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[ RP ] Demeure Casalièr, Narbonne

Tacitus_dc
Le sourire est sincère! Lui? Peur d'un cheval? Avec Black qui refuse catégoriquement d'avoir des fers aux pieds, Tacitus sait comment un animal peut être têtue, mais lui-même n'est pas un homme normal. Si l'animal semble un peu sur les nerf, c'est bien normal. La position dans laquelle il est, est plutôt inconfortable. Qui aimerait qu'on lui tienne la jambe en l'air pendant tout ce temps sans ressentir un certain agacement?

Alors qu'il regarde la jeune fille chuchoter à l'oreille, il a lâché la jambe et se dirige vers les fers à nouveau. Il les observe un instant et prend un jeu de quatre d'entre eux. Un peu de martelage pour l'ajuster et ça devrait être bon.

En observant le sabot, il a bien vu que le ferrage se fait à froid. Habituellement, il le fait à chaud pour assurer une parfaite tenu pour les chevaux de la ferme, mais il sait que Tornada peine avec le chaud. L'odeur la rend généralement nerveuse. Il ne lui en veux pas, c'est en effet une odeur qui n'a rien d'agréable. C'est âcre, piquant et irritant pour les yeux.


Tu sais déjà l'essentiel. J'imagine que tu n'ose pas dire les autres réponses parce que tu a peur que je te reprenne, mais dit-moi? Comment apprendra-tu si tu ne fait pas d'erreur?

Il se retourne pour la regarder et lui sourit! Oui, il a bien deviné tout. Quand on passe 40 ans de sa vie à observer tout, un regard, un mouvement de la main, un battement de paupière, le frémissement des narines, tout "parle". C'est même un vacarme pour lui. Il a été 20 ans sans dire un seul mot tellement il était assourdit par les corps qui parle. Certain croit à tort que c'est de lire les pensés des gens ce qu'il fait alors que les gens parle mieux quand ils pensent que lorsque des sons sort de leur bouche. Parler pour ne rien dire, ou dire du mal des autres, parler pour un discourt vide de sens... Parler, c'est rassurant, entendre sa propre voix est ce qui fait croire aux gens qu'ils existent, alors que c'est ce qu'il y a dans leur tête qui fait qu'ils sont ce qu'ils sont.

Éclair n'a aucune inquiétude à avoir et si c'est toi que je doit rassurer, sache que j'ai le torse solide! Éclair est un petit cheval, tu n'a pas vu Black. Heureusement que Black n'est pas ferré parce que je ne serais plus ici pour te le conter.

Allons! Passons à la question suivante. Il sait qu'elle est capable de lui récurer les sabots, mais sait-elle comment on coupe les rognures? Il se place devant une table d'outil et pose les fers qu'il a choisi juste à côté en indiquant l'assortiment de pince, couteau, brosse.

Avec quoi lui taillerais-tu les sabots?
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"Sempre pel Asombralh"
Maelysa
Et une réflexion de plus, à son habitude la gamine aurait déjà tourné les talons, sans un mot, sans se soucier plus que ça des conséquences, il ne sait certainement pas qu'elle a déjà du se faire violence pour venir demander quelque chose, ça lui arrache les tripes, elle se débrouille seule et n' a jamais voulu aucune aide de personne, c'est sa fierté... sa fierté à elle, d'ailleurs elle ne voulait pas venir mais Skip avait vraiment beaucoup insisté, elle voulait payer le ferrage mais il avait lourdement refusé...
cette situation ne lui convenait pas alors elle avait fabriqué quelque chose de ses mains qu'elle avait prévu d'offrir, c'était comme ça qu'elle faisait quand ce que l'on appelle "argent" n' a pas de place.


Mais il se trouve qu'elle est là pour son cheval, alors elle prend sur elle... Elle sait qu'il est observateur et elle a envoyé les signaux qu'il fallait pour avoir la réaction qu'il a eu... Elle connaît bien les grands pour les avoir observé, il fallait bien quand elle était incapable de parler, de prononcer le moindre mot et qu'elle n'avait aucun souvenir de sa vie passée, observer, encore et encore, provoquer, souvent, très souvent quand enfin l'usage de la parole lui fut rendu, apprendre, apprendre encore et encore...
Mais que sait-il de ses blessures ou de ses erreurs.

Que sait-il enfin, de sa vie, il ne pose aucune question et elle n'a pas envie non plus d’étaler tout ça, à quoi bon, à chacun ses tortures morales et à chacun ses blessures aussi profondes soient-elles, qui en aurait envie. De plus se confier ne résout jamais rien. Elle en a aussi fait les frais.

Elle va maintenant rester impassible et plus rien ne pourra être lu, sauf peut-être la distance qu'elle va prendre, le regard en coin était voulu, l'attitude aussi, il n' a pas compris qu'elle était pas à l'aise sinon il n'aurait pas insisté. c'est une première solution, la deuxième consiste à insister pour pousser la personne à se découvrir plus encore, elle serre les mâchoires et se contente de répondre très calmement.

Mais dis-moi, je connais aussi le vieil adage qui consiste à dire que l'on apprend de ses erreurs, mais j'en connais aussi un autre qui m' a été donné de découvrir, il dit à peu près ceci, lorsqu'on en a trop fait, d'erreurs, on a plus envie d'en ressentir le poids.

Ce poids d'erreurs qui vous ronge de l’intérieur, de ceux qui dupent, trahissent, salissent, de ceux qui se sont détournés de ceux qui aujourd'hui encore vous renient alors que vous n'avez rien fait.
Des erreurs de personnes, des erreurs de jugements, des erreurs de décisions, elle en a des baluchons entiers et ce sont ses erreurs qui font qu'elle n'est aujourd'hui qu'une plaie béante qui arrive à peine à se tenir debout.

Malgré son jeune âge, la gamine a souffert parce que dans ses propres erreurs elle a aussi fait souffrir les autres et cette idée est encore la plus insupportable de toutes, il va falloir qu'elle arrive à se pardonner à elle même et elle s'y refuse avec acharnement, alors, elle souffre en silence et se dit que c'est bien fait, le prix à payer, il y a toujours un prix dans chaque décision prise, dans chaque mot prononcé, le hasard n'existe plus pour elle quant à l'insouciance de l'enfance, elle ne sait même pas ce que cela veut dire, apprendre, bien sur qu'elle va continuer d'apprendre, mais le peu qu'il lui a été donné d'apprendre est déjà bien lourd à porter pour de si petites épaules, elle prône la légèreté, se cache derrières des sourires et des banalités enfantines, ça lui sert quand même à quelque chose d'être une enfant et si elle peut donner quelques petits bonheurs, offrir juste ça, alors elle occulte un temps, elle occulte tout ce qui fait mal et qui n'est pas résolu.

Elle n'est plus vraiment là la gamine, mal à l'aise, mal tout court... Elle se reprend, il faut... le mot "erreur" lui a sauté au visage et lui a découpé la face douloureusement.
Le cœur ?
Elle ne se souvient plus en avoir encore un...


Un sourire vient dessiner son visage, elle adore dessiner.

Elle s'approche et caresse du bout des doigts les outils, pose parmi eux une petite boîte en bois, sans rien dire... puis elle prend son temps, le temps qu'il faut pour se reprendre et que sa respiration s'apaise, elle n'aime pas vraiment cette façon d'enseigner, elle sait maintenant que l'homme connait toutes les réponses à ses questions et qu'il aime à la voir chercher, qu'il aime tout simplement enseigner, c'est une qualité que de partager son savoir, ses connaissances, seulement voilà elle était présente à chaque fois près de son étalon quand il s'est fait ferrer et... elle sait très bien comment ça se passe, que faire, lui avouer, elle lui a juste dit qu'elle voulait apprendre, alors il essaye de lui apprendre, logique, tout ça est très logique.

Elle s'écarte enfin des outils. deux pas, très précisément.

Moi, si je devais le faire moi... rien de tout ça...
Peut-être plutôt avec une râpe, je suis pour la douceur m'sieur. Avec la pince le geste doit être sur, et je n'ai pas le geste, avec le couteau c'est dangereux s'il dévie, je vais le blesser et la brosse c'est après que je vais l'utiliser en toute fin...
Alors si c'était moi qui devait le faire, je prendrais une râpe. Je ne prendrais pas le risque d'utiliser autre chose.


Son regard reste fixé sur les outils, elle a surmonté le poids des mots, change d'attitude et dit maintenant clairement ce qu'elle ferait et non pas ce qu'elle a vu faire. Elle a toujours trouvé ça barbare les pinces et ça lui fait peur.
Tacitus_dc
Le mur qu'il voit se dresser devant lui le fait changer d'attitude lui aussi. Les tourment qu'elle vie en elle, il ne les a pas vécu. Il a arrêter de ce poser des questions depuis qu'il a été sortie de l'eau froide, mort de son état à ce moment là, ramené à la vie par le Patron. Des questions existentiel? Il n'en a plus eu depuis ce moment là. Tout ce qu'il voulait, c'était aider le Grand Patron, en tant que disciple, le suivre, marcher dans les pas de celui qu'il estime le plus. Il n'y en a qu'un, dans toute la création, qui à le pouvoir de donner la vie et la mort. D'arracher aux mains de la Faucheuse les âmes, autant que de retirer des corps jusqu'au dernier souffle de Vie et d'espoir.

Le mur qu'il voit devant lui est celui d'un enfant torturé. Comme celui qu'il a vu dans le regard de Adelphe, le fils du Patron, qui, sans jamais rien dire, a laisser voir toute la noirceur, les questions et la haine qui l'habitait. Derrière tout ça, il avait vu l'espoir, une toute petite lueur, très faible, perdu dans les méandres d'un esprit rongé par tant d'horreur.

Non, il n'a pas de question. Il ne veux pas en poser, ça ne le regarde pas.


Pardonne moi si je t'ai laissé croire du mal de toi.

Il regarde les outils sur la table et la boîte en bois. Il la regarde faire. Il remarque une certaine assurance en elle. Une sorte de fausse naïveté, une insouciance qui n'existe déjà plus dans les gestes qu'elle porte sur les outils. Et la façon qu'elle a de dire les chose confirme. Il la regarde longuement, puis détourne le regard. Il n'ose plus la regarder, poser sur elle son regard d'adulte. Il n'a rien d'un adulte, il n'a jamais été un enfant non plus... Il n'est que le résultat du souffle de Vie qui lui a été donné par le Patron, le reste n'existe pas.

Il tend la main vers l'outil qu'elle évoque, en retrait. Il ne s'en sert pas lui-même. Les gestes qu'il pose sont toujours mesuré, réfléchis, précis et droit. Elle préfère la douceur de la râpe. Il n'a rien contre. Il lui tend l'outil et lui tourne le dos.


Tu t'y connait déjà beaucoup... et...

Il a besoin d'aide. Il n'est plus tout jeune.

Tu veux bien m'aider?

Il se retourne vers elle et la regarde, sans sourire, sans mépris, sans... Sans rien qui puisse être mal interprété. Il n'a que le regard de celui qui attend. Si elle refuse, il sera quitte pour changer les fers et la renvoyer. Si elle accepte, il pourra respirer un peu, avoir une paire de bras de plus ne sera pas un luxe quand on est en charge d'un Haras d'une dizaine de bêtes!
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"Sempre pel Asombralh"
Maelysa
Pardonne moi si je t'ai laissé croire du mal de toi.

Elle est étrange cette phrase, elle résonne dans son esprit torturé, du mal, du mal... Elle n' a pas vraiment une haute opinion d'elle alors... Entendre ces mots là...

L'outil se retrouve dans ses mains et elle le voit tourner les talons, est-ce que cela signifie qu'elle va devoir le faire toute seule, elle observe l'objet attentivement puis relève la tête et croise son regard lorsqu'il se retourne.

Un mur appelle un Mur, elle ne le sait que trop, aussi n'est-elle pas vraiment surprise de son manque d'expression, entre eux les sourires seront peut-être inutiles, les faux-semblants aussi, pour l'heure elle tente de comprendre ses réactions et elles sont inattendues, surprenantes, cet homme là, n'est pas vraiment comme les autres, c'est un grand à part, un grand spécial, il cache certainement en lui des fissures aussi larges que les siennes, il ne sera pas simple de faire connaissance, mais peut-être n'en a-t-il pas envie, il s'échappe, et, en même temps il se rapproche.

Elle sonde son regard et plisse légèrement les yeux, non, il ne veut pas qu'elle sache, lui non plus...

L'aider... bien sur qu'elle veut l'aider, mais n'est-ce pas lui qui l'aide en cet instant ?

Je veux bien t'aider.
Tacitus_dc
Petit hochement de tête. En lui, pourtant, c'est beaucoup plus. De l'aide. Les seules personnes qui avaient acceptés de l'aider était parti bien loin. Un vide dans son âme, dans son esprit, a été laissé. Un espace qui était remplis de la voix du Grand Patron et de son fils, le Soleil. Ce n'est même pas pour lui une question d'amour ou de fidélité. Pas du genre qu'on porte à un homme et son fils. Mais plutôt ce genre de dévotion que les moines ressentent, vivent et expriment par la prière et les sacrements qu'ils donnent au nom de leur dieu. Dans leur mythologie, il y a Dieu le Très-Haut, Aristote, le prophète et Christos, le fondateur. Dans sa mythologie à lui, il y a le Grand Patron, avatar de Dieu le Très-Haut sur Terre, son fils, le Soleil, lumière parmi toutes les lumières et il sent en lui grandir l'amour pour Amaury, Suau, le paisible.

Il est peut-être fou, ou simple d'esprit de croire tout ça, mais quand Skip lui a sauvé la vie, il lui a donné le baptême. Il l'a fait renaître. Il est revenu de la mort parce que Dieu, et son avatar, lui on permis de poursuivre.

De l'aide, donc, consentie ainsi, c'est pour lui la preuve qu'il sert le Grand Patron adéquatement! Comment Il lui permettrait d'avoir de l'aide s'Il n'était pas satisfait de lui?


Merci.

C'est tout ce qu'il trouve à ajouter. Après un petit moment, il reprend.

Tu veux qu'on lui changes ses fers?
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"Sempre pel Asombralh"
--Maelysa.
La gamine est un peu surprise qu'il ne donne pas plus d'explications sur ce qu'elle aura à faire, mais elle ne doute pas que cela viendra en son temps.

On va lui retirer les fers restant, ils ne tiennent plus qu' a quelques clous, je ne voudrais pas qu'il se blesse, ça va le soulager pour qu'il retrouve ses appuis et... je crois qu'il peut attendre pour le reste. Il n' a pas l'air de bonne humeur...

j'aimerai bien voir les autres chevaux, Black c'est le tiens ?
Et puis je crois savoir qu'une jument a besoin d'aide, Tornada, tu veux peut-être qu'on aille voir si elle va bien ?


Elle repose doucement la râpe sur la table et se tourne vers lui attendant de savoir ce qu'il veut faire, Ce qu'il a décidé.
Elle ajoute


Comme tu veux, c'est toi que tu dois dire.

Puis son regard se porte sur le domaine, elle se demande si Skip et la dame du pain sont d'accord pour qu'elle vienne ici aider Tacitus. Mais peut-être qu'il décide lui même, elle ne sait pas grand chose, sauf que Skip semble bien apprécier l'homme pour lui en avoir parlé longuement.

La dame du pain, elle, ça date de longtemps, elle l'a connue il y a quelques années, elle lui avait offert du pain et quelques écus alors qu'elle avait osé mendier devant l'atelier Mercure de la dame des poules, qu'elle était entrée dans l'atelier des couleurs, juste pour rire, juste pour s'amuser, ça semble si lointain tout ça, à l'époque elle ne se posait pas trop de questions, sa seule obsession était de retrouver ses parents, aujourd'hui elle n'y pense plus aussi souvent, non pas que l'idée soit abandonnée mais c'est un peu douloureux de ne pas savoir qui l'on est, aujourd'hui ça lui traverse seulement l'esprit quand elle voit une femme qui attend un enfant, elle pense à sa mère, pas vraiment en bien, ou quand elle entend parler un enfant de ses parents, là c'est pire, elle attrape chaud et ressent comme un léger malaise et elle se demande toujours ce qu'aurait été sa vie auprès de ses parents.
Aujourd'hui elle n'est pas à plaindre, elle a quelques bons amis, quelques attaches profondes qu'elle a réussi à conserver malgré ses emportements et son caractère compliqué.

Elle avait deviné la dame généreuse et d'une extrême gentillesse, beaucoup l'auraient envoyé valser, elle n'oublie rien la gamine, jamais rien.


Tacitus_dc
Sourit finalement à nouveau. Il est soulagé, et heureux même. Il se prend même à s'imaginer lui faire une visite du Domaine, les coins tranquille dans le Jardin Narbonnais, les plantes à ne pas toucher, l'étable, l'écurie, la serre, les granges à grains et à foins, son atelier, la boulangerie, le moulin, la petite maison des domestiques, la demeure principal, la Bibliothèque, les pâturages, les champs de maïs, de blé et de légumes. Il a envie de lui montrer toute l'étendue du Domaine, de la plage sur le bord du lac jusqu'au village, ou presque. Des années pour bâtir tout ça, agrandir, déplacer un muret, soigner les Saules, le Grand Chêne.

Il s'imagine tout ça en l'écoutant. Puis elle demande pour Black et Tornada.


Black est l'un des deux chevaux du Patron. Black c'est le plus gros, un Destrier. Massif, noir comme la nuit sans lune, sauvage et libre d'aller où il veut, quand il veut. Il est avec le Patron dans le Nord. En fait, il a décidé de le suivre, parce que le Patron est parti avec Beau. Un Pur Sang Arabe blanc. Pas gris, mais bel et bien blanc.

Quand on lui demande de parler des bêtes qu'ils s'occupe, il est intarissable!

Je n'ai pas de cheval particulièrement à moi. Je les montes tous sans distinction. Il y a par contre Auguste que je monte plus souvent. C'est un petit cheval vif et très rapide. Quand j'ai a voyager entre Counozouls et Narbonne, c'est généralement lui qui s'en charge. Il n'a pas peur de la montagne.

Il s'approche de la table d'outil et prend une pince pour retirer les clous des fers. Il se rapproche doucement de Éclaire et lui caresse amoureusement le flanc, sans insister toute fois. Il faut lui laisser le temps de s"habituer.

Tu veux le calmer un peu le temps que je retire les autres fers? Après, nous le laisserons aller rejoindre les autres dans le prés, il pourra aller se présenter à la famille pendant que nous irons voir Tornada. Elle se repose bien au chaud. Tu pourra surement remarquer qu'elle ressemble beaucoup à Éclaire. Autant par le caractère que par le maintient. Une furie! On la sortira un peu pour qu'elle se nourrisse et prenne l'air. Un coup de brosse ne lui fera pas de tort aussi.

Il sourit largement maintenant! Le seul autre avec qui il pouvait parler de tout ça était Solé, mais il est aussi dans le Nord, bien qu'ailleurs de ses parents. Là, il a une pauvre victime pour l'écouter dans un des rares moments où il est bavard. Quand l'excitation sera passé, les habitudes reviendront, mais en attendant, il est convaincu que ce soir là, quand il dormira, il aura la tête pleine de rêve! Des rêves différents de ceux qu'il avait. Ceux-ci reviendrons, mais il profitera de ce changement pour une nuit au moins.
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"Sempre pel Asombralh"
--Maelysa.
La petite voit son regard un peu plus pétillant, l'homme semble tout à coup plus ouvert, elle sourit à son tour se sentant un peu plus à son aise, il lui parle de Black, pas là et de Beau... donc il en reste combien des chevaux... Elle se demande ce qu'il fait exactement dans le domaine mais n'ose pas lui poser trop de questions...

T'as pas de cheval à toi... c'est curieux, enfin moi mon Eclair c'est un cadeau sinon j'en aurais pas non plus... j'sais pas qu'est ce que j'aurai fait sans lui, des fois quand ça va pas trop ben, j'me dis que heureusement qu'il est là, juste il vient m'voir et ça y est, j'retrouve le sourire, enfin des fois ça marche pas toujours... mais j'me dis que j'dois être là pour lui alors ça fait une raison de...

Oui j'vais l'occuper.

La petite s'en approche et le caresse doucement, puis sort une pomme de sa besace et le regarde manger d'un air amusé.
Gourmand va !
puis elle pose sa tête contre la sienne comme elle le fait souvent et l'animal ne bouge plus, bientôt ses fers sont retirés...

Tu crois que c'est bien d'le laisser avec les autres, p'te qu'il va pas se tenir comme il faut hein...
Enfin j'vais lui retirer sa selle, le temps que j'suis là...
la petite s’exécute et va poser la selle droite contre un mur, elle y dépose aussi le tapis par dessus pour qu'il sèche... Elle ignore si le domaine a une sellerie ou non...

J'veux bien la brosser moi Tornada, j'adore ça, on sent la bonne odeur du cheval et puis après ils sont tout heureux, en tout cas mon Eclair il aime trop bien !
Une furie ! chouette alors !
J'préfère les chevaux de caractère, p'te un peu comme les gens, t'sais ceux qui sont un peu différents quoi...

La gamine attend de savoir si elle met quand même Eclair avec les autres parce que bon, c'est un cheval qui a l'habitude d'être seul.

Tacitus_dc
Il pose les fers retiré dans le bac des retailles. Il pourra les faire fondre pour faire d'autres fers. Il la regarde donner donner la pomme, puis poser sa tête contre son cheval. Elle apprécie beaucoup sa bête et lui semble heureux de cette relation. Il a vu tant de gens traiter leur chevaux comme si c'était des insecte, sans aucune amitié, sans aucune compassion pour leurs sentiments. Les chevaux sont des animaux très intelligent et la jeune fille semble le savoir.

Ce sont aussi des animaux sociaux.


Je ne m'inquiète pas qu'il puisse s'intégrer dans le haras. Aujourd'hui, tous les chevaux sont en congé, sauf les 5 qui sont avec le Patron. Il aura donc l'occasion de tous les rencontrer. Et s'il ne veut pas les rencontrer, ce n'est pas grave, il y a de la place pour tout le monde. Le Chef du troupeau n'est pas là, et son lieutenant non plus, mais tous les autres lui feront un bon accueil. Les chevaux aimes être en groupe. Même le plus solitaire à besoin du contact des autres chevaux. Ils sont comme nous sur bien des points.

Il parle toujours beaucoup. C'est sa passion. Son bonheur à lui. En parlant, il s'était dirigé vers l'entré du pâturage. Au loin on peut voir près d'une dizaine de chevaux qui se sert les côtes et cours ensemble, librement. Il y en a des petits, des gros, des grands, des musclés. Tous ont leur utilité. Que ce soit sur la ferme ou pour les voyages.

Laisse Éclaire ici. Il aura de la place s'il ne veut pas être en contact avec les autres.

Il attend qu'elle le laisse aller librement. Le sol a l'air moelleux, aucun risque que le cheval ne se blesse aux pieds. L'herbe est mi-haute, parfait pour le nourrir. Et il y a de tout comme herbe. Un bon menu varié avec les petit fruit et les raisin un peu plus loin. De quoi satisfaire les plus gourmands des chevaux! Et ce, malgré l'automne qui est bien avancé.

Quand Éclaire commence à s'éloigner un peu, il regarde Maelysa et sourit.


Allons voir Tornada. maintenant.
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"Sempre pel Asombralh"
--Maelysa.
La gamine écoute Tacitus avec attention, c'est vrai qu'il a besoin de connaître un peu autre chose son cheval, d'être moins seul, elle lui sourit tout en l'écoutant

Tu as raison, il faut qu'il s'adapte et rester seul bah ça n'apporte pas souvent quelque chose de bon.

Elle retire sa bride le laissant tout à fait libre et le regarde partir directement vers les autres chevaux, il s'en approche tout en restant un peu à l’écart on dirait qu'il observe, la gamine se dit qu'il a vraiment déteint sur elle son vieil ami.

Elle reste un moment songeuse en le voyant faire se dit qu'il doit être content et se trouve maintenant tout à fait rassurée pour se concentrer sur autre chose.

Oui Tornada, allons la voir...

La petite marche aux cotés de Tacitus, ça doit être quelque chose d'assister à une naissance, elle n'en a jamais eu l'occasion, elle espère qu'elle sera là au bon moment et qu'elle pourra voir ça, elle s'interroge sur le brossage, est-ce qu'elle devra faire... oh et puis autant demander...

Hum... pour la Jument pleine, est ce que... est ce qu'il faut faire plus doucement pour brosser ? parce que bon, y' a un p'tit quand même dedans... et p'te qu'elle aime pas qu'on lui brosse le ventre de trop, t'vois qu'est ce que j'veux dire ?
Moi j'aimerai pas en tout cas, mais bon j'suis pas une jument non plus, mais quand même... d'un autre coté ça doit la détendre... enfin j'sais pas, t'as vu beaucoup des naissances toi ?


Tacitus_dc
Ils arrivent à l'écurie et s'approche de la stalle. Les questions sont terminé et il sourit largement en prenant la brosse et en ouvrant la porte, il répond doucement. Dans sa tête, c'est tout un travail! Tornada n'aime pas du tout être enfermée, il la comprend très bien, mais pour son propre bien, il n'a plus le choix. Son état est un peu trop avancé et fougueuse comme elle est, la laisser se promener dans les pré, elle risquerait de se blesser! Et Un cheval blessé, dans un pré, avec un poulain à bord, toute une gageure que d'en prendre soins!

Du coup, en répondant, il bloque le chemin pour que Tornada ne s'enfuit pas! C'est le problème d'avoir des chevaux plus habitué à la liberté qu'a l'écurie. Il n'y a que Beau qui y trouve un arrangement confortable. Dans les pré, il n'est pas dorloté, et il a la peau sensible, déteste les moustiques et, surtout, la boue sur sa magnifique robe blanche immaculée! Tornada c'est tout l'inverse, autant que Black, et fort probablement aussi Éclaire, de ce qu'il peut comprendre.

Toutes ses pensé se font en même temps qu'il répond! Une étrange faculté qu'il a de partir dans des digressions mental alors que sa bouche sort un discourt qui n'a que très peu de lien avec ses pensés.


Tornada sera plus à l'aise si c'est toi qui le fait. Elle est un peu difficile et possède un caractère bien trempée. Plus tu prendra ton temps, moins elle aimera ça. Son ventre est plutôt sensible, alors n'utilise que ta main nu pour le lui caresser un peu. Ça elle sera ravi et si tu a de la chance, le Poulain aussi sera ravi et te le laissera savoir.

Il lui donne donc la brosse et la laisse passer. Il entre aussi et referme la porte. La stalle de Tornada est la plus grande. Elle a besoin d'espace pour bouger, et ce sera sa "chambre" lorsqu'elle mettra bas. En attendant, c'est sa suite de luxe. Il tourne le dos aux deux demoiselles et va prendre la fourche dans un coin pour retourner le foin et l'herbe. Tout est encore bien parfait. Il pourra prévenir le garçon d'écurie de n'ajouter de l'herbe que le soir venu. Les légumes et les fruits sont encore en assez bonne quantité, même s'il ne reste déjà plus de raisin. Elle a choisie ce qu'elle préfère, mais doit manger de tout pour être en bonne santé, alors il n'ajoutera du raisin que pour le petit déjeuné.

En travaillant de son côté, laissant à la petite Maelysa faire connaissance avec Tornada, il répond à la dernière question.


J'ai assisté à peu de chose près à toutes les naissances du Domaine. Quand le Patron est là, il insiste pour participer. Tu devrait le voir faire. C'est......

Il sourit largement! Il n'y a rien d'autre à ajouter.
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"Sempre pel Asombralh"
--Maelysa.
La gamine découvre Tornada avec son gros gros bidon !
Pour être pleine elle est pleine...


Elle retire sa veste et la pose dans un coin puis relève les manches de sa chemise et Frotte ses mains avec le foin, ainsi elle pourra ôter un peu l'odeur d'Eclair, elle passe sur le coté tout en prenant la Brosse et appelle la jument d'une petite voix, presque en chantant
Torrrnaaadaaaaa

Elle va quand même prendre son temps la gamine parce que la jument ne la connait pas et elle veut être certaine qu'elle va l'accepter, après tout, elle est entrée dans son endroit à elle et puis il faut qu'elle l'observe aussi, elle aime ça regarder les attitudes, un peu comme avec les grands, elle prend donc son temps et s'avance d'un pas, la jument tourne la tête et s'avance à son tour vers elle...

à ce moment là, la petite lui caresse doucement la tête tout en lui parlant, c'est son truc à elle de parler aux chevaux, elle aime tout simplement ça et le fait de façon naturelle.

Ben dis donc t'es vachement grosse hein, bon j'vais te brosser, tu vas pas râler hein, sinon moi j'sais râler plus fort que toi t'sais...
j'vais commencer par là...


Et la gamine commence à brosser l'encolure tout en lui caressant le museau de l'autre main, garder un contact de la main tout en travaillant de l'autre, elle regarde si ça lui convient et tout à l'air de bien se passer, la gamine passe de l'autre coté et bouge un peu la jument pour voir ses réactions, elle a l'air de bien l'accepter, elle termine donc l'encolure mais évite le ventre et brosse le dos puis finit par la croupe, elle va repasser devant elle, lui parler à nouveau

je vais te brosser de l'autre coté et ensuite je vais toucher ton p'tit, mais bon si t'aimes pas, j'vais pas t'embêter, t'inquiètes pas hein !

la petite repasse la brosse sur le dos et termine par la croupe puis elle pose doucement sa main bien à plat sur le ventre de haut en bas à plusieurs reprises, elle fronce les sourcils tout en travaillant, elle est concentrée la gamine, à vrai dire plus rien n'existe autour. Elle ne pense qu' a la jument et aux gestes qu'elle fait.
Elle sent que ça bouge et au même moment la jument sursaute et se tourne vers elle, la gamine estime que c'est suffisant, elle a fait vite et elle récompense l'animal en lui offrant quelques caresses supplémentaires...


Dis... il a bougé tout fort le petit... c'est normal ça ?

Son regard se tourne vers Tacitus d'un air inquiet.

Tacitus_dc
Quand elle lui pose la question, il est occupé avec les excréments qu'il dépose dans un seau à l'aide d'une pelle. Il reste bien concentrer pour ne pas s'en échapper sur lui, mais prend quand même le temps de répondre. Faire plusieurs chose à la fois ne s'exprime pas uniquement par la capacité de penser et parler en même temps, mais aussi en étant capable de réfléchir à ses actions tout en discutant normalement.

Oui, c'est parfaitement normal. Le poulain est vigoureux. Quand il naîtra, tu va voir, en moins d'une heure il sera déjà sur ses pattes.

Il termine et pose la pelle pour se tourner vers Mealysa. En la regardant, la voyant inquiète, il fronce un peu les sourcils et sourit finalement.

Ne t'inquiète pas. Le contacte l'a probablement juste réveillé.

Il s'approche de Tornada et lui caresse doucement entre les deux yeux dans un geste calme et précis. Ce geste, pour l'avoir essayé sur une grande majorité des animaux du domaine, à le don de calmer. Il regarde ensuite la jeune fille. Si le sourire qu'il affiche est calme, en lui c'est une toute autre histoire. Sans savoir pourquoi, lui qui n'a jamais posé de question, lui qui n'a jamais été intéressé de savoir l'histoire des gens, même leur nom n'étant pour lui qu'une information banal et sans importance, il a envie d'en savoir plus. Il a envie de mieux la connaître, de savoir qui sont ses amis, d'où elle vient, pourquoi elle est si froide et distante.

Je suis né à Tours...

C'est un peu brutal et sans s'en rendre compte, il pâlit. Son sourire s'efface et il se retourne pour aller prendre le seau. L'odeur âcre l'aide à reprendre un peu consistance.

Une pause nous fera du bien. Tu veux de l'eau?

Pour la deuxième fois de sa vie, il a envie de parler de lui un peu. Mais en face à face, c'est quelque chose qu'il n'aurait jamais fait. Est-ce le contacte avec Tornada? Est-ce parce qu'il est là où il doit être? Peut-être parce que la seule autre personne, hormis le Patron, à savoir pour lui, qui il est, d'où il vient, ce qui l'a conduit ici, c'est Donà Ariana et qu'il le lui avait dit par écrit et non pas de vive voix. Mais ce n'est pas le bon moment. Il en est convaincu. C'est trop tôt. Elle ne comprendrait pas le miracle qui a été accompli. Elle le traiterait comme ce qu'il est, un garçon abandonné et perdu guidé par le Grand Patron.

Après une inspiration, il la regarde à nouveau, attendant une réponse.

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"Sempre pel Asombralh"
Maelysa
La gamine le regarde faire, elle est un peu retournée d'avoir senti le petit bouger sous sa main. Elle se dit que ça doit être pareil avec les dames, ça la laisse un instant songeuse.

D'accord, c'est normal.

Elle nettoie la brosse avec attention puis se retourne pour aller chercher sa veste, elle baisse ses manches et remet sa fameuse veste qu'elle ne quitte presque jamais.

Elle est étonnée que Tacitus lui parle d'autre chose que de ce qui concerne les chevaux, mais elle ne montre rien, son visage reste sans expression, il fut un temps ou elle aurait inventé une autre réponse, elle avait un peu honte de ses origines inconnues mais aujourd'hui ça ne lui fait plus rien, seule la gêne qu'elle surprend parfois dans les regards ou la surprise font qu'elle réalise de temps à autre que ça peut être embarrassant pour les grands.

Je ne sais pas où je suis née, ni de qui.

Elle reprend comme si rien n'était...

ça doit être un bel endroit Tours ...

Une pause, je veux bien, d'ailleurs je vais rentrer chez moi, je dois encore aller relever mes collets avant la nuit et euh de l'eau, non merci...

Elle ne veut pas lui avouer qu'elle ne boit pas souvent d'eau la gamine, pire, elle n'aime pas vraiment ça.

Le voyant avec le seau à la main, elle garde la brosse pour ne pas l'encombrer davantage et la pose sur le coté.

Puis elle siffle Eclair récupère sa selle, et la voilà qui repart chez elle, elle reviendra certainement...


[réédité le 15 Decembre]
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