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[RP] Campagne royale du Bourguignon en l'Hotel Rochefort

Angelyque
La duchesse du Charolais avait pris soin de soigner sa mise, ce jour là. Elle devait se rendre à Paris, à l'hotel Rochefort où le duc de Bouillon l'avait conviée. Après un long bain parfumé au lilas, détendue une fois passée entre les mains expertes de Riccardo, elle avait revêtue une tenue en velours rouge, discrètement brodée de fils d'or. Elle avait exigé de son valet un chignon élaboré, dont aucune mèche ne devait dépasser puis avait prit la route de Paris, direction l'hôtel où devaient se dérouler les débats. Elle n'était pas seule, mais accompagnée de Maud de Saint Anthelme.

Elle avaient largement papoté durant tout le trajet, et de nombreuses oreilles avaient du allégrement siffler.

Après avoir été introduites dans la salle par un garde, le regarde embrassa la pièce, notant avec plaisir la présence de nombreuses personnes connues, qu'elle n'avait pas vues depuis longtemps, notamment son gendre adoré, et avec un petit pincement de lèvres d'autres personnes qu'elle n'avait pas envie de voir. En ligne de mire, sa belle-mère, son affreuse belle-mère. Angelyque n'encaissait toujours pas que son père ait eu besoin de prendre une femme en épousailles alors qu'il l'avait, elle.

Elle se dirigea avec Maud vers le couple Blanc Combaz, distribuant au passage quelques sourires et inclinaisons de tête, il ya avait déjà pas mal de personnes présentes. la dame Ysabeau, et d'autres personnes qu'elle avait rencontrées en Berry lors de la Régence
.

Salutations à vous. C'est avec grand plaisir que je suis ici ce jour pour vous apporter tout mon soutien.

Puis la duchesse se tourna vers une personne qu'elle n'avait plus vue depuis longtemps, trop longtemps. Sa fille adoptive.

Gaelle, ma fille! quel plaisir de vous voir ici!! j'ose espérer que mon vassal, le Vicomte d'Oingt ne vous fait pas trop de misères.
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Cmyrille
Sa Moche-Soeur lui avait demandé de venir l'aider à soutenir un bourguignon. Bon à la base on peut pas dire que l'histoire d'amour entre lui et la Bourgogne soit au beau fixe. Pis en plus il s'en tamponne l'oreille avec une babouche de l'élection du Roy ou de la Reyne du bal. Mais elle mis dans la balance un argument de poids: "Von se présente aussi!"
Donc forcément, ni une ni deux, il se présenta au QG de campagne (en pleine ville d'ailleurs, alors pourquoi campagne?) pour apporter son soutient à la future tête couronnée.

A moitié perdu dans les couloirs, il remarqua une porte avec l'inscription: "Conseillère en communication structurelle et résiduelle ". Ca ne pouvait être qu'une fantaisie de la Moche-Soeur. Il entre donc sans frapper.


Ahoy la naine!!
Alors? Il est où ton champion, que mon soutient inconditionnel dans sa candidature fasse plier le bon peuple.
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Le Zéro de l'équipe de France!
Maud
Conseillère! Plus de "Hein" ni de "Misère"!
Misère!

Soupir de consternation chez Alphonse, huissier de la Porte Parole ducale. Né coincé dans le protocole entre "Comment-parler-en-bonne -société" et le " de l'usage-du-petit doigt- en- l'air
Et je vais dire quoi à la place, hein?

Peine perdue, même si Maud avait fait des efforts surhumains pour articuler depuis qu'elle était dame de Beaumont, le naturel paysan revenait au galop.
Et c'est à cette allure là qu'elle se rendit à Paris avec Angélyque. Rencontrer toute la fine fleur du royaume réunie autour du Duc de Bouillon et sa femme...
Agnès de Saint Just! Maud ne l'avait plus revue depuis le mariage.
Et le souvenir n'était pas des plus joyeux.

Ayant revêtue sa belle robe offerte par Della, la Virginale suivit Angélyque sans mot dire . Des berrichons présents manquèrent de lui arracher des cris d'horreur. Encore la veille en taverne, elle parlait du Duc "Ouin ouin".
Se mordant les lèvres, elle se tint coite devant le couple qui serait royal.

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Procureur. Dame de Beaumont
.mahaut.
- Anatooooleuuuuh, mais faites un effort, bordel ! Tendez les bras !
- Mais he ne fait hue ça ! Ha ne tient has ! Heffez de me Houfpiller !
- Nan pis articulez, on comprend rien à qu'est-ce que vous racontez.
- H'est parce que je tiens tout fa avec les dents, f'est compliqué.


La porte s'ouvrit d'un coup, heurtant violemment le limousin dans le dos. Refermant les bras, il se recroquevilla sous la douleur, et laissa donc entrer son nouveau bourreau.
Curieuse, elle jeta un oeil. Ah, le beauf'. Meilleur ami de elle, surtout quand il avait l'air à bout de nerfs, c'était toujours jouissif. Nan pis avoir Myrmillmze dans les repas de famille, ça vous mettait toujours de l'ambiance.
Aussi l'accueillit-elle par un franc sourire.

- Ohé ohé capitaine abandonné !
- Ahoy la naine!!
- Chuis pas naine ! J'ai mis des talons !
Elle agita ses échasses miniatures sous le nez du limousin qui peinait à se relever.
- Alors? Il est où ton champion, que mon soutient inconditionnel dans sa candidature fasse plier le bon peuple.
- Hiiiiiiiiii ! Tu vas voir il esssssst GE-NIAL ! Il a de l'allure, de l'allant, de l'allemand, et il en impose graaaave !
- Il a surtout eu le malheur d'évoquer des titres devant vous.
- Taisez-vous Anatole ! Il est formidable, Myrmillmze, vraiment, le peuple se jettera sous ses pas pour avoir la joie de découvrir le bonheur. Ils sont tous dans la salle principale, je vais t'emmener. Mais avant, regarde !


Elle claqua des doigts en direction d'Anatole, qui se revit contraint d'étendre les bras pour tendre une tenture à visée hautement politique.



- Alors ? Hein ? Ça pechte, hein ? Si on récolte pas des voix avec ça, franchement, c'est qu'on est entourés d'hérétiques.
- Vous seriez peut-être surprise.
- Nan mais ce qu'il faudrait c'est que le royaume entier connaisse Von. Là on serait assurés d'avoir des voix.


Elle cramponna le bras de son meilleur-ami-de-elle et se prépara à l'emmener découvrir une campagne politique parisienne. A savoir la même chose que partout, mais avec plus de petits fours.

- Hauts les foies !
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Eusaias
Aaaaah les divergences. Il en faut lors d'un débat, sinon nous n'aurions pas le choix que le Très Haut souhaite nous offrir et l'homme étant imparfait à la moindre erreur, il plongerait tout le monde dans les limbes. Prenez place éminence

Le balbuzard accueillait alors de divers signes, la tête qui hochait, une main qui se levait, un sourire qui s’offrait, les convives et badauds. Voilà un beau panachage de Français qui se présentaient à l’Hôtel Rochefort. De tous les clivages politiques de tous les étages sociaux, ils venaient se renseigner, écouter et effacer leurs craintes.

Une lettre de Natale lui fut envoyée et avec attention le bourguignon la lu. « Voilà encore bonne nouvelle » avait il pensé et sans doute prononcé à mi-voix.

Français, françaises, voisin, voisines, amis ou non. Soyez tous les bienvenus icelieu. Vous pourrez tous poser vos questions, afin de vous renseigner, d’effacer vos doutes.

Mais avant toute chose, je tenais à vous remercier d’être venu ici, ce n’est pas toujours facile de se déplacer et bon nombre d’entre vous ont fait le déplacement. Merci, sincèrement.

Se redressant comme le serait une saillie, le balbuzard continua sa lancée, œil cependant sur le petit lion qui venait de se lancer la foule.

Comme vous le savez je suis Eusaias Blanc Combaz, Duc de Bouillon, Comte du Lavedan, Vicomte de Digoine et Bapaume, Baron de Desvre, Seigneur de Seuiri et Herlies. Grand Maitre de l’ordre de la toison d’or et procureur ecclésiastique de la province de Lyon.

J’ai un caractère fort, je suis armé de patience et je suis attentif à ce qui se passe.

Mes fonctions, mes charges et titres m’ont énormément permis d’écouter, de réfléchir et d’analyser au meilleur moyen de faire resplendir notre royaume. Je n’aurai pas l’audace de dire que notre programme est parfait, seul le Très Haut est parfait, mais il est bon, très bon. Et je suis donc désormais apte à répondre à toutes vos questions.


Les yeux d’oiseau de proie se posèrent alors sur le primat de France, sans doute celui-ci avait l’envie de commencer à questionner.
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Cmyrille
- Alors ? Hein ? Ça pechte, hein ? Si on récolte pas des voix avec ça, franchement, c'est qu'on est entourés d'hérétiques.
- Vous seriez peut-être surprise.
- Nan mais ce qu'il faudrait c'est que le royaume entier connaisse Von. Là on serait assurés d'avoir des voix.

Pour une fois qu'elle ne disais pas une ânerie...

Oui ça ..."pechte"... Un peu rose mais bon...
Sinon, t'as pensé à distribuer des photos de Von dans les rues, ça pourrait aider à faire pencher la balance dans notre sens. Je suppose qu'il est toujours aussi... Lui.

Sinon comment ça se passe la présentation au futur Roy? Faut que je me mette à genoux? Faut que je me change peut-être avant? Et y'aura à boire?

Il apréhendait un peu en fait. C'était la première fois qu'il allait rencontrer un futur Roy. Bon il avait déjà rencontré deux princesses et une Reyne, mais pas de Roy...
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Le Zéro de l'équipe de France!
.mahaut.
Ils entrèrent dans la salle quand le Duc commençait son discours de bienvenue. La preuve qu'on n'attendait qu'eux.
En chemin, ils avaient discuté analyse politique périgourdine. Qu'est-ce qu'une analyse politique périgourdine ? C'est très simple. Vous avez Von d'un côté. Et les tous les périgourdins de l'autre. Mettez dans une balance, et fait étonnant, l'égo est équitablement réparti. Ne comptez pas les angoumoisins, ils ne servent à rien.
Maintenant que vous êtes au fait de la géopolitique périgourdine, passons aux choses vraiment intéressantes.


- Sinon comment ça se passe la présentation au futur Roy? Faut que je me mette à genoux? Faut que je me change peut-être avant? Et y'aura à boire?
- Oh c'est très simple. D'abord, il faut l'apercevoir dans la foule. C'est facile, il est assez grand et il a un nez. Une fois que tu l'as repéré, tu peux faire comme les courtisans, le regarder et saluer de la tête. Ou comme les domestiques et saluer platement. Ou comme les poneys et secouer les bras de façon bien visible en criant "Yayaaaaaass ! youhou !". Evidemment, c'est la meilleure solution. Les poneys ne s'inclinent pas, sinon ils seraient trop petits, ça tombe sous le sens. Si jamais tu sens quand même que tu dois te mettre à genoux, comme par exemple si tu entends "Nous reconnaissons votre talent en vous attribuant le fief de Machinchose", Alors tu plies le genou droit après avoir dégainé le "petit coussin de haute circonstance", que voici.


Elle tendit un petit coussin brodé aux lettres "Je vous l'avais dit !" à son beauf'.

- Pour la tenue, oui, évidemment que tu dois te changer, regarde-toi ! Quand accepteras-tu de porter de vrais vêtements ? Enfin, tu n'es pas obligé de te dévêtir maintenant, il y a du monde. Il faudra voir avec ta femme, qu'elle t'achète une tenue digne de ce nom.


Quelle était la dernière question déjà ? Elle attrapa au vol une coupe sur un plateau présenté par un domestique. Ah oui.

- C'est ce qu'il y a de bien avec les futurs roys. Ça sert à boire sans limite. Je négocie la clé des caves royales, là. Allez Yayaaaass ! Santé.

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Yut
L’Archevêque Lyonnais écouta le discours du Duc, qui accueillait tout le monde et se présentait plus en détail. Il réfléchit quelques instants, avant de remarquer que justement les yeux du candidat aux élections royales étaient posés sur lui. L’esquisse d’un sourire se dressa sur le visage du Primat. Il fallait bien que quelqu’un brise la glace, et il semblait que tout était destiné pour que ce soit lui! Il se lança donc :

Votre Grâce, comme vous le savez, je suis ici en tant que représentant de l’Église Française. Les Évêques du Royaume ont, pour la majorité, lu votre programme. Il est bien entendu que la partie sur la religion nous concerne en particulier, et c’est sur cela que je vais m’attarder. Nous l’avons trouvé, sommes toutes, intéressant. Toutefois, il y a un point qui soulève question chez nombre de mes collègues. La toute dernière phrase du programme, principalement. Comme vous devez assurément le savoir, le Concordat de Paris prévoit une tolérance pour les religions Spinozistes et Averroïsme, les considérant comme des religions amies, dans la mesure où, bien entendu, elles respectent la Très Sainte et Universelle Église Aristotélicienne Romaine. Nous aimerions donc que vous nous clarifier ce que vous entendez exactement par ‘’ l'on peut tolérer les courants aristotéliciens en échange de leur fidélité à la Couronne et l'assurance de leur respect de la religion d'État, qui est l'Eglise Aristotélicienne Romaine.’’.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »
Gautier.de.vaisneau
C'est qu'il n'était pas très en avance le de Vaisneau avec toute cette histoire. Parce qu'il en fallait du temps et de la patiente pour expliquer que oui, relever l’impôt était indispensable et que non, le peuple ne se révolterait pas pour cela. Heureusement que Cassian était là pour rendre les élections ducales plus divertissantes. Gautier en était venu à se demander si ce n'était pas les élections Royales qui donnait ce mauvais climat à la Bourgogne. Mais le jeune homme avait laissé la Bourgogne et ses élections mouvementées quelques jours pour se rendre à Paris où l'attendait du travail chez les Dragons. Il en profiterait pour passer à l’Hôtel Rochefort. Gautier venait tout juste d'envoyer une lettre à Antoine comme lui avait conseillé la Charolaise. Avec un peu de chance, ils auraient l'appui de la Rouergue.

Et au second de Vaisneau de faire son entrée, légèrement surpris de voir le premier. Longtemps qu'il ne l'avait pas vu. De nombreuses têtes connues, Gautier s'approche du groupe s'étant formé autour du Bouillon, s'étonnant de ne pas voir Cassian.


Le bon jour.

Regard à la Maud qui pour l'occasion s'était habillée un peu plus élégamment, léger sourire à son frère et salut de la tête pour tous.

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Cmyrille
Hum... Quoi ma t'nue? Qu'est-ce qu'elle a ma t'nue?!...
Aller faire les boutiques avec la baleine, dans Paris, pour le rhabiller lui. Dieu va lâcher ses armées ailées sur lui, pour le trucider, parce que par sa faute il aura réouvert les bouches de l'enfer, qui vomiront des hordes de démons assoiffés de sang. Tout ça parce qu'il aura accepté cette proposition diabolique...


Oui... Euh... Non... Enfin je vais me débrouiller... J'emmenerai Anatole avec moi si y'a besoin. Pas la peine de déranger Orka pour ça...

Puis repérant dans la foule un grand bonhomme qui prenait la parole, et qui avait un nez, il fendit la foule sur quelques mètres. Il écarta un pébron en soutane qui parlait d'évèques et de concordat, très sainte machin truc, enfin rien d'intéressant. Puis, mettant un genou à terre et levant un bras:

Yayaaaasss!!! Youhou!
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Le Zéro de l'équipe de France!
Gorborenne
Géant s'était prêté à l'analyse, de candidats, de leurs programmes, de ce qu'ils en disent. Aveugle de clairvoyance, se que cachent les idées et leur essence... Bourgogne, un ducat puissant, si faible pourtant, son représentant... Gorborenne, tout à son arrogance de Salar, ne voyait à ce candidat qu'un coup d'épée dans la mare.

Jamais ne se draperait de l'étoffe d'un Roi... Lui assis sur un trône? Non il n'y croyait pas...

Missive mouvante à l'Envie, partant de Périgord en poursuite de Paris...







De nous, Souverain Guenilleux, Roi Vagabond,
À Couardise de Blanc-Combaz, au Vautour Bourguignon,

Je vous crache mon Salut !

Vous ne méritez pas que j’aille jusqu’à me déplacer pour vous exprimer ma façon de penser. Vous voir ceindre la Couronne redéfinirait le sens de "pacotille". N’est pas Roy juste parce que ça brille !

Votre programme est intéressant, remanier, alléger les institutions, mais pour laisser plus d’autonomie à vos vassaux, à l’encouragement des félons ? Oui, bien sûr, sage démarche que de vouloir renforcer son pouvoir. Mais à quoi vous servira-t-il si vous ne régnez plus loin que votre tour d’ivoire ? Vous n’avez l’air de voir à la Couronne d’un Roy que ce qu’elle a d’appart, vous échappe l’Honneur du devoir, l’émotion de son poids…

Votre règne ne sera jamais celui de la paix, jamais vous n’aurez l’audace de protéger vos sujets contre vos ennemis et leurs forfaits.

Puisse la volonté des Hommes être juste à vous donner le change,
Et vous renvoyer à votre mérite, au fond d’une fosse ou d’une fange !



Gorborenne Salmo Salar du Bois Cendré,
Amiral Aveugle de Memento Mori

Dictée en Bergerac, ce Troisième de Mars 1460



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Eusaias
Il salua le baron d'Ittre qu'il n'avait pas entendu dans un premier temps. Lui adressant une tape sur l'épaule.

Evidemment mon gendre, allez expliquer ce qu'est un roi et ce qu'est un programme convenable.

Puis du rose commençait à fleurir de partout dans l'assemblée et le bourguignon comprit que certaines mainoises de sa connaissance se mettaient en action. Le Louvre serait lui aussi repeint ? Cela pourrait bien être possible.

Un homme venait de lui faire signe, l'appelant, non le hélant : "Yayass". Mine surprise, il fit un pas de côté, l'homme devait se tromper. le Primat prit alors la parole et le duc l'écouta avec attention.

Visiblement son programme "religieux" inquiétait certain, mais le bourguignon saurait les rassurer. De sa voix rocailleuse il entreprit :


Et bien, votre éminence toute personne priant le Très Haut et respectant l'Eglise Aristolécienne pourrait bénéficier de cette tolérance. Je sais que les réformés sont une véritable épine dans le pied de l'église, mais si on les désarçonnait de leur cheval de bataille, quel tort pourraient ils causer ?

Sans pouvoir se battre sur ce " les romains nous rejettent alors rejettons les" ils ne causeront plus de tort, l'église sera louée comme il se doit et je suis certains que nombreux d'etre eux retrouveraient le chemin de la vertu. Ils resteraient leurs extrémistes belliqueux, eux, nous les combattrons sans relache.

Vous voyez éminence, ce que j'entends par là ? En respectant le fait que les hommes peuvent faire leur choix et en continuant sur cette voie, nous désarmons la plupart de nos adversaires, nous renforçons notre saint mère l'église et la sérénité du royaume de France sera retrouvée en partie.

Cependant, je suis un homme attentif et si on me montre les dangers, je peux bien écouter. De toute manière avec vous en primat de France et moi en roi, les agneaux seront bien gardés et les loups fort chassés. Je crois sincèrement que l'audace et la volonté qui est notre sera un facteur puissant dans le renforcement de l'église aristolécienne.

Que risquons nous tant que notre démarche respecte les volontés du Très Haut et que la paix se fasse dans le coeur des hommes. De plus, je ne suis pas un homme sot, si cela rendait les choses pires, je saurai sur vos conseils faire bonne démarche. Car la tolérance a ses limites et il est évident que si nous pouvons être justes et miséricordieux, nous savons aussi punir et sévir pour le bien des sujets et de l'Église.


Puis on lui apporta la lettre de Gorborenne, mais ce fut avec un air amusé que le bourguignon la lue. Il la tendit au primat de France.

Voyez éminence, comme les fous de guerre ont peur de moi. Ils ont peur car je suis plus fort et plus solide qu'eux. Ils ont peur car inflexible est ma volonté et ardent est mon désir paix dans un royaume Aristolécien.
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Yut
L’Archevêque écouta le Duc de Bouillon très attentivement. Parce que sa réponse était fort importante, autant pour le Primat que pour les membres de l’Assemblée Épiscopale Française. Ce qu’il disait n’était pas insensé, du tout. Lorsqu’il eut terminé, le jeune Prélat sourit.

Vous venez de mentionner quelque chose d’une grande importance que je prends en considération : ‘’toute personne priant le très Haut et respectant l’Église Romaine’’, marquant une plus forte intonation sur ces trois derniers mots. Le respect doit être la base, par la suite, en effet, il est vrai que sans moyens, ils ne pourraient plus se battre. Mais s’ils ne commencent pas eux-mêmes par respecter la Sainte Église au préalable, sans quoi, ce ne sera pas applicable.


Citation:
Je crois sincèrement que l'audace et la volonté qui est notre sera un facteur puissant dans le renforcement de l'église aristolécienne.


Je le crois aussi, sachez le.

Je rassurerai l’Assemblée Épiscopale de France quant à votre position et informerai mes éminents collègues des précisions que vous venez de m’apporter.


On apporta alors une missive au Duc, qu’il lut avec un sourire amusé. Il la donna au Primat après avoir terminé la lecture. Le jeune Prélat ne put empêcher un ricanement lorsque le candidat au trône la commenta.

Il semble, en effet. Cela est tout à votre honneur, votre Grâce. Alors, solide vous devez rester.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »
Eusaias
"Mais s’ils ne commencent pas eux-mêmes par respecter la Sainte Église au préalable, sans quoi, ce ne sera pas applicable."

Il va de soit, votre éminence, qu'il faudra commencer ainsi. Je ne peux accepter les libertés que si et seulement si, il n'y a pas de menaces. En tout cas, je vous remercie de votre soutien, c'était très important à mes yeux, d'être compris par vous.

Son visage était désormais plus serein.

Solide je resterai, tel le roc inébranlable, je dirigerai le royaume de France sur les voix de la vertu et de la prospérité. Encore plus que le soutien de notre sainte mère l'Eglise Aristolécienne Romaine, j'espère que vous me couronnerez votre éminence.
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Scath_la_grande
[Je descends aux enfers par l’entrée des novices *]


Après le spectacle du type qui séchait au bout de sa corde, la Musteile reprend route vers un quartier aux bâtisses d’un type plus classieux. Hautes noblesses friquées du Royaume, vous en aviez rêvé ? Là voici, la Reyne rouge qui étend sa justice sanglante de sa lame, sourire cinglant aux lèvres.
Deux invitations en poche, une seule à honorer, la Von Frayner n’ira pas se fourvoyer dans les méandres malsains des Salars du Salmo, elle tient trop à sa peau, à son cuir, à sa fourrure flamboyante, la bestiole, et surtout, oui surtout elle n’est pas folle –juste alcoolique… mais ça c’est une autre histoire.

Museau arrogant, la rousse se pointe dans la sphère du balbuzard vêtue encore de sa tenue de voyage, le cuir noir épousant la silhouette souple et nerveuse de la créature, le crin roux simplement tressé.
Malgré un visage aux traits fins et juvéniles, un port altier qui lui confère une certaine noblesse dans sa démarche, elle dégage une animalité féroce qu’elle déguise en austérité. Les iris fauves supportent un regard hiératique sur tout ce qui se trouve là, arborant dans les yeux bien plus d’années qu’en imprime son corps. La vingtaine à peine sonnée.

Peu de personnes sont aux abonnées des connaissances de la Musteile, faut dire qu’elle n’est pas mondaine la rousse. La question demeure mais qu’est-ce qu’elle fout là, la Sublime Gouverneur de Montauban.
Réponse A : Elle vient en tant que bourgmestre défendre haut la question des maires incompris dans ce monde de brutes.
Réponse B : Elle est là en tant représente de la Réforme, oriflamme flamboyant de son père, le vénérable et exécrable Sancte I. Von Frayner –Scath s’étant il y a peu reconvertie en lectrice improvisée durant le culte réformé du vendredi, rien n’est impossible.
Réponse C : Elle montait à Paris et n’avait pas de piaule.
Réponse D : Elle vient réclamer ses impôts fonciers à l’épouse du Balbuzard parce que ouais, bouh la vilaine pas belle, elle a du retard dans l’acquittement de certains versements. (N.B. si cette solution n’est pas prime, elle sera secondaire pour sûr !)
Réponse E : Elle a vu de la lumière et est entrée.
Réponse F : Parce que, qui dit invitation chez un Bourguignon, dit du Bourgogne à foison !

En toute bonne alcoolique pas anonyme du tout c’est la réponse F qui prévaut toutes les autres, mais s’il y avait un classement nous pourrions dire sans nous tromper que F, D, E, C, B…. et peut-être A mais elle a d’autres Aristotéliciens Romains à fouetter avant.
Les prunelles aiguisées s’approprient le lieu et partent en recherche d’un buffet, échanson, fût, verre qui traîne, qu’importe pourvu qu’il y ait du vin. Il serait hautement impoli de venir saluer le Bouillon sans un verre à la main, de plus, la rousse n’est pas sûre qu’il la reconnaisse sans ça.
Mais avant de faire un pas, une grosse patte vient se poser sur son épaule, et un œil se pose inquisiteur sur elle, glissant outrageusement sur ses formes.
Et là c’est le drame !


« Hey Gui ? C’pô not' Vicomtesse de Blinisss qui vient de Roussie ? »

Scath offre un sourire innocent de circonstance.

« V’pouvez répéter la question ? »
« Celle qui s’taillée avec l’dizaine d’fûts du Duc ? »
« V’pouvez répéter la question ? »
« Ouais, j’crois bien qu’ouais ! »

La poigne se ferme comme une serre sur l’épaule de la jeune rouquine qui se dégage de l’étreinte d’un mouvement félin.

« Y a erreur sur la personne cher Loque** c’est ma sœur jumelle, mais on n’a pas les mêmes parents »

Ça cogite fort dans le cerveau des butors, ils font marché un ustensile qu’ils n’ont pas l’habitude de faire fonctionner alors ça laisse le temps à la rousse de préparer une contre attaque.
Pourrie, il va s’en dire… faut dire que la Musteile s’amuse de ce genre de situation.


« Je suis invitée du Bouillon, Aanor Scáthach Von Frayner, Gouverneur de Montauban, Représente des réformés –faut bien que ça serve d’être la fille de Sancte- puis tiens, je suis mariée à machin, là, je l’accompagne. »

Parce que c’est bien connu, dans les soirées de la « jette-sept » parisienne, il faut toujours connaître un clampin qui est déjà dedans pour y rentrer.
Ou comment choisir au hasard un pauvre innocent qui n’a rien demandé du tout.
Le doigt s’arrête sur un jeune homme brun –les blonds n’étant pas du tout de son goût- assez jeune pour espérer qu’il n’ait pas une épouse prête à l’assommer par derrière.
Voilà la Von Frayner en jeune épousée d’un Gautier de Vaisneau pour la journée.



* Première descente aux enfers par la face nord - Thiéfaine
** Jeu de mot pourri j’en conviens…

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"Moi, je suis parfaite... et je vous emmerde !" Accessoirement : Fille de Sancte.
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