Larouchka
Je dormais, paisiblement, du sommeil du juste. Ahem... enfin si on veut. Comme j'étais bien dans cette torpeur délicieuse, j'entendais à peine mon nom. C'était mon nom qu'on prononçait? Ah oui! Et puis c'était Ellya qui m'appelait? Je resserrais ma main autour de la taille... d'Ellya... Ah oui... ma soeurette... nos retrouvailles... quelques chopines dans le nez... qu'est-ce qu'on s'était marré et puis, le goût de ses lèvres... la douceur de son corps... le goût de sa... Haaan! Lara!
Je me redressais d'un bond, après avoir été dure de la feuille, maaal à la têeeete, première constatation fatale.
Mortecouille, j'avais passé la nuit avec Ellya, puteborgne, est-ce que je n'aurais pas un peu trop goûté à son intimité? Deuxième constatation affreuse ou délicieuse?
Un peu ébahie, toute à mes pensées, à la fois lubriques et coupables, je regardais Ellya s'activer. Elle semblait paniquer et j'étais la raison de sa panique, enfin visiblement c'était plutôt son mari qui semblait être la raison de sa panique.
D'ailleurs pourquoi elle paniquait alors que son mari allait débarquer? Et puis, c'était lui qui faisait ce gros bruit là, le bruit qui approche, approche, app...
J'attrapais mes frusques gisantes, enfilais ma chemise sur ma poitrine nue, sans prendre la peine de la fermer, réajustais ma jupe pour ne pas la perdre en route, chopais mes bottes dans un main et je regardais la fenêtre indiquée par celle qui, en une nuit était passée du statut de marraine à celui d'amante.
Le drame!
Bordel de queue!
Me mis-je à maugréer dans ma barbe, qu'est-ce qu'il fallait pas faire pour sa marraine quand même. Soucieuse de son honneur et un peu terrifiée à l'idée que l'époux me passe par le fil de l'épée, ben oui WaWa, j'arrivais pas à m'empêcher de l'imaginer en orfèvre guerrier tortionnaire, un mixe entre Hitler et Louis XVI, un gros débonnaire dictateur quoi. Du coup, mon sang ne fit ni une, ni deux, j'enjambais la fenêtre.
Merdaille, c'est qu'on était pas au rez-de-chaussée en plus! En gloussant, je me laissais glisser le long... d'un rosier, me foutant plein d'épines dans les côtes et les mains. Jurant tout ce que je pouvais.
Par les couilles de Saint Isidore!
Peut-être que j'avais donné du plaisir à ma nonnette, mais le réveil était douloureux!
Les cheveux en pétard, je mis un pied sur le plancher des vaches et rageuse, je donnais un coup de pied dans une grosse pierre qui se trouvait là.
Aïe!
Ouais, ça faisait mal. Je m'assis un peu plus loin, le cul par terre et tentait d'enfiler mes bottes, parce que mon gros orteil me faisait sacrément souffrir et dans mon fort intérieur, je me sermonais.
C'est pas vrai, Lara, tu pouvais pas te contenter de retrouvailles normales quoi... Une bonne bière, une bonne bouffe et une bonne bourre... Mais nonnn pas de bonne bourre! T'étais obligé d'aller te vautrer entre les cuisses de la seule qu'il fallait pas hein??? Sale putain que tu es va!
Si j'eus pu, je m'eus foutu une claque en pleine trogne c'était certain. Mais pour la première fois, j'avais vraiment l'impression d'avoir très mal agis, et ma seule crainte était qu'Ellya en pâtisse et qu'elle me retire son amitié.
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Je me redressais d'un bond, après avoir été dure de la feuille, maaal à la têeeete, première constatation fatale.
Mortecouille, j'avais passé la nuit avec Ellya, puteborgne, est-ce que je n'aurais pas un peu trop goûté à son intimité? Deuxième constatation affreuse ou délicieuse?
Un peu ébahie, toute à mes pensées, à la fois lubriques et coupables, je regardais Ellya s'activer. Elle semblait paniquer et j'étais la raison de sa panique, enfin visiblement c'était plutôt son mari qui semblait être la raison de sa panique.
D'ailleurs pourquoi elle paniquait alors que son mari allait débarquer? Et puis, c'était lui qui faisait ce gros bruit là, le bruit qui approche, approche, app...
J'attrapais mes frusques gisantes, enfilais ma chemise sur ma poitrine nue, sans prendre la peine de la fermer, réajustais ma jupe pour ne pas la perdre en route, chopais mes bottes dans un main et je regardais la fenêtre indiquée par celle qui, en une nuit était passée du statut de marraine à celui d'amante.
Le drame!
Bordel de queue!
Me mis-je à maugréer dans ma barbe, qu'est-ce qu'il fallait pas faire pour sa marraine quand même. Soucieuse de son honneur et un peu terrifiée à l'idée que l'époux me passe par le fil de l'épée, ben oui WaWa, j'arrivais pas à m'empêcher de l'imaginer en orfèvre guerrier tortionnaire, un mixe entre Hitler et Louis XVI, un gros débonnaire dictateur quoi. Du coup, mon sang ne fit ni une, ni deux, j'enjambais la fenêtre.
Merdaille, c'est qu'on était pas au rez-de-chaussée en plus! En gloussant, je me laissais glisser le long... d'un rosier, me foutant plein d'épines dans les côtes et les mains. Jurant tout ce que je pouvais.
Par les couilles de Saint Isidore!
Peut-être que j'avais donné du plaisir à ma nonnette, mais le réveil était douloureux!
Les cheveux en pétard, je mis un pied sur le plancher des vaches et rageuse, je donnais un coup de pied dans une grosse pierre qui se trouvait là.
Aïe!
Ouais, ça faisait mal. Je m'assis un peu plus loin, le cul par terre et tentait d'enfiler mes bottes, parce que mon gros orteil me faisait sacrément souffrir et dans mon fort intérieur, je me sermonais.
C'est pas vrai, Lara, tu pouvais pas te contenter de retrouvailles normales quoi... Une bonne bière, une bonne bouffe et une bonne bourre... Mais nonnn pas de bonne bourre! T'étais obligé d'aller te vautrer entre les cuisses de la seule qu'il fallait pas hein??? Sale putain que tu es va!
Si j'eus pu, je m'eus foutu une claque en pleine trogne c'était certain. Mais pour la première fois, j'avais vraiment l'impression d'avoir très mal agis, et ma seule crainte était qu'Ellya en pâtisse et qu'elle me retire son amitié.
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