Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] Campagne royale du Bourguignon en l'Hotel Rochefort

Sambre
Alors qu'il achevait son inspection des travaux entreprit à Sancerre pour développer l'activité économique de la ville et faciliter le commerce, son secrétaire lui avait apporté une missive du Duc de Bouillon, prétendant à la couronne. Sambre avait lu attentivement la lettre et, piqué par la curiosité, c'était dit qu'il pouvait être intéressant d'accepter cette invitation. Ayant pris les dispositions nécessaires pour un rapide séjour à la capitale du royaume, et après une chevauchée fort agréable accompagné par une solide escorte, Sambre faisait son entrée à présent à l'Hôtel de Rochefort. Avisant un domestique, il lui dit :

Bonjour mon brave, peux-tu annoncer l'arrivée de Sambre d'Hellequin, Seigneur de Vatan et de Lourouer Saint Laurent, Maire de Sancerre dans le duché du Berry.
_________________
Della
Le décès de la reine Nébisa avait eu pour effet de faire revenir en la Capitale, tous les Officiers de la Couronne, Della y comprise.
Seulement voilà...son Office à elle, il n'était pas tellement concerné. Oui, bon, elle avait donné un coup de main à sa Cousine Akane, notamment pour l'organisation de la veillée funèbre, mais à part cela, elle était assez peu occupée.
Et cela tombait à point nommé puisque sa présence était requise auprès du Rapace bourguignon et a fortiori, de son cher Kéri Chéri qui s'était vu appelé aux côtés du seul candidat couillu afin de parfaire un programme déjà bien envisager.

Oui, Della aimait Eusaias.
Beaucoup le savent déjà.
Entre eux d'eux, c'était "à la vie, à la mort".
Et rien ne changerait cela.

Absolument emballée par le fait que son cher ami se présente aux élections royales, la Blonde n'avait aucun doute sur le fait qu'il était le seul prétendant à avoir vraiment la carrure d'un Roy.
Bien sûr, il n'était tout blanc. Il traînait derrière lui quelques cadavres. Et alors ? Lequel des autres candidats n'en avait pas ?
Eusaias était franc, sincère, loyal et faisait montre d'un caractère bien trempé derrière des idées belles et grandes pour un Royaume en marche !

Oui, Della était partisane.
Et alors ?

Ce jour, elle devait rejoindre donc son cher époux auprès d'Eusaias.
Elle entra dans l'Hôtel du Rapace où on la conduisit immédiatement à la salle des "festivités".
Là, elle vit les deux hommes de sa vie, en compagnie d'un autre troisième tout aussi connu.


Bonjour ! Lança-t-elle à Kéridil, Eusaias et Ailvin.
Heureuse de vous revoir, Ailvin.
Mon Ange...comment allez-vous ?
Kéri Chéri eut droit à un baiser.
Cher Eusaias...mon ami ! Et lui, il eut droit à sa main tendue attendant un baiser.

Regard autour d'eux...
Il y a déjà du monde. Yeux qui s'arrêtent sur une femme...mâchoires serrées...puis, sourire acide-sucré...regardant Grand Mère !
Mais quelle chance ! Je vois même de la famille...Pas pour ça qu'on ira l'embrasser, hein, la famille, faut pas pousser...
_________________
Ailvin
Le Wolback, secouant la tête, annonçait la teneur de la réponse.

« Non, à vrai dire, c'est une coïncidence si je croise Son Excellence icelieu, c'est plutôt votre programme, mélange d'audace et de sagacité, qui m'a poussé à venir en cet Hotel. »

A peine eut-il le temps de marquer un temps d'arrêt, s'apprêtant à poursuivre son propos, que l'épouse du Grand Ambassadeur arriva, le Blond lui adressa un sourire.

« Le plaisir est partagé, Vicomtesse. »

Lui d'attendre alors qu'elle eut salué chacunes des personnes, puis de conclure.

« Eh bien, Messieurs, je vais vous laisser vaquer à vos nombreuses occupations, j'espère avoir l'occasion de vous poser quelques questions, Votre Grâce. »

Le Baron les quitta alors, après une rapide révérence.
_________________
Yut
De Rome à Lyon, de Lyon à Rome, de Rome à ... Paris! Oui, le Primat de France, fraichement élu, se devait de se rendre en la Capitale Française. Ah, les élections Royales, ce n’était pas de tout repos. Et celles-ci coïncidaient étrangement directement avec sa nomination à la tête de l’Église Française. Il allait avoir du pain sur la planche, notre Primat.

Le jeune Prélat sortit donc de son carrosse devant l’Hôtel Rochefort, afin d’aller discuter sur lesdites élections Royales avec un des candidats : le Duc de Bouillon. D’une parce que ce dernier l’avait invité, mais aussi parce qu’il s’en était engagé auprès des Évêques Français. Il entra, y apercevant quelques personnes qu’il connaissait, dont le Baron de Thornton ainsi que la Mairesse d’Embrun. Il salua ces deux-derniers d’un signe de tête, le visage souriant, avant de s’avancer vers Eusaias, qui était entouré de deux femmes et d’un homme que le Prélat avait vu à quelques reprises, mais qu’il n’aurait pas pu nommer. Il inclina légèrement la tête.


Bien le bonjour, Votre Grâce.
_________________

«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »
Eusaias
Le Bourguignon salua son amie Bourguignonne comme il se devait et avec un réel plaisir. Quoi de mieux que d’être entouré d’amis lorsqu’on devait débattre de chose aussi importante que de la France.

Della, toujours aussi ravissante, je suis heureux de te savoir ici. Je demandais de tes nouvelles à ton époux il y a à peine quelques instants.

Puis ce fut l’arrivée du Primat, voilà qui semblait de bon augure pour le bourguignon. Il connaissait l’homme et l’homme le connaissait, le débat concernant la religion serait au rendez vous et s’en était mieux ainsi. Un Roi sans foi c’est comme un pillage sans incendie ou une andouillette sans moutarde*.

Votre Eminence mes hommages. Vous me voyez ravi de vous voir icelieu. Je vous présente le couple D’Amahir-Euphor, les vicomtes de Montpipeau et baron de Seignelay. Un joli couple Bourguigno-Orléanais. Mes amis voici son Eminence Yvon Ulrich Borgia-Diftain d'Embussy-Taschereau, primat de France.

Puis au jeune couple :

Trouvez-vous bonne place, sans doute à côté de son Eminence. Eminence, je me doutais bien de la venue d’un représentant de notre sainte mère l’Eglise Aristolécienne Romaine. Je suis ravi que ce soit vous, qui êtes homme de bon sens. Je ne sais pas si vous avez eu le temps de lire notre programme, surtout la partie religieuse. Je sais que celle-ci se montre bien audacieuse, mais je pense que notre réflexion à ce sujet fut assez bonne. Sans doute les deux séminaires que j’ai passés mon bien aidé.

Désignant un siège richement décoré placé au premier rang, au centre.

Voilà votre place Eminence.

Reculant de deux pas et usant de sa voix rocailleuse et puissante, il tonna :

Qu’on ouvre en grand les portes de l’hôtel Rochefort ! Que tous sujets de France et bons croyants puissent s’avancer, se présenter pour questionner car désormais le débat est ouvert ! Puisse le Très Haut bénir la France de demain qui se prépare aujourd’hui en ce lieu !



*"Un pillage sans incendie c'est comme une andouillette sans moutarde." Citation qui serait, à tort ou à raison, à Etienne de Vignolles plus connu sous le nom de "La Hire".


Edit : mauvais balisage.
_________________
Enguerranddevaisneau
La France, gouvernée par un homme de poigne, de talent, un homme immuable, inflexible. La France dans une main de fer. La France enfin glorieuse, talentueuse, enviée. Ainsi voyait-t-il la France, l’éphèbe, d’autant plus si c’était le Blanc-Combaz qui se retrouvait à sa tête.
Il était grand temps que la France porte des couilles, il était grand temps qu’elle bouillonne.

Au de Vaisneau de faire son entrée, seul, n’ayant guère plus de nouvelle de sa presque épouse –Plus que quelques jours avant le mariage- pour venir s’incliner devant l’Eusaias
.

-Presque père, le bon Jour

Sourire velouteux, il se redresse, consulte d’un œil le dit programme. Il avait présenté liste aux Comtales Flamandes, et espérait y trouvait place de Comte, ainsi, si les Royales n’étaient pas encore entamées, il appuierait le Digoine.

- Me permettez-vous d’emmener copie de votre programme afin de l’exposer face aux Flamands ?

Et en sus, de saluer les présent, dont le Montpipeau et sa femme, d’un hochement de tête.
_________________
Judas
Hotel de Rochefort, on s'invite, on évite certaines personnes et on fait comme si on ne connaissait ...Personne. Ni celui avec qui on partage de la catin, ni celle qu'on ferait bien pendre par ses blonds cheveux. Prenons note tout de même du dépit de notre homme de se trouver partisan des mêmes idées que celle-ci, surprise! Attendons de voir ce qu'il advient, écoutons ce que le Digoine a à dire, car s'il en est un pour qui le Von Frayner posera vote, ce sera bien celui-ci. On dégotte deux trois victuailles chez un valet en mal de pourboire, on picore ce qu'il y a à disposition et s'enfile une coupe de vin, mafoy la vie est belle... Un programme en ligne de mire, le passage de la taxe versée au Trésor Royal pour l'accession à une quelconque charge royale aux non-baptisés est fameux, on esquisse un vague sourire. Judas se fait discret, attendant qu'un réel débat s'ouvre ou l'écouter, car à débattre Judas n'avait rien, en tout point le programme lui seyait. Clair et incisif, comme son créateur.
_________________

" Nous sommes les folles plumes des inspirations sans règles "
.mahaut.
[Dans un couloir de l'hôtel]

- Qu'est-ce que vous en pensez ?
- Euh...
- Non mais honnêtement.
- C'est... euh...
- Faites abstraction de qui je suis.
- Mais vous êtes en rose quand même. C’est dur de faire abstraction. Rose.
- Et vicomtesse aussi. Et baronne. Et Dame. Vous avez raison de le préciser.
- Ah ben j'ai rien dit...
- Faites comme si j'étais comme vous.
- C'est-à-dire que vous êtes debout alors que je suis penché sur vos chausses.
- Oui, frottez bien, je ne veux pas de tâches. Et le velours doit être bien brossé. Mais levez la tête. Et donnez votre avis, sin-cè-re-ment.
- Ah. Ben c'est... Vraiment... Je lis pas bien, là, c'est quoi ?
- C'est un coeur !
- Ah oui. Oui. Maintenant que vous le dites. Oui oui.
- Bon et donc ?
- C'est très joli.
- Je saiiiiiiiiiiiiiis ! Je suis sûre qu'il va adorer ! Bon, maintenant poussez-vous.


Elle reposa le panneau rose marqué "Eusaias t'as trop la classe" en paillettes avec des petits poneys et des fleurs fuchsias pour agrémenter le tout. C'était sa première idée de soutien, mais évidemment, elle en avait d'autres.
Le serviteur se releva et fit quelques pas en arrière, pressé de retourner dans les communs, loin de la nouvelle tarée qu'avait fait venir son maître.


- NE BOUGEZ PAS !
- Arg.
- Vous êtes pile à la bonne distance. Bon, fermez les yeux, je ne maîtrise pas encore les détails techniques.


L'homme s'exécuta, vaguement curieux de ce qu'elle pouvait tramer.

- Allez-y.
- AAAAAAAAH !
- Je sais. De l'émerveillement pur. Alors imaginez quand on enverra les peintres badigeonner ça sur tous les murs de Paris...
- De... De Paris ???
- Dans un premier temps. Mon but est que chaque chaumière puisse avoir cette oeuvre dans toutes les provinces de France.
- Fichtre. C’est normal que ça goutte par terre ?
- Nan mais j’ai fait ça vite hein.
- Je crois qu’ils tiennent à leur parquet…
- C’est une manie de nobles, ça, faut pas faire attention. Belle Maman fait pareil avec mes poules. Bon. Donc vous me commandez quinze pots de peinture pour chaque couleur, des peintres et des paillettes.
- Ce sera tout ?
- Bon ben si vous insistez, prenez à boire aussi. Je retourne dans mon bureau, j’ai du travail.
- J’enlève les bouteilles vides ?
- S’il vous plait, oui, j’ai besoin d’espace. Et prenez des macarons aussi, tiens, ça m’inspire.


Elle claqua la porte de sa pièce de travail sur laquelle un petit panneau précisait « Conseillère en communication structurelle et résiduelle ». Sur le mur à côté, des rainures de peinture venaient retomber sur la fresque sur laquelle s’étalait un vaste visage plus ou moins réussi et coloré, orné du slogan « Eusaias, c’est de la bombasse ».
_________________
Ph92
Péhache était là, il avait écouté le duc de Bouillon et ses projets, était bien construit et Eusaias avait tout d'un Roy, un grand Roy.


Je me présente Excellence Péhache fier Bourguigon venu pour encourager Notre Grand Duc de Bouillon Eusaias de Blanc-Combaz.
Il fit un sourire à Eusaias et à Della .
Ailvin
Alors que le groupuscule se disloquait, le Wolback aperçut le Primat de France, un ami cher à ses yeux, qui se dirigeait vers le Duc de Bouillon.
Il répondit à son salut de la tête par la même, attendant qu'il soit libre avant d'aller lui rendre hommage plus chaleureusement.
Profitant de l'agitation provoquée par l'annonce du candidat, le Baron se faufila derrière le siège de l’Archevêque de Lyon et posant une main sur son épaule.


« Mon cher, comment allez vous aujourd'hui ? »

Prenant sa main dans la sienne, lui assénant un clin d'oeil.

« Permettez moi de baiser votre bague, comme il est de convenance. »

L'Ambassadeur Royal alors de s'exécuter, et tapotant une dernière fois l'omoplate du prélat, recula de quelques pas pour prendre place au second rang, furetant à droite et à gauche, cherchant à interpeller un valet qui pourrait lui apporter boisson...
_________________
Julien_mira
L'homme avait chevauché toute la matinée suivit de ses deux acolytes. Leurs chevaux battaient enfin le pavé parisien et le Juge curieux de retrouver la ville qu'il n'avait pas visité depuis un certain temps, contemplait les chantiers de la grande ville un sourire sur les lèvres. La ville était toujours si animée et malgré les odeurs si repoussantes pour ses narines habitués à la campagne, il aimait cette ville et après tout ce temps passé loin des rues parisienne il les retrouvait avec joie.

Les trois chevaux rejoignaient le bourg et se dirigèrent vers l'hôtel Rochefort ou le Juge était convié. Les chevaux s'arrêtèrent et Julien mis pied à terre en tendant les rênes à Grégory.


Allez donc faire un tour dans les auberges du coin, les parisiennes raffolent des visiteurs. Je vous rejoint dès que j'aurais finis.

Il les gratifia d'un regard et se retourna pour avancer vers le palier de l'hôtel ou des gardes étaient postés, il leur tendit la lettre frappée en levant son regard dans celui du lecteur.

Je vous pris de me conduire auprès de celui qui demain sera notre roi.

Un échange bref de regard, il suivit le garde qui le fit entrer dans la grande salle ou déjà une petite foule commençait à s’agglutiner. Son regard vif détailla les présents comme si de rien n'était et il esquissa un sourire en apercevant Ygerne près de sa mère Erwelyn.

Le juge s'approcha d'elles en se faufilant entre les gens et leur adressa un sourire un peu perdu en se mettant à coté d'Ygerne.


Bonjour mesdames, vous êtes en beauté !

Ses yeux sur elles il détourna son regard vers le centre de la salle ou il aperçut celui qui avait eut le courage de quérir le trône royal. Bien qu'il ne le connaissait pas, le Juge lui trouva une certaine prestance et un don d'éloquence. Il avait prit le temps de lire son programme et très intéressé Julien essaya de capter quelques bouts de phrases dans le brouhaha qui s'ancrait dans la salle.
Ysabeau
Une jeune femme, l'épouse du maître de céans, les accueillit. Puis d'autres personnes entrèrent dans la cour de l'hôtel de Rochefort, parmi elles le maire de Sancerre, Sambre.
Décidément les berrichons étaient bien représentés, pensa Ysabeau.
Elle s'approcha de Sambre


Bonjour monsieur le maire, heureuse de vous voir ici. Venez donc nous rejoindre, ici sont là Pandorha, et June, le maire de Bourges...

puis le maître des lieux revint dans la cour, saluant les personnes qu'il connaissait, et annonça à haute et forte voix

Qu’on ouvre en grand les portes de l’hôtel Rochefort ! Que tous sujets de France et bons croyants puissent s’avancer, se présenter pour questionner car désormais le débat est ouvert ! Puisse le Très Haut bénir la France de demain qui se prépare aujourd’hui en ce lieu !


Les lourdes portes s'ouvrirent, les personnes présentent allaient pouvoir entrer, les débats commencer.
Ysabeau et ses amis berrichons se préparèrent à suivre la foule et à entrer.

_________________
baronne de Sury sur Léré
Natale
Hôtel de Rochefort, dans les méandres de Paris, c'était l'adresse qu'on lui avait dit de suivre.
Le coursier avait fait longue route depuis le Midi, heureusement, c'est au même moment que les portes de l'hôtel s'ouvrirent en grand afin de laisser passer les petites gens.
Il se trouva donc par devant le maitre des lieux au milieu d'une foule déjà importante. Il mit un genou à terre, gonfla un peu le torse et racla sa gorge, l'envoyé se découvre le chef comme il se devait le faire et demande :


- Adishatz Votre Grâce, ... Une petite hésitation... Mon Maitre m'envoie vous porter un pli pour votre campagne.

Il tenait dans son autre main le fameux courrier qu'il était prêt à céder au candidat le plus prestement possible.


Citation:
De Nous, Natale Adriano di Foscari Widmann d’Ibelin, Marquis di Isola San Marco, Comte de Rabat, Vicomte de Caraman & de Lautrèc, Seigneur de Sainte-Maxime

A Vous, Eusaias de Blanc Combaz, Duc de Bouillon, Comte de Lavedan, Vicomte de Digoine & de Bapaume, Baron de Devres, Seigneur de Seuiri et de Herlies

Le vingt-cinquième de février, Ano Domini 1459




Honneurs & salut !



Par la présente nous venons Vous encourager pour votre campagne qui débute, la première en ce qui Vous concerne. Nous tenons également à saluer Votre épouse par la même.
Parmi les cinq candidats actuellement en lice Nous espérons bien pouvoir Vous retrouver au deuxième tour &, si possible Vous voir ceindre la Couronne de France.

Nous ne Nous appesantirons point trop sur le programme, tant il n’est de déclarations qui n’engagent que ceux qui veulent bien les croire & qui, malgré toute les bonnes volontés ne peuvent trouver ni le temps, ni les moyens pour s’épanouir. & si cela est Vrai à l’échelle d’une province, ce ne peut être que plus encore confirmé à l’échelle d’un Royaume.
Aussi, Nous laissons là ceux qui parmi les candidats rêvent ou ceux qui viennent de se réveiller & dont Nous n’avons à dire qu’une chose, c’est de retourner se coucher.
Les cimetières sont remplis de ces gens incroyables & incontournables qui n’ont à mettre en avant que leur personne. Là où ils se font les sauveurs Nous ne voyons qu’un vilain orgueil à replacer.

Ainsi, si - pour le moment - Nous Vous choisissons c’est par respect pour des attaches communes, par des idées qui peuvent se rapprocher, ou pire même, par défaut. En tout cas, parmi les candidats proclamés Vous êtes de ceux, les deux rares, qui à priori entendent amener ce Royaume vers autre chose que l’ornière dans laquelle il s’est mis.
Nous arrêtons là les flagorneries & allons plus en détail dans notre proclamation.


Après six mois d’une guerre point terminée encore Nous ne pouvons que constater l’échec du Royaume dans son entier, ainsi que de chacune des provinces ponotes ou loyalistes. Et si Vous nous intéressé, ce n’est point parce que Vous souhaitez la Paix (tous revendiquent la futile), mais plutôt parce que vous faites le constat que cette dernière ne pourra s’établir que dans une réformation du Royaume & non pas dans un réaménagement au marges de celui-ci à travers de futiles négociations qui ont déjà prouvé leur grand intérêt.
La France se trouve avec des provinces exténuées & une autorité royale qui n’est point parvenue à mettre à bas ceux qui faisaient mine de s’opposer à elle.
Il est donc grand temps que de changer de mesure. La lutte à mort a seulement abouti à l’épuisement de chacune des parties.
Il fallait en tout cas que le pue s’écoule afin de passer les humeurs de chacun. Le principal intérêt de ce conflit fut donc d’affirmer les intérêts de chaque partie.
Nous ne pouvons donc que rendre hommage à la vaillante Touraine & au Berry & à leurs alliés réciproques.

Sur ces champs de ruines il convient de rebâtir un nouveau logis. Une autorité royale réaliste concèdera à juste titre les privilèges nécessaires tout en garantissant la survie du Royaume.

Là où Nous ne Nous reconnaissons point dans vos affirmations c’est que Vous entendez reconnaître l’autonomie à certaines alors que d’autres en sont venues à déclarer l’indépendance unilatérale.
Il faut selon-nous revoir simplement le principe de l’allégeance ou de l’hommage rendu par le Feudataire de ladite province au Roy. Quelle insulte en effet que de considérer ce Duc ou ce Comte, cette Duchesse ou cette Comtesse en titre, comme un simple « feudataire », tout juste bon à cirer les bottes de Sa Majesté. Pourtant Nous sommes loin de l’époque où ils n’étaient que des relais de l’administration franque. Il ne faut point oublier qu’aujourd’hui c’est grâce à l’apport de Son domaine à la tapisserie royale que la France s’en retrouve renforcée et grandie. Dans le même sens, combien de grands capitaines royaux se sont vu au final rabroués ou contournés durant ce conflit.
Or le Royaume ne demande point des serviteurs sur lesquels il peut s’essuyer à tout moment en leur laissant un gout amer dans la bouche, mais plutôt des personnes qui s’engagent pleinement aux côtés, et pour la cause du Royaume.
Ce n’est que Notre humble avis, mais un Roi qui se respecte doit pouvoir les considérer comme les Grands de son Royaume & qu’un Grand Duc d’Occident a autant de panache qu’un Grand d’Armagnac ou de Bourbonnais & qu’un Lion des Flandres vaut tout à fait un fier Occitan.
Mais là où la Royauté vaincra, c’est qu’elle seule peut garantir l’élévation par le mérite, l’accès à une Justice équitable, l’accès à des charges toutes aussi importantes, et que, dans tous les cas chacun, loyaliste, autonomiste, indépendantiste compte sur l’autorité royale pour organiser tout cela & reconnaître ses prérogatives. Et c’est cela plus que tout autre chose qui garantira le soutien des peuples à la Couronne.
Il n’y a en effet aucun intérêt pour un indépendantiste à se reclure dans son coin & à singer son ancien maitre. La Bretagne et la Provence sont les exemples sensibles de ce qu’il est inutile de reproduire. Car ce que l’on perd dans une plus grande entité on le retrouve souvent en pire à un niveau plus local une fois l’autorité que supérieur s’est éloigné.
& cela n’est point bon pour les peuples que Vous entendez gouverner.


Il faut donc selon Nous revoir ce qui fait le principe même de l’Autorité Royale, l’affermir dans ce qui la renforce (les droits régaliens) & laisser la superbe aux Grands du royaume qui n’ont point besoin de se mettre à genoux pour garantir au Roy, ou à la Reyne, leur soutient le plus entier & celui de leurs sujets.


Là où Nous Vous rejoignons c’est sur le principe des Cours d’Appelle & de l’autorité décentralisée.

  • Nous sommes pour l’abolition de l’Assemblée des Feudataires. Cette dernière rabaisse le chef à un vulgaire mangeur de soupe à la table du Roy & elle fait également doublon avec la Pairie.
  • Nous sommes favorable à la mise en valeur du Parlement de Paris pour les affaires du Domaine Royale & pour le rendu de la Haute Justice.
  • Nous sommes plus que favorable à l’émergence de Parlements locaux : en Toulouse pour le Midi, en Poitiers pour le Ponant, en Lyon pour le Levant. Nous Nous permettons également de souligner l’importance de l’émergence ordonnée de l’Artois, des Flandres & de la Bourgogne en le Royaume de France.
  • Nous souhaitons que ces Parlements puissent voir siéger les Grands de ces provinces, mais aussi les Prélats, les Juges & Procureurs d’Appel, les Pairs, les Officiers Royaux locaux (héraldique, connétablie, marine etc.) et des Officiers provinciaux (Diplomatie, Ost, principalement).
  • C’est selon nous au sein de ces Parlements que doit également être discuté de la possibilité de confier un titre et un domaine pour quelqu’un. De même, en matière d’héraldique nous souhaitons simplement que l’exercice de l’Art & le plaisir de faire des réalisations puisse s’entendre harmonieusement avec le respect de la représentation locale. C’est encore un domaine à explorer &, si Nous ne partageons pas totalement Votre avis sur la nomination des Hérauts par les assemblées nobiliaires locales, Nous n’approuvons pas totalement le fonctionnement actuel aussi.
  • Nous sommes pour que la Pairie soit une vraie chambre de conseil à l’Autorité Royale & de reconnaissance de l’arrivée au pouvoir des Comtes et Ducs de province. Une Pairie renforcée dans les prérogatives qui sont les siennes aujourd’hui ainsi que la création de Lois que seuls les Parlements auront la possibilité d’entériner ou de refuser.


Voilà notre communiqué. Qu’il Vous plaise de le recevoir, de l’accepter, de l’amender, de le rejeter.

Nous entendons certains reconnaître en Vous de grandes qualités, mais aussi plus souvent de merveilleux défauts. De tout cela Nous ne jugeons point.
Pour Notre part, nous attendons juste le Monarque qui saura remettre la France dans le droit chemin, celui ou celle qui donnera une vraie ligne directrice & qui, si possible parviendra aux mêmes conclusions que Nous.
Gagner une élection ce n’est rien & Nous pourrons attendre encore longtemps à voir passer des roitelets & des favorites. Tous des suiveurs.

Nous sommes ainsi fait, loyal à la Couronne mais fier de nos racines, éternellement Souverainiste.

Que la Boulasse veille sur la France


_________________

number 7
Yut
Le Duc de Bouillon l’accueillit, avant de le présenter au couple qui se tenait à ses côtés. Il leur sourit. D’Amahir-Euphor, Montpipeau… Il avait déjà vu ça quelque part. Mais oui! C’était le Grand Ambassadeur de France! Non, il ne l’était plus c’est vrai, il a démissionné. L’Archevêque leur sourit, avant d’incliner légèrement la tête en guise de salut et de dire :

Je suis enchanté de faire votre rencontre, Monseigneur, dame.

Il reporta ensuite son attention sur Eusaias.

Je suis moi-même ravis d’être ici. J’ai, en effet, lu votre programme. Je dois vous avouer que l’AEF en discute, comme des autres programmes, et qu’il y a plusieurs avis différents qui émergent.

Le Duc lui montra son siège, fastueux fauteuil au premier rang en plein centre. Le Primat sourit en s’asseyant, heureux de l’attention particulière qu’on lui portait.
C’est alors que, quelques instants plus tard, une main se posa sur son épaule. Le jeune Prélat se tourna, un très large sourire se dressant sur son visage à la vue de l’homme.


Ah, mon ami, je me porte à merveille et je suis fort heureux de vous revoir! Et vous?
Lionel.blanc.combaz
Depuis que la voix de son père a raisonné dans toute la bâtisse, l'enfant ne tient littéralement plus en place. Il faut vous dire que, justement depuis ce moment là, sa nourrice fait tout pour l'empêcher d'aller voir ce qui se passe. Et "regardez, à la fenêtre, ce joli nuage" par-ci, et " voulez vous goûter" par là... Elle le fait exeuprès, il le sent il le sait !

Ah mais ça va pas se passer comme ça hein, pas alors que toutes ces voix d'adultes l'attirent comme ... comme les mouches qui tournent au dessus de la tartine de confiture de Brunehaut vient de lui placer dans la main, tiens. Froncant ses petits sourcils de trois ans de concentration ( et de contrariété il faut bien l'avouer ) l'héritier de Blanc Combaz réchéflit. Fort.


Oh ! 'Gad, Bru !

Et de pointer le doigt en l'air, au pif.

Quoi ? où ça ?

Une chouris !

La nourrice est bonne. Elle est gentille. Elle est tendre et a même du bon sens parfois. Mais elle n'a pas inventé l'eau tiède. Ca, ou alors elle ne se doute pas que son "petit lion" adoré est tout à fait capable de mentir. Là voilà donc grimpée sur une chaise, poussant des cris stridents.

Bouge pas Bru, je va chéché de la laide !

Il n'a jamais compris pourquoi en cas de souci, c'est toujours les moches qu'on va chercher, mais bon, les grands sont bizarres des fois hein. C'est la vie. La porte claque derrière lui. Libre. Enfin ! Et ça trottine, les petites pattes encore potelées tricotent en direction des voix. Voilà papa, qui parle avec des grands... voilà maman, qui parle avec des grands... Pfff, non, vraiment y en a plein, tous plus grands les uns que les autres, on ne sait pas par où commencer ! Et puis, on sent bien, hein, même si on a que trois ans, qu'on est pas vraiment censé être là. Autant se la jouer discret. Et là...

Une grande moins grande ! Chouette. Et pis ces cheveux sont jolis, comme le feu. Et puis elle chante et elle parle, à personne en particulier on dirait. Et puis elle sourit et sa voix est toute chantante. L'enfant s'avance donc vers la jeune rouquine et lui fait son plus beau, son plus grand sourire
.

Moi aussi je peux faire Tagada avé vous, sitoplé ?

Zut, il a oublié qu'il faut "se tenir" comme dit sa mère. Alors avec un air de concentration intense, il tente d'imiter ces messieurs et se penche, solennel.

Moi c'est Petit Lion. En vrai c'est Lionel Christos Parfait de Blanc Combaz, mais c'est cro cro long.

Et vous, t'es qui ?

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)