Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 15, 16, 17, 18   >   >>

[ RP ] Demeure Casalièr, Narbonne

--__guilhem__


[A la suite de l'intendante...]

Soeur Ariana non contente d'être fort dévouée pour la Sainte Eglise, était avant tout personne de dignité et d'amitié, dont son père rappelait les louanges. Accueilli comme un fils et une fille, comment pouvaient ils ne pas se sentir aussi à l'aise...

Si j'ai pu guider votre âme vers la sortie de cet archevêché par l'heure tardive qui se fait, vous me voyez ravi d'avoir pu vous y faire songer.

Je me dandinais un peu non pas que j'étais pressé d'y aller mais du fait que notre départ pouvait être le fruit de ma volonté.

Et bien ma soeur, n'ayant rien de plus à faire en ces murs, je ne serai pas contre que nous puissions rejoindre votre logis et famille afin d'aller veiller un peu et partager quelques bons moments.

Je lui adressais un petit sourire, un léger rose sur mes joues, puis...

Je ne voudrai surtout point vous importuner mais nous resterons au moins jusqu'au retour de nos parents en priant le Très Haut qu'il ne fasse de mauvaise rencontre.
A leur propos, peut être n'avez vous point eu de nouvelles, j'ai reçu hier un courrier de leur part, qui m'annonçait que la visite en terres inconnues s'était bien déroulée et qu'ils reprenaient la mer afin de revenir en leurs terres. Apparemment, ils sont enchantés de leur voyage et de ces rencontres au lointain. Espérons que la bonne fortune leur sourit encore jusque leur retour à Narbonne.


Si je connaissais la bienséance par une éducation soignée de mon père, je ne savais trop si je pouvais me permettre aussi en disant à Ariana que nous pouvions prendre le chemin... Je me mettais à son côté dans les couloirs de l'archevêché puis alors qu'au dehors nous nous retrouvions, je remontais d'abord le col de mon veston de velours noir et ...

Ma soeur, pas bien chaud encore il fait.

Un regard vers cette mère de circonstance dont il appréciait la présence rassurante, et dans cette pénombre comme d'un signe d'instinct, il passa son bras sous le sien, espérant que le geste ne serait pas mal apprécié.

Ils marchaient ensemble, moi suivant ses pas...

Ma soeur, pensez vous que je puisse honorer ce soir ma promesse à votre époux que de raconter une histoire pour Lola mais aussi Olivièr et Constance au coin de cette cheminée dont il m'a parlé.

Ils marchaient et je me laissais guide par elle...
Ariana_anthea
[Bras dessus, bras dessous, sur le chemin du retour !]


Elle se met à rire et se presse d'ouvrir la porte.

En effet, vous êtes mon sauveur ! Non, mieux, ma bonne étoile ! Solé et Eteile vont vous remercier à grands cris de joie !

Elle le laisse passer le premier afin de fermer l'huis à clé, puis s'avance dans les couloirs. Elle marche quelques instants sans mot dire, puis prend la parole.


Je suis ravie que tout se passe bien pour vos parents. Je comprends que vous puissiez être inquiet, mais je ne doute pas que le Très-Haut veillera sur eux. Et encore une fois...vous ne nous importunez nullement. C'est un plaisir pour nous et une grande marque de confiance de la part de votre père que de nous avoir confié ses plus chers trésors.

Elle lui sourit, puis le précède dans la pénombre et frissonne avant de resserrer sa cape autour d'elle. Elle sursaute en sentant qu'il lui prend le bras mais afin de le rassurer, pose doucement sa main sur celle du jeune homme.


Ainsi, vous avez fait promesse à mon époux de conter une histoire aux enfants ? Et bien j'en serai ravie. Vous savez, les enfants vous aiment beaucoup...et je ne parle pas d'Olivièr qui ne voit que par Lola depuis qu'elle est arrivée chez nous !

Elle secoue la tête, amusée. Son fils qui ne s’intéresse qu'aux insectes divers et variés, aux livres, aux plantes...là, il marque son intérêt pour une autre enfant...Peut-être cette petite Lola arrivera-t-elle à lui donner envie de rester un enfant quelques années de plus, qui sait...


Si cela ne vous ennuie pas, je prendrai aussi Amaury avec nous. J'aimerais qu'il entende votre conte. Il est encore bien jeune, mais j'aime à le convier parmi nous.


Elle se doute que le jeune homme pourra trouver cela étrange, mais elle aime tant ses enfants que pour elle, cela parait naturel. Elle laisse passer un moment, puis finit par laisser filtrer bassement.

Vous savez, Guilhem, j'aurais beaucoup aimé que le fils de mon époux vous ressemble. Je sais qu'il aime Solé, mais j'ai peur parfois de ce qu'il pourrait faire à ses autres frères et sœurs...


Elle soupire finalement, et d'instinct resserre l'emprise de sa main sur celle de son jeune compagnon...

_________________
--__guilhem__


[A l'approche de la demeure Casalier... Une main qui le guide...]

Tout sourire de pouvoir entendre que Solé et Eteile me remercieront de cette attention à venir détourner soeur Ariana de son labeur, je la regardais toutefois avec circonspection... Euh oui mais...
Dame Ariana, je...

Je me grattais la tête me demandant comment présenter la simple question mais oh bah si naturel... Et hop comme papounet je glisse une main dans mes cheveux. S'il le vaut bien moi aussi Nah.... Et de rire discrètement.

Je, euh, Excusez moi mais qui sont Solé et Eteile ? Des cousins d'Olivièr, Constance et du petit Amaury ?

J'écoutais cette mère de substitution dont Jayzabelle, ma mère adoptive, parlait régulièrement avec force et envie que de pouvoir ressembler à ce couple si uni. Quand à mon père, il ne tarissait pas d'éloges pour Ariana qui le secondait régulièrement à l'Archevêché. Quand l'un n'était pas l'autre prenait la relève et vice versa, une organisation sans faille ils avaient mis en place.

Convier Amaury ?
Et bien et bien oui pourquoi pas, je conte souvent pour ma petite soeur et il est bien rare que je parle de quelques affreux loups ou autres vilains lépreux voleurs d'enfants.

Je la regardais tout en marchant et ...
Et bien nous serons alors tous réunis au coin du feu, quoi de mieux qu'une veillée pareille.

Je réfléchissais déjà à un comte pour chastes oreilles mais cela ne m'inquiétais guère... Les histoires commençent toujours par "il était une fois" et finissent pour le plaisir de tous par "et se marièrent et eurent beaucoup d'enfants."

Nous approchions de la maison et si ma surprise ne fut guère grande quand à la possibilité de conté histoire Amaury, j'en restais les yeux tout surpris quand à la dernière parole... Rougissant d'abord par cet aveu d'aimer une ressemblance avec ma jeune personne, je m'inquiétais ensuite quand aux actions que ce fils pourraient entreprendre...


Vous euh auriez peur qu'il fasse quoi le fils de votre époux aux autres enfants ?

Bah oui, j'aime ma petite soeur alors s'il y a un risque quelconque hein... Vais lui apprendre à se tenir moi...
Nous n'étions plus qu'à quelques mêtre de la demeure et avec bienséance resserrant mes doigts sur cette main qui le rassurait, je murmurais...


Si honneur vous ressentez de ce choix de mes parents, je ressent moi le bonheur d'être ainsi aimé que vous puissiez espérer que ce fils puisse me ressembler.

Je rougissais de plus belle et m'apprêtais à faire entrée dans la demeure Casalier pour retrouver ma soeur chérie... Ainsi que cette petite famille chez qui bon vivre il faisait...





Ariana_anthea.
[Quand le cœur s'épanche, les peurs s'évanouissent ]


Elle arrête leur marche et le regarde, il a rougi le pauvre...

Mais bien sûr que nous vous aimons, Guilhem. Comment ne pourrions nous pas vous aimer ? Vous êtes un jeune homme charmant, bien éduqué, cultivé et d'une grande aide tant chez nous qu'à l'Archevêché. Mais bien plus, vous aimez votre sœur et nos enfants comme s'ils étaient de votre propre famille. En fait, c'est ce que j'aurais aimé de la part d'Adelphe...

Elle soupire, puis reprend.


Adelphe, le fils de mon époux est intelligent, d'une intelligence digne de son père...mais il est si froid, si distant qu'il m'inquiète. A la vérité je ne sais ce qu'il serait capable de faire aux enfants si l'envie le prenait. Pour l'instant ils ne risquent rien, il est parti en Béarn mais vous ne pouvez empêcher une mère de craindre pour ceux qu'elle aime.

Elle le regarde et lui sourit...

Je suis navrée, je n'aurais pas du vous parler de tout ceci. Oh et je réalise que vous ne savez pas mais Eteile et Solé sont les surnoms de Constance et Olivièr. Cela veut dire étoile et soleil. J'appelais déjà Olivièr "mon soleil" bien avant qu'il ne naisse...et c'est mon époux qui a baptisé notre fille Eteile, notre petite étoile...


Son visage est désormais radieux, et ses craintes se sont envolées, elle n'a dès lors qu'une envie : prendre ses enfants dans ses bras.

Je crois que nous avons assez tardé, entrons !

Et sans attendre, elle l'entraine dans la demeure.


--__guilhem__


Citation:
Je crois que nous avons assez tardé, entrons !


A la suite de soeur Ariana et mère non adoptive mais de substitution, J'entrais donc en la demeure pour une nouvelle soirée à leurs côtés. Il était plaisant et heureux que de pouvoir ainsi compter sur une amitié profonde et un lien entre mes parents et le couple Casalier.

Le repas était servi et alors que chacun se sustenter, j'écoutais les conversations d'adultes à mon côté il y avait Lola et de l'autre Oliver.
Nous dinions en famille réunie si l'on peut dire et lorsque nous en terminions le repas, j'avisais le senher Skip qu'à sa requête à l'archevêché, j'honorerai ma parole.

Messire Skip,

Si avec Ariana, je me sentais plus à l'aise face au vieux sage, je m'abreuvais de sa prestance et de ses mots.
Si vous le voulez bien nous pourrions nous installer au coin du feu le temps d'une petite histoire que je vous conterai ?

La réponse ne se fit guère attendre et d'un hochement de tête le oui se faisait montre.

Chacun prit alors le chemin du foyer crépitant, chacun s'installant en cercle autour du feu chaleureux.

En cet instant je songeais à mes parents partis au lointain et dont la quête ressemblait à à une chimère tant cela paraissait peu probable qu'ils arrivent jusqu'aussi loin. Inquiet j'étais de les savoir entrain de braver les dangers des mers et pour me rassurer une légende sur un animal féérique et une enfant.


Bien je... Hum je vais vous conter une légende sur une licorne et une enfant dont le nom vous découvrirez avec mon récit.

Je cherchais tant bien que mal à capter l'attention quand je commença mon histoire, prenant tout d'abord une voix sombre comme le voulait le début de cette légende.
Il était une fois, il y a très longtemps, dans un lointain pays, un roi ténébreux qui vivait dans un château sombre et silencieux.
Ce roi avait vécu tant de souffrances qu’il s’était réfugié dans cette forteresse pleine de fantômes d’où personne ne pouvait le déloger..


Puis ma voix se faisait plus douce quand la présentation de la petite princesse se fit...
Il avait une fille, Constance.

Disais je en regardant la puce de Skip et Ariana.

Elle grandissait dans cet environnement austère, sans contacts extérieurs,élevée par sa maman, une reine douce et timide.La petite princesse avait appris à raser les murs quand les colères du roi, en proie aux démons que lui seul voyait, faisaient trembler jusqu’aux fondations du château.Elle parlait peu, souriait toujours, pour ne pas briser le silence pesant qu’exigeait la maladie du roi.
Mais elle écoutait beaucoup, de tous ses sens. Le jour de ses seize ans, elle pris son courage à deux mains, et demanda la permission de sortir du château.La reine se figea sur son ouvrage; le roi fit mine de n’avoir rien entendu. « Papa, je voudrais sortir du château, s’il te plait ».


Je reprenais une voix que je voulais grave afin de marquer la parole du père Roy.
« Va, ma fille, si c’est ce que tu veux,mais dehors tu n’auras que des ennemis».

Le Roy était simplement sans coeur et se moquait simplement tout autant de sa fille que de son épouse... Je reprenais l'histoire d'une voix douce et un peu triste par cette reine qui pleurait alors...
La reine tourna la tête pour cacher ses larmes. La princesse tremblante mais déterminée, pris pour la première fois la direction du pont levis.
Le coeur gros, elle commença son voyage.Elle s’engagea sur la seule route qu’elle avait pu apercevoir d’une des meurtrières du château.Elle traversa des lieues de désert gris en évitant les rencontres.Un jour, elle décida de changer de direction ;son intuition lui susurrait qu’il devait y avoir autre chose, ailleurs.
Rapidement, le paysage changea curieusement.L’herbe et la végétation se permirent des audaces de formes et de couleurs,les oiseaux s’échangeaient gaiement leurs plus belles trilles, l’eau claire des ruisseaux sautait de rochers en rochers.Son cœur battait fort.Malgré la beauté des lieux elle se sentait anxieuse, elle n’avait peut-être pas le droit d’être là ?


Je regardais chacun souriant car alors, alors, alors ... mais non Zorro n'est pas arrivé...Tss mais la licorne pardi... Je reprenais mon histoire sans trop m'interrompre faisant geste et mimique pour la rendre aussi vraie que possible aux yeux de tous ici présents.
Alors, au détour d’un sentier étroit, alors qu’elle allait rebrousser chemin, elle s’arrêta net. Une créature magnifique se tenait devant elle, grande,blanche, irréelle, comme elle n’en avait vue que dans ses livres : une licorne…Avec un regard infiniment doux, l’animal s’avança vers la jeune fille.
« Bonjour, lui dit la licorne
- Bonjour. Comme vous êtes belle !
- Toi aussi .Qu’est ce qui t’amène par ici ?
- Je ne sais pas au juste, je suis désolée.J’avance depuis de longs jours sans savoir ce que je cherche.
- Je vois.Tu n’as pas à être désolée.Puis je t’accompagner ? Je pourrais te présenter mes amis ?»
Elles cheminèrent ensemble, le jeune fille aux pas mal assurés racontant son enfance, la licorne légère posant ses sabots à ses côtés.En chemin, elles rencontrèrent l’escargot, qui raconta le plaisir de sa vie lente et sa façon de profiter de la moindre goutte d’eau de pluie pour savourer le bonheur d’être en vie. Puis le papillon éblouissant qui savait ce qu’était une métamorphose; un majestueux cygne blanc lui conta une drôle d’histoire de vilain petit canard; une grenouille,qui avait longtemps vécu dans un puits,lui narra les difficultés de croire aux étangs, aux lacs, à la mer…


La princesse de voit ces créatures avait souvent craintes et doutes, et pour la rassurer quoi de mieux que la féérie de la licorne...

La princesse eut très souvent peur de ces créatures inconnues, douta parfois de ces histoires extraordinaires.Elle avait entendu tant de mises en garde pendant son enfance. Alors quand elle était trop fatiguée , la licorne la prenait sur son dos .Au bout de quelques jours, le jeune fille lui fit suffisamment confiance pour s’y endormir et se laisser guider. Finalement, il faisait bon dans cet étrange pays.Elle traversa de nouveaux paysages, fit d’autres rencontres, toutes plus étonnantes les unes que les autres. Elle fut souvent maladroite, ses erreurs lui donnèrent parfois envie de se cacher comme le bernard l’hermite. Mais la licorne était là, qui accueillait ses faux pas d’une grande sollicitude, lui expliquait ce monde sans la brusquer. Elle lui apprit aussi à se défendre ou à dire non,car c’était parfois nécessaire. En échange, la princesse grimpait dans les arbres pour cueillir des fruits ou les fleurs qui agrémentaient les repas de la licorne. Celle ci semblait toujours savoir quand la princesse avait besoin d'assistance. Petit à petit la princesse pris confiance en elle en intégrant les conseils de sa nouvelle amie. L'aide de l'animal se fit plus discrète.
Elle compris aussi qu’elle ne pourrait redonner de couleurs aux joues de ses parents si ceux ci s’entêtaient à rester cloitrés.Elle chargeait des colombes de leur envoyer des herbiers, des dessins d’oiseaux...


Comprendre comprendre que la Vie n'est pas de rester enfermer mais de s'ouvrir aux autres...

Alors sa vie devint gaie, colorée, riche d’expériences et d’êtres très différents, passionnants. Et ce ne fut là que le début, d’une très, très longue et très belle histoire…..

J'en terminais regardant chacun et me demandant si je n'avais pas fini par endormir tout le monde mais aux regards pétillants de Constance et Lola, au moins deux princesses ce soir pourraient faire de beaux rêves en songeant à cette licorne.

Je m'asseyais alors prêt du feu pour profiter de cette chaleur et souriait à tous.


Alors alors ça vous a plu ?




Ariana_anthea
[Avril 1461, Demeure Casalièr, Narbonne]

Narbonne, encore, toujours...L'escapade promise avait été brève souvent peu agréable, du moins pour elle. Elle était hermétique au commerce et ce genre de rencontre teintée de négociation l'indifférait au plus haut point. Mais puisque son époux y prenait goût en plus d'y exceller...elle essayait de faire bonne figure et patientait...

En vérité, d'autres pensées occupaient son esprit. Tout d'abord une boutade faite à son Ange Ténébreux, boutade qu'il avait prise pour argent comptant et qu'il espérait bien mettre en place rapidement.

C'était là une pensée joyeuse qui se disputait la place avec une autre bien moins agréable. Cette autre qui la hantait depuis plusieurs semaines, qui la réveillait la nuit parfois, qui dès qu'elle réussissait à prendre le dessus sur sa volonté la jetait dans une tristesse latente qui la rendait détachée de tout et de tout le monde.
Elle ne pouvait en parler à quiconque et surtout pas à lui. Cela lui aurait causé peine, l'aurait inquiété peut-être, n'aurait surtout rien changé à l'affaire.

Elle gardait donc tout pour elle, notant tout changement qui aurait pu lui indiquer que tout n'était pas perdu, que l'espoir existait encore. Malgré cela, au fond d'elle même elle savait déjà qu'elle n'enfanterait plus jamais. Que son fils avait été le dernier, qu'il était déjà un cadeau fait par le Très-Haut afin de lui faire oublier, qu'avant lui, elle avait perdu un enfant qu'elle avait eu l'inconscience d'aimer avant qu'il ne paraisse...cela elle l'avait payé cher, très cher...

Le livre sur ses genoux tombe et c'est ce qui la sort de ses rêveries. Elle soupire comme agacée et se lève. Décidant qu'il en était assez pour ce jour, elle attrape sa cape et sans se retourner quitte sa demeure direction le marché...

_________________
Maelysa
[ là, juste là... devant le garde ]

Une chambre prise dans une auberge à la hâte, une gamine qui fait une halte, une porte qui s’ouvre devant un face à face avec la dame du pain...

C’est ainsi qu'elle l'a nommé en souvenir d'un temps que les moins de... d'un temps passé, qui lui semble tout à coup si lointain...

Une invitation de la dame au domaine, un « p’te » émis par la jeune demoiselle qui a appris à ne plus dire "oui" et voilà la dame du pain qui se sauve la laissant avec son époux qui réitère l'invitation...

Entre temps un voyage se prépare et elle en sera, que faire... éviter les impairs, tant qu’à faire...
Se rendre devant les grilles et y croiser le regard du garde.
Du haut de son élégante monture la gamine paraît ce qu'elle n'est pas... Délicieusement elle s'en amuse.


Le garde lui adresse un bonjour courtois

Je viens … en fait je ne viens pas mais…

Allons se reprendre…
Hum … j’ai un message à transmettre…

Dites à la dame du pain que Maelysa devrait revenir dans quelques jours… et que…

La gamine esquisse un léger sourire… la dame du pain… hum…

Dites à dame Ariana que Maelysa a un léger imprévu qui fait que son invitation devra être reportée ultérieurement… Si elle le souhaite toujours... et puis euh… non ça ira comme ça…
Une légère hésitation, elle observe le garde…

Dites lui merci aussi…
Et… ce sera tout…

Vous allez vous souvenir ?

Un léger hochement de tête de la part du garde pour toute réponse et la gamine talonne légèrement sa monture dans la direction opposée…

Oui, véritablement, quand elle le voulait bien la rouquine pouvait s’exprimer correctement mais elle ne le voulait pas souvent… voilà tout…
Socrate86
Il avait accepté l invitation de sa fillotte a diner, il arriva donc , 2 heure avant le coucher du soleil ,devant les grandes portes de la demeure des Casalier.

Il tapa du pommeau de son épée sur le grand châssis de bois et attendit que l on vienne lui ouvrir.

_________________
En deuil
Ariana_anthea
Ce soir, elle avait un invité ! Son époux avait dû se rendre à Counozouls, mais peu importe, ce soir, elle passerait la soirée avec son parrain. Les enfants ne l'avaient pas vu depuis longtemps et lorsqu'elle leur avait annoncés la nouvelle, ils en avaient été ravis.

Elle avait réussi à chasser Thiberge de la cuisine, se demandant encore par quel miracle elle y était parvenue. Elle avait donc préparer un ragout de viande aux légumes ainsi que quelques douceurs dont son époux avait eu la primeur lors de leurs récents voyages.

Un devantier pour protéger sa vêture, les cheveux attachés, elle se dirige vers la porte où elle vient d'entendre qu'on frappe.

Elle s'approche de l'huis, ouvre et sourit...le nez copieusement couvert de farine..


Pairin ! Tu es en avance, non ?

_________________
Ghaldor
A gauche ..........................à droite !


Ciel lui et les plans , il avait ses bottes dans un champ et aucune demeure à l'horizon !
Il grommela reprenant le chemin qu'on lui avait dessiné !

Il retourna le plan ...............le grand pin , le chemin de terre il était enfin dans le bon sens !

La demeure se dressait derrière une bordée d'arbres dont le temps n'avait semble-t-il pas porté le poids des ans, tout était soigné et entretenu !
Il passa timide la rangée d'escalier cherchant de quoi alerter sa venue ...........point de cloche ou apparat d'usage.

Il se demandait s' il pouvait mais pour se signaler il n'avait guère de choix ...........de sa voix timide il entonna !


Héhoooooooooooooooooooooooooo Héhooooooooooooooooooooooooooo, Héhooooooooooooooooooooooooooooo

Peu mélodieux , il attendit sur le pas de porte !
_________________
_________________
Socrate86
[Devant la porte ]

Il allait redonné des coups de pommeau quant la porte s 'ouvrit.
Sur le pas de celle ci, sa fillotte , le visage couvert de farine,lui souriait.


-Whouaaaaaaaaa !!!
Et bien tite fée ? Que c est t il passé ? La guerre a la farine aurait elle été déclarer
dans ta cuisine ?

Et la de ne pouvoir s empêcher de rire .

Citation:
Pairin ! Tu es en avance, non ?


Socrate se retourna et regarda au dessus des toits de la ville.

- En avance ?Non je pense pas ! ou alors juste un peu !
Regarde toi même le soleil commence a disparaitre derrière le clocher de la cathédrale

Lui dit il en pointant du doigt l astre solaire finissant sa course pour touché l horizon.
Soudain un bruit de pas résonne derrière lui .
Il se retourna et voyant son ami Ghaldor arrivé dit a Ariana.


-Il me semble que ton deuxième invité arrive aussi ma belle .




Citation:
Héhoooooooooooooooooooooooooo Héhooooooooooooooooooooooooooo, Héhooooooooooooooooooooooooooooo

_________________
En deuil
Ariana_anthea
Elle se met, elle aussi, à rire entendant son parrain s’esclaffer. Elle essuie scrupuleusement ses mains sur le devantier, puis entreprend de retrouver une allure un peu plus correcte. Certes, l'homme devant elle est comme son père, mais tout de même, elle se devait d'être présentable.

Une fois fait, ou du moins l'espère-t-elle, elle peut enfin lui répondre.


Nulle guerre chez moi, Pairin ! ...Enfin sauf quand Solé décide que sa sœur est une belle princesse emprisonnée et qu'il doit la secourir.

Elle sourit et ajoute malicieusement.

La princesse a retrouvé sa liberté dans la journée, nous devrions pouvoir souper en paix.

Elle avait suivi son geste des yeux, et réalise qu'en fait, c'est elle qui a pris du retard.


Je crois que je n'ai pas vu le temps passer. Heureusement, tout est prêt.

Elle va pour s'effacer afin de laisser place à son invité lorsqu'elle entend un étrange bruit...Elle tend le nez et sourit à nouveau.


En effet, Pairin. Nous voilà donc au complet !


Puis s'adressant au faiseur d'écho...

Mestre Ghaldor, soyez le bienvenu ! Je vous en prie, nous allions entrer ! Vous avez trouvé facilement ?

_________________
Skip_lo_casalier
Il avait passé une bonne partie de la journée à, pour ainsi dire, rien faire! Pour une fois!! Bien sur il avait fait son tour habituel de Jardin, pour s'assurer que tout était toujours parfait, mais l'allure qu'il avait pris ressemblait surtout à la promenade d'agrément plus qu'à l'inspection du maître d'œuvre! Ce qui avait largement contribué à sa bonne humeur du jour.

Il était sur le retour quand il entendit du bruit à l'avant! On hèle comme si l'écho des montagnes avait été déplacé dans le petit village de Narbonne. C'est amusant et il se demande bien de qui vient ce son.

La curiosité le pousse donc vers la maison, dans laquelle il entre par la porte de derrière. Il suit enfin les voix pour arriver dans le hall d'entré. Ariana avec son tablier, Ghaldor et Soc devant elle, Skip sourit largement!


Bonjorn! Bienvenu dans la Demeure Narbonnaise!!

Il s'avance avec nonchalance. Dans sa physionomie, tout indique qu'il est détendu et n'attend pas de protocole, pas aujourd'hui, c'est une trop belle journée pour ça! D'autant qu'il est lui-même, bien que toujours présentable, habillé très simplement d'une chemise légère et de braies souple, rien qui soit très martial!
_________________
Ariana_anthea
Elle sursaute et porte une main à son cœur ! Si elle avait tenu quelque chose en ses mains, nul doute qu'elle l'aurait lâchée et que le tout aurait fini brisé au sol !

Elle se retourne, comme si elle s'attendait à voir un fantôme puis s'approche de son époux. Elle avance la main pour le toucher, comme on le ferait pour s'assurer que ce qu'on voit existe bien, puis soupire de soulagement.


Tu m'as fait une peur bleue ! Tu m'avais dit que tu ne rentrerais pas avant demain.

Elle sourit finalement, l'avisant toujours.

C'est malin, je n'ai pas prévu pour tant d'invités !

Puis, elle le taquine un peu, après tout elle a bien le droit de se venger de la peur qu'il vient de lui faire.


Tant pis, tu seras à la diète jusqu'à demain au moins...


Et elle ajoute, le regard rieur.

J'ai donné congé à Thiberge pour la soirée.

Puis se retournant vers leurs invités.

Mais entrez, entrez ! Ne restez pas ainsi sur le pas de la porte !

_________________
Socrate86
S effaçant pour laisser son ami, le bourgmestre de la ville entrer le premier, il aperçut le maitre des lieux qui bien qu il ce devait d être absent , leurs souhaité la bienvenue .

Citation:
Bonjorn! Bienvenu dans la Demeure Narbonnaise!!


-Skip ! Mon ami !
Mais ..Le bonjour a toi et merci de cette invitation .


Il avança vers lui en lui tendant sa main .

- Je te croyais absent jusqu’à a demain ?
C 'est une joie de te revoir .Cela est si rare en ce moment .


Le meunier jeta un coup d œil autour de lui .

-Et ou sont les petits trésors ?

J ' ai quelque chose pour eux !Dit il en montrant un petit sac rempli de sucettes et de réglisses.
_________________
En deuil
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 15, 16, 17, 18   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)