[RP] A la recherche d'une jeune fiancée

Comment cette histoire avait elle commencée ? Ha oui, avec deux parents qui voulaient que leur fils se marie pour leur donner une déscendance, car Maël est l'héritier du duché d'ouessant.

Autant le dire tout de suite, pour Maël, 8 ans, les filles ne servent a rien. Ca crie, ça pleure, ça rale et ça boude tout le temps, en résumé, les filles c'est de la chochote.

Apres avoir tout tenté, les deux parents étaient resté ferme sur un point : un jour il devrait se marier. Il avait toutefois obtenu de son père, au grand damne de sa mère, qu'il pouvait choisir qui serait la demoiselle heureuse élue.

Ni une ni deux, Maël était décidé a trouver la fiancée la moins chochote de bretagne avant que sa mère ne lui en colle une d'office. Quoi de mieux dans ces circonstances que de déposer une petite annonce sur la place publique, la ou toutes les demoiselles la verrait

L'écriture n'était pas vraiment sa spécialité, mais il finit tout de meme par produire un texte personnel, a défaut d'etre efficace. Mais qui sait ? peut etre la perle rare était elle la et répondrait elle.

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A son arrivée dans le comté, Zoyha jongla entre plusieurs villes (dont elle ignorait le nom, d'ailleurs,mais là n'est pas la question.).
Flânant dans les rues, le bout des doigts gelés serrant la bride de son cheval, et les joues rosies par le froid, elle laissa ses poumons se remplir d'air glacé. Soufflant sur ses doigts pour les réchauffer, enfonçant ses bottes dans la neige dans un craquement glacé, elle appréciait chaque détail de la ville : l'architecture des maison, la lumière jaune qui s'en échappait. Parfois,elle passait devant le rez de chaussé d'une maison, ou un couple se réchauffait près du feu, la jeune maman berçant un enfant ; ou un poète peaufinait ses derniers vers.. Il y avait une vie, dans ce village, mais elle restait tranquillement tapie chez elle, près du feu, pour en ressortir plus tard. C'était compréhensible, au vu du froid mordant qui s'abbatait au dehors. Les naseaux de son cheval laissaient s'échapper de grands volutes de vapeur. Lui aussi avait froid, et avait souffert du trajet de la nuit passée.

- Allez mon beau, encore un effort... je trouverai bien un endroit où passer la nuit..

La rue déboucha alors sur ce qui semblait être la place publique. Quelques enfants s'y bagarraient dans la neige, et quelques bonhommes quelque peu..difformes se tenaient debout comme ils le pouvaient. Zoyha sourit, puis continua son chemin, jusqu'au panneau d'affichage où elle espérait trouver une annonce d'une auberge quelconque pour passer la nuit. Au lieu de ca, elle vit un drôle de message mal orthographié, mais très attachant :

- Un petit Duc cherche une fiancée ! pensa Zo', en laissant échapper un petit rire. C'est dommage que je sois trop agée pour l'annonce.. Avec 10ans d'écart, c'est un peu déplacé de postuler ! Dommage, j'aurais pu être son genre si il avait eu au moins 16ans.. là, j'aurais volontiers postulé.. Et non mon beau, ce n'est pas encore pour nous, le statut de duchesse ! reprit-elle en flattant l'encolure de son cheval.

Elle reprit sa route, néanmoins déçue. Elle qui voulait se sortir de cette situation de vagabonde en aillons, cela aurait pu être une aubaine.

Aujourd'hui était un nouveau jour pour la petite renarde. En plus d'enfin s'affranchir des parents, elle avait réussi à obtenir un poste au conseil. S'affranchir car les parents voulaient voir leur progéniture devenir juriste comme eux hors elle avait enfin eu un poste économiste, commissaire aux mines. Mais elle s'inquiétait plutôt de la relation que ses parents entretenaient. Son père avait annoncé à Maël et à elle qu'il allait quitter la maison. Le petit prince avait du mal à accepter cette décision et ainsi qu'elle même.
C'est pour cela que quand elle découvrit l'annonce, elle ne fut pas surprise. Le petit bonhomme ne voulait pas accepter et était sur que les parents ne l'aimaient pas. Cela ne voulait pas dire qu'elle acceptait la situation mais elle devait se montrer forte pour l'unité de la fratrie.
Il fallait qu'elle le reprenne un peu en main et qu'elle lance un autre sujet de préoccupation pour le jeune garçon et qu'il voit un autre but dans la vie que partir loin de la famille.

Ba alors Maël tu fais quoi ?

De retour au chateau, elle n'avait pu s’empêcher d'aller le voir dans sa chambre directement.
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Pas loin de sa sœur, une casse-pied se ramène. La main droit enfouie dans les pans de sa robe, pour les tenir haut et ne pas se prendre les pieds dedans. Le pouce gauche humide de se trouver souvent dans sa bouche.

Elle cause pas souvent la petite, mais quand elle cause... Ce jour-là, suivant comme une fouine sa sœur aînée, elle n'avait pas pu s’empêcher...

Bah oui Mael, dis, tu fais quoi?

Mais avec le pouce dans la bouche, forcément, ce qu'on en entendit fut légèrement différent.
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Alors qu'elle errait sans but, autant pour tromper son ennui que pour s'imprégner de la vie qui palpitait dans les grandes rues, la gamine s'arrêta devant l'annonce du jeune noble.

Maël, ce prénom tout d'abord l'interpella, il ne lui semblait pas si courant pour qu'un autre que son cher et plus vieil ami puisse le porter.
Adenora haussa les épaules, s'échinant à déchiffrer le reste du message.
Diantre! Au delà des fautes qui auraient fait grincer les dents de bien des précepteurs, l'âge pouvait-il excuser tant de maladresse en si peu de mots?
Mettre en avant des avantages découlant de la disparition d'un tad, fallait-il qu'il soit déjà désabusé, désespéré même!
Le nom ensuite fini de la convaincre d’apporter une réponse, quelle qu’elle puisse être.
S’installant alors un peu plus loin, adossée contre le tronc d’un grand arbre, l’enfant sortit de sa besace avec une certaine application son nécessaire d’écriture. Puis chatouillant sa joue des barbes de sa plume en quête d’inspiration, elle finie par la relever pour la laisser glisser sur le vélin.



Une dernière relecture finit par la convaincre qu'elle ne pourrait guère faire mieux, et comme il lui restait beaucoup à faire, Adenora s'en retourna déposer sa missive.
Ralala, le mariage, sujet qui obsédait surtout les grands normalement.
D'ailleurs il lui fallait encore répondre à son tad qui lui avait écris ses intentions d'épouser la belle Idana, le rassurer sur son isolement de ces derniers temps, trouver Eliotte pour qu'elle lui explique le rôle d'une demoiselle d'honneur, et puis sans doute le plus urgent : trouver le lieu du mariage de Tyty et Slows, histoire qu'elle ne soit pas en retard à leur cérémonie...
Hann, il était temps de s'y mettre!
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Comme tous les jour, la petiote fait son petit tour, garde du corps coller au train malheureusement. La petiote aime bien prendre l'air faut dire que la Bretagne c'est le plus belle endroit du monde on ne s'en lasse pas.

Machinalement la petite brune aux yeux dorés passe devant le tableau des annonces et y jette un oeil. Faut dire que dès qu'on sait lire, on lit un peu tout se qui vous passe sous les yeux SAUF les papiers de mère a grand risque et péril.

Quelqu'un donner un chien contre bon soin, d'autre voulait du travail et un jeune garçon semblait vouloir une fiancée.

On peu chercher a cette age là ?
Bien sur jeune demoiselle. Vous devriez peut être lui répondre vous avez le même age ! Un fils de duc vous avez le niveau !
Moi répondre ? Euh...les rencontre pas courrier c'est pas banal mais non.

La petite brune prend finalement un parchemin pour déposer un mot aux cotés de l'annonce.

Ca ressemble a une annonce a laquelle votre soeur répondrait immédiatement demoiselle.
Oui mais Ala peut avoir qui elle veux !

Et a la petiote de reprendre sa promenade pour être de retour au chateau avant sa duchesse de mère.
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Quand une duchesse rencontre un comte, voila le résultat !

Y a les fils de nobles et y a les autres...
Y a les futurs héritiers et y a les autres...
Y a les enfants soumis à la volonté de leurs parents et y a les autres...

Lupin - 6 ans et trois pommes, blond comme les blés comtois - était fils de nobliau et futur héritier. Certes, son père n'était ni duc, ni même comte, juste seigneur. Saigneur même... Mais! Soumis il ne l'était certainement pas.

Alors quand on lui raconta qu'un certain Mael cherchait une fiancée, alors qu'il n'était âgé que de huit ans, Lupin ne put s'empêcher de voler au secours du malheureux. Avant qu'on en fît un mouton ou qu'il ne virât à vapeur plutôt qu'à voile. Si c'était pas malheureux pour un enfant de cet âge de songer à des choses d'adultes repoussantes et inintéressantes quand il y avait tant de choses à vivre comme enfant.

Prenant donc son nécessaire d'écriture, le Lulu à plumes inscrivit de sa plus belle écriture - qui devait à peu près ressembler au ballet d'un ver de terre traversant une motte de terre - les mots suivants:



C'est ainsi que Lupin appelait tous ses potes.



Roulant la missive pleine de tâches d'encre, il l'envoya au manoir de Kerdraon sans attendre.
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