Tacitus_dc
Il était en train de travailler dans le Jardin quand il entendit frapper à la porte principal. Si ce n'eut été de son ouïe exceptionnellement développé, il n'aurait probablement jamais entendu les coups sourds. C'est, il faut l'avouer, qu'il était très concentrer sur son ouvrage. Les premiers vrai froid avait enfin commencé et il restait quelques petites tâches à accomplir avant les premières neiges. Si bien qu'il s'était perdu dans ses pensés.
Et elles sont nombreuses!
D'abord il y a le fait qu'il aura bientôt son échoppe à lui. C'est déstabilisant d'y penser. Lui qui n'a jamais rien possédé en propre allait bientôt avoir un lieu de travail bien défini. Il était inquiet à savoir s'il aurait le temps, entre les fourneaux de la Boulangerie de son patron, le Moulin de Donà Ariana, le Laboratoire, le Jardin. Tout ça fait beaucoup à gérer. Bien entendu il n'a qu'à surveiller que les employés font leur travail, mais s'il prend une échoppe, il voudra s'en occuper lui-même. Ne serait-ce que pour la satisfaction personnel.
Satisfaction personnel! Voilà une autre idée qui l'a obnubilé pendant un bon moment. Trahissait-il ainsi son patron? Celui-ci verrait-il d'un bon il le fait qu'il acquière ainsi une forme d'indépendance. Mais au fond, il sait aussi que Skip ne lui en voudrait pas, il sait qu'il n'aura pas a s'inquiéter. Il n'a pas besoin de l'échoppe ou de quoi que ce soit! Il est vêtue, logé, nourrit. Tout ce qu'un homme honnête peut être en droit de demander, il l'obtient sans le demander.
Le son, répété tout aussi doucement, le sorti à nouveaux de ses pensés et il laissa son ouvrage pour aller répondre. Où est Adelphe quand on a besoin de lui? Il doit être encore en train de lire. Heureusement que le travail est fait. Les livres de comptes sont remplis, l'écurie est fournis en foins et tout le reste aussi. Il n'y a que le Jardin... Mais ça, il ne l'autoriserait à personne. Il n'y a que lui qui sait comment Skip veut s'en occuper.
Il arrive à la porte, replace sa veste pour être présentable et, affichant son énigmatique sourire, annonce sont arrivé.
Hum hum... Bonjorn Mademoiselle Jayzabelle.
Car, en effet, il n'est pas arrivé de l'intérieur. Il est derrière la jeune femme, dehors, arrivé en silence, comme une ombre, comme son habitude et comme il fait même avec les gens de la maison. On l'attend d'un côté, mais en fait il est déjà de l'autre. On pense qu'il est loin, mais il est déjà reparti faire ce que vous n'avez qu'à demi demandé.
Une autre image lui vient à l'esprit. Celle d'une jeune femme épuisé, croulant sous la charge de travail. Tout son visage exprime la fatigue, mais ce visage exprime aussi le plaisir de faire ce qu'elle fait. Cela lui réchauffe le cur. Et s'il est vrai qu'il connait les noms de chaque personne, ou presque, habitant Narbonne, il est aussi vrai que rares sont ceux qui, eux, le connaissent. En fait, il doute que qui que ce soit puisse dire sont nom, ou plutôt sont surnom.
Désolé, mademoiselle. On m'appel Tacitus.
Pas besoin d'en dire plus. Il faut maintenant savoir ce qu'elle veux, mais il sait qu'il n'a pas a poser la question, la réponse viendra d'elle-même!
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"Sempre pel Asombralh"
Et elles sont nombreuses!
D'abord il y a le fait qu'il aura bientôt son échoppe à lui. C'est déstabilisant d'y penser. Lui qui n'a jamais rien possédé en propre allait bientôt avoir un lieu de travail bien défini. Il était inquiet à savoir s'il aurait le temps, entre les fourneaux de la Boulangerie de son patron, le Moulin de Donà Ariana, le Laboratoire, le Jardin. Tout ça fait beaucoup à gérer. Bien entendu il n'a qu'à surveiller que les employés font leur travail, mais s'il prend une échoppe, il voudra s'en occuper lui-même. Ne serait-ce que pour la satisfaction personnel.
Satisfaction personnel! Voilà une autre idée qui l'a obnubilé pendant un bon moment. Trahissait-il ainsi son patron? Celui-ci verrait-il d'un bon il le fait qu'il acquière ainsi une forme d'indépendance. Mais au fond, il sait aussi que Skip ne lui en voudrait pas, il sait qu'il n'aura pas a s'inquiéter. Il n'a pas besoin de l'échoppe ou de quoi que ce soit! Il est vêtue, logé, nourrit. Tout ce qu'un homme honnête peut être en droit de demander, il l'obtient sans le demander.
Le son, répété tout aussi doucement, le sorti à nouveaux de ses pensés et il laissa son ouvrage pour aller répondre. Où est Adelphe quand on a besoin de lui? Il doit être encore en train de lire. Heureusement que le travail est fait. Les livres de comptes sont remplis, l'écurie est fournis en foins et tout le reste aussi. Il n'y a que le Jardin... Mais ça, il ne l'autoriserait à personne. Il n'y a que lui qui sait comment Skip veut s'en occuper.
Il arrive à la porte, replace sa veste pour être présentable et, affichant son énigmatique sourire, annonce sont arrivé.
Hum hum... Bonjorn Mademoiselle Jayzabelle.
Car, en effet, il n'est pas arrivé de l'intérieur. Il est derrière la jeune femme, dehors, arrivé en silence, comme une ombre, comme son habitude et comme il fait même avec les gens de la maison. On l'attend d'un côté, mais en fait il est déjà de l'autre. On pense qu'il est loin, mais il est déjà reparti faire ce que vous n'avez qu'à demi demandé.
Une autre image lui vient à l'esprit. Celle d'une jeune femme épuisé, croulant sous la charge de travail. Tout son visage exprime la fatigue, mais ce visage exprime aussi le plaisir de faire ce qu'elle fait. Cela lui réchauffe le cur. Et s'il est vrai qu'il connait les noms de chaque personne, ou presque, habitant Narbonne, il est aussi vrai que rares sont ceux qui, eux, le connaissent. En fait, il doute que qui que ce soit puisse dire sont nom, ou plutôt sont surnom.
Désolé, mademoiselle. On m'appel Tacitus.
Pas besoin d'en dire plus. Il faut maintenant savoir ce qu'elle veux, mais il sait qu'il n'a pas a poser la question, la réponse viendra d'elle-même!
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"Sempre pel Asombralh"