[RP] A L Escargot Baveux, une taverne glissante

Il rangea la dernière choppe, poussa la dernière chaise, puis se dirigea vers le comptoir. Celui-ci était de taille modeste, mais cinq personne pouvais se tenir côte à côte sans ce marcher sur les pieds. Il était fais dans du chêne, et donné l'impression de prendre la moitié de la salle. Un effet recherché, pour que le coin réservé au noble puisse se dissimulé et leurs laissé une intimité voulu.
Le sol était tellement ciré, que marché dessus sans glissé relevé d'un défi surréaliste. Les grosses poutres du plafond, eux aussi en chêne, soutenant toute la charpente, se trouvé décoré de quelques babioles. Le plus étonnant d'entre elle était un escargot sculpté dans le bois, reposant sur la poutre et laissant une trainé de bave symbolisait par de la sève.

Un vieux panneau, qui permettait pourtant encore d’écrire dessus, affiché les menus. Un petit message écrit ajouté :




Le tavernier s'approcha de la porte d'entrée, l'ouvrit, sentit l'air frais, inspira, et cria :

-"Ouverture d'une taverne à Troyes, A l'escargot baveux, tout vos soucis glisseront vers la sortie."

Puis il entra, s'installa derrière le comptoir, et attendit. Il lui fallait un tavernier, mais ou le trouver, c’était la bonne question. Il soupira, puis alluma le feu, il faisait froid dehors, la chaleur allez peut êtres attirer du monde.

Enceinte jusqu'aux yeux, elle était obligée de se traîner dehors maintenant. Marcher un petit peu, respirer l'air frais, se forcer à s'habiller convenablement, à arrêter de pleurnicher sur son dos, sur son ventre, sur ce bébé qui la secouait à l'intérieur et sur sa chère Anjou que de plus en plus de personnes commençaient à détester.

Au détour d'une rue, son oreille fut attirée par l'annonce d'un homme qui actait l'ouverture de sa nouvelle taverne d'une voix forte. Toujours à l'affût d'une nouveauté, la curiosité parlant avant le reste, elle entra dans le nouveau lieu, les yeux à l'affût.

Seulement, ce qu'elle n'avait pas remarqué, c'était le sol impeccablement ciré et parfaitement glissant.

Bonj....

Et jblam! Elle se trouva en moins de deux secondes à terre. Oui, marcher sans glisser était un défi surréaliste, d'autant plus pour une femme enceinte qui avait du mal à voir où ses pieds se posaient.

Aïe!!!
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Elle se dirige vers la taverne d'Abel, il faut dire qu'il fait un tel tintamarre qu'on ne saurait l'oublier !

Alors qu'elle approche, elle aperçoit une jeune fille, enfin non.... plutôt une jeune femme a voir la proeminence de son ventre. De profil, un visage doux semble-t'il......

Elle approche donc quand tout à coup elle assiste à une glissade en bonne et due forme ! Et de voir, la jeune personne ventre en avant s'étaler de tout son long alors qu'elle pénètre dans la taverne.

Relevant le bas de sa houppelande..... manquerait plus qu'elle ne l'imite en plus , rapidement arrivée auprès d'elle, s'agenouille et l'aide à se relever
Attention Dame ! puis plus doucement Avez-vous mal quelque part ? Abel !!!! viens vite !
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Le temps qu'elle réalise ce qui lui était arrivé, la voilà secourue par une jeune femme. Elle la connait, elle l'a déjà croisée mais ne saurait plus mettre un nom sur son visage.

Toujours à terre, elle regarde Wendoline.

Hum.. vous risquez de tomber aussi... Attention à vous... Et je... AAAAH!

Elle venait de faire un mouvement pour se relever. Elle souffrait mais ne saurait dire d'où exactement. Bon visiblement, ce n'était pas son ventre, ouf. Un rapide passage de sa main dessus, a priori, tout allait bien à l'intérieur. Alors pourquoi avait-elle aussi mal.

Humpf... je.. ça va aller.. merci... je pense.. mais je veux bien que vous m'aidiez à me relever, je ne suis pas sûre d'y arriver toute seule...

Levant des yeux implorants en direction de son interlocutrice, elle lui tendit sa main.
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Abellll !!!!!!!!!

Tourne le visage vers la jeune femme à terre.... oh !! mais je vous connais !

Je suis Wendy, le tribun de la ville, vous êtes MA non ? il semble me souvenir....

Elle lui décroche un sourire alors que la jeune femme grimace de douleur

Où avez-vous mal ? là.... doucement......

Tandis qu'elle s'assoit délicatement, Wendy l'examine rapidement. Elle ne semble pas blessée, un léger froncement de sourcils pour ne pas l'affoler.

La venue de votre bébé est prévue pour quand ? Y a-t'il une personne que vous souhaitiez prévenir ?

La parturiente halète, machinalement Wendy écarte une mèche de ses cheveux collés sur le front puis l'aide à se relever et la soutenant l'invite à entrer et prendre place sur un siège à proximité.

Sur la table un pichet d'eau fraîche trône, elle verse un verre à la jeune femme...
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Ah mais oui! Je vous reconnais! Je suis MA oui, je m'appelle CleliaAAAAAAAH.. Outch.. c'est que ça me fait mal de nouveau...

Une main sur son ventre, elle se lève, s'assied, respire.

Oh.. je ne sais pas pour quand il est ce bébé.. je.. il donne beaucoup de coups en ce moment.. Mais euh.. vous pensez que???? que????

Les yeux s'ouvrent, soudainement follement inquiets de l'issue de ce qui vient de se passer. Machinalement, elle prend un verre d'eau, le boit, s'applique à respirer avant de continuer.

Vennec est à Sainte.. je ne sais combien de temps il mettra pour venir jusqu'ici.. La duchesse de Brie est en manoeuvres en Touraine... Colin, je ne sais pas où il est... Oh Mon Dieu.. Aïe!...

Je ne peux pas faire ça toute seule...

La pression est trop forte, elle sent que tout va lui échapper. Des larmes commencent à perler de long de ses yeux.

Puis elle attrape la main de Wendoline, la serre doucement.

Dites.. vous restez avec moi hein? Vous.. vous savez.. comment on fait pour... pour ça..?
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Alerté par le cri, Abel accouru, et regarde la drôle de scène. Une jeune femme venait de rentré, et ... de glisser. Il accouru, ou plutôt glissa, à son tour vers elle.
Wendoline était en déjà en train de l'aider à s'asseoir. Il se releva, rapidement, et s'approcha des deux dames.

_" Oh non, je savais que j'avais trop ciré le sol. Il y a rien de cassé j’espère ? Attendez, je vous apporte une tisane

Il parti derrière le comptoir chercher les plantes, et récupéra l'eau chaude sur le feu. Il prépara deux verres qu'il emmena.

_"Tenez pour vous. Quelque herbes contre la douleur, buvez lentement. "

Il regarda Wendoline, et afficha un regard chagriné.

_"La réputation de la taverne démarre sur une pente glissante."

Clelia, la jeune Clelia qu'elle a rencontrée ici même quelques mois en arrière.....

Un rapide regard échangé avec Abel qui se précipite vers elles au risque de glisser à son tour. Si la situation n'était aussi grave le cocasse l'emporterait.

A n'en point douter la belle est près de la délivrance....

Rapidement elle réfléchit, reporte son regard sur la jeune femme et souriante tente de la rassurer.

Tsssss...... doucement, respirez doucement, là comme ceci ; ou ouiii....... inspirez profondement, soufflez....

Son regard s'illumine, si elle sait ? ..... Aussitôt un visage s'impose à elle, Tristan, son fils

Oui Clelia je sais mais je ne suis pas sage femme, juste une maman...

Abel tu as du linge propre ? de l'eau chaude ? il faudrait appeler une herboriste faute d'un médicastre, qui demander ???
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Elle ne vit pas, elle n'entendit pas le propriétaire de la taverne arriver. Elle ne répondit rien, elle était juste abasourdie et un peu perdue.

Seulement, elle le savait, Gwen n'était pas là et elle n'aurait pas le temps de rentrer. Restait Vennec.. Soudainement, son éloignement lui devint insupportable. Elle avait besoin de lui là maintenant tout de suite. Il fallait qu'il vienne.

Ho.. Prévenez Vennec, je vous en prie... J'aimerai tant qu'il soit là...

Puis elle écoute de nouveau ce qui se dit autour d'elle.

Ces mots l'apaisent. Elle garde sa main fermée sur celle de Wendoline, un peu plus confiante cette fois-ci. Et sa mère à elle, a-t-elle eu peur à ce moment-là? Et alors que le souvenir de la chevelure rousse de sa mère lui revint en mémoire, une nouvelle douleur se fit ressentir, plus lourde, plus grave, plus enfouie en elle. Cette fois-ci un petit cri s'échappe de ses lèvres, suivi d'un autre, avant de reprendre son souffle, comme on le lui a indiqué.

Tout le reste, elle n'entend pas. Elle sent juste qu'il y a quelqu'un près d'elle, qu'une main enserre la sienne (ou le contraire), qu'une voix rassurante lui dit quoi faire dans son oreille.

Etrangement, c'est à Vennec qu'elle pense alors qu'elle sait pertinemment que ce n'est pas le père de l'enfant qui va venir au monde. Pas une seule pensée au père biologique, à cet angevin qui ne pense pas à elle et ne se soucie pas d'elle. Pas une seule pensée à l'Anjou non plus. Non, au milieu de cette intense douleur, de cet inconnu vers lequel elle va de plus en plus, pour se rassurer, elle pense à celui qui a accepté de veiller sur elle et sur l'enfant qu'elle porte, même s'il sentait bien que quelque chose n'était pas clair dans l'histoire.

Vennec.. Vennec.. Vennec... Humpf... Aaaah... je veux le voir...

Mais à ce moment-là, la petite vie en elle avait décidé le contraire. Ce n'était pas le moment.
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