute et répond en souriant, mais avec une certaine aigreur


Comme tu voudras ma Douce...

Ah. Elle n'était pas futée sa petite Amandine. La Dame de ses pensées, sortant en plein hiver avec une unique robe légère.
Mais bon il en sourit, car à présent il doit se rapprocher d'elle pour pouvoir la réchauffer.
Il se relève donc, s'exécute et déplace la nappe en prenant garde à ne rien renverser de ce qui était dessus, et la place à quelques dizaines de centimètres afin d'être au soleil.
Amandine se rassit ensuite en tailleur sur la nappe, suivit de Scoldt qui se place une nouvelle fois derrière elle.
L'homme décroche sa cape, et la place sur le dos de sa chère et tendre, avant de l'entourer de ses bras afin qu'elle arrête de gigoter.
Étant à présent sûr d'avoir bloqué toute issue à sa proie, il lui glisse un baiser dans le coup, puis sur la joue, avant de lui parler


Es tu mieux à présent ?, lui demande t-il.

Il saisit dans le panier un des rares fruits qu'il avait trouvé en cet hiver, et le tend aux lèvres de sa Douce ne semblant plus papoter.
Jouant dans en premier temps à le faire rouler sur ses lèvres, elle finit par le saisir vivement avec les dents, mordant un doigt du forgeron en passant.
Le retirant rapidement, il en poussa un cri


Aaaaaiiieee !

Regardant la marque que lui avait faite sa fauve de femme sur le doigt, il la regarda, toute souriante, et lui saisit le menton de sa main murmurant à son oreille avant de l'embrasser langoureusement..

..toi.....
Dragee
Avez-vous déjà pris une libellule pour un papillon?
Dans ce cas vous excuserez sans doute et sans attendre la pauvre et innocente Dragée qui a pris le doigt de son mari pour un morceau de fruit tout aussi juteux que celui qu'il lui présentait.
Quoi qu'en ces jours-ci, les fruits sont plutôt acides que juteux; justement...

Alors elle lui mordille le doit, pour le faire enrager. Mais il ne s'énerve même pas! Ça cache quelque chose...
Il l'embrasse à nouveau...
Elle commence à comprendre...

Vous savez, les hommes, c'est facile à cibler. Même au bout de quelques petits mois de mariage, elle avait bien cerné son chéri, l'Amandine.
Mais il était très fort pour trouver les arguments et la faire céder à ses avances.
En fait, lorsqu'il n'arrivait pas à trouver les mots, il réussissait à la persuader ou la convaincre de cette manière. Et pour tout! Elle se dit qu'elle devrait peut-être essayer aussi, plutôt que croiser les bras en boudant et n'obtenir qu'un 'non' catégorique.
Diplomate, son mari?! Parfaitement! Mais homme de guerre aussi. Et donc difficile à faire plier. Il fera un bon papa!

Mais aujourd'hui, elle a envie de profiter du repas! Elle a envie de grogner! De lui dire de manger! De... De...
Mais non, totalement impuissante! Elle se laisse embrasser.
Quel est donc ce sortilège pour que même ses idées ne sachent plus se mettre en place dans son esprit?! Même son immense capacité à tête-de-muler commence à fléchir!

Il faut agir vite!

Alors elle se retourne pour lui faire face. Essai numéro un: trouver une position plus confortable pour lui résister.
Mauvaise idée visiblement, car, ne lâchant pas ses lèvres, il prend son mouvement comme un signe d'acceptation et l'entoure de ses bras pour la serrer contre lui.
Leurs bassins se touchent et elle sent des mains puissantes caresser ses hanches par dessus la robe fine.

Non non non! Ne pas céder! Faim! Repas! Promenade! Barque! c'est tout!

La bouche aventureuse de son mari vient à nouveau se glisser dans son cou. Ca va trop loin! Il faut intervenir!

Essai numéro deux:


"Oh... Scoldt..."

Mais pourquoi elle prend cette petite voix suave?! Et pourquoi il l'embrasse encore plus?! 'Houston?! On a un problème!' Les commandes ne répondent plus! La machine s'emballe toute seule!
Scoldt commence à laisser son corps reculer vers le drap, attirant sa Dragée contre lui qui ne peut que se laisser faire...
Ils s'allongent...

Pile à l'endroit où le fromage à été déplacé....

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Scoldt
Scoldt était ravi de voir qu'il avait réussi à dompter un tant soit peu sa "tigresse", et qu'il arrivait à refermer son piège autour d'elle.
S'allongeant doucement, sa douce entre ses bras, et ses lèvres collées aux siennes, il profitait de ses instants de bonheur, jusqu'à ... sentir une désagréable sensation, sous son postérieur, une sensation de mou accompagné d'une forte odeur..
Après une courte, mais intense, période de réflexion, il se rappela enfin qu'il s'agissait exactement de l'endroit où le claquos avait été déposé .. par lui-même en plus. Quelle honte !

Ne voulant pas gâcher le tableau par l'expression d'un "eh défection !" intempestif, il souleva sa Douce qu'il avait entrainé sur lui, puis se releva afin de constater l'étendu des dégâts.

Bon. Ma cape est fichue. Et on a plus de fromage .. enfin ça, ce n'est peut-être pas plus mal tu me diras

Le reste du repas se continua sans incident et parfaitement bien, en tout cas c'est l'impression qu'il en avait.
Plutôt que de se laisser entrainer dans les bras de Morphée après ce bon repas, comme était en train de le faire son époux, Amandine se leva, pleine d'énergie, le tirant par le bras


"Allé ! Lève toi ! On va faire une balade"

Devant les premières râles et réticence de son époux qui trouvait son coin d'herbe et d'ombre tout à fait à son goût, elle continua avec un agaçant ;
"S'teu plait, s'teu plait, s'teu plait .... !", tout en lui secouant le bras, elle réussit finalement à le convaincre de se lever.

D'accord, d'accord je viens. Nous avons toute la journée devant nous tu sais ?

Une promenade, bras dessus, bras dessous avec sa dulcinée. Dans un sens il était heureux. Heureux d'être à ses côtés, partager ces instants d'amours et de complicité.
Mais dans un autre sens, il était inquiet de ce qu'il devenait. Une sorte de canard, lassé par la monotonie. Après tout c'est lui qui l'a cherché et qui l'a tant demandé..
Peut-être est-ce que sa Dragée serait pour faire quelques voyages dans les temps à venir, histoire de visiter le pays et changer du train-train habituel.

Puis ils passèrent devant un parterre de fleurs, bien fleuries et de toutes les couleurs, avec en arrière plan des moutons en train de paitre dans les hautes herbes.
Voulant ramasser une de ces fleurs, il lâcha la main de sa femme, et s'éloigna de quelques mètres pour en chercher une sublime.
Il s'agenouilla enfin vers celle qu'il avait choisie de manière à la cueillir sans l'abimer.
C'est en relevant la tête qu'il se retrouva nez à nez avec un bouc, semblant un tantinet mécontent de la présence de l'homme.

Tout en se relevant calmement, il regarda droit dans les yeux la bête, et tenta d'appliquer des leçons de diplomatie bestiales qu'il avait lui-même inventées.
Bavant quelques idioties devant l'animal, les yeux scintillant tout en pensant qu'il le comprendrait, sa femme n'entendit qu'un paniqué ;

Dégageeeee saloopeeeerie !, devant une scène peu commune où son mari était poursuivi par la terrible bête des plaines.

Scoldt couru cent, voir deux-cents mètres avant que l'animal abandonne finalement la poursuite, sous les rires et éclats de sa femme, restée regarder le spectacle.
Il revint ensuite aux côtés de sa femme, essoufflé d'un effort qu'il n'avait pas envisagé, pour finalement la regarder, lui sourire, et lui tendre une main dans les cheveux afin de lui placer la fleur qu'il avait gagné au péril de sa vie.

Prend en soin mon cœur.. je suis pas certain de vouloir en cueillir tous les jours ! Du moins pas ici ! termine-t-il en riant

Continuant leur promenade, ils revinrent finalement devant leur petit emplacement, où la barque les attendait ...

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Dragee
Elle l'avait toujours su. Son mari était un des plus courageux, des plus héroïques personnages que le monde avait porté. Mais cette fois, elle en avait eu la preuve devant ses yeux!
Souvent elle l'avait imaginé sur les lignes de bataille, affrontant la mort, se battant corps et âme pour revenir vainqueur et fier, à la maison.
Elle l'avait tant de fois imaginé plaider sa cause devant de hauts fonctionnaires, à grands coups de raisonnements implacables et dignes de son esprit supérieur! Oui, elle adorait les récits qu'il faisait de ses propres exploits, le soir, blottie contre lui, devant un feu de cheminée.

Mais aujourd'hui, c'était devant elle que l'évènement ce produisit! Elle put elle-même être témoin oculaire du grand courage, de la témérité de son adorable chevalier de mari.
Et elle était si fière!
Elle n'avait pu s'empêcher de rire fraichement devant cet acte magnifique d'affronter un bouc sauvagement affreux.
Juste pour les beaux yeux de sa belle, et pour orner sa chevelure d'une belle fleur.
Elle ne lui dira pas qu'après tant d'émotion, la fleur n'est plus tout fraiche, mais elle apprécie le geste autant qu'il se doit.
Jamais elle n'a reçu de cadeau aussi beau. Et elle le savoure.

Les voilà maintenant devant l'eau. Devant la barque.


"On monte, mon doux mari? Tu m'as promis une balade sur le lac!"

Les voilà donc maintenant en train de chevaucher tant bien que mal la barque afin de la rapprocher du bord et d'y monter à moindre mouillure aux jambes. C'est à dire qu'il ne fait pas encore assez chaud pour se permettre d'être humide!

Une jambe sur le bois... Un petit instant d'équilibre. Ouf! tout va bien.


"Je saute? Comme ça je ne risque pas de me mouiller!"

"Houlà! Tu es sûre de toi? Ne va pas risquer de te casser une jambe! Où du moins t'égratignier sur le bois!"

"Mais non mon Scoty! Regarde bien comme je suis douée! Allez hop! je saute!"


De toutes façons, il n'aura pas le dernier mot, alors autant la laisser n'en faire qu'à sa tête. Peut-être pourra-t-il rattraper les erreurs à grand renfort de bisous magiques et d'affection...
C'est donc un visage fort inquiet qui regarde la gamine toute élancée à son grand saut-en-barque...
Et vlan! La voilà dans l'embarcation, saine et sauve, riante à s'en tenir le ventre, le bateau tanguant de ci de là sur l'eau troublée.


"A toi mon chéri! Rejoints-moi vite! J'ai hâte d'aller voir la vue qu'on a au milieu du lac!"

Elle l'attend, tout sourire, guettant ses gestes qui ne semblent pas si assurés malgré la facilité de l'action.
Serait-ce à cause du balancement de la barque, du aux mouvements de hanches joyeux de la Dragée toute folle, que le Scoldt a tant de mal à embarquer?...

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Scoldt
La montée fut rude est périlleuse à cause du trop fort engouement de son aimée, mais il réussit finalement à s'installer dans la barque, après quelques sueurs froides.
Scoldt regarda rapidement si tout était en place. Rames, oui. Cannes à pêches, oui. P'tit bout de femme turbulente, oui !
Tout semblait ainsi être prêt et à sa place, prêt à une ballade en barque au milieu du lac.

Voulant fanfaronner devant sa Douce, il se saisit avec vigueur des rames, les plaça dans l'eau, et commença à ramer. Voulant impressionner sa Dragée, il était certain que cela allait donner n'importe quoi .. il faut dire que le Scoldt était plus doué avec une épée qu'avec des rames ! Car lorsque l'on réussit -enfin- à synchroniser ses mouvements de bras, il ne faut pas oublier qu'il y a une direction et un sens à prendre. Il s'adressa donc à Amandine, qui avait fini par se calmer dans un coin de la barque


Dis moi où tu veux que l'on aille mon cœur. Préfères-tu au centre centre du lac ? Ou plus au bord, peut-être sous l'ombre d'un peuplier si l'on en trouve un ?

Au centre mon Scoty ! Je suis sûre que c'est là que l'on pêchera les plus gros poissons !

Il s'exécuta donc, ramant quelques mètres avant d'arriver au point désigné avec tant de conviction par sa femme.
Scoldt sortit les rames de l'eau et les replaça dans la barque ne manquant bien sûr pas l’occasion de pouvoir la faire râler en l'éclaboussant de quelques gouttes !
Il rit de sa bêtise, il faut bien que quelqu'un en rit !, et embrassa sa Douce avant de s'emparer des cannes à pêche.

La première canne était tendue vers Dragée, qui la saisit. Scoldt connaissant les habitudes de sa femme pour aller quelques fois pêcher dans le lac, ne pris pas la peine de lui dire ce qu'il fallait faire, sûr de l'habitude qu'elle avait dû prendre !
Lorsqu'il prépara la sienne, il chercha des yeux la boîte à vers, qui allaient servir à appâter la friture.
Ne la voyant pas, il regarda sa chère et tendre, osa un sourire crispé, se doutant que c'est elle qui l'avait caché derrière elle pour se venger des gouttes d'eau.
Il agrippa donc et la tira vers lui avant de jeter un coup d’œil derrière la place qu'elle occupait.
Ne la voyant toujours pas, il la fixa à nouveau, d'un regard interrogateur et lui demanda ce qu'elle avait fait de la boîte qu'il avait mis dans la barque.


Où as-tu mis les appâts ?? Ils étaient bien dans la barque non ?

Le regard scintillant et pensant avoir fait ce qu'il fallait, elle lui répondit

Les vers ?! Baaah ! Déjà, c'est dégoûtant ! Et puis c'est cruel pour eux de se faire noyer avant de se faire dévorer par un poisson ! Tu te rend pas compte !

Scoldt entendant bien les revendications de sa Douce mais néanmoins pressé de débuter sa partie de pêche
Hum oui si tu veux ... mais sinon elle est où la boite ?

Je l'ai jeté et j'ai libéré les vers dans un bosquet pour qu'ils puissent viiiiivre !

Ne voulant dans un premier temps pas y croire, il se résigna et compris
Ca explique pourquoi après des heures de pêche tu ne ramènes qu'un poisson .. voir deux .. et encore tu es chanceuse pour arriver à chopper quelque chose avec uniquement le hameçon !

Enfin, ils n'allaient pas se disputer pour ça quand même ! Il sourit à sa Tendre qui commençait à bouder et conclu
Bon écoute l'important pour moi c'était d'être avec toi. Tout en pêchant, certes .. mais si on ne pêche rien ça ne sera pas un drame !
Sur ces belles paroles, chacun se tourna de son côté, histoire finalement de se reposer, la canne à la main, en se demandant qui allait attraper la premier poisson.

Une dizaine de minutes plus tard, l'ennui commença à peser sur Scoldt, qui luttait contre la fatigue.
C'est alors que de manière inattendue, Dragée s'agita, elle venait d'hameçonner un poisson !


Scotyyy !! J'en ai un !! Tu vois, tu vois !! J'en ai un !, suivi d'un gros ...PLOUF

Sans s'être dans un premier temps retourné, il continua


Ne me dis pas que tu viens de faire tomber ta canne à pêche dans l'eau ? ...

... Amandine ? ..
AMANDINE !!!


C'est alors qu'il se retourna et s’aperçut qu'elle n'était plus à bord de l'embarcation. Pris d'un moment de panique et ne se rappelant plus dans l'immédiat si elle savait nager, il approximativise l'endroit de sa chute, et plonge dans l'eau sans plus attendre afin de retrouver sa bien-aimée !
Après quelques minutes passées sous l'eau, ils remontèrent finalement tous les deux, Scoldt portant Dragée, celle-ci semblant inconsciente.
Il la souleve pour l'allonger dans la barque, et s'agenouilla au-dessus d'elle, complètement angoissé qu'elle ne réponde ni ne réagisse plus

*
Tentant vainement de la bousculer, la secouer, il osa même tout en prononçant Pardonne moi.., de lui mettre une baffe pour essayer de la réveiller. Et cela à fonctionnér !
Recrachant un peu d'eau, elle ouvrit les yeux, et, sous le choc, s’agrippa au cou de son mari qui venait de la sauver ..


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* HRP-Oui bin les premiers secours c'est pas encore !
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Dragee
Mais c'est incroyable ces garçons! Jamais contents! Et pas une once de cœur dans la tête! C'est trop dur pour eux de comprendre que chaque bestiole, même toute petite, a le droit à la vie? Nan mais!
Elle a déjà du mal à tuer les poissons qu'elle pêche, elle ne va pas en rajouter à chaque fois! Oui, non mais les poissons, faut bien qu'elle fasse des bons petits plats à son mari! Ils mangent déjà si peu de viande. Alors le poisson, faut en profiter!

Mais elle allait lui montrer! Que même sans ver elle savait pêcher!
Oh! Une touche! Un poisson! Ça marche! Bah oui, à force de patience!
Allez, elle va le sortir de l'eau. Elle tire! Elle tire! Mais rien ne vent. Alors elle se penche pour le voir et appelle son mari. Il l'aidera à le sortir,tellement ce poisson est énorme!

Elle se penche, toute folle de voir un si gros poisson et... Ne me demandez pas comment, moi, narrateur, j'ai abandonné depuis longtemps l'idée de décrire les acrobaties indéfinissables de la gamine.

Mais Plouf!


***


Un réveil un peu brutal. Une giffle! Une toux pour évacuer l'eau et le visage de son mari juste entre elle et le ciel.

Elle s'agrippe à lui, toute paniquée, et gémit:


"Hoooo! Mon Scotyyy! Tu m'as sauvééé! j'ai failli mourir! Le poisson a du partir! J'ai eu si peur! Tu es le meilleur mari du monde!"

Tout ça entre sanglots et tremblements, sans même lâcher le cou de son tendre, qu'elle avait même tendance à serrer plus fort, encore plus fort, comme par peur de le perdre.
Bah oui, après une trouille pareille, on se rattache à ce qu'on peut.

Alors il essaye de la rassurer par des mots doux sur un ton tout à fait agréable, malgré les bras qui l'empêchent presque de respirer. Il essaye aussi de la repousser un peu, histoire de la regarder dans les yeux. Mais rien à faire. les cheveux bouclés et mouillés de sa dame se collent à son visage, l'étouffant de plus belle.
Heureusement qu'elle n'est encore qu'un bout de femme, et qu'il s'était échauffée juste avant avec un bélier velu! Le voilà donc qui réussit à la maitriser et la calmer en l'immobilisant contre le fond de la barque.

Elle a les yeux tout gonflés et le souffle court, la gamine apeurée. Mais le visage sûr de son Scoldt la rassure. Elle serre les dents pour essayer de retrouver totalement son calme. Elle le regarde et n'ose plus bouger au risque de se remettre à geindre à tout va.
Elle reste alors ainsi, immobile sous les bras puissant de son mari. Son mari qui la regarde calmement. Qui voit le doux visage de son aimée, son cou humide sous ses cheveux ruisselants jusque sur ses épaules. La robe qu'elle avait choisie légère est maintenant trempée, transparente et moulante à souhait.

Lui aussi est trempé. Ses vêtements lui collent à la peau et quelques goutes d'eau tombent de ses cheveux devant ses yeux. Elle le trouve si beau à cet instant...
C'est fou ce que la nature fait bien les choses. Même dans des situations catastrophiques, on arrive à trouver les choses qu'on aime plus belles que jamais.

La jeune Amandine voit apparaitre dans les yeux qui la détaillent une lueur qu'elle commence à connaitre maintenant. Et un sourire se dessine sur ses lèvres rougies par la fraicheur de l'eau. Elle lève une main qu'il a fini par libérer et vient caresser doucement le visage de son mari.

"Je crois que si on garde nos vêtements, on va finir par prendre froid..."
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Scoldt
Les yeux de sa Douce s'ouvrant, un énorme poids s'enleva de son cœur comprimé de peur de perdre la seule pour qui la vie pouvait avoir un sens à ses yeux.
Qu'aurait-il fait si elle l'avait quitté du monde des vivants ? Tout serait redevenu comme avant ? Mais qu'était-il avant ? Avant de rencontrer cette jeune femme qui voulait à tout prix le brûler en place publique ? Probablement rien ...


Plus jamais tu n'iras pêcher seule. dit-il sur un ton grave et sérieux
Ses bras l'entourant, il eut un moment d'absence. Comme si sa propre vie avait été sur le point de s'arrêter.
Le regard vide, il contemple sa chère et tendre, sans rien penser, sans rien dire.
Une beauté a nul égal, d'une pureté sans pareil, Scoldt se sentait telle une chenille dans un cocon à ses côtés, comblé et heureux.

Elle n'avait rien à envier aux quelques filles de joie qu'il aurait pu aller trouver après quelques batailles victorieuses .. pas toujours très propre ..
Sa Dragée lui apparaissait comme un ange, son sourire, son regard ... chaque détail d'elle l'encourageait dans les moments les plus difficiles lorsqu'il ferme les yeux.
La voir en dessous de lui, trempée, le regard apeuré et l'envie d'être réconforté le fait craquer.

Délicatement il saisit la main de sa femme qui caressait sa joue, et y dépose un baiser, son regard plongé dans celui de sa Tendre.
Il passe ensuite son autre main derrière la nuque d'Amandine afin de soulever sa tête et d'approcher lentement ses lèvres aux siennes. De là, il l'embrasse soudainement et fougueusement.

Son corps de femme, encore jeune, moulé par son vêtement trempé. Quel homme resterait indifférent devant une telle scène ? Surement pas Scoldt ..
Il passe les mains dans les cheveux dégoulinant de Sa Douce, tout en caressant lentement son corps avec son autre main.
Ses mains se perdant sur sa hanche, soulevant lentement sa robe légèrement collée à sa peau.
Puis tout à coup, il plaque brusquement sa femme au fond de la barque, l'embrassant de plus belle, et ses mains commençant à se perdre sur son corps nue et humide ...

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Dragee
Un baiser fougueux lui coupe la respiration. Prise au dépourvu, elle s'accroche à lui pour ne pas céder au vertige qui la gagne.
Puis une main baladeuse la ramène à la réalité. Dragée passe un bras autour du cou de son mari amoureux pour se plaquer contre lui avant qu'il ne la repousse contre le fond de la barque.

La douce brutalité du geste lui fait échapper un gémissement qui est pris par son mari comme une invitation à continuer de plus belle.
Le désir qui les gagne tout deux s'équilibre et c'est ensemble qu'ils se dévêtissent, malgré les tangues de la barque en plein milieu du lac.

Pourvu que personne n'ait décidé de pêcher sur la berge aujourd'hui! Chose fort peu probable vu le soleil qui commence à vraiment chauffer dans le ciel.
Tant pis, il faudra penser à ne pas trop crier. Et puis au pire, s'ils sont trop agités, la barque aura tôt fait de se retourner pour refroidir leurs ardeurs!

Mais non, pas maintenant. La gamine est trop pleine d'envie pour son cher Scoldt qu'elle se débrouillerait pour éviter de ficher ce moment en l'air. Par ses gestes délicats elle va l'inciter à être prudent. Et puis il est loin d'être idiot. Il ne veut certainement pas ressentir cette sensation de glacé sur une partie de son corps tout dur, au risque de la voir rétrécir, rétrécir... rétré...

Oh Christos, qu'elle aime quand il est ainsi! Quand ses instincts animaux se réveillent et qu'il n'a l'air de plus rien contrôler! Quoi que parfois, il se révèle si doux, si délicat même dans ces moments là...
Elle est comblée au delà de ses espérances, la jolie Dragée, car malgré tout ce que sa mère a pu lui dire sur les hommes, non, elle n'est pas tombée sur une brute épaisse qui ne pense qu'à lui et prend les femmes pour des objets.

Celui-là arrive même à la supporter quand elle est au pire de sa forme, tout en continuant à la considérer comme sa femme chérie. Une vraie perle cet homme! Qu'elle compte bien garder pour elle tout sa vie!
Juste pour elle!
Rien qu'elle et lui, pour toujours... Jamais personne pour les déranger...
Juste lui avec elle, pour toujours. Juste lui en elle à cet instant...

Une semence toute particulière vient faire éclater un instant le doux rêve de la gamine, accompagné d'un râle tout masculin, avant qu'il ne se laisse choir à ses côtés, tout essoufflé.

Leur sueur s'efface lentement de leurs corps par la délicate brise qui court sur la surface de l'eau. La barque arrête lentement de tanguer à tout va. Ils entendent bientôt des oiseaux qui semblent saluer leur amour.
En regardant vers le ciel, elle aperçoit la cime de l'arbre sous lequel ils ont déjeuné un peu plus tôt, ce qui signifie qu'ils ne sont plus très loin de la berge.

Mais ils veulent rester là quelques instants à se regarder dans les yeux, en souriant béatement comme après chacun de leurs charmants ébats.
La gamine vient se blottir dans les bras de son mari et, instinctivement, presque nonchalamment, elle pose sa main sur son ventre. Comme si à l'intérieur il se passe quelque chose de nouveau. Quelque tour de magie qui pourrait remettre en cause leurs habitudes conjugales, leur couple tout petit... ou même la taille de leur maison...

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Scoldt
Essoufflé de son effort, il trouve néanmoins suffisamment d'énergie pour se pavaner tel un paon, fier de son, fier de sa performance et du rêve qu'il a donné à sa chère et tendre ... Un homme quoi ..

Relevant la tête, il se rend compte que la barque avait dérivé entre temps et qu'elle était maintenant près du bord. Une chance, se dit-il. Il n'aura pas à ramer comme ça.

Regardant sa femme et lui rendant son sourire béat, le geste de sa Tendre lui fait lever un sourcil..
Il dépose sa main au dessus de celle de sa femme sur son ventre, et la regarde perplexe ..
Se pourrait-il qu'il ait réussit à ...




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