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[ RP ] Demeure Casalièr, Narbonne

--Olivier_del_casalier
Je regarde autour de moi, non personne ne me voit. J’en profite pour me retourner et c’est parti ! Je sais marcher, enfin presque, je vais à quatre pattes. Je sors de l’endroit où on me donne ma bouillie, Tiberge est occupée, elle n’a rien vu, et je vais vers…je sais pas, c’est différent vu d’ici. Je m’arrête et je regarde mieux. De ce côté je vais vers mon dodo, ah non pas ça, je veux pas dormir et en plus je peux pas monter ça tombe bien. Dans l’autre sens, il y a des portes. J’y vais, il faut pas qu’on me trouve.

Je m’arrête devant une des portes, mais quand j’essaye de la pousser de ma petite main, ça marche pas. Bon une autre, non, toujours pas…la dernière, si elle ouvre pas, ma fuite aura servi à rien et en plus je me ferai gronder.
Je pousse de toutes mes forces et oui, ça s’ouvre ! Je passe ma tête mais je vois pas bien, il fait comme le soir quand on me met dans mon berceau. J’entre quand même, je suis curieux, je veux savoir ce qu’il y a dedans.
Je trottine, pas bien vite, et je m’assois. Ça y est, je vois mieux. Les murs sont pleins de choses. Je sais pas ce que c’est, mais c’est joli. Je regarde tout autour, et je vois une des ces jolies choses là, sur un fauteuil, donc à ma portée. Je veux voir cette chose.

Je grimpe comme je peux, mais je tombe sur les fesses, alors je recommence. Je finis par l’attraper et ça tombe sur le sol, ouf, il y a comme de l’herbe par terre, ça fait pas de bruit.
Tiens, ça s’ouvre. J’approche mon nez, j’ai peur que ça se referme, mais non, ça bouge plus. J’avance ma main et je touche, c’est doux et c’est beau surtout. Je souris, j’ai trouvé quelque chose de nouveau à voir.


Olivièr, ne touche pas à ça !

Je crie et me mets à pleurer ! On m’a fait peur, j’ai rien entendu. Enfin si, le cri qui me gronde, et j’ai reconnu la voix, c’est maman ! J’ai enlevé ma main de la jolie chose et regarde vers maman qui est entrée, elle a pris ma trouvaille et va la mettre contre le mur. Elle est en colère et moi je sais plus quoi faire. Je la quitte pas des yeux, pleins de larmes, et pour me rassurer je mets mon pouce dans ma bouche. Je sais pas quoi faire d’autre.

Elle se penche vers moi, je me dis qu’elle va encore gronder plus fort mais non, elle me regarde d’une drôle de façon. Elle touche ma joue et me sourit un peu, je me sens rassuré, et j’ose lui dire que j’ai pas voulu mal faire mais que je m’ennuie tout le temps avec Tiberge et ma nourrice.

Bon, je suis pas sur qu’elle comprenne, d’ailleurs personne ne semble comprendre quand je parle, pourtant j’essaye.
Je recommence en regardant avec insistance les murs et les jolies choses et je tends ma main dans cette direction.


Ga ?

Elle parait surprise et regarde ce que je montre. Je la vois qui se lève et qui va vers un des murs, elle prend une des choses et revient vers moi.
Elle a posé ce qu’elle tenait et maintenant me soulève du sol pour s’asseoir avec moi sur ses genoux sur le fauteuil que j’ai voulu escalader.

Elle prend la jolie chose, l’ouvre et me dit :

Regarde mon soleil, c’est un livre.

Ça s’appelle comme ça ? Un libre ? C’est beau, il y a des fleurs dedans comme dans le jardin. Je la regarde content qu’elle me montre ça et je lui dis en montrant les fleurs, mais je touche pas !

Ah, elle doit comprendre, elle me sourit.


C’est ton papa qui a mis ces fleurs dans le livre. Il y a longtemps, je ne le connaissais pas encore. Tu vois, là, c’est de la lavande, c’est bleu et ça sent bon. Là, du bleuet, et là du coquelicot, le rouge avec un point noir…

Je regarde ses doigts me montrer les fleurs. Ça fait longtemps qu’elle ne m’a pas parlé comme ça. En plus, elle me parle de papa. Je me lance…

Pa Pa ?

Cette fois elle a compris j‘en suis sur, le libre est presque tombé de ses mains.

Qu’est-ce que tu as dit ?

J’ai un peu peur d’avoir mal fait, mais je recommence quand même.

Pa Pa…

Je cache mes yeux derrière mes mains, comme si j’avais fait une bêtise, et j’attends.
Je sens qu’elle m’embrasse et qu’elle me serre un peu plus contre elle.

C’est bien lui, tu as compris. Ton papa aime beaucoup les livres, il passait beaucoup de temps dans cet endroit. C’est son bureau…Mais tu sais, il ne faut pas toucher aux livres, c’est fragile, tu pourrais les abimer.

Je la regarde. Si j’ai compris ce qu’elle a dit au début, le reste alors là ?
Elle doit s’en rendre compte, elle recommence.


Olivièr, tu ne dois pas venir ici tout seul, tu comprends ?

Ah, là, je sais ce qu’elle dit. Encore un endroit où j’ai pas le droit d’aller. Tant pis.
Je fais la moue, je fais toujours ça quand je suis déçu.

Ne sois pas triste, tu y viendras avec moi et je te montrerai les autres livres. Tu verras il y en a de très jolis.

Oui ! Je pourrai revenir et avec maman, Tiberge elle pourra rien dire !! Je souris cette fois. Et remontre du doigt les fleurs.

Ga da da !!

Bon pas sur qu’elle ait suivi, elle éclate de rire. Je suis vexé, j’essayais de redire le nom des fleurs…
Puisque c’est ça, je prends mon pouce et je dis plus rien !..et je pose ma tête contre elle…
Elle continue à me parler et à me montrer d’autres fleurs, je suis si attentif que je n’entends même pas que quelqu’un ferme la porte de l’endroit et nous laisse seuls.
Aly_anne_d_acier


Apres un Galop effréné, Aly arriva devant chez sa marraine. Elle mit pied à terre et après avoir agité la grande cloche elle patienta un instant.

Elle s’était conduite comme une démente depuis qu’elle avait appris l’approche de la naissance. Mais elle était si inquiète. Son père n’était pas encore rentré, et le voyage avait épuisée Cebyss.
Mais cette dernière était rentrée à Minerve, Arthur était prés d’elle, et bientôt Ariana serait là.
Non elle n’avait aucune raison de s’inquiété.
Une fois ses esprits retrouvé Aly mis un peu d’ordre dans sa tenu, non qu’elle se soucier des apparences, mais elle ne voulait pas inquiéter sa marraine plus que de raison. Et si celle-ci la voyait arrivé chez elle tête nue et décoiffé par ca course folle elle s’inquiéterait.

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Ariana_anthea


Au calme dans le bureau de l'Aimé qu'elle prenait de plus en plus plaisir à occuper, elle fut dérangée dans ses rêveries et surtout ses doux souvenirs par un bruit de cloches qu'on semblait secouer bien plus que de raison.

Se doutant que Tiberge devait déjà être en train de cavaler pour aller ouvrir, elle se leva tout de même et se dirigea elle aussi vers l'entrée.

Tiens ! Pour une fois, elle était la première !
Amusée, elle alla ouvrir l'huis, son semi sourire se fana en voyant la visiteuse...Sa filhola, ici, alors qu'elle la savait auprès de sa belle mère à Minerve..
.

Aly ? Que se passe-t-il ?

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Aly_anne_d_acier


Aly était encore occupé à remettre sa coiffure en place lorsque sa marraine arriva.

-Aly ? Que se passe-t-il ?

-Oh Mairina, je suis si heureuse de vous vois. J'avais peur de devoir vous cherchez dans tout le village. C'est le bébé, je crois qu'il arrive.



Aly avait dit ses mots sans reprendre son souffle, elle regarda Ariana avant de poursuivre.

-Nous étions au salon, et elle a eu très mal, Arthur est prés d'elle. Je suis venu vous prévenir.

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Ariana_anthea


C'est bien ce qu'elle avait supposé, l'enfant arrivait !

Elle cria un superbe : TIBERGE ! et sans laisser le temps à sa filhola de réagir, elle s'activa entre les ordres pour avoir un cheval séance tenante, la montée et descente de l'étage afin de récupérer tous les instruments dont elle allait ou risquait d'avoir besoin, et finalement le retour à la porte d'entrée.

Tiberge était arrivée, regardant sa dame s'activer en tous sens sans faire montre de plus de vie que d'ordinaire, ce n'est que lorsque Ariana fut prête à sortir qu'elle lança :


Dòna, vous oubliez votre cape, vous risquez de prendre mal.


La dite dame la regarda bouche bée, comme quoi on peut être médicastre et assez vive d'esprit pour se préparer à un enfantement en un rien de temps, et en oublier l'essentiel !

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Aly_anne_d_acier


-Vite Mairina allons y

Que lui prenait il de parlé ainsi? ce n'était vraiment pas habituel, Aly avait toujours témoigné le plus grand respect envers sa marraine, il faut dire qu'elle l'aimait beaucoup.

Mais elle était très inquiète? Aurait elle du envoyé un messager et rester auprès de la Comtessa? Oui sans doute, mais cette idée ne lui avait même pas traversé l'esprit.

Des qu'Ariana fut à cheval, Aly s’élança en direction de Minerve, vite, vite elles devaient arrivé au plus tôt.

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Ariana_anthea


Pelotonnée dans un large fauteuil sis devant l'âtre du bureau, un carreau entouré de ses bras, elle regarde les flammes.
Le regard perdu, elle repense à la veille. Bien étrange soirée, soirée qu'elle était loin d'imaginer le matin même avant que de partir pour l'archevêché. Soirée qu'elle a de prime abord cru irréelle....Se retrouver, ainsi, devant celui qu'on croit ne revoir jamais, elle aurait pu en perdre l'esprit...Elle y avait tant songé, elle avait tant attendu...

Ce matin, elle est en paix, l'âme et le cœur apaisés après tant de souffrances. Pourtant elle a peur, comme si un nœud se trouvait au plus profond d'elle-même, peur qu'il ne disparaisse à nouveau, bien qu'elle soit désormais persuadée qu'il soit bel et bien là. Celui qu'elle a étreint et contre qui elle s'est endormie ne pouvait être un songe...même si à son réveil il avait déjà quitté la demeure, elle sait qu'elle le retrouvera plus tard. On n'enchaine pas un homme tel que lui bien qu'elle elle en meurt d'envie. Il lui faudra se réfréner, garder la tendresse et l'amour trop longtemps contenus pour les moments d'intimité...
Elle soupire, pensant que cela lui coutera...

Elle entend la porte s'ouvrir doucement, tourne la tête et voit un bout de nez dépasser ! Elle se met à rire et se lève.


Entre mon soleil ! Pardonne moi, j'avais oublié qu'il était temps que nous regardions ton livre.

Elle joint le geste à la parole et va prendre son fils dans ses bras, ce fils qui connait désormais son père, et qu'ils vont enfin pouvoir choyer ensemble...

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--Olivier_del_casalier
Pelotonnée dans un large fauteuil sis devant l'âtre du bureau, un carreau entouré de ses bras, maman regarde les flammes. Je regarde ce qu'elle regarde, et moi j'y vois rien d’intéressant. On dirait que maman est redevenue comme avant pourtant papa est là, je comprends plus.

Je suis assis près d'elle, elle m'a donné de drôles de choses, pour jouer. Autant m'occuper, je crois pas qu'elle me lira mon livre aujourd'hui.
Je commence à taper sur ces choses dures, comme la table de la cuisine, je les pose les uns sur les autres, c'est amusant mais pas facile à faire. Ça tombe tout le temps !

Tant pis, je continue, je sais que je vais y arriver. Ça devient haut, plus qu'un morceau à mettre et TLONGGGGGG !

Je suis pas content, c'est retombé. Sont pas gentils ces morceaux, ils veulent pas jouer avec moi. Je tape des pieds et commence à avoir les yeux qui me piquent.
JE SUIS PAS CONTENT, alors je prends un morceau et frappe sur les autres ..........et sur un de mes doigts.
Voilà, maintenant je pleure ! J'ai mal !

Je cherche maman du regard mais elle a l'air partie loin. Me reste plus qu'une solution :



PAPA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Skip_lo_casalier
Plongé dans sa lecture, Skip eu du mal a entendre son fils l'appeler... mais plus que de l'avoir entendu, c'est comme un choc qui lui fût fait! Le danger!!! Et puis des pleures!!! Sans égard pour le livre, il se leva et celui-ci répandit ses pages un peu partout. Il se précipita vers le bruit et trouva rapidement son fils, le doigt rouge, la pile de cube, les larmes. Il n'en fallu pas plus pour comprendre! Il le pris dans ses bras rapidement!

Olivièr! Chut! Calme toi mon garçon!!! Où à tu mal? Montre moi!
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--Olivier_del_casalier
Je pleure à grosses larmes et personne vient ! Même maman bouge pas ! Cette fois je crie, parce que j'ai mal mais surtout j'ai peur, pourquoi maman bouge pas ?

Oui, ça a marché, la porte s'ouvre et papa arrive. Il me prend dans ses bras et c'est bête mais tout de suite je me sens mieux. Mes cris s'arrêtent, et je le regarde, il a l'air d'avoir peur pour moi. Je veux pas qu'il s'inquiète alors quand il me demande ce qui ne va pas, je tends mon doigt vers lui...en reniflant...


Bobo...

Je lui ai dit ce qui n'allait pas, mais je sais pas s'il a vu maman toujours assise. Alors je tire de ma main qui n'a pas mal sur son vêtement et je reprends en montrant d'un doigt sauf...


Ma man...

Puis je le regarde, me demandant s'il a compris que cette fois j'ai peur mais pas pour moi.
Skip_lo_casalier
Skip tourne la tête et regarde dans la direction que le petit doigt indique... et c'est presque l'arrêt cardiaque! Ariana est là, mais n'a pas réagis aux pleurs et aux cris de l'enfant!!! Elle ne bouge pas! Pas d'un seul poile!!! Son coeur bat vite et les sanglot de son fils ne l'aide pas particulièrement à se calmer. Combien de temps est-il là avec sa mère montrant tous les signes de la mort???

Il ne peut pourtant y croire! Tenant son fils dans ses bras, comme un enfant effrayé tiendrait son ourson en peluche, il s'approcha de la jeune femme... doucement...

Avec un dernier pas, il pus voir les reflets des flammes de l'âtre ce refléter sur le visage de son épouse. Il se pencha et...

Et il toucha doucement le visage de celle-ci...

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Ariana_anthea


Pelotonnée dans un large fauteuil sis devant l'âtre du bureau, un carreau entouré de ses bras, elle fixe les flammes.

Le regard perdu, elle repense à tout ce qu’il est advenu depuis le retour de son époux. Il a tant changé, parfois elle peine à reconnaitre celui qu’elle a épousé, mais après tout à quoi s’attendait-elle ? Elle avait conscience de tout cela, que tous ces mois l’auraient comme transformé, il n’est plus tout à fait le même, elle le savait et pourtant, pourtant…

Elle avait cru qu’avec son retour tout reprendrait son cours, comme si son absence n’avait été qu’une parenthèse de quelques instants et elle y avait vraiment cru, les deux premiers jours du moins, au point de commettre une énorme sottise, grossière erreur qu’elle se reprochait désormais, et qui la voyait dans cette sorte d’état second ce jour…

Elle avait du faire un choix, et ce n’est pas sans se souvenir de la vieille femme consultée il y a de cela quelques mois qu’elle avait pris cette décision. La femme l’avait prévenue, et même si sur plusieurs points, elle avait fait erreur, sur celui-ci, elle avait eu entièrement raison. L’heure était aux décisions. Pendant plusieurs jours, elle avait tergiversé, essayant de se sermonner, mais plus le temps passait et plus elle se rendait compte qu’elle n’avait guère grand choix.
Elle avait donc fait recherches, trouvé ce qu’il lui fallait, fait ses préparatifs…et était allée prier. Oui, prier, car ce qu’elle s’apprêtait à faire était une offense au Très-Haut, même si pour elle c’était surtout une preuve d’amour, s’en était pourtant une.

Elle ne bouge pas, son esprit préoccupé et concentré sur une seule chose, chose qu’elle tient dans sa main, délicatement enveloppée dans une petite bourse de velours. Malgré le tissus, elle peut sentir ce qu’elle contient. Un espoir et un désespoir à la fois. Espoir de sauver son amour qu’il faut en un sens reconstruire, désespoir de devoir faire une chose qui la répugne et qui la blesse au plus profond d’elle-même, le mensonge et la peine de devoir faire un deuil d’un présent qu’elle espérait tant.

Son choix était fait, rien n’y changerait plus rien, c’est alors qu’elle sentit quelque chose toucher son visage. Elle sursauta, battit des yeux et revint à la réalité en voyant son époux et son fils aussi blêmes l’un que l’autre. Si ce n’est que l’enfant en plus de sa pâleur est en larmes. Elle les regarde, ne comprenant pas, et va pour se lever afin de s’enquérir de l’enfant. C’est alors que le carreau qu’elle tenait choit au sol, suivi par sa précieuse bourse de velours sombre….

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Skip_lo_casalier
Il la voit sursauter et tout ce passe alors au ralentie.

Le coussin tombe, suivit d'une pochette...

Il suit le mouvement de la pochette comme si celle-ci flottait dans le vent...

... et elle tombe...

Au contacte du sol, c'est un bruit assourdissant qui se fait entendre. Le léger tintement produit pour Skip un horrible bruit de verre! Le contenue n'a pas éclaté en morceau, amortie par le tapis au sol et vite recouvert par le carreau.

Il se penche... ramasse l'objet, toujours au ralenti, et dévoile le flacon... Il en reconnait aussitôt la couleur et la viscosité du liquide encore dans la fiole... C'est un produit assez courant qu'il a lui-même fabriquer pour d'autre, mais ce n'est pas l'une de ses fioles à lui!!!

À ce moment, le temps reprend son cours d'une façon brutal! Il lève des yeux emplie de rage, de honte et de tristesse vers sa femme, maintenant debout et qui tend les bras vers l'enfant, ce qu'il lui interdit d'un geste de recul.

Il n'a alors qu'un mot sur la langue. Une seule interrogation, sauvage et marquant toute la tristesse et l'incompréhension qu'il exprime maintenant. Et c'est presque en le criant que ce mot franchis ses lèvres!


POURQUOI!!!
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Ariana_anthea


Elle est debout et se rend compte alors qu'elle a lâché ce qu'elle tenait en sa main. Elle regarde machinalement au sol en voyant son époux faire de même. La bourse est à présent entre ses mains, elle voit avec horreur qu'il l'ouvre et qu'il en sort la fiole.

Elle a conscience qu'elle doit être aussi blanche qu'un spectre, elle ne pourra lui mentir, pas à lui...Son regard suffit à l'en persuader, il a tout compris, il sait...

Elle tend tout de même les bras vers Olivièr, autant pour le rassurer que pour se donner courage, mais son père l'écarte d'elle comme si elle était un monstre. Elle baisse donc les bras, sachant bien qu'il ne changera pas d'avis. Dans le silence désormais pesant, il crie en un mot, toute son incompréhension. Elle va devoir s'expliquer, tout avouer, subir sa colère tout ce qu'elle redoutait et qu'elle avait essayé d'éviter en cachant ses desseins. Las, par un hasard du sort, tout est remis en cause...

A son tour, elle crie pour être sûre qu'on l'entende :


TIBERGE !


La femme, sans doute, intriguée par la voix forte du maître des lieux ne met qu'un instant à arriver.

Tiberge, vous voulez bien emmener Olivièr s'il vous plait...

Elle prend l'enfant, regardant tour à tour les deux époux se faisant face, ne disant mot comme de coutume et sort.

Ils sont seuls, et elle va devoir avouer...l'inavouable...Elle inspire profondément et tente un...


Je vais vous répondre, vous avez le droit de savoir...mais j'aimerais autant que personne ne puisse nous entendre...Accepteriez vous de me suivre ?

Elle le regarde, un brin implorante, mais surtout en peine. Que dire ou plutôt comment dire à celui qu'on chérit que ce qu'elle prévoyait n'était qu'un acte d'amour ?

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Skip_lo_casalier
Avant de donner Olivièr à Thiberge, il lui donna une caresse et un baisé sur le front. Cet intermède fait voir de Skip une émotion fulgurante et bien réelle, l'amour!

Il tourne ensuite la tête vers Ariana et sans se départir de cet amour, il en ajoute quelques autres en vrac: l’incompréhension, la douleur, la honte, le désespoir, la compassion, la haine, le pardon, l'espoir, la volonté, le courage, etc. Certaines son clairement contradictoire et c'est ça qui lui cause le plus de douleur... Pourquoi? Pourquoi voudrait-elle empêcher la vie de prendre forme dans son ventre? Pourquoi refuser la bénédiction du Très-Haut et risquer ainsi son courroux, à lui et au Très-Haut? Pourquoi lui demander un autre enfant et quelque semaines plus tard y renoncer aussi sauvagement? Pourquoi? Pourquoi s'offrir à lui et ensuite refuser la vie?

Il doit savoir!


Oui! Et la réponse est mieux d'être satisfaisante!

Le ton était dur. Plus dur qu'il ne l'aurait voulu réellement. Il la laissa prendre les devant pour la suivre...
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