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[ RP ] Demeure Casalièr, Narbonne

Tacitus_dc
Il était en train de travailler dans le Jardin quand il entendit frapper à la porte principal. Si ce n'eut été de son ouïe exceptionnellement développé, il n'aurait probablement jamais entendu les coups sourds. C'est, il faut l'avouer, qu'il était très concentrer sur son ouvrage. Les premiers vrai froid avait enfin commencé et il restait quelques petites tâches à accomplir avant les premières neiges. Si bien qu'il s'était perdu dans ses pensés.

Et elles sont nombreuses!

D'abord il y a le fait qu'il aura bientôt son échoppe à lui. C'est déstabilisant d'y penser. Lui qui n'a jamais rien possédé en propre allait bientôt avoir un lieu de travail bien défini. Il était inquiet à savoir s'il aurait le temps, entre les fourneaux de la Boulangerie de son patron, le Moulin de Donà Ariana, le Laboratoire, le Jardin. Tout ça fait beaucoup à gérer. Bien entendu il n'a qu'à surveiller que les employés font leur travail, mais s'il prend une échoppe, il voudra s'en occuper lui-même. Ne serait-ce que pour la satisfaction personnel.

Satisfaction personnel! Voilà une autre idée qui l'a obnubilé pendant un bon moment. Trahissait-il ainsi son patron? Celui-ci verrait-il d'un bon œil le fait qu'il acquière ainsi une forme d'indépendance. Mais au fond, il sait aussi que Skip ne lui en voudrait pas, il sait qu'il n'aura pas a s'inquiéter. Il n'a pas besoin de l'échoppe ou de quoi que ce soit! Il est vêtue, logé, nourrit. Tout ce qu'un homme honnête peut être en droit de demander, il l'obtient sans le demander.

Le son, répété tout aussi doucement, le sorti à nouveaux de ses pensés et il laissa son ouvrage pour aller répondre. Où est Adelphe quand on a besoin de lui? Il doit être encore en train de lire. Heureusement que le travail est fait. Les livres de comptes sont remplis, l'écurie est fournis en foins et tout le reste aussi. Il n'y a que le Jardin... Mais ça, il ne l'autoriserait à personne. Il n'y a que lui qui sait comment Skip veut s'en occuper.

Il arrive à la porte, replace sa veste pour être présentable et, affichant son énigmatique sourire, annonce sont arrivé.


Hum hum... Bonjorn Mademoiselle Jayzabelle.

Car, en effet, il n'est pas arrivé de l'intérieur. Il est derrière la jeune femme, dehors, arrivé en silence, comme une ombre, comme son habitude et comme il fait même avec les gens de la maison. On l'attend d'un côté, mais en fait il est déjà de l'autre. On pense qu'il est loin, mais il est déjà reparti faire ce que vous n'avez qu'à demi demandé.

Une autre image lui vient à l'esprit. Celle d'une jeune femme épuisé, croulant sous la charge de travail. Tout son visage exprime la fatigue, mais ce visage exprime aussi le plaisir de faire ce qu'elle fait. Cela lui réchauffe le cœur. Et s'il est vrai qu'il connait les noms de chaque personne, ou presque, habitant Narbonne, il est aussi vrai que rares sont ceux qui, eux, le connaissent. En fait, il doute que qui que ce soit puisse dire sont nom, ou plutôt sont surnom.


Désolé, mademoiselle. On m'appel Tacitus.

Pas besoin d'en dire plus. Il faut maintenant savoir ce qu'elle veux, mais il sait qu'il n'a pas a poser la question, la réponse viendra d'elle-même!
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"Sempre pel Asombralh"
Anastasya
L'attente était longue, ou pas. Pour elle en ce moment, quelques minutes avaient l'impression d'être une éternité. Fallait la comprendre, à courir à droite et à gauche, grappiller quelques secondes afin d'en avoir plus pour se reposer et se détendre commençait à compter cruellement. Mais elle restait patiente malgré tout, de toute manière, l'irritabilité n'était pas son fort. Il fallait la poussé vraiment à bout pour que cela s'enchaîne comme avec... Un petit soupire à la pensée de cette adorable rouquine, la seule qui avait réussi à la faire sortir de son bain chaud de gentillesse pour prendre une douche froide de colère. Lavée elle avait été mais depuis, elle s'était jurée de garder constance et contrôle de ses sentiments en tout temps. Là n'était pas chose aisé mais elle y travaillait fortement la brunette.

Elle toqua doucement deux autres petits coups dans le bois creux de la porte afin de se faire entendre. Peut-être que la première fois, les gens de la mesnie étaient occupés ailleurs.


Hum hum... Bonjorn Mademoiselle Jayzabelle.

Un saut carrément vertigineux cette fois. Elle lâcha un cri sonore et se retourna portant sa main à son cœur. Oui, elle était nerveuse en plus d'être exténuée. Pas étonnant vu tout ce qu'elle tentait d'accomplir chaque jour. Elle adorait cela mais ça se démontrait sur son petit minois habituellement lumineux mais ses derniers jours beaucoup plus termes par d'innombrables raisons.

Les yeux sombres de Jayzabelle se déployèrent contre l'homme qu'elle ne connaissait que de nom tout en ne sachant pas encore de qui il s'agissait. Rassurée du fait que lui savait qui elle était, c'était un plus. Elle n'avait donc pas affaire à un malfrat. Il était bien habillé, les mains pleines de terre sous les ongles, ce qui avait son petit côté sécurisant également. Quelqu'un qui plantait des fleurs ou des légumes ne plantait surement pas de dague... Enfin, voulait-elle bien le croire du moins. Son œil scruteur chercha néanmoins d'autres indices qu'elle ne risquait rien. Et comme son visage devait être assez éloquent sur sa surprise décupler de son arriver derrière elle, mêlée au fait qu'elle ne savait du tout qui il était, il s'excusa.


Désolé, mademoiselle. On m'appel Tacitus.

Un sourire se nicha aussitôt sur les lèvres de la mairesse du temps. Elle était ravie d'enfin mettre un visage sur le nom qui lui inspirait confiance. Elle lui parla avec une douce chaleur dans la voix, se voulant aimable et sympathique.

Oh, oui, je dois bien avoué avoir pris peu quelques instants et mon cœur peine encore à s'en remettre. Cela dit, je suis très heureuse de pouvoir enfin vous rencontrez Tacitus. D'ailleurs, c'est vous que je cherchais puisque je sais que le Senher est absent.

Elle lui sourit de nouveau avant de lui exposer sa visite. Il n'avait pas besoin de poser les questions, il avait vu juste... elle allait tout lui dire !

J'aurais besoin d'un onguent ... mais pas n'importe lequel. Je sais que Skip en a toujours en réserve mais celui-là devrait être un peu spécial. C'est pour un ami.

Elle lui murmura doucement ce qu'elle attendait de lui, voulant que ce baume est une odeur forte particulière et pas nécessairement agréable pour des raisons qu'elle gardait que pour elle bien entendu.

Pensez-vous être en mesure de m'aider mon cher ? Votre prix sera le mien bien entendu !

Elle le regarda, espérant vraiment qu'il pourrait lui venir en aide sur ce coup. Sinon, elle n'aurait pas le choix et devrait se rendre dans le bas-fond de la ville... à éviter !
Tacitus_dc
Gardant toujours le même sourire, sourire qui, rappelons-le, ne signifie rien, il l'écouta. C'est fou comment les gens sont absolument incapable d'aller à l'essence même de ce qu'ils veulent dire et de fait, ici la mairesse veux jouer un tour. L'idée l'amuse bien. Il y a longtemps qu'il n'a pas, lui-même, jouer de tour et il se dit qu'il peut bien faire ce qu'elle demande.

En vitesse, sans que cela ne paraisse ni ne marque un temps, peut-être un battement de cils, il avait passé en revu la réserve de Skip en tête. Un onguent. Il y en a tellement selon ce que nous voulons soigner, qu'il s'agisse d'une plaid purulente ou plus simplement calmer le feu d'une eau bouillante. Il y en avait de toutes les sortes pour tous les goûts. Si c'était destiné aux mains, des odeurs étaient ajouté pour rendre la chose agréable. Pour une brûlure, la recette était plutôt neutre côté sensation olfactive.

Mais ce qu'elle décrivait avait plus du baume que de l'onguent. Ce qui est d'autant plus intéressant. Imagions un peintre. Il hésite entre peindre une portait ou un paysage. Selon ce qu'il voudra comme résultat, il préférera surement une pièce de bois pour un paysage. Le grain donnant déjà un mouvement à la peinture. Mais pour un portrait, le canevas choisi sera plutôt une toile de lin, mince et légère, permettant d'y imprimer le mouvement ou la profondeur voulu. Ici, c'est de ça qu'on parle. Un baume est une toile vierge. L'odeur est neutre, peu importe le soin nécessaire. Un baume sert invariablement à hydrater et doit être légèrement gras, ce qui lui confère la particularité d'absorber et contenir facilement une odeur. On peut ainsi y imprégner, selon le bon vouloir du client, l'odeur désiré.

Et c'est là que le tout deviens le plus intéressant. En terme de mauvaise odeur, la nature fait bien les choses. Il y a le musc de putois, le vinaigre rance, quelque plantes aussi, pour ne nommer que ce qui n'a pas d'incidence sur la santé. Le musc de putois et le vinaigre rance risque d'être les mieux indiqué. Tant, d'un côté, parce qu'il sait en avoir en assez bonne quantité, que parce qu'il sait comment réveiller une personne inconsciente. Le vinaigre rance fait très bien le travail. Le musc de putois risque d'avoir une odeur trop tenace, il ne faudrait pas faire fuir tout le monde non plus.

Toute cette réflexion faite, le battement de cils terminé donc, son sourire s'élargie. Dommage que Olivièr ne soit pas là, il aurait pus lui montrer ce tour, mais tout compte fait, c'est peut-être mieux ainsi. La maison se serait retrouvé truffé de nid odorant les plus désagréables les uns des autres. Aucun répit pour le nez!

Il la contourne donc et ouvre la porte en lui faisant signe de le suivre. Il l'installe dans la cuisine et avance le petit plateau sur la table. Plateau contenant un pichet d'eau de source, des godets de fer, une demi miche de pain et un petit pot de miel.


Attendez-moi ici.
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"Sempre pel Asombralh"
Anastasya
Elle babillait, et elle babillait. Son hôte de fortune lui écoutait poliment mais si ça se trouvait, elle l'ennuyait surement. Ou pas. Elle ne savait pas trop dire au vu du visage impassible que ses grands yeux noirs scrutaient poliment. Et puis un petit battement de cil chez son interlocuteur silencieux. Ah, il était toujours là, toujours avec elle. Elle lui sourit donc gentiment, attendant sa réponse à savoir s'il allait l'aider ou pas.

Étrangement, il ne lui dit rien. Il la contourna prenant garde de ne même pas l'effleurer et ouvrit la porte l'invitant d'un petit signe de la main à le suivre. C'était la première fois qu'elle mettait les pieds chez le Senher et la Donà Skip & Ariana. Elle laissa doucement ses yeux voguer contre les pièces qu'elle pouvait déceler.

Lentement il l'a guide dans la cuisine richement éclairée par de belles fenêtres. Lui fit signe de s'installer, déposant devant elle eau et pain. Et il partit lui disant d'attendre la. La brunette resta surprise, le regardant quitter la pièce bouche-bée. Où il allait comme ça ? Il allait revenir avec ce qu'elle demandait ? Oui mais il avait vraiment compris ce qu'elle voulait ? Mais... mais... soupira, elle se versa un verre d'eau et déchira un petit bout de pain qu'elle fourra dans sa bouche. A défaut de savoir, elle serait gourmande. Qui allait prendre des kg superflu à attendre ? Surement pas lui hein... non mais...

Tacitus_dc
Il ne perd pas de temps pour rejoindre le laboratoire et trouver ce qu'il cherche. En fait, tout est parfaitement mémorisé, de l'emplacement de chaque fioles, au contenue de chacune d'elle et jusqu'à la quantité en volume ou en poids de ce qu'elles contiennent. Ce qu'il tient donc dans sa main est une minuscule fiole et sur la table de travail se trouve déjà le pot de baume vierge. Avec l'aide d'une spatule, il en transfère une petite quantité dans un plus petit contenant vide. Il y ajoute quelque goûte de vinaigre rance et allume la petite lampe pour faire fondre un peu le tout afin d'uniformiser les odeurs et le rendre parfaitement lisse. La capsule n'est pas très grande et ça ne prend pas de temps à fondre. Ce qui est plus long, c'est le refroidissement.

Pendant que ça refroidi, il se permet de continuer a penser. L'opération ne durera que deux minutes environs, mais c'est suffisant pour s'amuser de la réaction de la jeune femme dans la cuisine.

C'est une des choses qui le fascine; la faculté de résignation des gens. Ce n'est pas forcément un défaut, mais en quelque geste et en trois mots, il aura réussi à faire s’asseoir et manger une jeune femme qui ne prend visiblement pas beaucoup de temps pour le faire. Elle ne s'en rend même pas compte, c'est certain, mais il lui rend service en agissant ainsi. S'arrêter parfois, ça fait du bien. Il revoit le visage aux traits tirés, souriant, mais anxieux. Le fait qu'il soit arrivé par derrière et qu'il n'a pas habitude de parler doit avoir contribué un peu à la hausse de l'anxiété, mais ça aussi c'est amusant.

Les émotions sont amusantes. La peur, la joie, et les tonalités infini de chacune des deux émotions principale. La tristesse, le bonheur, l'extase, la résignation, l'indifférence. Il y a tellement de possibilité qu'il pourrait passer des heures a les revisiter en esprit, mais il n'a que deux minutes, ce qui est très cours en tout état de chose, ou du moins pour ce genre d'exercice.

Il regarde la capsule et semble enfin satisfait de la texture. Il inspire et est content de remarquer que l'odeur est discrète, mais quand ce sera directement sous le nez et activé par la chaleur des lèvres, l'odeur deviendra insupportable pour la victime. Ce qui laisse le temps de s'éloigner un peu et d'apprécier le spectacle.

Il mets donc le couvercle sur la capsule et s'assure que la petite lampe est bien éteinte et que tout est bien hermétique. Cela fait il retourne voir la jeune femme.


Voilà pour vous!

Il lui remet le contenant d'environs 3 centimètres de diamètre et de 6 ou 7 millimètres d'épaisseur en fer blanc. Léger, portatif, efficace.

Utilisation normal, pas de contre indication. L'odeur sera activé par la chaleur des lèvres.

Il sourit alors franchement. Voilà un petit tour qui sera agréable d'avoir des nouvelles.

Vous m'en direz des nouvelles.
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"Sempre pel Asombralh"
Anastasya
Mine de rien, elle avait faim. Ne dit-on pas que l'appétit vient en mangeant ? Voilà que ce petit proverbe semblait prendre sa signification véridique. Elle ne prenait pas très soin d'elle depuis quelques temps. Avec tous ses soucis, le départ de Mae, les départs de d'autres personnes qui comptaient dans sa vie, la mairie et ses difficultés. Elle ne savait pas toujours où donner de la tête. Pourtant, elle faisait de son mieux partout... cela ne suffisait pas toujours et souvent c'était le manque de sommeil et la sous alimentation qui faisait compensation au manque de temps pour tout faire.

Le temps lui sembla durée une éternité. Mais quand vos êtes pas chez vous, que vous savez même pas ce que vous attendez... c'est rageant ! Elle était en train d'user le parquet à faire les cents pas dans la cuisine. La pression mêler à la fatigue commençait à l’assommer. Mais lorsque Tacitus revient, a ce visage tellement paisible et serein. Elle se fondit dans un sourire. Elle ne savait garder très longtemps une colère en elle, suffisait de lui sourire et tout s'évaporait à moins de la mettre dans un étant second. Mais cela arrivait très peu souvent.


Elle prti le pot de fer blanc qu'on lui remettait prenant garde de bien écouter ses directives. Avec la chaleur des lèvres hein ?! Elle espérait que cela avait au moins bon goût si l'odeur n'allait pas. Tant qu'à rendre l'utilise à l'agréable tout compte fait !

Oui, mais j'ose imaginer qu'il s'en délestera rapidement....

Elle claqua un petit clin d'oeil à son acolyte de mauvais coup avant de lui répondre.

Tout à fait, je viendrais vous dire et vous apportez le dû pour ce service que vous me ferais parvenir surtout. Votre prix sera le mien. C'est très aimable d'avoir bien voulu me dépanner.

Elle se fit raccompagnée jusqu'à la sortie, le salua chaleureusement avant de quitter définitivement la propriété de Skip.

Et surtout, si vous avez besoin, n'hésiter pas et passer à la mairie. Il me fera plaisir de vous revoir.

Elle laissa couler un nouveau sourire sur ses lèvres, pot en main, partie rejoindre la mairie.
--Ariana_anthea.
Un chevaucheur pressé de prendre du repos, un pli confié à un serviteur pour le fils de la maison et une bien étrange requête...



Adelphe,

Je sais que vous risquez de ne pas vouloir lire ce pli lorsque vous verrez qu'il vient de moi, mais je vous en prie, faites le...

Si je prends la plume ce jour, c'est afin de vous entretenir d'un sujet qui m'inquiète.

Je sais que vous écrivez à mon fils, votre frère, et je sais aussi par celle qui rédige les courriers pour lui, ma bonne Tiberge, que ces échanges n'ont rien de malveillants. De cela, je vous remercie. J'ai bien entendu été surprise d'apprendre votre correspondance mais nullement chagrinée. Olivièr a avoué à votre père qu'il avait failli mourir en tombant dans la petite rivière près de la demeure et que c'est vous qui l'aviez sauvé. Soyez en remercié du fond du cœur.

De fait, il me parait tout à fait normal que vous puissiez apprendre tout deux à mieux vous connaitre. Je sais déjà qu'Olivièr a beaucoup d'affection pour vous...Amparaire...Je crois que dans ce surnom qu'il vous donne, tout est dit. Aussi, puisqu'il vous nomme : protecteur, j'aimerais moi aussi faire appel à ce protecteur. Mon inquiétude concerne en effet mon fils, cet enfant que je vois changer de jour en jour et dont je crains qu'il n'ait hérité des prédispositions de votre père...Vous qui savez qui est réellement votre père à tout deux, pourrais je vous demander de faire attention à lui, de faire part à votre père, Tacitus ou moi-même de tout ce qui pourrait vous semblez étrange ?

En effet, j'ai déjà remarqué quelques petits détails mais je ne sais si c'est là changement normal chez un enfant de son âge et avec l'intelligence qui caractérise votre famille ou tout autre chose. Votre père et moi le surveillons, mais las nous ne pouvons être toujours avec lui et Tiberge, elle, ne sait rien du mal qui a rongé votre père toute sa vie. Voilà pourquoi j'ai besoin de vous...

Soyez assuré que je ne vous demande rien de plus, et surtout pas une quelconque sympathie à mon endroit de votre part. Je sais que pour vous j'ai pris la place de votre mère dans le cœur de votre père et je comprends très bien ce sentiment. Sachez seulement que l'amour sincère que votre père a eu pour votre mère est toujours là, il ne l'a pas oubliée et elle a toujours une place dans son cœur tout comme vous en avez une. Si je puis me permettre, ne laissez pas la haine et l'incompréhension vous faire perdre le seul parent qu'il vous reste. Votre père vous aime comme il aime nos enfants et vous faites partie de cette famille, vous aussi, au même titre qu'Olivièr ou Constance....

Gardez vous bien,

Faict en Normandie, le 9 de décembre 1460



Ariana Del Casalièr
--Adelphe_remiremont




Assis devant l'âtre sur l'un des fauteuils, les jambes passées sur l'accoudoir, il tourne et retourne entre ses mains la lettre qu'il a reçu il y a des semaines.

Répondre, ou non. Tout dire, ou non. Faire peur à cette femme, ou non ?

Il sourit de ce sourire mauvais qu'il a lorsqu'il pense à elle. Cette catin, cette damnée, cette tentatrice dont il rêve souvent, de ce genre de rêves qu'il faut oublier l'aube venue, de ce genre de rêves que plus on essaye de chasser et plus ils vous poursuivent. De ce genre de rêves qui vous voient possesseur et maître d'une chose interdite.

Jubilation de vos nuits, déception de vos jours. Fébrilité malsaine en sachant qu'elle est sur la route du retour, agacement de savoir qu'elle sera sous vos yeux chaque jour.

Il laisse tomber ce qu'il tient et se lève. S'installe au bureau, prend une plume et laisse courir sa main.



Citation:


Madame ma mère,

Il était inutile de préciser que je ne vous devais rien, je croyais que ce point était réglé depuis longtemps. Je ne vous apprécie pas, et n'ai pas une très haute opinion de vous. Avoir su charmer un homme de l'âge de mon père n'est tout de même pas un exploit, j'avoue par contre qu'avoir réussi à vous faire prendre pour femme cela en est un. C'est la seule chose que je vous reconnais, vous êtes maline, peut-être un peu trop, mais après tout mon père s’apercevra tôt ou tard qu'il s'est fait manipuler par la vile tentatrice que vous êtes.

Vous voulez que je surveille mon frère, je le ferai. C'est bien le seul qui mérite mon intérêt et je ne me priverai pas de ce plaisir.

D'après ce que j'ai lu de ses lettres, il est tout à fait normal. Enfin, normal comme je l'étais à son âge. Ne commencez pas à pleurer comme seules les femelles savent le faire, je n'en ai pas fini !

Il est donc comme moi à son âge. Intelligent, vif, attentif, impatient d'en apprendre plus. La différence essentielle que je vois et qui me fait dire qu'il ne sera pas comme le beau fils que vous haïssez, c'est qu'il est entouré de cette chose visqueuse et à mon avis souvent inutile : l'amour.
L'attention de notre père, l'amour de cette femme qui le suit partout et le votre, l’intérêt que j'ai pour lui, voilà ce qui l’empêchera d'être le reflet de son aîné.

Je vous imagine rassurée et franchement ça me rend malade, mais si je l'ai fait c'est pour que vous ne noyiez pas Fratellus sous vos excès de mièvrerie.

A ne jamais vous revoir.

Votre non aimant et non dévoué beau fils,

Remiremont
Nane94140
Le temps manquait certes à la femme médecin mais en ce jour elle avait un grand besoin de s'aérer et de se changer les idées. De sortir de ses recherches décourageantes à force d’être infructueuses.

Le matin a l'aube la ou les paysans arrivent en ville avec leur plus belles marchandise la blonde se rend donc au marché a pas pressés pour acquérir l'objet de sa convoitise.

Rassurez vous cependant Nane n'est pas vénale, elle vient tout simplement chercher un cadeau pour un enfançon qu'elle a tenu sur les fonds baptismaux pour son baptême et qu'elle a grandement négligé depuis.

Elle vagabonde dons dans le marché se rapprochant insensiblement du marché aux bestiaux, un grand pré divisés en plusieurs secteur. dans un coin les vaches et leurs veaux de lait dans un autre les brebis pleines , les chèvres dans un troisième Dans le quatrième secteur se trouve ce qu'elle ce qu'elle cherche : les équidés. C'est en effet une monture qu'elle est venue acquérir... Son filleul n'a que quatre ans mais il est en age d'apprendre a monter et à s'occuper ... avec de l'aide bien entendu, de l'animal qui sera un fidèle compagnon durant plusieurs années.

Elle avise un animal a sa convenance et s'approche du palefrenier qui le mène.


Combien vend tu cette bête l'ami ?

Elle n'est pas spécialiste mais sa formation de médecin l'a habitué a repérer les tares chez les animaux comme chez les humains. Le poney, qui semble bien petit a cependant l'air robuste et d'une placidité a toute épreuve.



Elle lui examine les dents afin de vérifier si il les a toute et connaitre ainsi son age.

Elle essaye également de repérer quelques défauts afin de faire baisser le prix de l'animal que le palefrenier lui annonce.


500 écus ? mais tu te fiche de moi l'homme c'est le prix d'une échoppe tu ne vas pas me vendre cette miniature pour ce prix la ?

La blonde est outrée de l'impudence du croquant.

Et l'homme de tenter une argumentation sans fin d'un ton geignard.


Mais Dame ! C'étions point moé qu'avions fixé l'prix ! C'est l'mait' qua décidé ! Pi si j'rente pas avec l'prix conv'nu y va m'faire donner du bâton ça c'est sur ! j'peux point baisser l'prix vot' Seigneurie ! j'va perd' ma place Pi comment que j'va nourrir ma marmaille pi ma bourgeoise si que j'a pu d'travail ? c'est qu'elle a du caractère la bourgeoise ! A va m'fout' dehors a tous les coups....

Il aurait sans doute continué longtemps si la blonde ne lui avait fourré dans la main une petite poignée de pièces d'or.

Prend çà et si ton maître n'est pas d'accord avec le prix qu'il vienne me trouver je suis quasiment certaine de le connaitre ! Et ne me donne pas du "votre Seigneurie" je ne suis pas noble Dame ! Cependant tu peux m’appeler Docteur ! Il y a 400 écus dans ces pièces prend garde de ne pas en boire sur le chemin du retour ! Je me renseignerais pour m'assurer que la totalité du prix est bien arrivé à son destinataire final.

Chapeau bas le maquignon se recule d'un pas et donne la longe qui tient l'animal a la blonde.

Pas à moi faquin ! A mon arpette qui te tends la main, la, derrière !

Demi tour rapide et la blonde quitte le pré des maquignon satisfaite de son acquisition matinale.

Plus loin en retournant en direction de sa demeure elle hésite.

Dois aller de suite voir mon filleul ou attendre un peu ? Si j'y vais maintenant, certes il n'est pas une heure des plus décentes et je risque de les trouver encore en plein sommeil, cela laissera plus de temps à Olivier pour se familiariser avec son poney et lui trouver un nom et puis je pourrais peut Etre lui montrer quelques trucs avant de devoir retourner à mes recherches.

Allez hop c'est décidé Jeannot tu me suis on va à la demeure de Skip et Ariana.

Quelques pas plus loin, il sont arrivés en effet la demeure est fort bien située pas très loin de la sienne en fait. suffisamment loin du centre de la ville pour éviter les bousculades des badauds et le bruit, et suffisamment près pour bénéficier de cours trajets pour les courses et les bâtiments officiels.

La blonde frappe a la porte et attend qu'on vienne lui ouvrir. Elle a demandé à Jeannot de se cacher dans la rue voisine avec le poney, pour que l'enfant ne voie pas son cadeau immédiatement.

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Tacitus_dc
Seul debout d'aussi bonne heure, la maison se remettant à peine de la maladie, Tacitus avait profité de ce moment de paix pour lire un peu. L'ouvrage choisi, pour la forme, n'était rien de plus qu'un vieux traité de forge dont les pages sont légèrement noirci. Il a encore à apprendre certaine chose, bien qu'il ait déjà eu le meilleurs professeur qui soit.

Levant la tête vers la porte lorsqu'il entendit les coups, il se dit qu'il était bien tôt pour un solliciteur de venir. A moins que ce ne soit la livraison de maïs? Pourtant, il avait demandé à ce que personne ne dérange tôt le matin. Son vieux Patron à besoin de sommeil et la Donà tout autant depuis le début de son entrainement. À moins que ce ne soit l'un des gamins du voisinage qui viens demander son pain du jour? Ce serait bien surprenant, d'autant que le four à pain n'a pas fonctionné depuis des mois.

Dans le doute, et avant que le visiteur ne s'impatiente et cogne un peu plus fort, il se décide enfin à se lever pour aller répondre. Il ne faudrait vraiment pas que les maîtres de la maison soit dérangé. À moins que ce soit pour une bonne raison. La dernière fois qu'il a vérifié les chambres, tout le monde dormait paisiblement. Ce serait vraiment dommage de les réveiller.

Il ouvre donc la porte en souriant, comme à son habitude, à la femme devant lui. Probable qu'elle n'aura aucun souvenir de lui, mais lui sais parfaitement qui elle est. Son sourire s'élargie donc juste un peu.


Bien le bon jour Mestra! Entrez, je vous pris, mon Patron dors encore, mais je peux toujours vous offrir le petit déjeuné en attendant qu'il descende.

Son sourire énigmatique étant toujours en place, il laisse le passage libre pour la femme. Il n'a pas laissé de temps pour les présentations. De toute façon, il n'a pas l'intention de se présenter. Cet employé, aussi fidèle et loyal soit-il, n'a jamais eu l'audace de se présenter, il ne va pas commencer aujourd'hui.

Sur le bord de la porte, il attend donc que la visiteuse entre pour pouvoir refermer. Vivement l'été. Si son Patron n'a eu que très rarement des bonnes idées, il aura eu au moins celle de déménager dans le sud. Bien que les vents soit froid et qu'il tombe parfois un peu de neige, ce n'est rien de comparable aux froids qu'ils ont pus vivre dans les forêts du Nord. Ici pousse les palmiers et les oliviers. C'est une vie douce que de voir se balancer les branches d'oliviers et de saule par une chaude nuit d'été au bord de la Méditerrané.

Son sourire n'avait toujours pas changé et bien que le temps soit relatif quand il se perd dans les méandres de la pensé humaine, celui qui implique le délais entre l'ouverture et la fermeture de la porte permet à une quantité non négligeable de chaleur de sortir. Ce qui pourrait très bien le lancer dans un tout autre domaine de réflexion. À savoir; le bois qu'il faudra consumer pour récupérer la chaleur perdu. Pour chaque minutes d’évacuation de la chaleur, il y aura une diminution de 1 degré dans la température global de la pièce. Pour chaque degré perdu, il faudra brûler le quart d'une bûche de chêne pendant 1h. Il ne lui restera qu'à savoir combien de temps la porte auras été ouverte pour savoir combien de bûche il devra mettre dans le foyer pour récupérer ce qui auras été perdu. Il en est à une minute déjà et le temps continue de s'écouler.

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"Sempre pel Asombralh"
Nane94140
Quelle chance, elle n'a pas eu à attendre trop longtemps dans le froid. Pourtant sa course matinale lui a laissé les pieds gelés et humides. La gadoue du champs des maquignons a laissé des traces sur le bas de sa robe bien chaude.

L'homme qui lui ouvre lui est inconnu cependant il a un sourire assez déconcertant plaqué sur le visage. Ce sourire s'accentue légèrement lorsqu'il la fait entrer. Manifestement elle lui est connue et la bienvenue dans la demeure.

Bonjour mestre ne dérangez pas messer Skip ou Dona Ariana pour moi je suis venu voir mon filleul Olivier je me doute bien qu'a cette heure matinale toute la maisonnée doit encore dormir. j'ai une surprise pour lui ou pourrais je la mettre que mon arpette ne se transforme pas en congère en attendant ?

Je vous prévient tout de suite c'est assez.... volumineux... et parfois... remuant.

Un petit déjeuner ? Pourquoi pas ! mais rien de solide juste une boisson chaude me conviendra. Vous seriez aimable de fournir également une boisson de même type à Jeannot le gamin qui m'accompagne avec le cadeau mais pourriez vous le faire entrer par le jardin ? je doute qu'Ariana apprécie de voir mon "cadeau" se promener dans sa demeure.


La blonde avise la cheminée dans une pièce attenante dont la porte, légèrement entrebaillée permet de sentir un bon feu qui brule. Elle s'en approche en frissonnant encore. Elle tends ses mains et les frotte l'une contre l'autre pour les réchauffer.

Excusez moi je fais un peu comme chez moi mais je suis complètement gelée.

Son nez et ses joues rosis par le froid attestent de ses propos.
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Tacitus_dc
Il la regarde se diriger vers le foyer tout en lui parlant. Les gens ont tant de facilité à parler sans but. Du moment qu'on les accueil comme un ami, il est possible de tout savoir de leur vie et de ceux qui travail pour eux. C'est chaque fois la même histoire. Quand elle parle d'un cadeau volumineux et remuant dont la Donà ne voudrait pas dans la demeure, il jette un œil dehors.

Là il voit le poney!

Son sourire change juste un peu pour afficher celui de l'homme qui comprend qu'un petit garçon sera heureux. De loin, il fait signe au jeune homme qui tient le poney de se diriger vers la cours arrière. À partir de là, le garçon d'écurie pourra s'occuper du poney et d'accueillir le Jeannot. Pour le reste, désaltérer et la bête et l'enfant, ce sera fait de façon tout automatique. Les gens de la maison ont toujours eu pour consigne de traiter les bourgeois comme des nobles et les paysans comme des bourgeois. Ainsi personne n'a jamais à se plaindre de l'hospitalité.

Il referme donc la porte et va mettre une bûche supplémentaire dans le foyer. Il observe un peu la femme devant celui-ci et décide que le pain aux raisins, le miel et un verre de vin aux épices serait parfait. Ce qu'il va donc préparer en laissant quelques instants à l'invité de se réchauffer un peu.

Olivièr sera surement heureux du poney. Quand on pense que le gamin est destiné à un avenir grandiose. Ce sera son premier équidé et il est fort à parier que ce ne sera pas son dernier.

Il revient un court instant plus tard avec un plateau qu'il dépose sur la table de la salle à mangé. Il y a une miche entière de pain aux raisins, un pot de miel et il a ajouté aussi quelques grillades et des fruits. Il dépose aussi le verre de vin chaud.


Mestra me pardonnera, mais il est essentiel de bien manger. Prenez ce qu'il vous plait. Le pain est particulièrement savoureux.
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"Sempre pel Asombralh"
Olivier_cristol
Debout tout le monde !


Ce matin, j'ai envie de faire une surprise à papa et maman. Mais avant ça, faut que j'aille trouver mon Eteile, sinon ma surprise elle va être moins drôle.

Je descends de mon grand dodo, et je me dépêche de sortir de ma chambre pour aller dans celle de ma tite sœur. Pourquoi je me dépêche ? Bah le sol il est froid pardi !!

Je suis dans le couloir, coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche, pas d'Itus en vue : c'est la fête ! Je cours et j'ouvre en grand la porte d'Eteile, et zou je saute dans son lit en criant :


Eteileeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!! Vite debout, on va faire une surprise à papa et maman !

Je suis déjà redescendu et je me balance d'un pied sur l'autre, attendant la crevette bien au chaud dans son lit, moi qu'est ce que j'ai froid !
Constance_elyse
Il y a du bruit dans la maison et je suis réveillée depuis un certain temps déjà quand Olivièr vient me voir. J'étais simplement en train de prier. Je remerciais le Très-Haut d'avoir permis qu'on invente les couvertures chaudes. C'est une très bonne chose que d'avoir ce type d'objet quand on est une enfant et qu'on peut se permettre de rester au lit plus longtemps. Tant que personne ne viens me chercher, je reste dans le lit sans difficulté.

Mais voilà. Aujourd'hui ce n'est pas possible. Mon grand frère saute et me bouscule. Je grimace un peu, mais finalement je lui sourit. Quand il évoque d'aller faire une surprise à Papas et Maman, je suis toute prête! Ce sera un bon moyen de démarrer la journée.

Sans attendre plus, je suis debout et j'enfile ma petite robe de chambre. Le planché étant froid, je mets mes pantoufles et je suis prête. Un coup de brosse dans mes cheveux, un ruban peut-être? Je regarde Olivièr et je décide que oui. Ça ne prendra que quelques secondes.

Je noue le ruban et je m'avance vers lui.


Stance prête!

Je sourit. Je suis bien et belle. Je n'ai n'y froid, ni chaud et en plus j'ai mon joli ruban dans les cheveux. Papas sera heureux j'en suis certaine!
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Olivier_cristol
Opération commando !



Je grogne ! Ahhh ces filles ! 'Fin bon, elle est prête !

J'attrape sa main et hop, on est partis, direction la chambre de papa et maman. Y a qu'un seul truc auquel j'ai pas pensé...faudrait pas qu'ils soient réveillés ! Grrrrrrrr je tire sur le bras d'Eteile et on court.

Je lui fais dévaler les escaliers mais je fais quand même attention à elle, c'est que je l'aime mon Eteile ! Oups, problème en vue, j'avais pas pensé qu'on pourrait croiser du monde. Je freine pour pas qu'on déboule dans les jambes de quelqu'un, bon elle est pas là Thiberge, elle est à Nozouls avec Amaury mais Ancelin lui, il est toujours là. Il gronde pas mais il fait quand même les gros yeux.

Je mets mon doigt sur ma bouche pour faire comprendre à ma sœur de pas faire de bruit. Elle est encore petite mais elle est déjà maline, elle va comprendre. Et on avance sur la pointe des pieds.

Un couloir, un virage, un autre couloir, un autre virage, une première porte et enfin la porte de la chambre. J'y colle mon oreille et...pas de bruit, c'est du tout cuit !

Un clin d’œil à Constance et on entre. Je referme derrière nous sans bruit, 'fin j'essaye et je montre avec de grands mouvements ce que je veux faire.

Un bras en l'air, un bras qui rampe, un bras euh...non pas clair ! Je lui montre !

Je vais à petits pas vers le lit, je soulève la couverture, et je grimpe ! Je suis dans le noir mais pas grave je vais trouver la sortie. Je rampe, je rampe et gagné ! Je suis entre papa et maman , bien au chaud dans leur dodo et je regarde Eteile, l'air de dire : bah qu'est ce tu fais ??
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