Le_g.


Avant que d'avoir eu le temps eu le temps d'ouvrir la bouche pour refuser d'entrer, il est conduit dans la demeure. Serrant les dents, le regard froid, boitant, il a l'impression d'être mené directement à l'abbaye de Monte-A-Regrets. Mais pour son fils, il est prêt à tout.
J'espère que vous comprenez que vous venez ici en homme libre, comme vous-même le proclamez, et qu'en aucun cas vous n'êtes mon prisonnier. J'ai bien peur, d'ailleurs que vous n'ayez compris le sens de mes mots et j'en suis sincèrement désolé.
A peine le temps d'ouvrir la bouche, il la referme déjà. Le noble parle. Les poings fermés, à s'en blanchir les jointures, il écoute, et relâche soudain sa main gauche. La douleur le lance. Profitant que son interlocuteur reprend sa respiration, il esquisse un sourire carnassier, le regard sur l'intérieur de la maison.
C'est ça, Seigneur, et combien d'hommes m'attendront à la sortie ?
Le Gaucher écoute, sa patience est mise à rude épreuve. Il écoute et il essaye de jauger de l'homme en face de lui. Il parle, il parle, beaucoup, trop. Le sous-entendu est clair, le noble a des soldats à demeure. Nul doute sur cela. Le siège offert est accueilli d'une inclinaison de tête en guise de remerciement.
Tout doux, Seigneur. Je suis venu seul... quasiment sans arme. Votre femme a du vous le dire, je ne suis pas en état de me battre.
Un bref soupir, ne pouvant poser ses conditions, son fils étant aux mains du noble qui lui fait face. Il secoue la tête. Les narbonnais sont vraiment étranges, se montrant gentils pour vous aider, avant de vous planter un couteau dans le dos, comme de proposer de veiller sur votre fils pour vous faire du chantage ensuite. Guère le choix.
Vous vous souvenez de la roue qui doit tourner ? Bah apparemment, elle est bloquée ! Il est en mode : poissard d'honneur pour le coup ! C'est bien sa veine.
Revenons à ce noble, et au gaucher qui fait appel à tous ses souvenirs de son passé, des manières apprises chez celui qui était son maître.
Je vous écoute, Seigneur.
Il tend l'oreille, écoute les bruits, cherche les cliquetis des armes pour savoir si des hommes se mettent en place, ou entendre Nicolas. Son esprit est torturé.
Il tait ses craintes, posant un regard quasiment résigné sur son interlocuteur. Il n'est pas troubadour pour rien, sans doute que sa chiasse serait furax de le voir agir ainsi mais pour l'heure, il faut sortir son fils d'ici. Cela seul importe.
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J'espère que vous comprenez que vous venez ici en homme libre, comme vous-même le proclamez, et qu'en aucun cas vous n'êtes mon prisonnier. J'ai bien peur, d'ailleurs que vous n'ayez compris le sens de mes mots et j'en suis sincèrement désolé.
A peine le temps d'ouvrir la bouche, il la referme déjà. Le noble parle. Les poings fermés, à s'en blanchir les jointures, il écoute, et relâche soudain sa main gauche. La douleur le lance. Profitant que son interlocuteur reprend sa respiration, il esquisse un sourire carnassier, le regard sur l'intérieur de la maison.
C'est ça, Seigneur, et combien d'hommes m'attendront à la sortie ?
Le Gaucher écoute, sa patience est mise à rude épreuve. Il écoute et il essaye de jauger de l'homme en face de lui. Il parle, il parle, beaucoup, trop. Le sous-entendu est clair, le noble a des soldats à demeure. Nul doute sur cela. Le siège offert est accueilli d'une inclinaison de tête en guise de remerciement.
Tout doux, Seigneur. Je suis venu seul... quasiment sans arme. Votre femme a du vous le dire, je ne suis pas en état de me battre.
Un bref soupir, ne pouvant poser ses conditions, son fils étant aux mains du noble qui lui fait face. Il secoue la tête. Les narbonnais sont vraiment étranges, se montrant gentils pour vous aider, avant de vous planter un couteau dans le dos, comme de proposer de veiller sur votre fils pour vous faire du chantage ensuite. Guère le choix.
Vous vous souvenez de la roue qui doit tourner ? Bah apparemment, elle est bloquée ! Il est en mode : poissard d'honneur pour le coup ! C'est bien sa veine.
Revenons à ce noble, et au gaucher qui fait appel à tous ses souvenirs de son passé, des manières apprises chez celui qui était son maître.
Je vous écoute, Seigneur.
Il tend l'oreille, écoute les bruits, cherche les cliquetis des armes pour savoir si des hommes se mettent en place, ou entendre Nicolas. Son esprit est torturé.
Il tait ses craintes, posant un regard quasiment résigné sur son interlocuteur. Il n'est pas troubadour pour rien, sans doute que sa chiasse serait furax de le voir agir ainsi mais pour l'heure, il faut sortir son fils d'ici. Cela seul importe.
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