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[ RP ] Demeure Casalièr, Narbonne

Ariana_anthea


[Chambre d'Ariana, le matin même...]

Elle avait vu arriver son frère et la douce amie de celui-ci avec beaucoup de joie. Il faut dire qu'elle avait dû écourter son dernier voyage du fait de soucis politique. Cette fois, rien ne les empêcherait de passer, ensemble, tout le temps qu'ils souhaiteraient.

La jeune dame qui l'avait suivi, s'avérait être charmante et elle ne doutait pas que toutes deux s'entendraient. Elle lui avait d'ailleurs laissé accès à la demeure comme elle le souhaitait, faisant fi de tout protocole ou presque. Elle était chez elle, elle pouvait faire ce que bon lui semblait, même si elle avait bien remarqué que cela paraissait décontenancer fortement Aeg.

Elle était pour l'heure à sa fenêtre, le regard perdu, songeant, en fait, à la soirée qu'elle avait passée la veille.
Elle avait longuement discouru avec trois hommes bien différents qui chacun à leur façon lui avaient fait comprendre bon nombre de choses.

Son frère tout d'abord, qui lui avait offert réconfort et attention comme à son habitude. On ne le changerait décidément pas...

Un...ami...ensuite, qui sans le savoir avait permis à ses pensées de s'évader vers d'autres cieux pour quelques minutes, de retrouver le plaisir de rire pour tout et pour rien...

Le dernier, enfin, qu'elle avait bien mal jugé, elle s'en rendait compte maintenant. Loin d'être le soudard qu'elle avait cru, il y avait autre chose en cet homme. Finalement, c'est cette découverte qui l'avait le plus marquée, et qui lui avait fait entrevoir des choses que jusque là elle avait complétement perdu de vue.
L'amitié, la compassion et la compréhension ne sont pas toujours là où on le croit.

Son regard est attiré par quelquechose au dehors. Elle se souvient alors de ce qu'on lui a dit hier soir. Un homme rôde près de sa demeure. Elle regarde mieux, cherchant à apercevoir ce qui a attiré son attention. Non, ce n'est rien, un oiseau qui prenait son envol, rien de plus.

Elle soupire, et se détourne de la fenêtre. Il est l'heure pour elle de se rendre à la cuisine où on l'attend sans doute déjà.....

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Aegidius_le_franc
C'était avant hier, les relations entre Aeg et Ariana s'étaient brutalement tendues. Aeg serait parti de suite, il possède une maison a Narbonne, moins confortable, mais suffisante pour eux et pour l'enfant a venir. Stephi lui avait demandé de ne rien précipiter, de faire le point avec sa Soeur de regagner sa confiance. Aeg a sourit à Stephi, toujours gentille.

C'était Hier, Aeg n'a pas réussi a renouer un contact amical avec sa Soeur. Elle veut s'isoler, ne pas déranger … un comble elle est chez elle. Leur différent… il n'en était pas sur mais il lui aurait manqué de respect. Etrange, jamais il ne l'aurait voulu.

Devant cet échec, ils ont donc décidé de quitter la demeure d'Ariana et d'aller s'établir à leur domicile, au 41 quartier Breton.

Il est tôt, la fraicheur du matin est toujours présente, une légère brume voile toujours le ciel. Aegidius et Stephi avec leurs maigres affaires quitte la demeure d'Ariana et Skip. Personne, tout est étrangement vide et calme. Presque sans parler, ils se mettent en chemin…
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Ariana_anthea


Les jours s’égrainaient inlassablement et il était temps pour elle de retrouver la quiétude du couvent où elle aimait tant se rendre.
Olivièr était parti tôt ce matin là pour les terres de son père en compagnie de Tiberge, Ancelin et la garde de Castillon qui apprendrait à connaître les hommes de l'autre fief dont leur Dame était le Seigneur consort par son mariage.

Elle irait, quand il serait temps, rejoindre son fils là bas, dans cet endroit qu'elle aimait tant, celui qu'elle préférait au monde, ces terres en pleine montagne si isolées et en même temps si accueillantes.

Elle finit de préparer son maigre bagage et ferma les volets intérieurs de la demeure avec un dernier regard sur ce qu'elle laissait là.

Regardant l'homme de confiance de son époux, elle lui fit signe qu'il était temps, et fermant la porte, le suivit vers son havre de paix.

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Ariana_anthea


Une petite troupe composée de soldats, d'une litière, et d'une silhouette noire traverse la cité. Les badauds semblent étonnés, effrayés peut être, il est vrai que l'ombre est encapuchonnée, elle peut faire peur. Pourtant, ils la connaissent surement mais pas ainsi, pas à cheval et montée comme le ferait un homme.
Elle a pris cette habitude, il est probable qu'elle n'en changera plus. Sa défunte Suzeraine en aurait sans doute ri, elle qui ne portait que braies et bottes et se plaisait à monter et à chevaucher.
L'ombre sourit en y pensant, elles se ressemblaient tant, finalement...

Ils arrivent, la demeure est en vue, elle arrête sa monture, fait tomber la capuche qui la couvre et détaille l'endroit où elle vit. Elle est de retour avec celui qui désormais compte le plus pour elle, son fils.
Le père....elle ne sait si elle le reverra un jour, elle en a pris son parti, il en est ainsi comme elle aime souvent à le dire.
Fini les pleurs, fini l'inquiétude, elle se doit de continuer, même seule, elle a un enfant à élever. Elle a fini par comprendre qu'il a besoin d'une mère et pas d'une femme qui se voit épouse avant toute chose. Elle sera donc cette mère, oubliera ce qu'est l'amour d'un homme, oubliera tout simplement ce que c'est que d'être une femme. A l'aube de sa vie, elle est déjà comme ces veuves ayant usé moult époux et attendant sereinement le trépas, lot commun à toutes celles de leur âge. Elle, elle n'a pas vingt ans...

Elle pousse son cheval jusqu'à l'entrée, saute à terre sans aide, encore une chose qu'elle a apprise, et va chercher l'enfant bien installé dans la litière qui s'est immobilisée.
Accompagnée de son seul univers désormais, elle rentre chez elle.

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Lumena
Elle avait croisé sa marraine au bureau d'accueil des visiteurs, puis en taverne, et celle-ci s'était montrée intransigeante - Lumena devait venir s'installer dans la demeure Casalièr le temps de son séjour à Narbonne. Son baptême était tout récent et elle avait encore en elle les habitudes de sa solitude ; de fait, l'idée de séjourner chez Ariana ne lui était pas venue avant d'y avoir été invitée.
En quittant la taverne, elle avait parcourut longuement les rues de la ville, - ces rues qui respiraient la vie, contrairement à celles dont elle avait l'habitude -, et en avait profité pour demander son chemin à une Menina qui sermonnait deux enfants turbulents. La vieille dame lui avait sourit largement, montrant ses quelques dents, et lui avait chaleureusement indiqué comment trouver la demeure Casalièr. Il n'y a pas à dire, Narbonne est à Carcassonne ce que le jour est à la nuit, avait-elle pensé en saluant la Ménina avant de reprendre sa marche.

C'est à la nuit tombée qu'elle arriva aux portes de la demeure qui lui avait été décrite...

Pensant qu'elle ne devait, comme à son habitude, pas être très présentable, elle prit le temps de dépoussiérer sa cape et de remettre en place une mèche de cheveux qui lui tombait dans l'oeil. S'apprêtant ensuite à frapper à l'huis, elle interrompit son geste et alla plutôt attraper un grain de maïs au fond d'une de ses poches.

Tiens toi sage, il fait nuit, nous ne voudrions pas réveiller ceux qui dorment, murmura-t-elle au corbeau sur son épaule en lui tendant la céréale dorée. Ayant l'habitude de ce genre de consignes, Maraud goba la précieuse graine et déploya ses ailes, marquant son consentement silencieux.
Elle sourit à son compagnon à plumes, lui gratta la tête d'un geste d'affection et toqua finalement à la lourde porte, attendant ensuite patiemment qu'on l'invite à entrer.
--Tiberge
Enfin rentrée, ça faisait longtemps qu'elle attendait ça. La vie à la montagne, oui, mais bon il faut être né là bas pour y rester longtemps.

Sa maîtresse avait débarqué comme une tornade à Counozouls afin d'y retrouver le petit, Tiberge ne comprenait plus rien à cette jeune femme. Elle l'aimait beaucoup mais parfois elle se demandait si elle n'avait pas un peu perdu la raison. Bien sûr, elle n'allait pas lui dire, mais vous pouvez être certain qu'elle allait la surveiller, il ne manquerait plus qu'elle ne fasse des bêtises !

Elle baille, couvre les dernières braises présentes dans l'âtre de la cuisine, et s'en va retrouver son Ancelin. Du moins c'est ce qu'elle comptait faire quand elle entendit toquer. A cette heure ?

Elle hésite...et si elle faisait celle qui n'a rien entendu ? Non, sa Dòna, risquerait de descendre.

Elle soupire et prudemment va entre ouvrir l'huis et se met à hurler !

Un envoyé du Sans Nom, voilà ce qui toque et aussi sombre que l'animal qui l'accompagne.
Lumena
Elle n'eut pas longtemps à attendre que déjà l'huis s'entre ouvrait, mais au lieu du sourire chaleureux de sa marraine, elle fut accueillie par les cris d'une femme aux airs de chien de garde.
Sursautant, tout d'abord, elle hésita ensuite un instant à tendre un grain de maïs à la dame, après tout ça marchait souvent pour calmer Maraud... L'idée la fit sourire brièvement, mais elle opta plutôt pour quelques paroles se voulant réconfortantes.


Bonjorn Dòna, peut-être me suis-je trompée de demeure ? Je dois me rendre à la demeure Casalièr afin d'y voir ma marraine... Mairina Ariana ?

Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait fuir le tout-venant, en général cela avait à voir avec Maraud... Pourquoi le corbeau était-il associé avec le Sans Nom dans l'esprit des gens, elle n'avait jamais compris.
Elle secoua légèrement la tête pour arrêter de disperser ses pensées et reprit en direction de la femme.


Dòna Ariana ? Je suis Lumena, sa filhòla. Suis-je bien au bon endroit ?

Elle ajouta à ses paroles un petit sourire innocent, espérant que cela suffirait à la femme. Il ne manquerait plus que Maraud se mette à crier à son tour, et tous les endormis du village seraient levés.
--Tiberge
Ses traits se détendirent peu à peu, ce n'était qu'une femme avec...un corbeau sur l'épaule. Quelle idée, on se le demande !

Sètz Mestra Lumena ?? *

Elle regarde la jeune femme de haut en bas. Sa maîtresse lui a parlé de sa filhola mais, elle s'attendait à tout sauf à ça. Une Donaisèla, oui, une jeune femme ainsi affublée et avec cet, enfin, elle n'avait rien à dire, comme toujours !

Dintratz, Mestra. Dòna Ariana dormis. Veiretz la vostra mairina deman.
Seguissètz me.**


Et de conduire la femme à l'oiseau vers une des chambres de l'étage.


(* : Vous êtes Maîtresse Lumena ?
** : Entrez, Maîtresse. Dame Ariana dort. Vous verrez votre marraine demain. Suivez moi.)
Lumena
Allons bon, la femme s'était un peu détendue mais voilà qu'elle lui parlait en occitan. Lumena parlait quelques mots mais était loin de maîtriser la langue, même si elle en appréciait la sonorité.
Et puis, cette façon que la bourrue avait de la regarder... Elle ne savait pas si elle devait lui être reconnaissante - après tout, elle avait l'air de vouloir protéger Ariana -, ou si elle devait juste se méfier. A en juger par les coups d'oeils mauvais qui étaient en plus lancés au corbeau, elle savait en tout cas que son séjour risquait d'être mouvementé.

Voyant que Lumena ne bougeait pas, la femme lui fit signe de la suivre. Ah, au moins quelque chose qu'elle pouvait comprendre...
Elle suivit donc la revêche, certainement vers une chambre, pensa-t-elle. Au moins elle pourrait se reposer tranquillement avant de voir sa marraine...
Ariana_anthea


Les oiseaux la réveillèrent, c'est vrai qu'il faisait encore beau et chaud. Elle s'étira voluptueusement et prit quelques minutes avant de se lever. Elle se rendit près de la fenêtre, comme tous les matins. Elle aimait regarder le jardin, les fleurs et le carré de simples dont son époux prenait tant soin...c'était Ancelin et parfois elle qui le faisait désormais. Elle y menait Olivièr, afin qu'il s’imprègne des différentes odeurs et s'habitue à la vie au grand air.

Elle s'était mise à rêvasser comme à son habitude, et avait oublié qu'elle avait une invité ! Elle rit, et se précipita sur sa chemise posée sur le coffre normalement dévolu à l'Aimé, puis passa un blanchet.
Ainsi vêtue, en attendant l'heure des ablutions, elle se rendit vers la chambre de sa filhola. Là, elle toqua...

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Lumena
L'oiseau l'avait réveillée depuis de longues minutes, impatient qu'il était d'engloutir son premier repas. Elle s'était donc levée et, fouillant dans les poches de ses vêtements, en avait ressorti une poignée de maïs qu'elle lui avait posé sur le rebord de fenêtre.

Et bien, quitte à être debout... Avait-elle murmuré autant pour elle que pour le corbeau avant de s'habiller en soupirant longuement.

A peine eut-elle fini qu'on toqua à la porte, ce qui la fit sursauter légèrement. Elle regarda Maraud d'un air interrogatif, comme s'il pouvait savoir qui venait toquer si tôt, et pria le Très Haut que ce ne soit pas la bourrue qui l'avait accueillie à son arrivée...
Prenant une grande inspiration pour se donner du courage au cas où c'était bien la bourrue, elle alla ouvrir la porte et son appréhension céda immédiatement place à un grand sourire chaleureux.


Mairina ! Quel joie de vous voir... Elle manqua d'ajouter "au lieu de la bourrue" mais se retint de justesse... Que me vaut cette visite matinale mais ô combien plaisante ?
Ariana_anthea


L'huis s'ouvrit mais elle eut le sentiment que ce n'était pas elle qu'on s'attendait à voir, pourtant elle habitait ici...

Remise de sa demi- surprise, elle sourit à Lumena.


Je vous prie de me pardonner ma filhola, il est fort tôt il est vrai. Je souhaitais juste vous convier à la collation du matin.

Ses yeux s'illuminent un instant, preuve pour une fois qu'au fond d'elle-même elle est toujours bien vivante.

Je sens d'ici les pains chauds cuits par Tiberge et je sais qu'Olivièr est déjà en train de faire la moue devant son gruau. Venez-vous ?

Lumena aura sans doute du mal à reconnaitre sa marraine dans cette femme face à elle, si différente de celle d'Exat, une enfant presque lorsqu'elle se met ainsi à parler de choses si quotidiennes et surtout de son fils.

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Lumena
La collation du matin, quelle bonne idée... Elle tourna la tête vers Maraud qui s'attaquait sans ménagement à son dernier grain de maïs et l'appela doucement. Sa propre collation terminée, l'oiseau s'envola et vint se nicher sur l'épaule de sa maîtresse, sans d'autre bruit que ses battements d'ailes.
Lumena reporta alors son attention vers sa marraine qui mentionnait à présent Tiberge... Une grimace déforma ses traits un instant, elle savait que le fils d'Ariana s'appelait Olivièr, il y avait donc de fortes chances pour que la dite Tiberge soit la furie qui l'avait accueillie... Elle fronça les sourcils, se demandant comment une nouvelle rencontre avec la mégère pourrait se dérouler, et répondit enfin.


Bien entendu, Mairina, je vous suis.

Tiberge un instant oubliée, elle détailla sa marraine dans la lumière matinale, petite silhouette que l'on croirait sur le point de briser et oeil brillant des enfants léchant leurs doigts maculés de miel. La jeune femme passait ses journées à s'occuper des autres, mais qui s'occupait d'elle ? En temps normal, ce n'est pas une question qui venait à l'esprit, pas en voyant la forte - et presque froide -, Ariana... Mais à cet instant, tout était différent et Lumena ne put s'empêcher d'envoyer silencieusement une prière au Très Haut afin qu'il veille sur sa marraine.
Ariana_anthea


Menant sa filhole et Maraud vers l'étage inférieure et les cuisines, elle babillait de choses et d'autres. Lorsqu'elles arrivèrent, Ariana vit au regard de Tiberge que celle-ci n'avait pas du apprécier la nouvelle arrivante enfin surtout son compagnon...

Elle soupira, Tiberge resterait Tiberge, rien n'y ferait ! Elle sourit à la femme et lança :


Adissiatz, Tiberge ! Cossì anatz ?*

Puis se dirigeant vers son fils, qui comme prévu boudait son écuelle, elle l'embrassa chaleureusement.

Et bien mon soleil, tu ne veux pas manger ce que Tiberge a préparé ?

Elle s'assit face à son fils, prit la cuillère de bois et commença des mimiques dignes d'un fou du Roy afin de faire ouvrir la bouche à l'enfant et qu'il daigne manger.

Tournant la tête vers Lumena...


Asseyez vous ma filhola, et veuillez pardonner mon attitude fort peu convenable.

Elle prit un air contrit l'espace d'un instant puis se retourna avec amusement vers Olivièr qui gigotait maintenant afin d'attraper la fameuse cuillère.

Attentive à l'enfant, elle n'entendit pas Tiberge murmurer à Lumena...


Quelle misère de voir une Dòna réduite à ça...




(*: Bonjour Tiberge. Comment allez vous ?)

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Lumena
Tiberge, ah, c'était bien elle, donc !
Lumena lui fit un grand sourire pour tenter de l'amadouer, mais la bourrue conserva son air renfrogné et lança un regard mauvais en direction du corbeau. La filhola haussa brièvement les épaules et retourna son attention vers le petit bout - qui ignorait son gruau -, et sur sa mère - qui multipliait les contorsions faciales afin de lui faire ouvrir la bouche. Elle voulut dire quelque chose, mais non, elle ne savait plus d'un coup... L'idée de rire la traversa, mais cela serait mal pris alors elle se mordit la langue, l'air de rien.

Attitude peu convenable ? Moui, je...enfin...mais c'est que... Non, décidément, elle ne savait pas quoi en dire. En tout cas, pour la première fois depuis qu'elle connaissait sa marraine, elle ne voyait plus en elle la solitude et la tristesse qui les avait rapprochées, au contraire elle voyait l'enfant perdue par les années, celle des éclats de rire et des poursuites endiablées... Décidant de sourire de voir sa Mairina si insouciante et enfantine, elle s'apprêtait à s'installer à table lorsque la bourrue vint lui titiller l'oreille de son souffle chaud.
Un instant, elle crut pouvoir résister et se mordit la langue une fois de plus, mais non, là, ce n'était plus possible... Tombant sur la chaise où elle avait envisagé de s'installer quelques secondes auparavant, elle laissa s'échapper un éclat de rire communicatif. Entre deux crampes, les yeux remplis de larmes, elle vit la mégère s'éloigner en maugréant, c'était sans doute triste aussi de voir une filhola se tordre de rire, un corbeau sur l'épaule...
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