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[RP] Une rencontre, à jamais gravée.

Felina
Maisonnette sans porte d'un Borgne, quand le soleil est au zénith et la Féline à la fête.


Rendez vous avait été pris la veille, et Félina a décidé que la maisonnette de Mal' serait un endroit approprié pour son tout nouveau projet. Il lui fallait bien occuper ses journées et comme elle fuyait l'ennui plus que tout, toute nouvelle idée était bonne à prendre. Comment une telle idée a-t-elle d'ailleurs germée dans l'esprit tortueux de la sauvageonne, elle même ne saurait même pas l'expliquer, mais toujours est il qu'elle en est là, à quelques minutes à peine de l'échéance, piaffant d'impatience, une légère appréhension lui nouant néanmoins le ventre.

Maleus est sorti et elle croise les doigts pour qu'il ne se décide pas à rentrer avant plusieurs heures. Il a accepté que cela se fasse ici, mais elle a volontairement omis de lui préciser la date et l'heure. Linon quant à elle n'allait certainement pas tarder à arriver.

Voilà donc la Rastignac dans la grande pièce qui constitue d'ailleurs la seule et unique pièce de la demeure du Borgne, des cadavres de rats éparpillés autour d'elle … spectacle peu reluisant s'il en est. Humpf … son invitée du jour n'aimerait sûrement pas voir cela. Aussi s'empresse t-elle de débarrasser le plancher de ces horreurs, se décidant à les balancer les uns après les autres dans un fossé à l'arrière de la maison.

Puis elle ravive le feu dans l'âtre et d'un regard balaye la pièce … Poussiéreuse à souhait, des toiles d'araignées au plafond … une porte heu … bah … tout bonnement inexistante depuis que le Grincheux s'est occupé de son cas à coups de hache quand l'impétueuse a osé lui résister. Sur la table centrale, des cadavres de bouteilles éparpillés, quelques restes de nourritures. La Féline se débarrasse également de tout cela, puis décrétant qu'elle ne fera pas mieux, elle arrête là ses prouesses ménagères qui sont loin, mais alors bien loin d'être son truc et sort de l'une de ses poches un parchemin froissé qu'elle déplie, un sourire presqu'enfantin aux lèvres.

C'est parfait … tout simplement parfait … Depuis qu'un artiste de rue lui a crayonné ce dessin, là haut dans les lointaines Flandres, la Féline ne pense plus qu'à cela … mais jamais l'occasion ne s'était présentée jusqu'alors. Deux tatouages avaient attiré tout récemment son attention et la fascinaient depuis. La rose noire sur le Bras de Maleus, qu'il lui avait fièrement montré un soir, et le Serpent enroulé dans la nuque d'Eikorc, que nul ne pouvait ignorer. Les deux étaient l'œuvre d'une seule et même personne et celle ci, non seulement était capable de répondre à ses attentes mais voyageait avec elle depuis l'Auvergne. Elle lui a donc fait sa requête et la donzelle y a répondu favorablement, pour le plus grand plaisir de la sauvageonne. Aussi ne pense-t-elle plus qu'à cela alors qu'elle fait les cents pas en l'attendant.

Ne manque plus que l'artiste aux doigts de fée qui va réaliser son souhait ...

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Juliuz a dit : "Felina, que j'ai convertie aux joies du brigandage, une vraie perle de franchise et d'humour"
Linon
[D'une auberge...]

Nan, j'veux pas!

Mais il sera très bien là-bas ce chat, c'est pas une vie pour lui de rester enfermer dans cette chambre...

C'est mon chat ! Il reste avec nous!


Il aura plein de rats à chasser là-bas ! Et tu l'aimes bien Maleus... tu sais le borgne... Tu ne voudrais pas qu'il se fasse croquer par des rats parce qu'il n'a pas de chat?

J'aime bien quand il lance des bouchons... Pis il a qu'à s'en trouver un, de chat.. çui-là c'est l'mien! Et il sait pas chasser les rats, tu l'sais bien... t'arrêtes pas de dire qu'il est bon à rien.

Oui ben justement... il pourrait être bon à rien ailleurs que sur mon lit...


Ainsi allait la discussion entre un enfant qui serrait contre lui à l'étouffer un chat roux au regard méchant, et sa belle-mère qui rassemblait plumes, encre, alcool, mouchoirs et parchemin, bref tout le nécessaire pour tatouer la peau d'une Féline.

Un peu surprise par la demande faite la veille, Linon avait accepté avec plaisir. D'abord parce qu'elle aimait bien tatouer, ensuite parce que ça la changerait des prétoires, enfin parce que ... il fallait bien avouer qu'elle avait été un peu flattée... et intriguée... Elle connaissait peu Félina, le long voyage depuis la Bourgogne ne leur avait pas réellement donné l'occasion de se côtoyer, et depuis leur arrivée à Saumur où toute la troupe s'était éparpillée, elles ne se croisaient plus que dans les tavernes bondées. Difficile de nouer des liens dans ces circonstances, l'occasion se présentait enfin... Linon comptait bien en profiter pour tout apprendre sur la jeune femme un peu taciturne qui semblait vouloir concurrencer le grognon.


Bon allez, on y va!

On peut pas... le chat veut pas y aller!


Le petit ton de satisfaction que recelait la voix de Marko fit s'arrêter sa belle-mère qui avait déjà ouvert la porte. Elle tourna la tête pour découvrir le gosse, sourire triomphant affiché, qui tirait sur une corde au bout de laquelle le chat presque étranglé et arc-bouté sur ses quatre pattes feulait et crachait en secouant la tête.

Rhaaaa, toi et ce chat !!!

Retour dans la chambre, Linon attrapa un panier, se débattit quelques instant avec la bête furieuse qui lui griffa largement les avant-bras comme au bon vieux temps ou il n'avait que Linon à embêter, puis le tenant à bout de bras, finit par le fourrer sans douceur dans le panier et en rabattit le couvercle.

Excédée, elle attrapa la main de l'enfant et le traîna hors de la chambre.


Ça suffit maintenant, on y va et plus un mot !

T'es méchante, j't'aime plus...


Ben change de mère !

Gnagnagnagnagna...



[... A la p'tite maison dans la prairie d'un borgne]

Traînant à bout de bras un ronchon, portant de l'autre un panier miaulant désespérément, Linon reconnut finalement la maison sans trop de difficulté. Pas de porte lui avait indiqué Félina... en effet, c'était la seule dans cet état... Elle s'approcha de l'ouverture, se demandant comment on cognait à une porte qui n'était pas là.


Euh... toc toc toc?


Dans la pénombre contrastant avec le la lumière extérieure, une silhouette se déplaçait, plus petite que celle de Mal'...

Félina? Bonjour c'est Linon. Et lui, c'est Marko mon beau-fils...


Son regard parcourut la pièce jonchée de tessons de bouteilles et aux toiles d'araignées décorant angles et poutres... Léger froncement de nez de la jeune femme. Comment Mal' pouvait-il vivre ainsi? Le souvenir d'un pari idiot que Mal' avait gagné jaillit à cet instant... elle avait promis de s'installer dans son château un mois et d'être à son service.... comme intendante ou un truc comme ça... vraiment idiot ce pari ! Mais comme il n'était plus seigneur, il n'avait plus de château, donc la promesse tombait de fait... et heureusement d'ailleurs, car la même chose en plus grand... !

Elle reporta son regard sur Félina et lui sourit.


Alors? Tu te plais ici? On s'met où pour le tatouage ? J'ai apporté tout ce qu'il fallait... t'as ton dessin?

Linon posa le panier au sol, puis sa besace sur la table et prit des mains de la belle le parchemin qu'elle lui avait montré la veille.

C'est toujours ça que tu veux? Eh bien, c'est très joli et pas trop compliqué... Je te le fais où?




Edit pour concordance sur qui a le dessin...
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Felina
Quand faut y aller, faut y aller …

La sauvageonne sursaute quand une voix qu'elle ne reconnaît pas immédiatement se fait entendre, l'extirpant brutalement de ses pensées. Alors qu'elle s'apprête déjà à tirer sa dague pour corriger l'impudente qui se permet de la surprendre, les paroles de la brunette font lentement leur chemin dans l'esprit encore embrumé de la Féline, qui réalise qu'il ne s'agit « que » de Linon. Satané de vieux réflexe, rien à faire elle sera toujours sur la défensive désormais.

Humpf … t'm'as fait peur toi … 'Jour !

Le regard se fixe un instant sur la jeune femme, panier à la main, pour la détailler des pieds à la tête, réalisant qu'elles se connaissent si peu toutes les deux, à peine quelques conversations échangées en taverne, au milieu de tout les autres. Puis les deux iris sombres glissent vers le jeune garçon qu'elle lui présente, lui arrachant une grimace.
Foutredieu, la donzelle est venu avec un gamin !!! La Féline n'avait même pas idée que Linon puisse être mère … enfin belle mère selon ses dires. Tiens donc, ainsi la belle avocate serait elle mariée, veuve ? Elle hausse les épaules pour toute réaction avant de saluer l'enfant avec toute l'amabilité dont elle est coutumière, le visage fermé.


'Lut gamin …


Soudain du panier que porte Linon sous le bras s'échappe un feulement qu'elle reconnaîtrait entre mille … Un chat … mais pourquoi diable est elle venue avec un chat et un môme ?? Soupir à agacé de la sauvageonne qui faisant contre mauvaise fortune bon cœur tend le parchemin à la jeune femme qui lui fait face lorsqu'elle pose panier au sol et besace sur la table. Soupir qui se transforme en léger sourire e réaction à sa question. Allez on se détend quoi … essaye d'être un peu aimable pour une fois ma fille ça va pas te tuer … Et puis c'est toi qu'a demandé qu'elle soit là alors on respire et on cesse de grogner, ça changera tiens.

Ouaip … C'est ce dessin là que je veux ...

La Féline, ne se souciant pas le moins du monde qu'un garçonnet, bien trop jeune, soit présent dans la pièce et ne devrait peut être pas la voir se désapper ainsi, fait doucement remonter son jupon de coton blanc, plus vraiment très blanc, pour dévoiler le haut de sa cuisse et sa hanche gauche, révélant par la même l'unique cicatrice sur le devant.


Non j'te demanderai pas de le faire sur cette cicatrice, mais je le voudrai là, sur la hanche, le corps de l'animal glissant vers l'arrière. Là :

D'un doigt effleurant à peine sa peau plus blanche à cet endroit là que la carnation plus légèrement foncée de son visage habitué à subir les assauts du soleil, elle sinue lentement du haut de sa hanche à l'arrière de sa fesse, là où elle souhaiterait voir tatouée cette panthère qu'on lui a dessiné en pensant à elle. A cet endroit, peu de monde la verrait mais elle ne sait pas si la tatoueuse peut tatouer n'importe quoi sur n'importe quelle partie du corps aussi l'interroge t-elle du regard avant de le faire par les mots.


T'crois que c'est possible ?


La Rastignac, jupon toujours relevé, sans pudeur aucune guette la réaction de Linon, attendant sa réponse.
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Juliuz a dit : "Felina, que j'ai convertie aux joies du brigandage, une vraie perle de franchise et d'humour"
Linon
Oups... A peine avait-elle demandé sur quelle partie de son corps la Féline souhaitait voir reportée la panthère, que la belle relevait ses jupons pour dévoiler sa hanche. Comment Linon se débrouillait-elle pour toujours avoir Marko dans les jupes quand une amie se mettait à moitié nue pour se faire tatouer? Marko qui n'en perdait pas une miette d'ailleurs... subitement beaucoup moins fâché d'avoir dû accompagner sa belle-mère...

Bien, bien, bien... je vois, je vois... L'endroit ne pose pas de difficulté en soi ... pour toi... eh bien ça pourrait être un peu douloureux sur la hanche, à cause de l'os.

Un peu gênée par la présence de l'enfant, dont il lui semblait qu'il était quand même un peu jeune pour s'intéresser aux cuisses de la belle Félina, Linon se déplaça devant le garçon pour lui cacher la vue... lequel se pencha un peu en se déplaçant d'un pas pour voir quand même.


Je propose que tu t'allonges sur la table? Ce sera plus pratique... Mais d'abord, de la lumière... Marko, aide-moi s'il-te-plaît.


Linon attrapa un bout de la table et la traîna alors que Marko la poussait jusque sous une fenêtre.

Euh... Marko, tu n'as qu'à aller jouer dehors avec ton chat? Avec un peu de chance... il se sauvera !

Petit sourire en biais à destination du jeune garçon qui lui rendit un sourire angélique.

Nan, nan... j'reste là. J'veux voir ... euh... comment tu fais.


Ya rien à voir garnement, fiche-moi le camp dehors !

Afin de s'assurer qu'il comprenne bien où ça s'trouvait, dehors, Linon lui mit le panier dans les bras et le poussa par les épaules jusqu'à la porte... enfin l'ouverture béante.

Marko se laissa plus ou moins entraîner en maugréant pour le principe, puis une fois à l'extérieur, tourna la tête vers sa belle-mère pour lui tirer rapidement la langue avant de disparaître en ricanant.

La jeune femme eut un petit rire amusé et se retourna vers Félina.


Excuse-nous pour cet intermède familial.. Je ne voulais pas le laisser seul à l'auberge où il n'a rien à faire que des sottises que me reproche l'aubergiste..


Bon, allonge-toi sur le ventre en gardant la hanche dégagée, on va pouvoir commencer.


Linon jeta un regard circulaire autour d'elle, et prit une couverture qu'elle tendit à la Féline


Tiens, c'est pour caler... il faudrait que tu sois à moitié sur le côté.
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Felina
Et si on changeait d'avis ... Non ah ben d'accord .. allons y alors !

La Féline retient à grand peine un sourire amusé devant les yeux équarquilés du garçonnet et les tentatives désespérées de Linon pour lui faire quitter l'endroit, tantôt en faisant barrage avec son corps, tantôt en lui demandant de l'aide pour déplacer la table, espérant sûrement lui occuper l'esprit ailleurs. Mais finalement elle décide de carrément de lui demander d'aller voir ailleurs si il y est et à ce moment là, la sauvageonne n'est plus très loin d'éclater de rire.

Mais Linon la tire de son amusement, lui rappelant soudainement la raison de leur présence ici. Arf ... Le tatouage ... Mais quelle idée a donc bien put lui passer par la tête de vouloir se faire tatouer? C'est pas diable possible d'être aussi entêtée parfois !! Une partie d'elle voudrait faire demi tour ... cependant aucune marche arrière possible ... fierté de la Rastignac bien trop grande pour lui faire faire demi tour, orgueil quand tu nous tiens ... derrière il faut assumer.

La sauvageonne se force à sourire alors que la brunette lui demande de s'étendre sur la table, mais le moindre muscle de son corps est tendu et elle a bien du mal à dissimuler l'angoisse qui lui étreint le ventre, la faisant frémir ... peur de quoi d'ailleurs ? Peur d'avoir mal ? Oui peut être, quoiqu'elle est déjà eu à endurer pire souffrance dans le passé... Peur de crier alors qu'elle se prétend forte et insensible à la douleur ? Plus sûremenr déjà ... Elle escompte bien sur la discrétion de la tatoueuse si tel s'avérait être le cas, mais dans le doute, elle dégage de son ceinturon la plus vieille de ses dagues, dont le manche est en bois. Elle pourra toujours mordre dans celui ci à pleine dents pour s'éviter des cris qui entamerait sa légendaire fierté.


La table .. heu vi vi ... bien, j'y vais.

Après un grognement habituel et sans raison valable, juste histoire de jouer sa grincheuse comme d'habitude, Félina s'étend donc sur son flanc droit et après avoir roulé la couverture contre son dos, s'en servant pour se caler, elle relève de nouveau son jupon, dévoilant sa cuisse et sa hanche gauche, sur lesquelles dans quelques instants sera gravée jusqu'à la fin de sa vie cette panthère dont elle rêve depuis déjà un moment.

Allez ce n'est qu'un mauvais moment à passer ... respire, serre les dents, sourit et tout va bien aller, se sermonne t-elle intérieurement. Penser à autre chose, essayer de faire voyager son esprit loin de cette pièce, loin là bas, devrait suffir, songe-t-elle.
Un regard confiant à Linon, la Féline prend une longue inspiration et lance d'une voix qu'elle aurait souhaité plus assurée
.

Voilà .. J'suis ... prête ma belle, c'est ... quand tu veux !

Par tous les diables, qu'on en finisse vite !
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Juliuz a dit : "Felina, que j'ai convertie aux joies du brigandage, une vraie perle de franchise et d'humour"
Linon
Une féline allongée sur la table, hanche dévoilée et inondée d'un rayon de soleil printanier. Linon la sent un peu tendue, pas vraiment inquiète mais... pas des plus à l'aise. Ça lui semble assez naturel à Linon, qui douillette comme pas deux, ne s'est jamais rien fait tatouer. Sourire encourageant à la belle accompagné d'un léger et un peu familier tapotage sur la cuisse à vocation de réconfort.

Ça va aller... je n'ai encore tué personne avec une plume, ni même défiguré quiconque. Enfin, personne n'est revenu se plaindre du moins...

Subitement, elle se demande si elle ne devrait pas s'enquérir des tatoués de ces derniers mois... Crok', Mal' et Fab', elle les voit souvent, ils n'auraient pas manqué de lui dire si quelque chose n'allait pas.. Mais Alcyone ou Jo? La douillette baronne aurait sûrement râlé par pigeon interposé, reste Alcyone... Bah... elle connaissait sûrement des tas de médicastres ou de guérisseuses en cas d'envenimement...

Bon puisque tu es prête, allons-y ! Et si ça peut t'aider...

Linon dépose près du visage de sa victime la bouteille de mirabelle.


Laisses-en juste un peu, j'en aurai besoin à la fin.

Cette manie qu'elle a d'arroser les tatouages encore à vif... le tatoués braillent ou en ont les larmes aux yeux pour les plus costauds, mais Linon a toujours trouvé que c'était un bon moyen d'achever la séance. Et ça sent bon la mirabelle.

Chaise approchée de la table où elle s'installe près du visage de Félina, Linon étale le dessin, choisit une plume, la charge en encre et entreprend de repasser les traits de la panthère. Heureusement, le parchemin n'absorbe pas très vite l'encre, et d'ailleurs elle n'attend pas. Alors qu'il est encore humide, Linon se relève et applique soigneusement le parchemin retourné sur la hanche de la belle, puis regarde avec satisfaction la panthère reportée sur la peau. Bon, ça bave un peu, mais c'est juste un guide, cette encre là n'est pas destinée à rester.

Petit sourire rassurant à sa victime...

Tu vois, ça fait même pas mal !

Nouvelle plume, bien taillée... Linon déplace la chaise pour être bien en face de la hanche ronde, pose un genou sur l'assise pour se stabiliser et approche la pointe de la plume gorgée d'encre de la peau.

Alors dis-moi... Elle vient d'où cette panthère?

D'une main sûre, elle tend la peau entre pouce et index, alors que de l'autre, elle appuie fortement la plume et entreprend de gratouiller la peau le long des traits, jusqu'à faire perler le sang.
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Felina
Quand la dérouillée commence.


Étendue sur le côté, jupon relevé et hanche dénudée, La Féline se donne soudain l'impression d'être un animal que l'on mène à l'abattoir, à la différence prêt qu'elle s'interdit de beugler. Cela viendra peut être, mais pour le moment, elle se contente de se concentrer sur les gestes de celle qui pour aujourd'hui est sa tatoueuse. Si cette dernière a l'impression de la rassurer par ses mots, elle se fourre tout bonnement le doigt dans l'œil, parce que là, la Rastignac, elle flippe à mort. C'est comme ça et y a rien à faire contre. Mais elle tente de se composer un visage neutre, tranquillité et calme en façade alors qu'au fond des ses entrailles le nœud se serre encore un peu plus. Pourquoi faut il qu'elle soit aussi longue, peut pas se magner la Linon là ??!! Non parce que la patience et la sauvageonne, ben faut avouer que ça fait douze hein … Elle voudrait déjà que sa peau soit marquée, que le tatouage soit terminé et cicatrisé. Seulement voilà, elle n'a pas les cartes en mains et cette fois ci elle n'est pas le maître du jeu. Aussi est elle contrainte et forcée d'attendre, s'asseyant sur son impatience légendaire.

L'avocaillone s'installe non sans avoir préalablement déposé une bouteille près d'elle. C'est charmant cette délicate attention, je te revaudrais ça ma belle, ou pas ...
Toutes les gestes de la tatoueuse sont détaillés et la Féline n'en perd pas une miette. Quand enfin le dessin est finalement totalement encré, elle sait que le moment fatidique est arrivé. Instinctivement elle s'empare de la boutanche et se sert une large rasade.


Heu … je prends de l'avance hein … se justifie-t-elle en ricanant s'essuyant la bouche du revers de la main.

Le modèle est appliqué sur sa peau alors que Linon se permet de se moquer ouvertement d'elle. Ouai c'est ça marre toi … Je sais bien que t'as pas commencé encore !! Magne toi nom de nom !!

Comme si elle avait entendu cette aimable demande, Linon s'installe plus en face de sa hanche, s'étant saisit d'une nouvelle plume. La garce semble prendre un malin plaisir à faire durer le moment, et là voilà même qui tente d'entamer la discussion. Hey ma belle on n'est pas chez mémé hein !! J'fais pas salon de thé, plante ta pointe là et qu'on en finisse !!


Heu … la panthère a été dessinée par un Artiste flamm …

Bordel !! Ç'fait mal !!! Nom d'une burne fait gaffe !!!!


La traitresse, elle a osé piquer sans prévenir et s'en donne déjà à cœur joie. Tentative de diversion réussie mais désormais la torture a bel et bien commencé. La mercenaire marmonne quelques noms d'oiseaux que la moral réprouve de tous vous livrer ici puis serre les dents, se crispant encore plus alors que du sang perle de sa hanche laiteuse. Purée … mais que fiche-t-elle ici, elle va la tuer !! Inspirer, expirer … Penser aux fleurs, aux abeilles, au miel … Non Mieux : les mains d'un homme sur elle … Laisse s'évader l'imaginaire pour éviter de penser à la douleur qui devient de plus en plus présente.
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Juliuz a dit : "Felina, que j'ai convertie aux joies du brigandage, une vraie perle de franchise et d'humour"
Linon
Mal? Meuh non, meuh non... c'est dans la tête ça !

Linon s'applique, maintenant fermement la hanche de la main gauche. La belle est finalement plus douillette qu'elle ne l'eut cru, ce qui lui tire un petit sourire mi-amusé, mi-inquiet... elle n'aime pas faire mal, surtout aux gens qu'elle aime bien. Elle hésite à y aller moins fort, mais il faut bien que l'encre entre sous la peau, sinon ça s'effacera... Elle continue donc à gratouiller la peau, s'interrompant de temps en temps pour attraper une plume neuve et bien affûtée.


Gigote pas ! Sinon tu vas te retrouver avec une vache au lieu d'une panthère...

Coup d'oeil rapide vers la trace blanche qui orne le haut de la cuisse de Félina, une cicatrice... comme celles que porte Linon sur le corps, souvenir du Poitou.

Et je pense que tu as enduré bien plus douloureux...


Par discrétion, elle ne demande pas d'où ça vient, Félina racontera ou pas. Tout le monde n'aime pas ressasser les souvenirs pénibles.

La panthère prend forme, allongée sur la hanche de la jeune femme. La tatoueuse repose sa plume, puis tamponne délicatement le dessin avec un linge pour retirer l'excédent d'encre et les perles de sang. C'est rouge et gonflé, quelques traits sont incomplets, elle reprend une plume et la trempe dans l'encre puis se repenche sur son oeuvre pour harmoniser les contours et compléter les vides.


Allez, allez, j'ai presque fini... serre les dents !

Alors comme ça t'as un frère?


Comment Félina pourra-t-elle répondre les dents serrées? Linon n'est pas à une contradiction près et s'applique sur sa victime.

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Felina
Quand la Torture continue ... et empire.

Rien à faire, elle a beau serrer les mâchoires, les poings, tenter de respirer … ben quand ça fait mal, ça fait mal. Et l'autre de lui dire que ça se passe dans la tête …

Je t'en ficherai moi des "dans la têtes", et des torgnoles que tu sentirais passer ma belle. Je le vois bien que tu aimes ça m'faire souffrir, tu prends ton pied hein la Linon …

Heureusement que ces jolies pensées ne sont pas exprimées à voix haute, sinon, nul doute que la demoiselle tatoueuse serait à cette heure-ci bien plus qu'offusquée. Non, la Féline ne dit rien de tout cela et ne franchit la barrière de ses lèvres pincées qu'un simple :


Groummmppfff Aiieuueeee !!!

Voilà qu'elle tente de la faire rire maintenant, non mais qu'est ce qu'elle croît, que c'est l'heure de prendre le thé, qu'elles sont là pour plaisanter ?? Allez, la fin est proche si l'on considère l'ampleur des dégâts sur sa hanche. Dans sa position Félina voit mal, et cela ne ressemble en rien à une panthère, l'encre noire se mêlant au liquide carmin qui s'écoule de plus en plus.

La Féline croise alors le regard de Linon vers l'avant de sa cuisse et sa cicatrice récente, enfin … plus si récente que cela. Douloureux souvenirs, pourvu qu'elle ne lui demande pas les origines de cette cicatrice, tout mais pas ça. La brunette ne le fait pas, mais elle fait bien pire, sans se rendre compte à quel point ses deux questions, celle sur sa blessure et celle sur son frère, sont si intimement liées.

Son corps trésaille, et elle se crispe de plus belle, mais cette fois ci, la douleur n'y est absolument pour rien. Que faire … Lui répondre ou feindre ne pas avoir entendu ? La Rastignac regard rivé sur sa cicatrice semble un moment totalement ailleurs, revivant dans son esprit le joue fatidique, la mort de de Devil dans cet escalier et son assassin lui plantant ensuite sa dague dans la cuisse. Un nouveau coup de pointe la fait reprendre pied avec la réalité et elle relève son visage vers Linon. Son regard est plus noir que jamais, et ses traits plus durs. D'une voix monocorde, elle lui lance une réponse qui en vaudra bien une autre :


Pas un frère, mais deux … L'un est mort il y a quelques mois, l'autre est porté disparu depuis six ans en Guyenne … sûrement mort lui aussi.

Les derniers mots sont à peine audibles, tant la voix de la Féline s'est brisée sur la fin de sa phrase. Non !! Ne surtout pas se laisser envahir de nouveau par sa peine, respirer et comme d'habitude, grogner, pester, râler et sortir une méchanceté pour refermer la carapace qu'elle a laissé s'entrouvrir un instant.

Bon t'arrêtes de causer et tu finis !!!

Elle est dure, elle lui fait peut être mal elle aussi par ses mots, et elle le sait. Linon lui en voudra sûrement, mais elle préfère sa haine à sa pitié.
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Juliuz a dit : "Felina, que j'ai convertie aux joies du brigandage, une vraie perle de franchise et d'humour"
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