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[RP] Campagne royale du Bourguignon en l'Hotel Rochefort

Enguerranddevaisneau
La réponse du patriarche Blanc-Combaz eu tôt fait de le contenter, et déjà, l’Ittre, s’inclinait pour rejoindre la foule grouillante et malodorante qui se pressait là.
Certes, il en connaissait nombre, mais bien peu, dans tout ce fatras, méritaient qu’il leur accorde une once d’intention, c’est pourquoi, il ne saluât personne, se contentant de se servir un verre de vin coupé d’eau, nécessaire pour étancher sa soif qu’il apprenait à dompter depuis peu.

Tentant de circuler, il ne lève même pas le nez à l’esclandre de la Malemort, qui conclut d’une diatribe bien mal aisée son altercation avec l’éphèbe à la chevelure d’ébène. Ricanement de circonstance, il poursuit sa route, lançant au Von Frayner un regard passablement amusé. Malemort, nom qui connaitrait à n’en pas douter, une déchéance croissante dans les semaines à venir. En effet, pour le Vaisneau, il ne faisait aucun doute que le Balbuzard au pouvoir, serait doublement plus compétent que la brune et feue Reyne Nébisa.

Nouvelle bousculade, il répond à l’appel de l’air extérieur et tente de se frayer chemin jusqu’à la sortie, pour profiter bon gré mal gré, de la fraicheur hivernal encore présente. Mais las, voila qu’encore quelques individus se dressaient sur sa route.
Chevalier qu’il se doit d’être, il a vite fait de reconnaitre hommes d’armes en la Personne de Volkmar et de Falco, tout deux rencontrés en Berry, le premier étant en sus un ami, tout du moins le Vaisneau l’espérait-t-il, plutôt d’agréable compagnie. Et voila que ces deux gaillards taillaient bavette avec son jeune frère qui paradait accroché à son bras une rouquine au port suffisamment langoureux pour attiser la curiosité de l’ainé.
Et de saluer, courtoisement, l’assemblée
.

-Le bon jour. Maître de guerre, Volkmar, mon frère, damoiselle.

Hochement de tête pour chaque personne citée, il continue.

-Enguerrand de Vaisneau pour qui n’aurait pas l’heur de me connaitre.

Il disait cela pour la rouquine, jamais croisée, et pour le balafré, qui ne le remettrait certainement pas. Et de conclure, à l’attention du cadet Vaisneau.

-Peut-être Monsieur mon frère me fera-t-il l’honneur de me présenter sa cavalière ?

Car tel un rapace, il aimait à fondre sur toute proie plausible, et qu’elle soit rousse, hérétique, violente et surement indomptable, n’avait rien pour l’impressionner outre mesure. Il était des Pouliches que l’on disait indomptables bien vite matées par la poigne d’acier d’un homme comme le chevalier Banneret de Fauquez.
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Eusaias

A v’l’a qu’ça arrivait ! Non pas vraiment les questions, mais les Français. Les questions ? Il y en a pas vraiment, la seule fut posée par le Primat de France et réponse fut donnée. Désormais une rouquine, elle, il la connait, elle lui doit du vin, il lui doit des soins. Fallait pas piquer dans la cave du duc de Bouillon, car après ça pique sur les chemins bourguignons.

Gautier est là, il le salue de loin et son regard se porte sur le nivernais. On le dit homme d’affaire, il le sait rusé, voilà sans doute que quelque chose de prometteur à l’horizon, ils se croiseront sans doute après. Un autre visage inconnu, puis un autre, c’est bon signe cela. Le balbuzard sourit.

Puis voilà les deux cavaliers, le noir et le rouge. Le rouge il l’a anobli, le noir balafré, pour la balafre tant pis, Cartel à pardonné. Ils sont là et ça c’est important. Falco connait l’enjeu, Volkmar est intelligent et l’inverse est juste également.. Il souhaite les inviter à venir s’entretenir avec le Primat, après tout, voilà la meilleure des occasion, mais on lui porte une nouvelle missive, une normande.



Citation:

    A la jeune Normande,
    Qui en Héraldisme est si grande,
    Salutations burgondes.


    Oui, jeune fille je me souviens qu’en Ardenne vous avez chevauché, je vous en remercie.
    Oui, Perrine, je me souviens bien de Montjoie chez nous, cela ne tombera dans l’oubli.
    Merci, merci, merci et cent fois merci à vous, digne « Normandie ».

    Ceci dit, sois rassurée, le ton qui t’est propre m’est agréable,
    Je déplore hélas cet évènement qui dans ta vie est passable,
    Soufflons, la vie était au rendez vous, c’est une chance véritable,

    Pour notre sujet, point de question de votre part m’aurait étonné,
    Vous qui avez l’esprit affuté, n’auriez vous point de curiosité ?
    Haha, mes doutes ne sont plus, à moi de faire les vôtres envoler.

    Belle enfant qu’on en taxe ou en use, le copinage,
    N’est pour les faibles qu’un apanage,
    Crois-moi belle amie, les duchés seront plus sages.

    Les provinces qui le souhaitent, pourront s’organiser,
    Mais je doute que beaucoup feront ce pas sauté,
    Le garde fou, reste le souverain, on ne pourrait en douter.

    La hérauderie royale, n’aie crainte, aura toujours son rôle,
    Quand on connait ma rancœur on pourrait trouver ça drôle,
    Mais nous la gardons, devrais je dire, même si ça désole ?

    Nous la gardons, car le domaine royal ne sera en rien touché,
    La hérauderie royal sera encore là pour compiler TOUTES les donnés,
    Car de toute évidence une unité et une conformité seront gardées.

    Tu as raison, très bien est le collège nobiliaire burgonde,
    Uni, réactif et soudé même quand la pairie grondent,
    je gage, l’autonomie apportera aux autres, idées fécondes.

    Diviser le pouvoir au sein d’autonomes duchés,
    Par-dessus, pour ne pas voir d’abus, l’œil de la royauté,
    Ainsi les fiefs seront administrés et les caducés bien gardés.

    Que les anoblissements soient par la hérauderie royale accordés,
    Ou que les fiefs soient les régnants et ses vassaux distribués,
    Le risque est le même, mais les duchés eux peuvent être renversés.

    Donc pour répondre à « comment », je dois rajouter :
    Comme tu peux le voir, jeune fille, ceci est un projet,
    Et avec les feudataires, les hérauts et conseiller, allons en discuter.

    J’espère que ces quelques lignes peu loquaces,
    t’apporteront réponses sur ce projet plein d’audace,
    Apporte nous conseils et en moi confiance place.


    Porte-toi bien Perrinne de Gisors-Breuil, belle enfant,
    Puisses-tu trouver, riche époux, fort titré et bel amant,
    Ou dois-je moi-même te le trouver sur ton sol Normand ?



    Que le Très Haut veille sur toi et ta maison.


    Eusaias Blanc Combaz,
    Duc de Bouillon.


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Judas
Mmmh.. La femelle savait aligner trois mot, une malemorte... Judas haussa un peu les épaules, filant recouvrer l'issue de sa visite. Nous nous reverrons, Malpeste... Dans la vie l'on se croise toujours par deux fois. Bientôt il te faudra saluer ton nouveau Roy, et sache-le, il vient de chez moi.
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