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[RP] Campagne royale du Bourguignon en l'Hotel Rochefort

Judas
ça piapiate, ça se questionne, Judas en prend toutes notes mentales. Les lèvres restent closes, les oreilles béantes et béates. Qu'il est doux et tranchant d'imaginer ce futur Roy en trône et hermine sur son lit de Bourgogne... Après quelques palabres et déclarations non moins inintéressantes, le Von Frayner passe la main de l'attention, se détournant d'une foule qui devient trop dense à son gout. L'essentiel fut dit, l'essentiel fut approuvé. Il prit la direction exit, fort de devenir fervent Royalo pour celui auquel il ne se verrait pas faire l'affront de fêter en orgie la fin du règne, un jour peut-être... Et tout le monde ne peut en dire autant. Accrochant au passage sans pudeur le regard d'une rousse un brin incandescente, il serpente jusqu'à se défaire des uns et des autres. Il est l'heure de sortir de l'écu pour asseoir en menue participation la finalisation et l'officialisation de la Bourgogne aux Royales... Et coté pierre à l'édifice, Judas a de la ressource.

Le déplacement en valait le temps.


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" Nous sommes les folles plumes des inspirations sans règles "
Ygerne
La gamine lorgnait tous ces gens. Parfois ses bras s’agitaient quand quelqu’un de connu ou de moins connu approchait le tout ponctué par les hiiiiiii de circonstance.
Elle fut ravie d’accueillir son fillot et tenta d’étendre sa culture qu’elle n’avait pas. C’est bien connu, moins on en sait plus on en dit :


- Oui alors là tu vois.. C’est notre futur Roy de nous et là le blond faut pas l’approcher il est un peu tordu.. normal c'est un blond.. et là et là…
- Moi aussi je peux faire Tagada avé vous, sitoplé ?


Où ça un prince ? Elle regarda à gauche, à droite, puis à gauche… y avait bien du monde c’est certains mais qui lui parlait ? C’est qu’elle n’avait pas forcément l’habitude qu’on lui adresse la parole et encore moins qu’on en ait écouté le flot.
Quand elle remarqua le mini-jeune homme qui s’inclina devant elle, elle comprit : oh ! Sûrement un prince en culotte courte. Et sa logique poneyesque rajouta : ne jamais négliger un bon parti en devenir même s’il n’est pas encore en âge de se marier. Elle lui sourit, pris chaque côté de sa jupe entre ses doigts et fit une révérence maladroite.


- Moi c'est Petit Lion. En vrai c'est Lionel Christos Parfait de Blanc Combaz, mais c'est cro cro long. Et vous, t'es qui ?

Un Blanc Combaz, sûrement le dernier né dont Cassian lui avait parlé… enfin dont il avait fait mille reproches agissant comme à son habitude en enfant trop gâté qui se retrouvait privé de son dernier jouet n’étant plus le Chouchou de papa maman.

- ‘Jour jeune Messire. Suis Ygerne Corleone, fille d’Erwelyn

Elle montra la Ponette du doigt et continua.

- Mais vous pouvez m’appeler Ygerne ou Gegerne. T’veux prendre un peu de hauteur pour voir tous ces grands ? Après si vous voulez on ira faire tagada avec Poneybouboule… mais il attend dehors. Le pauvre, le monde le stress alors il a des coliques parfois.

Elle s’agenouilla et tendit ses bras en avant pour qu’il grimpe sur son dos. Elle se demandait si le petit Messire allait accepter son offre. Il avait l’air de vouloir jouer au grand.

- Pi vous pourrez m’chuchoter c’est qui les gens ici. Même qu’tu pourras me parler de ton frère adoré s’tu veux.
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Cmyrille
Voyant que le grand au nez n'avait d'yeux que pour la soutane, il se releva et rejoignit Mahaut.

C'était pas bien comme j'ai fait tu crois?

Puis il se mit à cogiter. Aurait-il dû prendre un titre ronflant pour se présenter, du genre, Messire Cmyrille, grand officier du saint chausson aux fruits d'automne ou membre de la confrérie du maquignon épaissi. Après tout c'est vrai qu'il était peu connu de l'élite parisienne. Pas comme chez "l'autre" où il aurait fait sensation s'il était entré. Enfin en même temps, un caniche nain à poil roux aurait fait sensation en se présentant devant le "Comte" du Périgord...
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Le Zéro de l'équipe de France!
Lionel.blanc.combaz
- ‘Jour jeune Messire. Suis Ygerne Corleone, fille d’Erwelyn

Suivre des yeux le doigt de la moitié de grande, repérer sa mère, une grande complète au nom imprononcable. Mais il essaie quand même. Petit lion n'a peut-être que trois ans mais ce n'est pas un dégonflé.

Elwely...

Oui bon, on va plutôt essayer de prononcer celui de la demoiselle, tiens.

Ygene.

Mieux.

- Mais vous pouvez m’appeler Ygerne ou Gegerne. T’veux prendre un peu de hauteur pour voir tous ces grands ? Après si vous voulez on ira faire tagada avec Poneybouboule… mais il attend dehors. Le pauvre, le monde le stress alors il a des coliques parfois.

Ah, elle lui plait, vraiment elle lui plait ! D'abord parce qu'elle lui propose de voir les grands mieux, et c'est pour ça qu'il est là, mais surtout parce qu'elle aussi, elle mélange le tu et le vous. Si une moitié grande a du mal avec ça, c'est rassurant, quoi ! Et, cerise sur le gâteau, elle lui parle de coliques de son tagada, et c'est bien connu, les histoires de pipi-caca à son âge, ça a forcément du succès ! Voilà qu'elle tend les bras et le regard du gamin se porte instantanément sur ses parents. Ce se fait de grimper sur une damoiselle ou pas ? Il sait pas, il l'a jamais fait... Mais très vite un sourire éclaire sa petite bouille. Si elle propose, c'est que c'est permis, non ?

- Pi vous pourrez m’chuchoter c’est qui les gens ici. Même qu’tu pourras me parler de ton frère adoré s’tu veux.

M'chi beaucoup, mamoiselle Gegene.

En plus, il est poli, personne pourra le gronder s'il est poli, ca c'est sûr. Mais il est bien embêté, il ne peut pas lui montrer grand monde... et son frère, il le connait pas très bien non plus...

Padon, je connais que papa et mère. Là, tu voyez, avec le mossieu dans la robe, et là-bas la dame que elle est cré belle. Mon papa, il sora potêt le roy, oui. Si que il est le roy, moi chuis plince, Bru elle a dit. Cassian, il est grand, lui. Et il est beau. Mais îl est pas cré empi. Potêt, il m'aime pas beaucoup.

Grimpant sur le dos de sa nouvelle pote, il se retient de jouer à tagada de suite. Ca viendra après elle a dit, sur un ...comment elle a dit déjà ? Ponéboule...?

Mamoiselle, c'est quoi un ponéboule sitoplé ? Moi je connais que les choval. Le tien, il est cré gros, c'est ça ?
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Gautier.de.vaisneau
Dire qu'il pensait avoir connu le summum de l'ennui dans une entrevue avec la chancelière de Savoie. Le jeune homme se fichait bien du programme du Bouillon et encore plus de ses idées. Trois uniques raisons l'avaient amené à le soutenir : il était son parrain, il était un homme, il était Bourguignon. Quel autre candidat remplissait ses conditions ? Personne. Qui d'autre possédait les atouts pour devenir Roy ? Personne. Conclusion : Eusaias serait Roy. C'était là le raisonnement de Gautier. Donc le programme d'Eusaias et les questions de ses invités ne l’intéressaient guère. D'ailleurs, quel garçon de son âge cela intéresserait il ? Bref, il s'ennuyait et s'endormait presque. Et l'entrée d'une rousse le fit sortir de sa torpeur. Le jeune homme regarda la scène comme tout bon spectateur : silencieux et attentif.

Étonné, il le fut quand la femme le présenta comme son mari. Le brun ne réagit d'abord pas, se disant en premier lieu qu'elle devait désigner quelqu'un à côté de lui. Mais comme personne ne bouge et que la rousse le regarde, il faut bien admettre l'évidence : c'est bien lui qu'elle désigne.

Gautier cligna des des yeux.

Puis, revêtant un nouveau masque comme il savait si bien faire, le Vaisneau s'approcha en souriant. Comment fallait il se comporter avec son épouse ? Le jeune homme n'en avait pas la moindre idée mais déjà il se prenait au jeu. Les yeux azurés scrutent et jugent un instant la femme. Le brun ne préféra aucun contact, ne voulant faire aucune maladresse.


- Ma femme, vous voilà ! J'ai bien failli vous attendre, où étiez vous passée ?

Tenter de prendre une voix la plus masculine et grave possible, impériale, sans que cela ne sonne faux. Elle collait plutôt bien à sa carrure mais son visage presque enfantin le discréditait quelque peu. Se créer un rôle, il aimait beaucoup cela.
Repoussant le sourire qui naissait sur son visage, Gautier planta son regard, le plus froidement possible, dans celui de l'homme qui cherchait noises à "son épouse".


- Il y a un problème ?
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Mu1ere
La prêtresse avait hésité a venir et se présentant devant ... comment allait elle appeler cette demeure, chose, immensité...? jamais elle n'avait vu tant de richesses ni de beautés, elle se serait bien assise pour prendre le temps, un peu, afin de contempler mais elle était pressée, un peu pas trop tout de même.
Comme tout cela était beau et comme cela la changeait, elle qui évoluait depuis tant d'années avec les paysans qu'elle tentait de garder dans le droit chemin, comme elle aimait ce qu'elle faisait!
En voyant toutes ces richesses, non elle ne regrettait rien de son labeur, il était son bonheur et elle n'enviait rien a tout ce qu'elle voyait.
Cependant elle était curieuse de voir qui se promenait dans ces salons, héhé.
Pour elle s'était une première.

En arrivant elle croisa un serviteur/page, c'est vrai comment devait on appeler ces gens payés au lance pierre et au service total de ses maitres.
On pourrait parler d’abnégation mais le mot masochisme troubla ses pensées.
Enfin... après avoir ailé un garçon de la maison, elle lui remit une enveloppe contenant 100 écus et un petit mot explicatif.
Tu donneras cela au comptable de ton maitre. Et tu n'oublies pas de la lui donner, sinon gare a toi!
Mu voulait être certaine que l'argent serait bien remit et non empoché par la mauvaise personne.

A peine avait elle mit en garde le garçon/page/larbin, qu'un autre l'approcha lui demandant l'objet de sa visite.
Mais le plus évident en ce moment mon ami, conduisez moi voir vos maitre et maitresse ainsi que leurs prestigieux invités et ne vous occupez que de vos affaires!

Elle traversa maintes pièces qui menaient a des couloirs qui menaient a des salons, quand elle entendit des voix et effectivement elle était arrivée. Cherchant une tête connu, elle vit quelqu'un se faire appeler excellence, elle reconnu une soutane voir davantage mais son regard se perdait avec tous ces gens.
Et pourtant, elle tenait a cette visite.
Ou étaient les maitre et maitresse de maison? elle aurait tant aimé faire leur connaissance.


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Volkmar
Paris, phare de l'occident, Paris capitale du royaume de France, Paris cité lumineuse et cité de la mode.
Ou alors Capitale des tire-laines, cité de la crasse, la puante et la grouillante.
Deux faces d'une même pièce.

En Paris venaient deux cavaliers, le cavalier noir, et le cavalier rouge, l'un fait de bric et de broc et l'autre d'un seul bloc. Ils étaient en retard, chevauchant de concert depuis la lointaine province, où se faisait le sort des armes, où ils avaient contribué avec d'autre à la défense du royaume, par des moyens pas toujours orthodoxes, mais souvent efficaces, quoique pas seuls dans l'affaire, ni toujours ensemble.
Pour l'âme noire du cavalier de Touraine, le Diable seul savait sa motivation, à moins que le lilas pêché par le seigneur d'Oserez en Bourgogne en sache un quelconque mot.
Le Poitevin rouge lui venait soutenir son suzerain, tenir son rang auprès d'un ami, et se rappeler un peu son serment de vassalité, qu'il n'avait encore jamais vraiment éprouvé, à voler de cible en cible avec le Coeur Navré.

D'ailleurs, s'ils étaient en retard, c'était beaucoup, avec un peu de mauvaise fois (ou l'inverse !) à cause de Falco, qui avait tenté vainement d'inculquer le concept de douane volante à un officier des octrois aux abords de Paris, accréditant à sa manière l'incompréhension mutuelle et inévitable entre le cavalier et le piéton, malgré la meilleure hauteur de vue du premier par rapport au second.
En attendant, une fois passées les portes de la ville, le sénéchal de Digoine avait perdu son comparse dans la foule, sans en être plus inquiet que ça. Une ruine comme Falco aurait vite fait de passer inaperçue au milieu d'un ramassis de pouilleux si il le voulait, mais d'ici à ce que le ramassis puisse l'atteindre, il y avait un monde.


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[Hôtel de Rochefort]


Visiblement, ici aussi il y avait un monde. La fête devait battre son plein ! Si tant est qu'on puisse qualifier ce genre d'évènement une fête.
Parler politique, programmes, et administration n'avait rien de très festif ni de très jouissif. Enfin, puisqu'il y était, autant y aller. Mettant pied à terre, il laissa son cheval à un palefrenier, et sans se débarrasser de la poussière de la route, ni de sa lame, Sable, solidement amarrée à son côté, il passa l'entrée.

L'avantage, quand on est Sénéchal de Digoine et vassal d'Eusaias, c'est que ses hommes savent la tête qu'on a, et ont tendance à obéir facilement. Détail passionnant quand il s'agit d'entrer, ou de faire entrer quelqu'un. Comme le couple qui semblait se faire chercher des poux de manière intempestive, par exemple. Pas que le Poitevin soit particulièrement intéressé par les couples en détresse, mais la rouquine semblait en jeter, et le gamin à côté avait un vague air de déjà vu, sans doute en Bourgogne, ce qui ne pouvait qu'être bon signe vu qu'il n'y connaissait pratiquement que des proches d'Eusaias.
Un taquet du plat de la paume s'abattit sur le crâne du troupier le plus proche avant qu'une réponse ne vienne à l'acteur et "sa" dame.


"Pssshhht, filez voir dehors si vous n'voyez pas le grand méchant Falco, vous !"


Levant le nez, le Poitevin dévisagea un instant les deux comparses qui négociaient l'entrée. Pas l'air franchement assortis, quant à l'âge, l'une semblait en avoir vues d'autres pendant que le second lui rappelait un peu Cassian, un côté immature et un bon brin de vantardise, ou quelque chose comme ça. Sauf que Cassian, lui, ne se trimballe jamais au bras d'une fille, c'est bien connu !

"Un problème ? Oui-da, que faites vous encore là ? Vous gênez pas, faites comme chez vous, façon 'Saias vous entendra pas d'ici."

Et le Seigneur du Montet, dans la plus parfaite ignorance des conventions, leur passa devant, en arrangeant discrètement la croix de Genêve qui lui pendait au cou pour qu'elle soit visible, par provocation envers la robe d'Ecclésiastique qu'il venait de voir auprès du Bouillon, son objectif immédiat.
Au dernier moment, il se retourna vers les deux "inséparables".


"Au fait, pouvez me suivre, j'compte bien arriver rapidement jusqu'à lui, ça vous rapprochera."

L'avantage d'arriver sans Falco, sinon, c'est que tout le monde ne commente pas votre arrivée comme celle d'un cavalier de l'apocalypse en personne. Finalement, c'était un peu triste, aussi.
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Aldraien
Quand une Malemort passe par là…Mieux vaut tard que jamais.

Les élections royales approchant grandement, la fille en deuil n’avait eu d’autres choix que de s’intéresser aux différents prétendants à la Couronne de France pour « choisir le moins pire » comme elle le disait si bien. Bien évidemment, personne ne pourrait remplacer Nebisa, personne ne pourrait l’égaler, et encore moins la surpasser. Le prochain Roy, au mieux, ne serait qu’un pâle remplaçant, une fade imitation de celle qui fut le soleil du Royaume.
Ainsi, elle avait fait le déplacement jusqu’à la Capitale, pour écouter, observer ; et faire son choix. Seule, puisque son époux était occupé à faire ses expériences auxquelles la trentenaire n’avait toujours rien compris. Enfin seule…Escortée par quelques cavaliers de sa garde personnelle, portant tabards aux armes des Malemort. Vêtue d’un pourpre sombre indiquant sa condition, sans aucune parure hormis l’alliance prouvant son union, les cheveux flamboyants noués dans une longue tresse ; elle portait le deuil d’une Mère trop tôt partie rejoindre le Très-Haut.

L’hôtel se trouvant juste à côté, les gardes furent assignés à la garde du véhicule qui serait chargé de la ramener ensuite dans ses appartements au Louvre ; et la Baronne se rendit seule à l’intérieur de l’édifice où se déroulaient les débats.
Elle n’avait aucun enthousiasme à rencontrer le candidat bourguignon. Ce qu’elle en avait entendu lui avait suffit pour se faire une première idée qui n’avait rien de positive ; mais elle avait assez vécu pour ne plus se fier aux on-dit et se faire son propre jugement. Ainsi, Eusaias devrait supporter sa présence ; ou l’inverse, allez savoir.
Digne, se tenant droite et avançant sans prêter attention aux regards curieux, la femme au visage mangé par les flammes avait pénétré le bâtiment en prenant tout son temps. Elle avait sans doute été plus pressée lorsqu’elle avait mené la charge devant les remparts de Limoges, une vingtaine d’hommes contre trois armées du Ponant ; c’était dire comme elle avait envie de continuer son chemin.

C’est tout à ses pensées qu’elle était arrivée dans la salle principale. Le brouhaha des discussions et la densité des personnes se trouvant ici ne laissait aucun doute plâner : le candidat ne devait pas être bien loin.
Les sinoples balayèrent l’endroit rapidement alors qu’elle continuait d’avancer. Elle qui n’aimait pas la foule, elle allait être servie. Tous ici ne portaient visiblement pas le deuil de la Reyne récemment décédée. Petit froncement de nez. Mais bon, elle n’était pas en Limousin ici, elle ne pouvait pas râler et espérer être entendue comme là-bas où sa voix avait du poids.
Et bien sûr, étourdie, elle ne vit pas l’homme qui essayait de s’extraire de tout ce beau monde, et le bouscula sans vraiment y prêter attention. Sans même se retourner, à vrai dire, elle avait trop l’habitude de ces badauds qui marchaient sans regarder devant eux, la Princesse ; et avait une trop haute opinion d’elle-même pour présenter ses excuses à un freluquet qui travaillait sans doute ici même si, de toute évidence, elle était en tort.

On est Malemort ou on l’est pas, hein.
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Falco.
Place! Place, nom d'un Pape en chaussettes!

Il deteste paris, il deteste les bourgs, les ruelles, les marchands chauffards, les mendiants, les curieux, les ..Et encore plus quand il se fraye un chemin sur un palefroi de guerre pour semer la Garde de Paris!

Le Volkmar s'est fait la malle et Falco à un mal fou à trouver l'hostel de Bouillon.
Tout ça parce qu'un officier de Guet a vu le banneret du Coeur Navré roulé par dessus la couverture de selle.
Il n'aurait pas du dire:

Avec vos armures et guisarmes, vous empêchez les portes de fuir ou bien?


Cela dégénéra rapidement, avec en conclusion un coup de botte dans une visière et un gros sabot sur la botte de celui qui tenait ses rênes.
Depuis, il trotte à vive allure en causant des dommages mineurs qui cumulés vont couter bonbon.
Loué soit Déos, pas de mémé ou de gamin se jettant devant le poitrail du cheval!

A l'entrée du lieu de rendez vous il aperçoit tout juste Volkmar s'engouffrant par la grande porte.
Lui, vu son élan et la petite foule, son freinage l'améne au pied des marches.
Un garde fait une drole de tronche.
Comme s'il venait soudain de detester ce qu'il était censé trouver..


Falco de Cartel, dit d'Oserez, Capitaine de cavalerie du Coeur Navré, prenez soin du cheval, je brule le quartier si vous rayez son caparaçon.


Comme ça c'est dit.
Boitillant , sentant fort le fer et le cuir chaud, avec une pointe certaine de crottin et liquides douteux typiquement parisiens, il a son regard "J'suis déjà venu, j'connais le chemin".
Ce qui est complétement faux.
Mais comme il mesure trop grand pour une corde de gibet standart, ça passe tout seul.

Le manchot pose son gantelet sur l'épaule de Volkmar, lourdement.
Lui aussi porte la croix huguenote et c'est bien la seule chose astiquée de sa tenue.
Ce qui forme funeste duo de ténébres et de vermeil projetant ombre sur une dame portant Malemort.

Seigneur de Montet, je compte sur toi pour me donner nom ou informations ..Ici trop de monde de palais que jamais je n'ai croisé en guerre ou chevauché.
Et si tu me sémes encore, gare ...Sommes plus sur un bateau, scronomdeDieu!
Ils mettent quoi sur eux comme fruits et végétaux pourris pour sentir si mauvais?

Son mantel porte en revers un brin de Lilas plus que maltraité par le trajet.

Il ne porte pas le deuil, il l'incarne involontairement. De toute façon autant il est fidéle à la couronne autant il conserve peu d'estime envers une Reyne ayant fait plus de mal à ses alliés qu'à ses ennemis.
C'est donc trés mauvaise coincidence pour la parentelle présente.

La bas Bouillon devise.
Lui forme paire avec Volkmar.
Les Huguenots de guerre sont dans la place. En soutien naturel envers Eusias, même si cela à peu de choses à voir avec la Foi.
Les Réformés placent la foi aprés les devoirs de sujet ou de citoyens pour les genevois.
Il est plus que temps de venir et laisser la rumeur faire le reste.


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Gnia
Soupir.
Sourire de circonstance, si tant est que la Saint Just sache sourire sur commande sans effrayer.
Rien n'est moins sûr.

Alors autant conserver visage austère et tenter d'adoucir la mine naturellement hautaine. Si c'est possible.
Et rien n'est moins sûr.

Elle est là, jouant son rôle de bonne et brave épouse, plante verte se fondant dans le décor, joliment mise, un mot d'accueil pour chacun, signes discrets aux valets pour qu'un godet ne soit jamais vide, regard acéré qui trouve même le temps de suivre les mouvements de sa progéniture dans la foule.

Elle ne rêve que de quitter les lieux, surveille d'un oreille ce que raconte son époux, tout en se tenant le plus loin possible du prélat, tente de reconnaitre un visage familier qu'il lui serait agréable de croiser.
Et de fait, boit beaucoup.

Imperceptible froncement de sourcil à l'entrée d'une jeune femme portant les couleurs de la défunte souveraine.
Franc plissage de nez lorsque celui-ci découvre une odeur de sueur, de cheval et de crottin, mêlés.
Signe distinctif de ceux qui ne trouvent guère d'intérêt à se poudrer et passer collants de soie pour paraitre en société.
Sourcil curieux qui se hausse en même temps qu'elle sur la pointe des pieds.

Sourire en coin qui s'esquisse à la découverte de la provenance du fumet dénotant gens d'armes qui ont trop longtemps chevauché.
Et d'alpaguer le premier domestique qui passe pour faire remplir son hanap.
Quitte à se faire chier, autant l'être un peu beurrée.

Tout est une question de verre à moitié vide ou à moitié plein.

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Scath_la_grande
[Article de foi I : Il n’est de rousse que Scath]


Musteile front haut et museau arrogant se détache des butors pour rejoindre le giron marital de « son époux »avec la grâce de la noblesse qu’elle sait si bien parfaire, son bras épousant avec cette distance froide et raisonnable celui du brun. Elle a juste le temps d’esquisser un clin d’œil complice à son acolyte qu’elle doit déjà rabrouer entre ses lèvres un « ma petite caille farcie » qu’elle voulait servir en réponse au Gautier avant de se faire déranger par un importun… ou pas… improvisé en bon samaritain.
A se demander si la rouquine au racé cauteleux ne prendrait pas des tournures de damoiselle en détresse. Un comble tout de même pour celle que l'on surnomme sur les champs de bataille la Reine rouge pour sa curieuse habitude de se ceindre le front d’une couronne illusoire du sang ennemi.

L’iris fauve arpente le nouvel arrivant avec l’audace d’un carnassier devant sa proie. Tout à fait son genre d’homme, de brun et de vermillon, une trogne de briscard comme son cher paternel… et c’est bien connu, toutes les petites filles sont amoureuses de leur papa chéri.
Distraite à son discours, elle rehausse néanmoins la lippe dans un sourire corrupteur, déployant son charme vénéneux et occultant qu’à son bras se tient son mari de pacotille « épousé » pour la soirée.
Dommage.


« Moi et mach… hmm mon époux, nous voulons bien vous suivre… seulement si vous faites un crochet vers un lieu de ravitaillement, je crains que ce cher Eusaias prenne mal le fait que je me présente à lui sans un hanap de vin à la main… ‘fin… c’est surtout qu’il risque de ne pas me reconnaître sans »

Interruption n°3 dans son plan de rallier au plus court « n’importe-quoi-pourvu-que-ça-soit-alcoolisé ».
Léger grondement suivi d'un soupir.
Le museau hautain se plisse, et le regard se glisse sur le ténébreux en question, qui n’a de reluisant que son ichtus. Détail qu’elle n’a pas remarqué sur le flamboyant poitevin, obnubilée par son indéniable charme. Les prunelles caressent avec insolence le symbole et à l’adresse du sombre coreligionnaire :


« Oh ? Vous êtes un adepte de la nouvelle opinion ? »

Les billes fauves appuient alors sur le cavalier noir son regard, avant de frôler sa croix réformée de ses doigts en douceur.

« La mienne, je l’ai perdue en Bourgogne, après qu’une armée m’ait gentiment piétinée la tronche… » Le gratifie d’un sourire avant de se présenter « Scath Von Frayner, je suis la fille du plus illustre pasteur de Guyenne et lui… hum, ben lui… » Jette une œillade au brun l’accompagnant « c’est mon époux… ‘fin presque… »

Apercevant du coin de l’œil une Gnia verre de vin en main, la Musteile avise de nouveau le piquant sénéchal avec amabilité.

« Si vous pouviez m’emmener vers la Saint-Just épouse Balbuzard*… elle me doit du pognon »

Ou comment se défaire des imbroglios politiques inintéressants et être certaine de se retrouver dans un périmètre éthylique de sécurité, car où Agnès se trouve… picole il y a.

* Et non Zézette épouse X
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"Moi, je suis parfaite... et je vous emmerde !" Accessoirement : Fille de Sancte.
Gautier.de.vaisneau
"Génial, j'ai épousé une alcoolique réformée ! Rousse, qui plus est." Ils portaient tous des croix étranges, inconnues et Gautier se demandait, comme souvent, ce qu'il fichait là. La nouvelle opinion, comme disait la rousse. Surement pas très aristotelicienne. Instinctivement, le Vaisneau serra un peu le bras de Scath avant de se mordre la langue de sa bêtise. Avec un peu de chance, elle prendrait cela pour des avances ou ce genre de choses que les femmes s'imaginent facilement. Bien entendu, le visage reste impassible puisqu'il sait contrôler ses mimiques comme personne. Scath... le nom sonnait très étrange. Comme scatophile, par exemple, bien que Gautier était loin de s'imaginer cela d'elle. Et puis Von Frayner, comme Judas. Celui qui cachait apparemment des cadavres dans ses placards. Du moins c'est ce que lui avait conté la fossoyeuse qu'il avait employé. En bref, en Scath Von Frayner, pas grand chose n'apportait confiance. Et encore moins quand elle parlait de cette nouvelle opinion ou de l'armée Bourguignonne qui lui a gentiment piétinée la tronche... mais pourtant Gautier s'en fiche assez, il continue simplement de prendre plaisir au jeu. Pis avec les jolies formes qu'elle avait, le brun ne comptait pas laisser filer la chance tombée sur lui d'avoir été "désigné comme le mari".

En y repensant, Gautier ne s'était pas même présenté. Au contraire de Scath qui donnait son nom à tout bout de champ. S'il le faisait, au mieux, le sénéchal était grand ami d'Enguerrand (chose peu probable) et il le considèrerait comme un gamin qui ne pèse pas un gramme face à la prestance de son aîné. Au pire, il lui enverrait quelques remarques acides. Et entre les deux, il y avait ceux qui le regardaient avec respect mais méfiance et crainte. Pas que le jeune homme n'assumait pas son nom mais rester anonyme avait parfois du bon.

Gautier, lui, était toujours en train de songer à la première question. Soit : "Que faites vous encore là ?". Il ne la comprenait pas.

Mais bon, il était temps de passer à autre chose. Le jeune homme suivit le regard de Scath qui se dirigeait vers la Saint-Just. Gautier l'avait croisée une fois, à Semur. Par la suite, il avait eu pour charge d'étudier son procès en Cour d'Appel. Procès lié à Montauban et donc certainement à Scath. Peut être y avait il même un rapport avec l'argent qu'elle lui devait. La rousse demandait à la voir. Et ce n'était même pas à son "époux" qu'elle le demandait mais au sénéchal ! "Ah bah sympa, dis que je suis un gamin sans force tant que t'y es." Un peu vexé, le jeune homme força un passage jusqu'à la Saint-Just, poussant sans ménagements ceux qui ne se décalaient pas sur son chemin et chuchotant à l'adresse de la Scath, tel un mari qui sermonne :


- Vraiment, quel besoin que de demander de l'aide à un inconnu ?

Parce que t'es pas un inconnu toi p'têtre ? Bah non, je suis ton époux banane !
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Perrinne
Une missive, toute simple, à l'image de son auteur.
Un leger tutoiement aussi dans le ton. Allez savoir pourquoi ?
Peut-etre ces longs échanges durant l'été 1459 ?

Missive donc qui arriva à Paris, portée par un jeune garcon bien essoufflé.



Citation:
Fecamp, ce 18e de mars,

Au seigneur de Bouillon et autre titres, notamment en Bourgogne en propre,

Duc, ta Grace, ou ce que tu voudras. Pardonne ce ton peu protocolaire, mais depuis quelque temps, je m'embarrasse moins de diplomatie et de protocole. Le respect y est, n'aie crainte.
Tu te souviens peut etre de moi ? La jeune blonde qui chevaucha tant et plus dans tes collines et établit à la demande de la Reyne Beatriz, les frontières de ton duché ardennais. Ou encore celle qui vous rendit visite à l'assemblée nobiliaire bourguignonne. Au pire, demande à ton épouse, elle devrait pouvoir t'en dire plus.

Dès lors que j'ai eu la bonne idée de partir en retraite près d'un mois et qu'à peine de retour aux affaires, j'ai eu la grande chance de croiser une armée en faucheuse alors meme que rien n'en informait la populace, ce qui me tient pieds et poings liés en Normandie, m'obligeant à limiter mes déplacement et passer par des pages pour transmettre mes demandes. Bref, ce contretemps pour t'expliquer que je ne peux venir en personne. Mais que du fait de cette immobilisation, il m'a bien fallu preter attention à ce qui se passait autour de moi et donc aux Royales.
J'ai donc pu lire ton programme qui a été transmis jusque dans mes campagnes. Et tu te doutes que si je t'envoie une missive c'est que j'ai des questions, dont tu devines surement le sujet.

Or donc.... la hérauderie royale. Qui ? Que ? Quoi ? où ? Comment ? Surtout comment...
J'aime certaines choses dans tes projets, d'autres moins. Je m'en explique. Un des gros points noirs adressés à l'hérauderie royale fut - est toujours ? - le copinage. Je pense avoir montré par mes actions cet été, mon souhait de le voir cesser. Et si je me souviens bien d'un de tes courriers, ce fut apprécié. Or j'apprends que tu souhaites voir nommé le héraut par l'assemblée nobiliaire de sa province. Hum.... c'est une belle porte au copinage ca ! Oserais-je te rappeler ta propre expérience ? Le plebiscite de certains suffirait à faire nommer un héraut que certains nobles de "poids" apprécient au détriment des connaissances et compétences. As tu prévu des gardes fou ?
Si tu délocalises tout. Plus de tronc commun hormis les 3 domaines que tu cites ? Qu'en serait-il en cas de problèmes d'ordre héraldique pur concernant des nobles issus de provinces différentes ?
Et puis, qu'en est il des provinces dotées d'une assemblée nobiliaire, de statuts et autres, mais qui est amorphes, voir plus transparente que les fantomes du manoir familial ? Tu as la chance de provenir d'une province où l'assemblée est active. Ce n'est pas le cas partout.
Donc tu vois, j'aimerais quelques réponses, surtout sur le "comment".
Parce que tu t'en doutes, les hérauts locaux devront quand meme à un moment ou un autre pouvoir se coordonner au niveau du Royaume. Et avoir un coordinateur. Lequel se retrouverait alors avec des officiers sur lesquels il n'aurait aucun pouvoir et qui pourraient commettre les abus qu'ils voudraient ? Je vois mal chaque province vivre en autarcie nobiliaire l'une de l'autre. Donc ce que tu veux, c'est une délocalisation de certaines compétences ? Du genre, mettons le doigt dessus, le sujet qui fache : les annoblissements, et donc permettre aux provinces de décider seules des mérites et des octrois. Ou une délocalisation complete des marches provinciales sans plus de référence à Paris ? Donc ... comment toujours.

Puis dernier point plus particulier. Tu parles de ne conserver à l'hérauderie royale que les joutes, les scels et la généalogie. D'accord. Cela veut donc dire que les provinces du Domaine Royal auront droit aux memes lattitudes que les provinces vassales ? Ou non, est ce un oubli dans ton programme ?

Bon, j'aurais encore bien d'autres questions sur le meme sujet. Mais je crains de t'assommer avec tout cela. Ce n'est guere politique et ne doit représenter qu'un détail pour toi, meme si c'est sur ce sujet justement que j'aurais souhaité des éclaircissements.
Nulle appréhension de ma part, si on doit me retirer mes caducées, qu'on me les retire, j'ai toujours fait de mon mieux et de mon possible, tentant de ménager toutes les parties. Simplement voir, peut-etre à l'avance, la nouvelle sauce qui pourrait agrémenter mon quotidien futur.

Mes salutations sincères à ton epouse et toi-meme,

Perrinne de Gisors-Breuil,
également dicte "Normandie"
Judas
Malpeste, regardez-donc où vous foncez tête baissée!

Elle l'avait bousculé d'une si désinvolte façon, cette rousse, qu'il ne prit même pas la peine de mieux la regarder pour partager sa colère au timbre rauque. Elle qui s'en allait déjà, se fondant parmi les convives d'une façon si visible et discrète à la fois... Judas tendit un index accusateur vers ses jupons aux entrelacs trop soyeux. La femelle ne prenait pas même la peine de se retourner, pourtant son épaule était bien éprouvée, la sienne ne pouvait pas ne pas l'être également.

La longue tresse disparut presque de son champ de vision, le Von Frayner plissa les yeux, exaspéré, sur cette passante fugace sans visage. La raideur incarnée.

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" Nous sommes les folles plumes des inspirations sans règles "
Aldraien
Le nez se plisse.
Finalement, il n’y avait rien de très intéressant ici, et pas de grands débats enflammés comme elle avait pu imaginer. Il n’y avait pas à dire : Les Malemort avaient tout de même plus de discussion ; ils suscitaient des débats, des questions, des insultes parfois mais au moins y avait-il des réactions.
Elle n’aimait pas se mêler ainsi à la foule, surtout pour un candidat au trône en qui elle ne croyait pas du tout.
Elle repartirait donc comme elle était venue, pour rejoindre l’hôtel de celui qui avait, selon elle, les meilleures chances de devenir le prochain Roy ; successeur de sa défunte Mère.

Elle n’était pas restée sourde aux paroles prononcées par l’homme précédemment bousculé, même si elle n’en avait strictement rien montré sur le moment. Un sourire légèrement arrogant était apparu sur ses lèvres lorsqu’elle l’avait entendu, savait-il au moins à qui il s’adressait ?
Elle fonçait si tel était son désir, ce n’était tout de même pas à elle de s’écarter !
L’aller-retour fut fait rapidement, et le regard sinople se posa sur l’homme qui semblait irrité, allez savoir pourquoi. Il aurait dû se sentir honoré, d’être ainsi en contact avec une Princesse.
La brûlée Malemort, arrivée à hauteur du pauvre bougre, le toisa sans vergogne, avant de confier sur le ton de la confidence, un brin moqueuse.


- C’est Malemort, pas Malpeste…Vous saurez pour la prochaine fois.

Ca, c’est fait !
Et la rousse de reprendre sa route en direction de la sortie, d’un pas mesuré ; avec ce petit quelque chose dans l’allure qui agace les autres. Trop sûre d’elle ? Sans doute.
Mais tellement bon.
Elle savait qu'elle énervait. Elle savait que l'homme devait fulminer intérieurement, et rien qu'à cette pensée son sourire s'élargissait. Elle aimait provoquer, c'était sans doute un défaut, et sans doute était-ce la raison principale qui faisait que son corps était parsemé de cicatrices ; mais ce vice là, elle l'aimait.

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