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[ RP ] Demeure Casalièr, Narbonne

Ariana_anthea
Quelques jours avaient passé depuis la visite de Dòna Nane. Ariana, soulagée, avait repris goût à la vie.

Tiberge et Ancelin la surveillaient de près, aussi passait elle plus de temps chez elle, passant de sa chambre au jardin selon les heures de la journée et s'imposant des moments de repos qui finallement lui apportaient grand bien.

Elle en profitait, alors, pour lire ou écrire de longues missives à l'Aimé, ce qui lui donnait l'impression de n'être pas tout à fait seule.
En retour, elle lisait les siennes, se rendant compte que même l'éloignement n'affectait en rien leurs beaux sentiments.

C'est donc ainsi que les heures passaient, tranquillement mais sûrement, dans l'attente des retrouvailles tant attendues...

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Adhemar
La nuit porte conseil.. c'est ainsi que l'on dit. L'Angelus avait rencontré son amie Ariana, qu'il estimait grandement, et s'était proposé de redevenir soldat pour protéger celle-ci lors de l'absence de son époux Sieur Casalier. La jeune épouse lui avait demandé de réfléchir longueument sur les conséquences et devoirs que ce poste allait lui imposer, et c'est donc toute la nuit, qu'il confronta avantages et inconvénients, discutant de tout cela avec sa tendre fiancée Aly. La belle enfant l'avait soutenu dans son choix.

Il se présenta donc le lendemain aux portes de la demeure de la famille Lo Casalier comme il l'avait promis. Il toqua à la porte, sûr d'avoir pris la bonne décision.
Oui, la nuit porte conseil, et ses nombreuses reflexions de la veille, l'avait décidé à accepter le poste de soldat au service d'Ariana, il ne pouvait supporter que la jeune épouse enceinte soit seule et appeurée par un homme abjecte et menaçant.
Il attendit qu'on lui ouvre la porte.
Ariana_anthea
Il faisait fort doux ce matin là et elle avait décidé de sortir s'aérer un peu.
Un petit tour en halle tout d'abord, puis retour vers sa demeure afin que personne ne s'inquiéte de cette absence matinale.

Elle s'approchait de son logis quand elle vit qu'un homme attendait à la porte. Elle y regarda mieux et reconnut le visiteur.


Arrivée à sa hauteur, elle le salua...

Adissiatz, Angelus ! Anatz plan* ?

Je suppose que vous venez me visister afin que nous discutions de votre éventuelle entrée à mon service ?

Elle ouvre la porte et lui fait signe de la suivre...

Je vous en prie, suivez moi. Si cela ne vous gène en rien, je vous recevrai dans la cuisine...Je n'ai pas encore pris collation et je vous avouerai que je meurs de faim !




(HRP : * Vous allez bien ?)
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Adhemar
Des pas se firent entendre derrière lui alors qu'il attendait toujours que la porte s'ouvre. Il fit demi tour pour voir apparaitre la maitresse des lieux, seule, de sortie certainement ce qui n'était pas tellement prudent ces temps ci. Et comme elle le faisait à l'accoutumée elle accueillit son invité d'un fameux "Adissiatz" et d'autres termes du dialecte occitan.

Addisiatz Dona Ariana, va plan va plan Mercé. E vos?

Bon.. il fallait l'avouer il n'était guère à l'aise avec cette langue d'Oc, mais cela finirait par être intégré et maitrisé, enfin, s'il suivait quelques cours à l'Ecole du village. Il sourit à la jeune épouse, et la gratifia d'un salut militaire pour lui montrer sa rigueur et le sérieux que lui inspirait la situation.

Eh bien Dona oui vous l'avez deviné je viens la pour discuter en effet. J'espère ne pas être venu trop tôt.

Il entra chez son amie, trouvant la décoration de bon goût, mais il n'était point la pour parler tapisseries. Ils se retrouvèrent dans la cuisine pour que l'amie puisse prendre une collation à la hauteur de son apétît et de son état.
Il observa la future mère, et prit parole
.

Alors, il faut que je vous dise j'ai mûrement réfléchi, et ma décision fut prise en accord avec Aly_anne. Je souhaite être à votre service, le temps que votre époux revienne prendre cette charge. Je compte bien vous servir en tant que protecteur.
Ariana_anthea
Ils étaient arrivés dans la cuisine et elle s'était attablée le plus naturellement du monde. Ariana écoutait son invité tout en commençant à picorer de ci, de là, ce qu'elle avait déposé devant elle.
Il était temps que l'enfant pointe le bout de son nez, sinon, elle finirait par rouler et non plus marcher !

Lorsqu'il en eut fini, elle lui fit signe de s'asseoir et prit la parole...


Fort bien...Tout d'abord, je vous félicite ! Votre occitan s'améliore grandement. Je vous dis tout de suite que vous risquez d'en avoir besoin...

Elle laissa sa phrase en suspend puis reprit...

J'ai grand merci à vous faire, Angelus pour votre dévouement envers moi. J'espère toute fois que cela ne vous causera pas désagrément...
Bien, venons en au fait....


Je souhaite donc vous prendre à mon service avec titre de Capitaine de ma garde. Vous avez été soldat, je ne doute pas de vos qualités. J'ai d'ailleurs fait mander des hommes de Castillon, ils devraient arriver d'ici peu. Vous les aurez sous vos ordres. A vous de vous faire respecter et de vous faire obéir....Il va de soi que vous serez dédommagé pour vos services.

Elle le regarde un instant, guettant un signe quelconque de sa part...

Quant à mes conditions, je vous l'ai déjà dit, en public, je ne suis plus votre amie. Cela ne change rien à ce que je pense de vous, bien au contraire, mais vous ne pouvez me traiter comme votre égale alors que vous êtes désormais à mon service...

Conciente que ses mots peuvent le choquer, elle sourit tout de même puis reprend...

Mais je parle, je parle...je vous en prie, Angelus, faites moi part de vos conditions et de vos attentes...

Attendant sa réponse, elle attrape un petit pain et se met à le manger avec force appétit...
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Adhemar
Les nouvelles paroles de la jeune femme ne furent pas des plus appropriées pour le mettre à l'aise, ainsi aurait il besoin de l'occitan... Lui qui ne connaissait que les simples phrases de politesse, il risquait de suer sang et eau lors de cette mission. Mais allons donc, il finirait bien par apprendre sur le tas, et rien ne servait de craindre l'apprentissage d'un nouveau dialecte il avait connu bien pire déjà.

Soyez sans craintes, j'apprends ces temps ci la langue d'Oc pour mieux comprendre vos dires chere Ariana donc cela devrait aller..

Puis enfin la jeune épouse entra dans le vif du sujet, la mission, son but, ses conséquences.. A tout cela il y avait déja songé, ce n'était donc pas un problème. Il l'écouta, et souriait légèrement jusqu'à l'hypothèse d'un dédommagement selon ses propres termes.. A cela il n'avait guère penser, il n'avait pas accepté la mission de protection pour de l'argent, mais par respect et sympathie. Et lorsque ce fut son tour, il prit la parole.

Vos conditions me paraissent justes et tout a fait normales, il est certes vrai que je ne puis vous appelez amie le temps que je suis sous vos ordres, cela va de soi, mais vous restez dans mon coeur une personne qui compte beaucoup, et à qui je dois honneur respect et désormais protection. Je saurais rester à ma place ne vous en faites point... hum.. parcontre pour ce qui est d'un quelconque "dédommagement"... Je ne suis pas la pour ça sachez le. J'ai longtemps fait parti de l'armée Nimoise sans recevoir jamais aucun "dédommagement" je peux donc m'en passer encore pour cette mission.

Il lui souriait toujours, regardant la future mère prendre sa collation, une pensée fusait par la même occasion vers sa douce, qu'il chérissait tant, et qu'il espérait rendre fière en acceptant la mission.

Ah et puis, croyez moi ou non mais je sais grandement me faire respecter, je pense qu'il n'y aura guère de soucis avec les hommes de Castillon.
Ariana_anthea
Bien qu'elle mangeait, elle n'en écoutait pas moins ce qu'il pouvait dire...

Tout semblait au mieux. Il comprenait la necessité de parler l'Occitan, le changement de relations qui allait devoir se faire entre eux, et les diverses conditions qu'elle avait émises.

Elle tiqua lorsqu'il refusa tout dédommagement...Cela la génait grandement, bien, elle trouverait autre chose...

Elle reprit enfin la parole lorsqu'il en eut fini...


Je crois que nous sommes donc en accord, Capitani...Juste une chose, l'Occitan vous sera utile non avec moi, mes avec vos hommes...Je ne vous cache pas qu'ils sont...

Elle chercha le mot...

Pointilleux avec notre belle langue...Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls, je me demande si ce n'est pas le fait de la Seigneurie elle-même...Vous rencontrerez Tiberge, l'épouse de l'ancien intendant de Castillon, vous comprendrez mes dires à ce moment là...

Elle sourit amusée, jettant tout de même un regard vers la porte, en espérant que la dite Tiberge n'ait rien entendu de ses paroles. Puis reportant son regard sur Angelus...

Capitani ? Quand comptez vous prendre vos fonctions ?
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Adhemar
Capitani... Enfin un mot d'Occitan qu'il appréciait. Enfin, l'amour qu'il portait à cette langue étrange parfois, cessa à l'instant même où la Dona lui expliqua à quel point le besoin de maitriser la langue allait compter.

La regardant un instant, il se dit qu'un petit dédommagement tout compte fait n'était pas de refus, et, l'idée lui vint aussitôt. L'homme ne comprenait que les bases de la langue d'Oc, aussi aurait il l'air ridicule devant ses hommes qui eux semblaient en être de dignes professeurs
.

Donà Ariana ecoutez moi... J'ai un petit marché à vous proposer. Et je pense qu'il est fort honnête et plutôt judicieux... Voila, puis l'Occitan a son importance aux yeux des prochaines personnes que je rencontrerais, je vous propose mes services de Capitani en échange de quelques leçons d'Occitan... Pour que je puisse au moins connaître les fondamentaux, ainsi je ne passerais pas pour un illétré aux yeux de mes hommes.

Il se tut un instant, espérant que la proposition lui semblerait correcte et intelligente. Puis il ajouta,

Mes fonctions.. à dire vrai j'aimerais les prendre dès à présent, autant vous être utile maintenant Donà.

Un petit sourire, et un regard en sa direction, puis plus particulièrement son ventre qui s'arrondissait fort bien. Un tendre espoir vint bercer le Capitani à cette vue, un jour peut être aurait il cette chance aussi, avec sa douce princesse.
Ariana_anthea
Ariana écouta attentivement Angelus surtout lorsqu'il prononça le mot "marché".
Elle leva un sourcil, un peu surprise, puis se détendit en entendant de quoi il s'agissait.


Tout cela me convient parfaitement, Capitani. Une seule chose...Quand souhaitez vous commencer ces cours ? Vous savez que la mairie a projet d'ouvrir une école...enfin si nous avons assez de personnes intéressées...

Un peu prise au dépourvu, elle le regarda indécise et lui demanda...

Avez vous une idée ?
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Adhemar
Il semblait l'avoir étonné, avec sa petite proposition. Mais autre chose encore l'inquiétait bien plus, et il en était tout à fait normal. L'homme en proposant quelques leçons d'Occitan en guise de salaire, venait de mettre sur la table un problème qu'il fallait vite résoudre.

Donà, je pense que l'école verra bientôt le jour en notre ville, vous savez, à force de parler de cette langue bien étrangère aux yeux de beaucoup, je me suis aperçu que bon nombres de nos habitants seraient ravis d'apprendre pour enfin la comprendre, et porter un peu plus fièrement les couleurs de notre Languedoc.

Un petit sourire en sa direction et il reprit,

Aly, ma douce, souhaite autant que moi apprendre, vous voila assurément avec deux élèves n'est ce point un bon début?

Il espèrait la rassurer un peu avec ces paroles.
Ariana_anthea
En l'entendant répondre, elle se détendit, et finit par lui dire...

En effet, cela me semble parfait...Capitani !

Elle avait appuyé sur ce dernier mot avec amusement, ne doutant pas que son capitaine appréciait déjà sa nouvelle fonction et le titre qui allait avec.
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Ariana_anthea
Le temps passait lentement entre les murs épais de la demeure.

Les deux séjours qu'elle avait effectué au couvent l'avaient rendue d'une telle sérénité qu'elle attendait avec patience, ne songeant plus guère à se lamenter, pour qu'elle raison d'ailleurs ? La vie pour elle était fort douce, elle était heureuse, le serait bientôt encore plus, que demander d'autre au Très-Haut...

Penchée sur une tapisserie qu'elle avait débutée il y a peu, elle fut dérangée par le bruit de la porte d'entrée. Intriguée, elle se leva et s'approcha de la fenêtre juste à temps pour apercevoir un messager passant la porte.

Elle sortit de sa chambre aussi vite qu'elle le pouvait et arrivée en bas des marches, regarda l'homme, poussiéreux, fourbu aussi...


Ne laissant pas à Tiberge le temps de parler, Ariana demanda un peu inquiète tout à coup...

Quelles nouvelles apportez vous...et de qui ?

L'homme la regarda, puis se rendant compte à qui il avait à faire, inclina la tête en tendant la missive qu'il venait de sortir de son pourpoint.

Un pli de Messire Lo Casalièr, Dòna....

Elle prit fébrilement le parchemin, demanda à Tiberge d'accompagner l'homme aux cuisines afin qu'il puisse se restaurer après sa chevauchée, et s'approcha d'une des fenêtres afin de profiter de la clarté. Là, elle décacheta le pli et lut...

Tout d'abord, elle pleura, puis partit d'un grand rire.


Alertée par ces bruits inhabituels, Tiberge revint d'un pas pressent vers sa maîtresse et la regarda interdite.
Sans même réfléchir, Ariana la prit dans ses bras, plaqua deux bises sur les joues de la femme qui prenait si bien soin d'elle et lui dit le coeur en joie...


Il quitte le monastère ! Il sera là dans quelques jours !
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Socrate86
C est au petit matin,a l heure ou le chant des oiseaux ce fait plus pressant ,que notre ami Socrate se dirigea comme il lui avait promis , vers la demeure des Casalier afin d y ouvrir les fenêtre en l absence du propriétaire.

Une fois ceci fait ,il fit un petit tour d inspection des lieux puis prit soins de tous refermer avant de repartir.
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En deuil
Ariana_anthea
Un mois, un mois déjà qu'elle était partie. Elle retrouvait sa demeure comme elle l'avait laissée, les poussières en plus bien entendu puisque Tiberge l'avait accompagnée.

Elle décida d'aider la dite Tiberge, malgré les protestations et les yeux furibonds de celle-ci.
Ariana avait envie d’œuvrer et certainement pas de rester tranquillement assise au jardin. Ce temps était révolu, l'enfant était né, elle n'avait plus aucune raison d'accepter ce repos forcé.

C'est donc avec entrain et gaieté qu'elles sortirent les meubles qui pouvaient l'être, qu'elles débarrassèrent le sol des jonchées anciennes et surtout qu'elles aérèrent la demeure.
Les tentures furent battues, ce qui leur valut de grands éclats de rire au vue de la poussière accumulée pendant leur voyage, poussière qui ne manqua pas de se rappeler à leur bon souvenir lors de ce grand nettoyage on ne peut plus virulent !

C'est finalement en début de journée, qu'elles arrivèrent à bout de leur tâche, heureuses toutes deux et mais surtout ravies d'avoir enfin retrouvé leur foyer.

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--Olivier_del_casalier


Tiens ! On me sort de mon berceau ! Je n'ai pourtant rien dit ni demandé. Je regarde mieux, ne voyant pas très loin encore, et je souris. C'est Tiberge qui m'a pris. Ça veut dire que je vais aller me promener ! Si ça avait été pour mon bain, c'est la femme qui me nourrit qui me tiendrait dans ses bras.

Je suis heureux, j'aime sortir de cet endroit, je crois qu'on appelle ça une maison, mais maman dit "demeure". Moi, je ne sais pas pourquoi, c'est différent une maison d'une demeure ? Je sais juste que c'est là que je vis, que je mange et que je dors.

Tiberge m'emmène, nous sortons dans le jardin. Oh ! Je croyais qu'elle allait me faire visiter l'endroit où il y a tous ces bruits, toutes ces choses qui sentent si bons. Je suis triste tout à coup. Le jardin, cela veut dire qu'on va me poser là et c'est tout. Tant pis, je regarderai ces choses floues au dessus de moi, ces couleurs dont je ne sais pas encore le nom. Souvent je suis allongé sous ce que les grands appellent un arbre. La première fois j'ai eu peur. C'était si gros ! Mais finalement, j'aime bien les arbres. Il fait frais en dessous et les taches vertes, je sais maintenant que ce sont des feuilles.

Ça y est, nous y sommes. Je soupire et me résigne à attendre. Pleurer ? Pourquoi faire ? On me confierait à la femme qui me berce et je rentrerai à l'intérieur.

On me pose sous l'arbre, comme je m'en doutais. Alors je commence à regarder les feuilles bouger, le vent les pousse on dirait qu'elles dansent. Je fais pareil avec mes mains, du moins j'essaye. Je n'y arrive pas bien encore, mais cela viendra.

J'entends quelqu'un qui vient. Je tourne la tête et regarde la forme qui approche. Je souris, je sais qui c'est. Elle est proche maintenant, et même si je ne vois pas encore son visage, je sens son parfum, je le reconnaitrai partout et entre tous, c'est ma maman.
Va-t-elle rester avec moi ? J'agite les bras et les jambes, espérant qu'elle se penche sur moi. Elle sent bon maman et j'aime quand elle m'embrasse, je suis heureux alors.

Oui, elle s'installe près de moi et me sourit à son tour. Elle m'embrasse avec tendresse, je le sens, elle m'aime, mais je sens aussi qu'elle est triste parfois. J'aimerais savoir parler pour lui demander pourquoi. La seule chose que je peux faire, c'est d'essayer de la faire rire. Ce n'est pas facile, mais j'y arrive quelques fois.

Il semblerait qu'elle reste aujourd'hui. Elle a amené quelque chose avec elle. Quelque chose qu'elle agite près de moi et qui fait du bruit. Elle me dit que c'est un "hochet" et que je dois le prendre.

Je tend ma petite main, mais c'est difficile. J'essaye encore mais la coquine l'enlève quand je le touche presque ! Je ris alors, et elle rit aussi. Après quelques temps, elle me le donne, enfin. Et je suis content, je lui souris. Elle se penche alors vers moi et me prend dans ses bras, puis m'embrasse en me murmurant des mots doux. Je ne les comprends pas tous, mais j'aime ça, j'ai ma maman près de moi et je sais que ces moments là ne sont qu'à nous.

Elle me parle souvent de mon papa, je ne le connais pas encore, mais j'ai hâte. Maman me dit de si belles choses sur lui. J'attendrai, j'ai tout mon temps et pour l'heure je me blottis contre ma maman, heureux finalement d'être dans le jardin. Là, nous sommes tous les deux et je sais que personne ne viendra nous déranger.
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