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[RP ouvert] Et si on chantait ? (Bis bis repetita)

Estrella.
[HRP : ceux qui ont connu la gargote angevine d'il y a deux ans reconnaitront le célèbre topic qui a fait le bonheur de notre gargote pendant pas mal de mois... Pour les autres, il s'agit de raconter la vie de son perso à l'aide d'une chanson, en adaptant si besoin les paroles et bien sûr sans oublier de mettre le lien pour créditer vos inspirations. Voilà bon jeu !]


Seule encore dans son château puisque Rolin avait encore décidé d'aller visiter les moines pour vider leur vin de messe, Trella était toute à ses songes, appuyée sur le rebord d'une fenêtre et contemplant l'horizon avoisinant St Aignan la Roë, son domaine.

Et il lui fallut faire un constat après avoir été au bout de ses pensées :


Mon amoureux ne m'aime pas,
Sauf qu'il n'est pas au courant,
Ou il y croit...
Ou s'en défend...
Ou il fait semblant !

Mon amoureux ne m'aime pas,
Pas comme les garçons aiment les filles,
Ce n'est pas pour moi
Que ses beaux yeux brillent...
Quand ils brillent sans me chercher,
Je suis seule et désarmée,
C'est trop d'inégalité...

Inexprimée...
La seule et vraie conclusion,
Inavoué...
Ton goût des écus !

Mon amoureux ne m'aime pas;
Plein lui-même de préjugés...
Sa pire angoisse
Être piégé
Par des piranhas.

Mon amoureux ne s'aide pas,
Il rend sa vie peu facile,
Il ne voit pas
Le temps qu'il gaspille !

Qu'il gaspille à me le cacher
Qu'il gaspille à me duper
Qu'il gaspille à me blesser...

Inexprimée...
La seule et vraie conclusion,
Inavoué...
Ton goût des écus !


[Vii - Ton goût des garçons]
_________________
Tancy
Tancrède était revenu en sa demeure à Saumur ... appuyé sur le bois qui encercle ses cochons, visant les étoiles dans l'espoir qu'elle les regarde en retour, il se plongea dans un moment de nostalgie ... arrivée à Craon ... dis moi qui sont ces gens ...

    Dis-moi qui sont ces gens
    Qui se montrent indécents
    Qui s'embrassent en public ?
    Moi, je suis seul au monde
    Je n'ai pas de Cunégonde
    Pour faire les romantiques
    Dis, quelle est cette ville
    Aux éternelles idylles ?
    J'ai oublié son nom
    En connais-tu la route
    Et le prix que ça coûte
    D'aimer à perdre Craon ?

    Dis-moi qui sont ces gens
    Qui promènent en semant
    La grâce derrière eux ?
    Rendant plus beau le monde
    Qui emportent à la tombe
    Leur amour avec eux.
    Connais-tu leur chemin,
    Le secret qui les tient
    A la bonne fortune ?
    Moi, je n'ai que mes mains
    Pour abriter chagrins
    Quand eux, ils ont la lune

    Dis-moi qui sont ces gens
    Qui abritent, éclatants,
    Leurs yeux de trop d'orages ?
    Dis-moi qui sont ces dieux
    Qui des foudres des cieux
    Savent faire bon usage
    Et rester hors du temps ?
    Quand nous autres n'avons
    Que l'hiver pour pâturage
    Pour nos tristes pigeons
    Qui sans destination
    Nous renvoient nos messages

    Dis-moi qui sont ces gens
    Qui rient comme des enfants
    Qui se donnent la réplique ?
    Celle des Juges,
    Des Procureurs, des Badauds,
    Celle des grandes musiques.
    Moi, je n'ai que moi-même
    Pour montrer de mon coeur
    Sa nature impudique
    Dis, qui sont ces bourreaux
    Qui me tuent sans un mot
    De leurs yeux magnifiques ?

    Dis, qui sont ces bourreaux
    Qui me tuent sans un mot
    De leurs yeux magnifiques ?


[Saez - Dis moi qui sont ces gens]
_________________
Thibauld
Seul chaque soit, chaque nuit avec pour seule compagnie le silence et les pleures. Certaines douleurs ne passent pas. Elles se ternissent, on apprend à vivre avec mais elles sont toujours là tapies dans l'ombre.

Thibauld a appris. Il l'a adopté ce chagrin et il le vit au quotidien. Caché au fond de lui se répétant sans cesse ces deux lettres qui ont fait chavirer son coeur. Ces initiales gravées dans le marbre. Initials AR



    Une nuit que j'étais
    A me morfondre
    Dans quelque estaminet
    Du coeur de Saumur
    Parcourant l'Amour Mons-
    Tre de Pauwels
    Me vint une vision
    Dans l'eau de Seltz

    A Initials
    A Initals
    A Initials
    A.R.


    Tandis que des médailles
    D'un petit duc
    Font briller à ma taille
    Le bronze et l'or
    Le platine lui grave
    D'un cercle froid
    La marque des mainois
    A chaque doigt

    A Initials
    A Initals
    A Initials
    A.R.


    Jusques en haut des cuisses
    Elle est bottée
    Et c'est comme un Calyce..
    A sa beauté
    Elle ne porte rien
    D'autre qu'un peu
    D'essence de glaïeul
    Dans les cheveux

    A Initials
    A Initals
    A Initials
    A.R.


    A chaque mouvement
    On entendait
    Les clochettes d'argent
    De ses poignets
    Agitant ses grelots
    Elle avança
    Et prononça ce mot :
    Alinéa !

    A Initials
    A Initals
    A Initials
    A.R.


Initials BB - Serge Gainsbourg
Esmerald
Dans le calme de sa chaumière, elle repensait les moments douloureux et heureux de sa vie ... Encore toute jeune... elle venait de vivre la déception d'un amour qu'elle pensait etre le seul de sa vie ... pensée bien naïve...
et puis ... lui .. l'autre ... il est entré dans son coeur comme ca ... sans qu'elle s'en apercoive...lui son prince ... elle son petit ange... et chaque jour elle avait besoin de la douceur et la force de ses bras... elle lui murmurait .. Serre-Moi Fort Si Tu M’aimes ►
http://www.youtube.com/watch?v=2xMUxmKLDmw&feature=youtu.be

dime el amor, dime el cielo
dis-moi la vie et comment vont les gens
dime el sol, dime el verano
dis-moi le monde et ses drôles d’habitants
dis-moi le jour, les departs
las cosas que no vale esperar
dis-moi la joie, dis-moi l’espoir
mais ne dis jamais au revoir

dans ce tourbillon, qui m’entraine
serre-moi fort Jioro, si tu m’aimes
tout est tellement plus beau entre tes bras

dis-mois les plaies, dis-moi les gens
jusqu’à quelle heure on peut être innocent
dime el sueño, dime el agua
que este rio dime adonde va
dis-moi la terre, les éléments
comment c’est quand on se comprend
dime antes, dime después
comment tu m’aimes autant

dans ce tourbillon, qui m’entraîne
serre moi fort Jioro, si tu m’aimes
on dansera toujours pour la peine
serre moi fort Jioro si tu m’aimes
tout est tellement plus beau entre tes bras

dime el amor y dime el cielo
como la gente vive en este mundo
dime el sol, dime el verano
yo sé que tu lo ves muy claro
dime el día, la hora
los encantos y las maravillas
dime la noche, la alegría
pero adios no me digas

dans ce tourbillon, qui m’entraîne
serre-moi fort, si tu m’aimes
on dansera toujours pour la peine
serre-moi fort, si tu m’aimes
le monde est bien plus beau entre tes bras
Lambertine
Lambertine marchait dans les rues de la capitale d'Anjou. Les pavés étaient couverts de neige, et de nouveaux flocons tombaient pour ajouter une nouvelle couche d'un blanc immaculé au manteau déjà épais étendu sur les voies d'Angers. Qu'il aimait cette saison, plus que toute autre! Ah, l'Hiver...

Trembler violemment dans la neige étincelante,
Au souffle rude d'un vent terrible,
Courir, taper des pieds à tout moment
Et, dans l'excessive froidure, claquer des dents;

Passer auprès du feu des jours calmes et contents,
Alors que la pluie, dehors, verse à torrents;
Marcher sur la glace, à pas lents,
De peur de tomber, contourner,

Marcher bravement, tomber à terre,
Se relever sur la glace et courir vite
Avant que la glace se rompe et se disloque.

Sentir passer, à travers la porte ferrée,
Sirocco et Borée, et tous les Vents en guerre.
Ainsi est l'hiver, mais, tel qu'il est, il apporte ses joies.


[HRP]Sonnet écrit par Vivaldi pour accompagner son oeuvre (source: wiki)[/HRP]
_________________
Lambertine Verne, Baron de Mortiercrolles.
Calyce..
Auberge andégave. Un Calyce bousculé par des mainois sans honneur ça déborde forcément. Ca se vide doucement de ses certitudes, ses convictions et ça laisse la place au doute, juste un peu...assez pour se poser des questions quoi.

Je sens l’étau qui se resserre
Et mon esprit, bien trop fragile,
Je vois le grand qui se ressert,
Traitant le petit d’imbécile,
J’entends la foule qui s’éviscère
En gargouilles, et en chants stériles.
Je ne veux pas penser comme les autres,
Je m’impose pas ça.
Je ne veux pas penser comme les autres,
Je veux penser par moi.
Je ne veux pas penser comme les autres,
Ne m’impose pas ça.

J’ai de plus en plus de mal
A m’impliquer,
A bouger un peu mes fesses
Pour ne pas les citer,
Cela ne va pas de pair, non,
Avec la sérénité,
Je crois même
Être de plus en plus agité.

J’ai quelques soucis
Pour assimiler
Le prêt à penser, prêt à l’emploi
Sans m’oublier.
D’ailleurs, je perds la mémoire,
Et je n’entends qu’à moitié
Les idéaux qui me portent,
Ceux que j’aurais dû porter.

Mais là,
Tu vois,
Je m’habitue pas, je tente encore une fois
Un petit pas pour me sortir de là,
Et toi,
Et moi,
Si l’idée nous enchante, on dansera
Ce petit pas pour pas marcher au pas.

Assommé par les images,
C’est lourd l'AAP,
Je plie sous une couche
D’informations froides et bleutées,
Le monde redevient austère,
Ca ne me plaît qu’à moitié,
Si je n’me mets pas en colère,
Je me plante l'épée dans l’pied,

Je me mets la tête à l’envers,
Je me regarde de biais,
Je me demande pourquoi,
Pourquoi être aussi timoré,
Et là je me remets les guerres,
Les idéologies tronquées,
La peine amène la colère,
L’amène à peine à l’endiguer.

Je demande autour de moi,
J’en ai marre d’infuser,
De solution facile en charité bien ordonnée,
La trêve n’est pas pour demain,
Les belliqueux l’ont annoncé,
La paix
Est bien trop dure à consommer,

Je veux pas prendre de hauteur,
Je veux pas calculer,
Je veux jamais, jamais penser
Que j’ai tout intérêt
A toujours vérifier la source,
A ne jamais trop y plonger,
Pondère même les yeux de ta douce,
Amant, sinon tu regretterais.


[Debout sur le Zinc : Si l'idée nous enchante]
Senorita_fantasia
Fanta avait la main meurtrie, une histoire de brigandage en taverne. Il lui avait planté sa dague, et elle n'avait personne pour la consoler. Elle se soignait, sur son comptoir. Elle avait les larmes qui coulaient le long de son visage, épuisée par ses longues nuits de garde et une mairie catastrophique. Elle voulait se rassurer, mais également rassurer quelqu'un... Elle priait tout bas pour que cette personne, même si c'était dans ses rêves, se reconnaisse...

Elle fermait les yeux, et une mélodie, pour une fois, française, sortit de ses lèvres. Une chanson, que personne n'entendra, ou du moins, l'espérait. Elle avait la tête ailleurs depuis très longtemps.

Il n'existait qu'à ce jour, deux hommes qui lui faisaient batte le coeur, son Fils et Lui. Elle les aimait sans doute plus que sa vie....

Tout bas, le seul murmure "Ca Ira Mon Amour...".



Cette peur qui me déshabille
Pour avoir osé ton nom sur ma peau
Et ces pleurs qui te démaquillent
Viennent emporter ma raison sous les flots

Malgré tous
Les regards qui fusillent
Près de nous
L'étendard qui vacille
Après tout
On s'en moque

ça ira mon amour
Ah! ça ira pour toujours
Allons amants déclamer nos serments
Interdits

ça ira mon amour
On oubliera les tambours
Sur tous les murs j'écrirai je le jure Liberté chérie

J'ai rêvé nos corps qui se touchent
Caressé l’esprit de nos idéaux
J'ai posé ma langue sur ta bouche
Savourer l'essence de tes moindres mots

Malgré tous
Le désir est fragile
Près de nous
Le plaisir en péril
Après tout
On s'en moque

ça ira mon amour
Ah! ça ira pour toujours
Allons amants déclamer nos serments
Interdits

ça ira mon amour
On oubliera les tambours
Sur tous les murs j'écrirai je le jure Liberté chérie

Mon amour
C'est ta vie que j'épouse
En ce jour
Serti de roses rouge
Allons amants
Il faut rire et danser
Voilà le printemps...libéré

ça ira mon amour
On écrira le grand jour
Je t'offrirai mes nuits pour la vie
C'est promis


[HRP: "Ca Ira mon amour" de Rod Janois]
_________________
Estrella.
Rentrée à Saumur la nuit même alors que sa meilleure amie restée blessée et agonisante -quand elle le voulait bien- à Angers, Trella fut réveillée en sursaut alors qu'elle se reposait du voyage. Un songe... Qui la fit immédiatement et prendre une plume pour rédiger ces quelques mots :



M’entends-tu quand je te parle
Dans la prison de ton coeur,
Je connais le poids de tes larmes
Et des questions intérieures.

Je comprends bien que tu protèges
De tous les maux et tous les pièges
En taisant tes douleurs...

Je connais la liste longue
De ces barrières entre nous
Quand pour faire comme tout le monde
On fait semblant jusqu’au bout...

Mais je veux une place différente,
Etre l’âme soeur et la présence
Qui comprend tout...

Fais tomber les armures
Viens casser pierre à pierre tous les murs
Et combler les distances qui t’éloignent de moi,
Je partage tes blessures
Je comprends tes erreurs, tes ratures
Si tu me dis les mots que tu pensais tout bas...
Viens jusqu’à moi
Viens jusqu’à moi

Je suis là dans le silence
Quelque soit le jour et l’heure,
J’attendrai que tu t’avances
Pour avouer ce qui t'es lourd.

Je veux cette place différente
Celle de l’âme soeur, de la présence,
Qui sait porter secours.

Viens te raccrocher à moi ;
Mon coeur est une terre d’asile
Pour que tu trouves les pas tranquilles
Vers ton amour..

[HRP : Elodie Frégé - Viens jusqu'à moi]
_________________
Lambertine
Lambertine se promenait de nuit dans les rues d'Angers, lorsqu'il entendit du remue-ménage dans une rue non loin. Rejoignant une foule grossissant, il apperçut dans sa maison un homme, à genoux, hurlant sa peine, une arbalète à la main, un corps sanguinolant près de lui. Il se leva alors, et dit s'adressant à la foule:

Je vous préviens n'approchez pas
Que vous soyez milicien ou badaud
Je tue celui qui fait un pas
Je ne ferais pas de cadeau
Eteignez toutes ces lanternes
Et baissez ces arcs bandés
Non je ne vais pas m'envoler sans elle
Dites au curé, et au prédicateur,
Qu'ailleurs ils aillent se faire pendre
Le Diable est passé de bonne heure
Mon âme n'est plus à vendre
Si vous me laissez cette nuit
A l'aube je vous donnerai ma vie
A quoi me servirait ma vie sans elle?

Je n'étais qu'un fou
Mais par amour
Elle a fait de moi un fou
Un fou d'amour
Mon ciel c'était
Ses yeux sa bouche
Ma vie c'était
Son corps, son corps
Je l'aimais tant que pour la garder
Je l'ai tuée
Pour qu'un grand amour
Vive toujours
Il faut qu'il meurt
Qu'il meurt d'amour

Le jour se lève la nuit pâlit
Les chasseurs et les chiens ont faim
C'est l'heure sonner les clairons
La bête doit mourir ce matin
Je vais ouvrir grand les volets
Crevez moi le coeur je suis prêt
Je veux m'endormir pour toujours prêt d'elle

Je n'étais qu'un fou
Mais par amour
Elle a fait de moi un fou
Un fou d'amour
Mon ciel c'était
Ses yeux sa bouche
Ma vie c'était
Son corps, son corps
Je l'aimais tant que pour la garder
Je l'ai tuée
Je ne suis qu'un fou
Un fou d'amour
Un pauvre fou
Qui meurt...
Qui meurt d'amour

_________________
Lambertine Verne, Baron de Mortiercrolles.
Esmerald
Esmerald , fraichement nommé au poste de collaboratrice économique ... cherchait désespérément un certain CAC .... L...... .. avec tout le respect qu'elle doit ... elle se mit a chanter a tue tête dans les couloirs du conseil ducal
"un air venu de je ne sais où" ... mais qui traduisait bien la situation ... "z'avez pas vu le CAC "
http://www.youtube.com/watch?v=rwCDEQY97rw


Z'avez pas vu L...... ? Oh la la la la la la
Z'avez pas vu L...... ? Oh la la la la la la
Z'avez pas vu L...... ? Oh la la la la la la

Où est donc passé ce CaC
Je le cherche partout
Où est donc passé ce CaC
Il va me rendre folle
Où est donc passé ce CaC
Oh! Ça y est, je le vois !
Veux tu venir ici,
Je n'le répéterai pas
Veux-tu venir ici,
Mmmmm, sale bête va !
Veux-tu venir ici
Oh! Il est reparti

Où est donc passé ce CaC
Je le cherche partout
Où est donc passé ce CaC
Il va me rendre folle
Où est donc passé ceCaC
Oh! Ça y est je le vois !
C'est bien la dernière fois
Que je te cherche comme ça
Veux tu venir ici
Je n'le répèterai pas
Veux tu venir ici
Oh et ne bouge pas
Veux tu venir ici
Oh yeah ! satané L......


Mirza Nino Ferrer 1965
--Lamoureux
Ah qu'il est beau l'astre lunaire, presque aussi beau que l'ange qui l'a frôlé la veille. Ah la vicomtesse était de sortie, enfin ! Le nez mignon, la poulaine jolie et le doux froufrou de ses jupons quand elle marche, le pas gracieux. Il l'aime ! Et quand il l'aime...

Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être un roi
Un chevalier d'autrefois
Le seul homme sur la terre
Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être à toi
Comme la rivière au Delta
Prisonnier volontaire

Quand je t'aime
Tous mes gestes me ramènent
A tes lèvres ou à tes bras
A l'amour avec toi

Quand je t'aime
Il est minuit ou midi
En enfer au paradis
N'importe où mais ensemble
Quand je t'aime
Je ne sais plus si je suis
Un mendiant ou un messie
Mais nos rêves se ressemblent


Quand je t'aime
J'ai des fleurs au bout des doigts
Et le ciel que je te dois
Est un ciel sans étoiles
Quand je t'aime
J'ai la fièvre dans le sang
Et ce plaisir innocent
Me fait peur, me fait mal


Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être un roi
Un chevalier d'autrefois
Le seul homme sur la terre
Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être à toi
Comme la rivière au Delta
Prisonnier volontaire
Quand je t'aime
Il est minuit ou midi
En enfer au paradis
N'importe où mais ensemble
Quand je t'aime
Je ne sais plus si je suis
Un mendiant ou un messie
Mais nos rêves se ressemblent
Otto_kar
[ambiance musicale : J'aime pas Angers !]

Calyce :
Angers est formidable
Angers est impeccable
Angers est remarquable
Angers est appréciable
Angers est adorable
Angers est admirable
Angers est délectable
Angers est estimable.


Otto :
J’aime pas Angers !

Calyce :
Il est inimitable
Il est inappréciable
Il est inoubliable
Il est inégalable
Il est inattaquable
Il est inestimable
Il est indispensable
Il est indiscutable.


Otto :
J’aime pas Angers !

Et je vous dis que j’aime pas Angers

Il n’aime pas Angers
Ah non j’aime pas Angers alors
Je déteste Angers
J’ai horreur Angers

Il n’aime pas Angers
Je hais Angers
J’abomine Angers
Je maudis Angers

Il n’aime pas Angers
J’abhorre Angers
Je méprise Angers
J’exècre Angers


Angers est haïssable
Angers est détestable
Angers est exécrable
Angers est lamentable
Angers est déplorable
Angers est méprisable
Angers est imbuvable
Angers est effroyable.


Oh mince il aime pas Angers

Il est inqualifiable
Il est déraisonnable
Il est intolérable
Il est inacceptable
Il est insupportable
Il est insoutenable
Il est inconcevable
Il est abominable.


Pourtant Angers c’est bath quoi!

Il n’aime pas Angers
Ah non j’aime pas Angers alors, ah non
Il n’aime pas Angers
Ah non ça me dégoûte Angers
Alors hein j’aime pas ça alors

Il n’aime pas Angers
Oh moi j’aime que la danse viennoise de toute facon alors
Il n’aime pas Angers
Oh Angers ça me fait alors ça me fait un drôle d’effet
Il n’aime pas Angers

Et pis dans l’Angers y’a pas d’cor de chasse
Et moi j’aime que ça, le cor de chasse alors.

Oh non, ah le Angers oh quelle horreur alors!
Ah mais détruisez-le cet Angers...
Lambertine
Lambertine se promenait, seul, dans un bois avoisinnant Angers. On ne distinguait plus les sentiers sous l'épais manteau d'un blanc immaculé. Un blanc froid, lisse, et sans profondeur. Le baron était perdu dans ses pensées. Il repensait à elle. Il n'avait jamais cessé de l'aimer, pourtant il l'avait délaissée, et abandonnée. Qu'il regrettait, à présent, de n'avoir su conserver pareil joyau, et de l'avoir perdue, surement pour toujours. Il se mit alors à fredonner, puis à chanter.

Et maintenant
Que vais-je faire?
De tout ce temps
Que sera ma vie?
De tous ces gens
Qui m'indiffèrent
Maintenant
Que tu es partie?
Toutes ces nuits
Pour quoi, pour qui?
Et ce matin
Qui revient pour rien!
Ce coeur qui bat
Pour qui pour quoi?
Qui bat trop fort
Trop fort

Et maintenant,
Que vais-je faire?
Vers quel néant
Glissera ma vie?
Tu m'as laissé
La terre entière
Mais la terre, la terre
Sans toi, c'est petit
Vous mes amis
Soyez gentils
Vous savez bien
Que l'on y peut rien
Même Angers, Angers, Angers
Crève d'ennui
Toutes ses rues
Me tuent

Et maintenant,
Que vais-je faire?
Je vais en rire
Pour ne plus pleurer
Je vais brûler
Des nuits entières
Et au matin
Je te haïrai
Et puis un soir
Dans mon miroir
Je verrai bien
La fin du chemin
Pas une fleur
Pas de pleurs
Au moment de
L'adieu

Je n'ai vraiment
Plus rien à faire
Je n'ai vraiment
Plus rien
Je n'ai vraiment
Plus rien à faire
Je n'ai vraiment
Plus rien
Rien
Rien



[Et Maintenant, chanté à l'origine par Gilbert Bécaud, reprise ici par Grégory Lemarchal]
_________________
Lambertine Verne, Baron de Mortiercrolles.
Senorita_fantasia
Fantasia était sur sa fenêtre, elle avait des cernes sous ses yeux, si violettes et si laides. Elle fermait les yeux, ce qu'elle rêvait ce jour là, c'est de dormir et ne pas se réveiller avant un bon siècle, que ces ennemis soient morts, qu'importait la façon..
Elle était loin de celui qui la rendait heureuse et savait lui rendre le sourire dans n'importe quelle situation.
Elle se mit à chantonner...


Il me faut marcher seule
Faire face a la musique
De ce parcours que j'ai choisis
le travail d'une vie
mais quelques fois quand j'en ai assez
que je songe à tout abandonner
tu veux que je sois ce que je suis
je fonce alors je vis.

J'imagine une force invincible
la beauté d'un monde uni

J'imagine que l'on peut voler
J'imagine cette force une réalité...

Ce moment important
dont je rêve depuis toujours
marquera tout un changement
à cet unique parcours
J'ai au fond de moi la certitude
que la terre entière m'ouvre ses bras
Elle guide mon courage du nord au sud, rien ne m’arrêtera

J'imagine une force invincible
La beauté d'un monde uni
J'imagine que l'on peut voler
J'imagine cette force une réalité

J'imagine que le temps est né
D'être prête pour le monde entier
j'imagine que l'on volera
j'imagine cette force nous ralliant toi et moi

J'imagine j'imagine j'imagine
J'imagine le meilleur en moi
J'imagine j'imagine j'imagine
j'imagine le meilleur en toi
J'imagine j'imagine j'imagine
j'imagine le meilleur en moi
J'imagine j'imagine j'imagine
J'imagine le meilleur en toi

J'imagine une force invincible
La beauté d'un monde uni
J'imagine que l'on peut voler
J'imagine cette force une réalité
J'imagine
J'imagine que le temps est né
D'être prête pour le monde entier
J'imagine que l'on volera
J'imagine cette force nous ralliant toi et moi.

J'imagine cette force... nous ralliant toi et moi.


[J'imagine de Annie Villeneuve]
_________________
Tiss__
Un jour ou l’autre il faudra bien qu’on les marie….

C’est en chantonnant que la double V arrive chez sa vassale Calyce pour lui raconter la scène à laquelle elle avait assisté la veille à Cholet, le coup de foudre du Duc pour une Comtesse.
Oeuvrant comme tous les jours dans son bureau au Ponant, elle avait vu son Duc fondre devant une jolie Poitevine.
Il faut dire que la Poitevine en question avait un joli teint de porcelaine et de jolies lèvres cerise.
Calyce curieuse comme à son habitude écouta le récit de Tiss jusqu'au bout, puis s'exclama :


"Salade de fruits !!"

Et voilà que tout à coup elles se mirent à chanter la chanson qui marquera l’année 1460...


Calyce t'a donné comme prénom
Salade de fruits, ah! quel joli nom
Au nom de tes ancêtres Poitevins
Il faut reconnaître que tu le portes bien

Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à mon Duc, tu plais à mon Fou
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Un jour ou l'autre il faudra bien
Qu'on vous marie

Pendus dans sa paillote au bord de la Loire
Y a des raisins, y a de la purée de fraise
Il en a déjà goûté il n'en veux plus
La cerise de sa bouche serait la bienvenue

Il plongera tout nu dans la Loire
Pour lui ramener des poissons d'argent
Avec des bulots lumineux
Oui mais en revanche elle sait ce qu’il veut

On a donné chacun de tout son coeur
Ce qu'il y avait en nous de meilleur
Au fond de sa paillote au bord de l'eau
Le pied de vigne qui bouge c'est un petit berceau

Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à Calyce, Tu plais à Tiss
Salade fruits, jolie, jolie, jolie
C'est toi le fruit de vos amours !
Bonjour petit !

[ Bourvil (1959)]
_________________
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