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[ RP ] Demeure Casalièr, Narbonne

Ariana_anthea


Elle garde la cuillère en l'air et se retourne vers Lumena car ce ne peut être qu'elle qui rit ainsi.

L'enfant trouvant sans doute l'idée amusante, se met à rire tout en tapant sur la table et Ariana reste bouche ouverte en se demandant si l'oiseau va lui aussi s'y mettre...
Bref, c'est dans une joyeuse pagaille, qu'il n'a probablement jamais connue ici, que l'homme de confiance de Skip arrive dans la pièce. Il embrasse la scène des yeux, mais comme toujours n'exprime rien. Depuis des mois qu'ils sont seuls, Ariana n'a même pas réussi à lui soutirer son nom, c'est tout dire...Il la salue, comme toujours, et lui donne un pli.

Elle lâche la cuillère, essuie ses mains et décachète la missive. Pendant qu'elle lit, Olivièr a trouvé le moyen d'attraper la fameuse cuillère en bois et se fait un devoir de taper avec virulence contre son écuelle.

Elle se lève, s'approche de la fenêtre et relit une deuxième fois.


Je suis désolée, ma filhola. Je ne vais pouvoir rester à Narbonne, j'ai à faire ailleurs. Cela dit, vous pouvez rester ici si vous le souhaitez vous y êtes la bienvenue.

D'un coup, elle est redevenue celle que tout le monde voit. Disparue la mère insouciante et gaie...

Tiberge ! Préparez nos effets, nous partons sur le champ !

_________________
Lumena
L'air s'était comme refroidi, d'un coup.
Seul le bambin n'avait pas l'air de comprendre que l'heure venait de passer de l'insouciance au grave, normal, il était encore dans l'insouciance, lui, loin d'imaginer tous les graves soucis que peuvent traverser les adultes.

Lumena se redressa, sur son siège, le moment n'était plus à la rigolade et le ton de sa marraine n'appelait pas au questionnement.


Je vous remercie Mairina, je reprendrai sans doute la route dès demain. Vous me voyez en tous les cas navrée de devoir me séparer de vous si vite.

Au loin, elle vit Tiberge réagir au quart de tour et se découvrit un tout nouveau respect pour la bourrue. Au service d'Ariana, elle devait en avoir déjà vu, des scènes d'insouciance et de joie, autant qu'elle avait dû assister à de longues journées moroses... Pas étonnant donc qu'elle protège si farouchement cette fragilité et cette douceur que peu de gens avaient le droit d'apercevoir.

Laissant sa marraine aux préparations de son départ tout proche, elle retira la cuillère des mains de l'enfant et se mit à son tour en devoir d'essayer de le nourrir, il ne pouvait décemment pas prendre la route le ventre vide. Et puis, ils étaient de la même famille, maintenant...
--Thomas_le_jeune
J'étais arrivé la veille à la demande ma si douce mère, elle me souhaitait à Narbonne, j'avais donc quitté Castillon. Elle ne m'avait pas dit la raison de sa volonté, mais en fils obéissant, je n'avais posé aucune question.
Pour tout dire, sa demande m'avait réjoui, j'allais enfin revoir Ma Dame, ah ! Ma Dame !
Bien sûr ma mère ne savait rien, enfin j'espérais que cela avait échappé à son œil d'aigle. Sans importance, j'étais là et je ne comptais pas repartir de si tôt, l'intendance de Castillon était en de bonnes mains, on n'avait pas besoin de moi !

Quelque chose avait tout de même attiré mon attention, le sourire de ma mère. Chez d'autres on aurait trouvé ça naturel, chez elle, cela cachait quelque chose. J'étais curieux de savoir quoi.
Maliciane
Elle n'avait pas mis bien longtemps pour trouver la demeure de sa cousine et pour tout avouer, depuis quelques jours qu'elle était arrivée, elle avait eu maintes fois l'occasion de passer devant.

Oui mais voilà, elle n'avait point voulu se faire connaître avant le retour de sa très chère cousine, ne voulant pas se retrouver seule avec les gens de maison.

Non, non, elle n'était pas snob, loin de là, qu'allez vous donc penser ? Mais malgré ce qu'elle laissait paraître au premier abord, elle était plutôt réservée quand elle devait seule affronter le regard d'autrui.

La peur de ne pas plaire la tenaillait toujours. Bien sûr, elle n'était pas si sotte et savait que l'on ne pouvait pas plaire à tout le monde mais dans cette situation présente, elle avait à coeur de donner une bonne image d'elle, aussi bien à Dona Ariana qu'à ses gens.

Elle arriva en vu de la demeure et sans même qu'elle puisse s'en apercevoir, ralentit ses foulées. Une longue inspiration plus tard et la voici sur le seuil.

Deux battements de coeur plus tard et elle toque quelques coups à la porte posant à terre ses maigres bagages.

Sa cousine attendait sa visite, elle la savait à bon port et Mali l'avait prévenue de son arrivée ce soir en sa demeure.

Elle savait, bien que ses jambes fussent flageolantes, que l'accueil serait charmant mais comme chaque fois qu'elle entamait un nouveau virage dans sa vie, les questions tournoyaient dans sa tête.

Allait elle se plaire à Narbonne ? Saurait-elle épauler sa cousine, lui être d'une aide quelqu'onque ? Et elle, qu'allait elle faire de sa vie ? La voie de l'église était elle son avenir ?

Pour l'heure, elle chassa bien vite ses sombres pensées et attendit qu'on vienne l'accueillir.
--Thomas_le_jeune
Mère qui m'avait envoyé chercher l'eau au puits pour pouvoir préparer le repas avait été depuis mon arrivée d'une chaleur et d'une gentillesse que j'avais oublié, pour peu que je l'ai vu un jour. Elle n'était pas mauvaise mère, ni acariâtre, mais seulement une femme qui en a suffisamment vu pour garder les pieds sur terre en toute occasion. Nous savions, mes frères et moi, qu'elle nous aimait même si elle ne le montrait jamais. Nous avions l'habitude, c'est pour cela qu'elle m’intriguait ou plutôt m'inquiétait sans que je sache pourquoi. Il faudrait que j'interroge mon père, il saurait peut être lui.

Je pensais à tout cela, portant mes seaux sans gros efforts quand j'arrivais devant la porte. Je remarquais une femme qui avait l'air d'attendre on ne savait quoi.


Je peux vous aider ?


J'avais posé la question tout en continuant mon trajet vers la maison, quand je la reconnue ! J'en lâchais mes seaux, qui inondèrent la pauvre Mestra.

Mestra Maliciane ?

Et moi, qui restait là comme un sot, mes yeux dans les siens, je ne voyais même pas qu'elle était trempée.
Maliciane
Maliciane attendait qu'on vienne lui ouvrir quand une voix venue de derrière elle la fit sursauter

Je peux vous aider ?

Le temps pour Mali de se retourner pour voir qui l'appostrophait ainsi et elle se retrouva tremper des pieds aux genoux

Thomas ! est ce vous ?

Voilà une façon fort peu chaleureuse d'accueillir le jeune homme mais la surprise avait remplacé pour un temps la simple courtoisie. Puis son regard fut captivé par le sien l'espace d'un instant, qu'elle détourna bien vite

Oui, Thomas, c'est bien moi ! Mais pourquoi diable avez vous lâché ces seaux sur moi ?

Avant de se rendre compte que sa question est idiote puisque sûrement, il n'a pas du le faire exprès

Allez vous donc m'ouvrir cette porte ou allez vous attendre que je sèche dehors au soleil ?

Lui lançant un sourire radieux, ravie de le revoir depuis Castillon.
--Thomas_le_jeune
Je n'arrivais pas à détacher mon regard de cette silhouette si fine, de cette beauté si simple et pourtant si envoutante, j'avais laissé fuir ses yeux pairs lorsqu'elle avait détourné son regard du mien. Pourtant, je restais coi. Comment avais je pu ne pas la voir, la considérer comme n'importe quelle autre femme que j'avais rencontré jusque là ?

Elle finit par me sourire, un sourire digne d'un soleil d'été tant il illuminait ce qui nous entourait. A mon tour, je baissais les yeux, conscient d'une conduite qui risquait de me coûter cher si on l'apprenait.

Pardonnez moi, Mestra Maliciane. La surprise de vous revoir ici. Personne ne m'avait prévenu de votre arrivée.

Je laissais définitivement mes seaux et prenais ses maigres bagages.

Suivez moi à l'intérieur, je suis sur que ma mère pourra s'occuper de réparer mes dégâts.

La devançant, je poussais l"huis, non sans demander.


Mestre Cristophe est il aussi parmi nous ?
Maliciane
Pardonnez moi, Mestra Maliciane. La surprise de vous revoir ici. Personne ne m'avait prévenu de votre arrivée.

A vrai dire Thomas, je viens passer passer quelques temps auprès de ma très chère cousine, de Dona Ariana

Prenant son sac et sa besace, il l'invita à le suivre à l'intérieur.

L'eau dégoulinait le long des bottes de Mali et s'infiltrait à l'intérieur et quand elle marcha, elle ne put retenir son rire au son 'splash, splash' qu'elles faisaient! Les bottes hein, pas Maliciane !

Elle le suivit donc mais resta poster sur le seuil pour ne pas salir. Elle n'était point là pour donner du travail au personnel, ça non et si sa cousine lui avait formellement interdit d'aider aux diverses tâches, Mali avait simplement feind d'être en accord avec elle.

Thomas la sortit de ses pensées à cet instant

Mestre Cristophe est il aussi parmi nous ?

Elle se tourna vers le jeune homme et gardant tant bien que mal, son regard rivé sur lui, malgré la gêne

Non, Thomas, je suis venue seule...

Laissant un peu sa phrase en suspens pour reprendre son souffle

Sire Cristophe et moi avons...décidé de...

nouveau soupir résigné

nous séparer

Voilà, peu à peu, elle s'habituait à le dire car bien qu'elle ait pris seule cette décision, elle n'était pas fière d'elle. Cristophe avait eu raison de lui faire remarquer que ce n'est pas après sept mois que l'on se rend compte que l'on est pas fait pour être ensemble.

Maliciane ôta ses bottes tant bien que mal les laissant sur le perron, évitant ainsi d'affronter le regard de Thomas
--Thomas_le_jeune
Je l'avais devancée en posant une simple question. J'aurais mieux fait de ne rien dire. J'avais senti une réticence à me répondre, ce qui m'avait fait me retourner vers elle et la regarder à nouveau.
Semblant gênée, elle me confia qu'elle avait quitté l'homme. Quelque chose en moi me dit qu'elle avait bien fait. Non que l'homme ait été désagréable lors de notre fugace rencontre, mais son attitude désinvolte envers Ma Dame ! enfin Dòna Ariana m'avait déplu. On ne traite pas une femme inconnue, une Dòna de surcroit comme une vulgaire connaissance de taverne. Il avait bien de la chance que le Sènher des lieux ait été absent.

Je la vis baisser les yeux, et s'attaquer à ses bottes trempées par ma maladresse. Je posais ses bagages, et lui tendit une main secourable.


Permettez, Mestra, je vais vous aider.

Ne la laissant pas le temps de répondre, je la soutins, ma main sous son coude, de peur qu'elle ne tombe. Ma mère aurait passé la durée de mon séjour à me le reprocher !

Je lui murmurais comme on le fait d'un secret.

Ne vous inquiétez pas, Mestra, vous avez sans doute fait le bon choix. Et vous verrez, des jours meilleurs reviendront.
Maliciane
Ne vous inquiétez pas, Mestra, vous avez sans doute fait le bon choix. Et vous verrez, des jours meilleurs reviendront.

Ses paroles venus du fond du coeur me touchèrent auatnt que sa solicitude à me soutenir pour m'éviter la chute dans la difficile tâche d'ôter des bottes en position debout

Merci Thomas, vous êtes très gentil de me dire cela. L'avenir nous dira si le choix est bon.

Je le regardais m'atterdant un peu sur son visage puis la curiosoté l'emporta

Et vous ? Que venez vous donc faire à Narbonne loin du domaine de ma cousine ? un peu de repos ?

Maliciane savait que les parents de Thomas, Thiberge et Ancelin tenait la demeure de sa cousine à Narbonne. Elle ne les avait jamais rencontré mais ne doutait pas qu'ils fussent aussi 'adorable' que leur fils même si Dona Ariana l'avait prévenue que Thiberge paraissait au début un peu froide.

Ecoutant la réponse de Thomas, Mali finit d'enlever ses bottes et ces bas qui avaient subient le même sort et c'est nu-pied et au côté de Thomas qui la guidait qu'elle fit son entrée dans la cuisine.
--Thomas_le_jeune
Je devins écarlate en la voyant enlever ses bas, ainsi, devant moi. Me dépêchant de détourner les yeux, je mis quelques minutes avant de lui répondre, le temps pour moi de la guider vers la cuisine et surtout de me ressaisir.

Ce que je fais ici ? Et bien, je n'en sais absolument rien. Ma mère m'a fait appeler, elle avait sans doute besoin de moi.

Je me rendis compte de la stupidité de ma réponse. Pourquoi étais je à Narbonne ?

Heureusement, nous arrivions à la cuisine, j'allais pouvoir retourner à mes occupations, enfin à mon remplissage de seaux, et laisser la Mestra entre les mains expertes de ma chère mère.
Manque de chance, c'est Aubernard, la Capitani de Castillon et celui qu'on m'avait présenté comme l'homme du maître que je trouvais attablé là, riant, enfin deux d'entre eux riaient, devant un godet.
Notre arrivée ne passa pas inaperçue, je vis les hommes détailler la pauvre femme m'accompagnant, et je virais à nouveau de couleur quand Aubernard me lança :


Thòmas ? As trapat una serena dins lo potz ??*



(* : Thòmas ? Tu as trouvé une sirène dans le puits ??)
Maliciane
Et voilà ! Dans quoi est ce qu'elle s'était encore fourrée ?

Elle s'attendait en cuisine à voir les gens de maison et peut être Thiberge dont sa cousine et Thomas lui avait parlé mais sûrement les deux soldats atablés qui la regardaient d'un air goguenard.

Thòmas ? As trapat una serena dins lo potz ??*

Bien évidement, Mali ne comprit absolument rien à ce langage mais à la vue du rouge qui montait aux joues de Thomas, elle se douta quelque peu malgré son innocence de quelles genres de paroles il s'agissait.

Elle regarda Thomas qui ne disait mot puis s'avança l'air décidé vers les deux hommes afin de leur clouer le bec, ou du moins d'essayer.

Elle respira, prit sur elle et d'une voix haute et claire se présenta

Bonjour messires soldtas, Je me présente Dame Maliciane, cousine de Dona Ariana del Caselièr...

Tendant une main un peu condescendante comme le ferait une grande dame, essayant de les impressionner mais pas sûre du tout que son stratagème fonctionnerait.
--Aubernard_le_jeune
La femme s'avance, c'est qu'elle aurait presque l'air décidé. Je souris et lance un regard amusé au Capitani, qui lui aussi semble trouver ça drôle.
Je tique quand elle se présente, elle, la cousine de notre Dòna ? Je comprends mieux pourquoi elle se présente comme une grande dame, pourtant à la voir rien ne l'indique.

J'entends le Capitani étouffer un rire, lorsqu'elle nous tend une main ! Mais elle se croit où ? Au tripot ? Depuis quand tend-t-on la main à un homme ?


Me levant, j'entreprends de faire le tour de la dame, mon épée battant à mon côté. C'est bien beau de faire la Dòna, encore faut-il réussir à tenir le rang.

Un sourire goguenard sur les lèvres, je la détaille, sous l’œil de plus en plus amusé du Capitani, l'homme du maître, lui, est impassible comme à son habitude.

Visiblement elle ne comprend pas notre langue, je vais faire un effort, sinon je vais beaucoup moins m'amuser.

Pardon, Dame, nous ne pouvions pas savoir qu'une noble femme venait d'entrer.

Je souris toujours, mimant une courbette des plus comiques.

Vous avez été attaquée peut être ? Pour ma part, je n'ai jamais vu notre Dòna dans une tenue pareille à la votre et les pieds à l'air.
Votre préceptrice ne vous a donc pas appris que montrer ses jambes ainsi n'est digne que des femmes à la vertu légère ?


Je m'approche de son oreille et murmure :

Si je vous en parle si bien, c'est que j'en connais plus d'une...


Me redressant, je plonge le regard dans celui du Capitani, me demandant si lui aussi va vouloir participer à cet amusement providentiel.
Maliciane
Laissant bien vite retombée sa main, elle recule de quelques pas, incertaine quand à la conduite à tenir.

Visiblement son stratagème n'a pas fonctionnait et l'un des hommes s'approche même d'elle, hillard, la détaillant de près.

Les poings crispés, elle le laisse faire sans desserer les dents sur le point de l'invectiver des noms les plus grossiers qu'elle connait et qui passe dans sa tête 'Malotru, gougeat, sombre idiot" mais hors de question de lui faire ce plaisir et d'ailleurs, elle a bien raison car il lui lance dans sa langue à elle

Pardon, Dame, nous ne pouvions pas savoir qu'une noble femme venait d'entrer

avant d'exécuter une révérence, soit disant, des plus moqueuses

Vous avez été attaquée peut être ? Pour ma part, je n'ai jamais vu notre Dòna dans une tenue pareille à la votre et les pieds à l'air.
Votre préceptrice ne vous a donc pas appris que montrer ses jambes ainsi n'est digne que des femmes à la vertu légère ?


A ses paroles, qui lui font le rouge aux joues encore plus si c'est possible, Mali se tourne pour voir Thomas, espérant que celui ci viennent à son secours mais point de Thomas, celui ci vait sûrement décidé d'aler rejoindre Tiberge pour la prévenir de son arrivée.

Le temps de me retourner pour faire face à mon interlocuteur et un souffle vient 'caresser' mon oreille

Si je vous en parle si bien, c'est que j'en connais plus d'une...

Ha non, cette fois ci c'en est trop ! trop, c'est trop !!

Sa main s'élance vers le visage de l'homme, et dans un effort surhumain, Mali reprend le contrôle d'elle même et stoppe son geste qui malgré tout n'a pas dû lui échapper.

Laissant alors tomber ses grands airs feinds, elle dit naturellement et une larme au coin des yeux

Je n'ai rien d'une de ces filles que vous fréquentez !!

Simplement en arrivant, Thomas m'a bousculé et ses seaux se sont vidés sur mes jambes.
Je..J'ai cru bien faire en les laissant à l'entrée, je..je ne voulais pas salir la demeure de ma cousine te je pensais trouver Tiberge ici qui m'aurait aidée, ELLE, j'en suis sûre sans se moquer méchament !


Espérant d'ailleurs que cette dernière ne tarderait pas à arriver pour la sortir de cette situation si génante, bien que sûrement, elle ne manquerait pas de la sermonnait à son tour.
Ariana_anthea


Perdue dans ses pensées comme à chaque fois qu'elle était seule et sans occupation, elle rentrait chez elle après une interminable journée à l'archevêché. Son nouveau poste de professeur lui prenait plus de temps qu'elle ne l'aurait cru de prime abord, il faudrait qu'elle s'organise un peu mieux.
Elle réfléchissait donc à ce problème, qui n'en était pas vraiment un, et ce n'est qu'après avoir franchi le seuil de sa demeure qu'elle se rendit compte que des éclats de voix retentissaient depuis la cuisine.

Elle hâta le pas et fut alors témoin d'une bien étrange scène. Sa cousine, car même de dos ce ne pouvait être qu'elle, semblait au prise avec Aubernard, qui la détaillait comme pièce de boucherie sur l'étal ! Elle se mussa dans un recoin afin de tout entendre de l'échange et d'intervenir à bon escient. Ce n'est que lorsqu'elle vit Maliciane lever la main vers l'homme d'armes qu'elle se décida. Elle le connaissait assez pour savoir qu'il risquait de répondre et pas des plus calmement à ce geste.
Elle entra donc en lice, puisque cela y ressemblait, et intervint.


Pourriez vous me dire ce qu'il se passe ?


Elle se place entre eux, obligeant du regard Aubernard à reculer de deux pas, ce qu'il fait en serrant les dents, elle le voit bien. Il relève finalement la tête, et les yeux pleins de colère contenue, lui répond.

Un léger différent avec votre cousine, Dòna. Rien de bien grave. D'ailleurs, le Capitani et moi devons aller retrouver les hommes.

Elle le voit qui fait signe à l'homme sus nommé, et tous deux, dans un salut adressé seulement à leur Dame, quittent la pièce. Elle regarde alors l'homme de confiance de son époux, qui n'a pas bougé mais chez qui elle peut discerner un léger sourire. Bon ou mauvais ? Elle n'en sait strictement rien, c'est homme est un mur, elle ne le comprendra jamais, elle a d'ailleurs cessé d'essayer !

Se tournant finalement vers Mali, elle la voit dégoulinante et pieds nus surtout. Lui prenant le bras, elle lui sourit.

Venez ma cousine, nous allons vous trouver de quoi vous changer et vous réchauffer. Il y a un bon feu dans ma chambre.

Entrainant la pauvre jeune femme avec elle, elles quittent la pièce.

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