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[ RP ] Demeure Casalièr, Narbonne

--Olivier_del_casalier
Aujourd'hui il fait froid, ça veut dire qu'on va pas sortir ! Ça sert à quoi de marcher si on peut pas aller dehors voir les fleurs ?

Alors, je suis maman partout où elle va. Depuis qu'elle m'a dit pour le frère ou la sœur, je m'inquiète, je sais pas pourquoi mais ça me fait un peu peur.
En plus, depuis tout à l'heure, maman elle fait de drôles de têtes.
Un moment elle sourit, puis elle pleure, puis elle sourit et après elle fait la grimace comme moi devant ma bouillie.
Jusque là j'avais rien dit, mais là je veux être sûr que maman va bien !

Je la regarde et lui demande :


Bobo ?

Elle a l'air surpris, mais me tend la main et me sourit. Ah, ça doit pas être si grave alors.

Elle me dit d'attendre et tient ma main en l'air. Bah, j'attends quoi ?
Tout à coup, elle pose ma main sur son ventre,... je croyais que j'avais pas le droit ?..., et je sens quelque chose !
Je pousse un cri et veut m'en aller, mais maman rit et me dit de ne pas avoir peur.

Elle repose ma main sur son ventre , la sienne sur la mienne, et on pousse un peu. Et là, ça recommence ! Je la regarde, elle sourit les yeux brillants.

Mon Soleil, ton petit frère ou ta petite sœur te dit bonjour....

J'en reviens pas ! Je suis plus dans le ventre de maman, et je parle pas ou plutôt mal et lui il parle déjà et maman le comprend ??
C'est pas juste....
--Constance_del_casalier
Ça répond!

Je peux communiquer!!!

Je suis vraiment heureuse! Et se que je sent est plus petit que Papa et Maman, alors ce doit être l'autre! Je suis heureuse!!!

Faut lui faire comprendre que j'ai hâte de le voir! J'espère qu'il ne piaillera plus comme maintenant par exemple. Ce sera énervant! Mais moi-même? Serais-je capable de parler? C'est un peu frustrant ça. Car je sais tant de chose, mais en même temps, c'est comme si j'apprenais tout au compte goute!

Mais avant tout, répondre!

Alors... concentration... oupse!

J’envoie le pied! Zut, c'est pas ce que je voulais! Pas facile de contrôler ses mouvements! Comment je vais faire pour apprendre à marcher si je suis même pas capable de commander à ma main!

Un autre essaie!!!

Réussi! Je pousse avec ma main! En fait, je flatte! Je caresse de l'intérieur! Comme pour dire: "Allo! Je suis là et heureuse! Qui êtes vous? Vous voulez du bien à Maman?" C'est un peu maladroit, mais c'est au moins l'intention qui compte! C'est ce qu'on dit non? Voyons voir si l'oiseau réagis!
--Olivier_del_casalier
Je suis triste, Maman elle parle avec lui et comprend tout ce qu'il dit, moi elle comprend jamais.

Je m'éloigne un peu et vais m'asseoir, j'ai les yeux qui piquent mais je veux pas qu'elle le voit, alors je prends mes cubes et fais une tour comme Papa m'a montré.
Toute façon, elle est occupée Maman, elle va pas faire attention à ce que je fais.

J'y arrive pas, ça tombe ! Et puis maintenant je vois plus rien, je pleure.
J'entends qu'elle vient et s’assoit à côté de moi, elle passe son bras autour de moi et me murmure :


Pourquoi pleures-tu mon Soleil ?


Voyez quand je dis qu'elle comprend rien !
Et comme je sais pas comment dire les choses, je montre "l'autre" avec mon doigt.

Maman m'embrasse et elle me dit :


Il ne faut pas pleurer. Tu sais, je suis sûre qu'il t'aime déjà beaucoup, et quand vous serez grands vous jouerez ensemble.


Elle s'arrête pour dire : Aïe !

Je la regarde mais elle rit. Moi je ris pas quand j'ai mal, elle est bizarre Maman !

Olivièr ? Je crois qu'il veut te parler encore, tu veux remettre ta main ?

J'hésite. J'ai pas envie et envie en même temps, et puis tant pis, je remets ma main et là c'est pas comme tout à l'heure, c'est comme si ça chatouillait. Bah je vais faire pareil ! Je passe ma main de long en large comme quand je caresse le chat d'Yda, on va voir ce que ça fait.

J'entends Maman qui me dit :


Tu peux lui parler aussi.

Alors j'approche ma tête et tout bas pour pas que Maman entende, je commence à lui parler, mais est-ce qu'il va m'entendre ?
--Constance_del_casalier
Ça marche!

Et ça gazouille!

J'entends les bruits d'oiseaux encore! C'est finalement pas si désagréable à entendre! Et j'aime quand on caresse comme ça! J'aime ça et je vais lui faire comprendre! Il le faut! Je sens que c'est essentiel.

Mais j'entends pas très bien les bruits. Je vais tenter de me rapprocher pour mieux entendre! C'est plus difficile que de bouger un bras ou une jambe parce que je dois prendre appuis et pousser pour poser ma tête contre la parois!

On y va doucement donc et, avec les pied contre le bassin de Maman, je pousse! J'y arrive et colle mon oreille contre la parois et sourit! J'entends bien maintenant! Le gazouillement est doux, mais je sens un fond de tristesse!

Ho non pleure pas! Si tu pleure je vais pleurer aussi!!!

Je pense très fort pour lui faire comprendre!!! J'espère qu'il comprend!
Ariana_anthea
[ 7 de février 1460, Demeure Casalièr, Narbonne ]

Journée particulière ce jour….elle y avait songé depuis plusieurs semaines un peu impatiente, mais se retenant tout de même de faire montre de quoique ce soit. Elle voulait savoir, y penserait-il ? Se souviendrait-il ?
Elle avait donc gardé secret espoir d’une surprise soudaine, las, au détour d’une conversation elle avait déchanté, il avait oublié…

Aurait-elle du lui en vouloir ? Du tout, puisque ce n’était pas le fait qu’il avait chassé de son esprit mais plutôt la date de l’événement qui avait décrété ne pas vouloir rester ancrée en sa mémoire.
Toujours est-il qu’elle avait eu bien joli présent de la part de son épousé, présent dont il lui avait narré toute l’histoire depuis Alexandria, en passant par l’Italie pour finir entre ses mains, dans un coffret de bois finement ciselé.
Il en avait dessiné les moindres détails avant de le confier pour finition à quelques maîtres artisans.

Elle regardait le médaillon, puisque s’en était un, sis au creux de sa main, et son cœur battait la chamade rien qu’aux remembrances des mots qu’il avait eu en lui offrant. Des mots si beaux mais surtout si touchants qu’elle en avait pleuré et qu’elle en pleurait encore.

Un peu plus tôt dans la journée, c’est lui qui lui avait rappelé la date, celle du jour, celle de l’anniversaire de leurs noces et qui lui avait presque imposé de le fêter ! Elle en avait été si étonnée qu’elle s’était jouée de lui en faisant l’innocente, pour au final accéder bien volontiers à sa demande en réclamant toutefois une promenade autour du lac comme avant goût d’une si jolie soirée.

La promenade faite, leur fils embrassé, elle était montée à leur chambre et après ses ablutions du soir, elle était désormais en chemise, assise devant l’âtre, le joyau entre ses mains attendant patiemment celui avec qui elle avait choisi de passer sa vie.





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Skip_lo_casalier
[7 Fév. 1460, Demeure Casalièr, Narbonne]

Skip avait apprécié la promenade. Un peu plus tôt dans la journée, il l'avait fait pleurer en lui donnant un peu de déclaration. Il lui avait rappelé à quel point il l'aimait, comment il serait triste sans elle et comment il voulait vivre heureux avec elle! C'était la deuxième fois de la semaine qu'il la faisait ainsi pleurer. La première fois est quand il lui avait offert le pendentif. Un bijoux en Lapis Lazuli à qui il avait fait faire le tour de la méditerranée pour le faire arriver jusqu'à Narbonne, taillé et poli, selon un motif longuement réfléchis et représenté avec précision pour que l'orfèvre puisse traiter la pierre avec le plus de précision possible!

Le résultat était magnifique! Et au cou de son épouse, le-dit bijoux prend enfin toute sa valeur et deviens alors inestimable!

La promenade avait été vivifiante et Olivièr fût un ange en s'endormant sans trop de difficulté. Il avait laissé Ariana faire ses ablutions de son côté, pendant qu'il en faisait autant dans son coin labo, se changeant de vêtement, taillant sa barbe pour la rendre égal, droite et jolie! Il enfila un léger vêtement d'intérieur, tout en simplicité, et alla vers la chambre, le cœur battant comme un jeune puceau. L'idée le fit sourire.

Il toqua à la porte...

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Ariana_anthea
[ 7 de février 1460, Demeure Casalièr, Narbonne ]

Souvent, lorsqu'on patiente, l'esprit se met de lui-même à vagabonder sans qu'on en soit conscient.
Ses pensées étaient donc à des lieues de là, tournées vers le passé et plus particulièrement vers le fameux jour de ses noces.

La journée avait été belle bien que fraîche et la cérémonie bien qu'assez longue lui avait paru durer quelques instants seulement.
Du départ de son modeste logement de l'époque en cortège vers l'archevêché où elle devait retrouver son promis et l'autre partie des invités, à l'arrivée là-bas...où elle avait eu une peur sans-nom en ne le voyant pas présent, peur qui s'estompa lorsqu'il parut en s'excusant de son retard...
L'entrée en la chapelle, ensuite, l'accueil de Monseigneur Désidérade, aujourd'hui défunte et qu'elle regrettait tant, la cérémonie en elle-même, si belle et leur ressemblant tellement. Les félicitations des uns et des autres, enfin, et son arrivée en cette demeure qui était sienne désormais.

L'émotion qui l'avait étreinte ce soir là, à se retrouver en cette pièce inconnue avec l'homme qu'elle avait pris pour époux quelques heures plus tôt. Avait-elle eu peur ? Pas dans son souvenir...

Elle sourit pensant à tout ce chemin parcouru depuis et va pour laisser son esprit repartir vers d'autres souvenirs lorsqu'elle entend qu'on toque...
Elle avise la porte et intriguée ...

Dintratz !*



(*: Entrez !)

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Skip_lo_casalier
[7 Février 1460, Demeure Casalièr, Narbonne]

Skip poussa la porte quand il s'y fît inviter. C'est un homme souriant, la tête haute et l'allure fier, malgré ses vêtement simple, qui entra dans la chambre. Il avisa aussitôt le pendentif et afficha un sourire heureux, si sourire était encore possible dans un visage déjà souriant. Avec le ventre rond de son épouse, et les autres formes à peine voilées, le bijoux trouvait une place de choix et contribuait à faire rayonner le visage de la jeune femme. Un profond sentiment d'affection le submergea. C'était, pour lui, comme s'il tombait en amour encore et encore, à chaque clignement d’œil. Chaque inspiration lui insufflait la passion et chaque expiration, l'espoir. Il n'est qu'un vieillard, mais Aristote sait combien un homme peut être jeune dans son cœur quand il est près d'une femme aimée et aimante! Et c'est ce qu'elle est!

De la revoir en cet instant, c'est comme s'il ne l'avait plus vu depuis des siècles, des millénaires! Et elle l'aimait! Il était l'époux de cette femme merveilleuse, exemple de bonté, de passion, d'Amour, de partage. Elle donne sans compter, égal à elle-même, généreuse avec tous. Parfois autoritaire, mais jamais à l'excès, et jamais sans raison, ni amour!

Oui il l'aime, pour ce qu'elle représente, pour ce qu'elle est à l'intérieur et, un homme étant un homme, pour ce qu'elle est extérieurement aussi!

Il s'avance donc vers elle, doucement, à pas mesuré, silencieux et gracieux encore, fidèle à son entrainement de soldat. Une démarche rappelant celle du Lion! Gracieux, royale et léger, malgré la taille imposante et la crinière blanche. Il lui sourit!


Bonser, ma lumenosa flor! Es subrebèla asser!*


[Bonsoir, ma lumineuse fleur! Tu est magnifique ce soir!]
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Ariana_anthea
[ 7 de février 1460, Demeure Casalièr, Narbonne ]

Et elle éclate d'un rire cristallin en l'entendant ! Son Bel Ange comme elle le nomme, si adorable et si maladroit à la fois !

Elle ne dira rien, pas pour le moment, elle le taquinera plus tard, comme elle aime à le faire si souvent. Elle se lève, doucement, inconsciente du fait que ce qui la vêt ne cache pas grand chose de ce qu'elle est, mais après tout, à lui, qu'aurait-elle à dissimuler ?

Dans la lumière des flammes, sa chemise n'est guère plus qu'un voile dont sa chevelure d'un joli châtain, devenue lumineuse par le jeu des reflets, révèle la pâleur. Sa chevelure, donc, tombant jusqu'à ses reins ne fait que renforcer l'illusion diaphane de sa tenue, de sa peau, de sa gorge alourdie par l'enfant qu'elle porte. Aucune honte chez elle à se montrer ainsi, même si on lui a appris il y a longtemps que femme grosse n'est guère un spectacle pour un époux.
La pudeur, elle l'a laissée s'évanouir lorsqu'elle a compris qu'aimer celui qu'on a épousé de la sorte, de cette sorte d'amour plus impulsif que réfléchi, n'était en rien une offense au Très-Haut. Lorsque l'Aimé lui a fait comprendre, aussi, que c'était une preuve d'amour supplémentaire que de l'avouer et de le montrer. Confesser que l'on est comblée par celui qu'on aime n'est donc en rien un péché ou une inconvenance, c'est une marque d'amour supplémentaire. Et cela, elle l'a bien compris désormais.

Elle s'approche, cette fois, à pas lents, de l'époux aimant, de l'amant attentionné, du père attentif qu'il est, et lui sourit, réfrénant l'envie si difficilement contrôlable de poser sa main contre sa joue. Elle accroche la mousse de ses yeux, et se rassure, si besoin en était, des ses sentiments envers elle.
Elle qui n'a jamais vraiment compris comment il avait pu l'aimer, jeune femme si simple, si peu au fait de la vie, n'ayant pour elle que sa Foi inébranlable...Pourtant, il l'aime, elle n'a aucun doute. Elle a vu de ses yeux bien des femmes vouloir le charmer, il les a toutes évincer sans un regard, sans un regret...Comme s'il n'avait attendu qu'elle toute sa vie...sa si longue vie...

De cela aussi elle a conscience, qu'un jour elle deviendra sans doute plus une fille pour lui qu'une épouse, qu'elle devra prendre soin de lui lorsqu'il déclinera...lorsque son âge aura surpassé sa volonté, qu'il ne sera plus vraiment celui qu'il est désormais, qu'il ne pourra plus lui témoigner son affection comme il souhaiterait le faire. Peut être cela l'inquiète-t-il, elle, elle n'en a cure. La seule chose qui pourrait lui causer peine c'est qu'il cherche à l'écarter, le reste n'a aucune importance à ses yeux. Quant on aime comme elle l'aime, on ne rejette pas l'autre simplement parcequ'il a changé, on reste près de lui et on lui témoigne encore plus d'amour si cela est possible.

Elle lui sourit toujours, son regard plongé dans le sien, et finit par murmurer...

Unament asser ?*



(*: Uniquement ce soir ?)

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Skip_lo_casalier
[7 Février 1460, même lieu]

Es particularament, meuna flor!

Skip lui sourit avant de lui poser des mains fermes sur les hanches pour l'attirer à lui et lui chuchoter dans l'oreille:

Te aimi!

Ses pensées, pour le moment n'étais concentré qu'en un seul point fixe. Une seule idée, une seule volonté, un seul désir: Ariana! Est-ce qu'il est vieux? Est-ce qu'il a commencé à ne plus contrôler totalement ses mains? A-t-il les cheveux blanc? Même si tout ça était vrai, dans l'instant présent, et comme à chaque fois qu'il est avec elle, il se sent jeune, vivant, habile, fort et vigoureux! Pourquoi en serait-il autrement? La fraicheur de la peau de son épouse, la fermeté de sa gorge et le feu dans ses yeux est suffisant pour redonner jeunesse à quiconque. Même à un vieillard de quelque 60 printemps!

Il profite de la proximité pour humer le parfum de sa douce fleur. Lui qui aura vécu dans les effluves les plus exotiques et les plus magnifiques n'aura jamais eu à sentir quelque chose d'aussi merveilleux. C'est un parfum indescriptible, à mis chemin entre la noisette et la rose, avec un soupçon d'humidité portant quelque chose d'autre, indéfinissable. Juste au parfum, il pourrait la retrouver dans une foule compacte!

Pendant que nous y sommes, et que les mains se promènent sur le dos, et ailleurs aussi, il en profite pour goûter se parfum. Il l'embrasse doucement dans le cou, tendrement! Il se redresse juste un peu, pour retourner se perdre dans les yeux de son épouse et il sourit encore!


Òc! Te aimi, meuna flor!!!


Tu l'est particulièrement, ma fleur!
Je t'aime!
Oui! Je t'aime, ma fleur!!!

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Ariana_anthea
Un cri de surprise lorsqu’il l’attire aussi prestement à lui ! Elle n’a que le temps de se raccrocher à son cou avant de l’entendre lui parler tendrement à l’oreille et de sentir ses mains sur elle. Des mains douces et chaudes qui la connaissent par cœur et qui ne manquent pas de la faire défaillir. Il a beau paraitre un homme dans la force de l’âge, à qui le connaitrait sous cet angle, il n’a rien d’un vieil homme sage et conventionnel.

Elle sourit, les yeux fermés cette fois, et se laisse faire avec plaisir lorsqu’il décide que finalement son dos ne suffit pas et que son cou mérite d’être embrassé.

Elle ouvre les yeux à nouveau dès lors qu’il cesse ses baisers, elle aurait préféré qu’il continue…mais sourit en se rendant compte qu’il ne fait que la regarder à nouveau, les yeux brillants et pleins d’amour, amour qu’il lui clame d’ailleurs et de plus belle façon.

Elle soupire, éprise et le cœur en joie, mais n’en a pas fini, c’est elle cette fois qui s’attaque à ses lèvres en premier lieu puis à la base de son cou pour finir par le haut de l’épaule. Elle va pour se rapprocher du corps sans défaut de son merveilleux époux mais s’écarte brutalement, grimaçant et poussant un Aïe !

Le charme est brisé, et elle le regarde cette fois désolée, l’informant afin qu’il ne s’inquiète pas…


Meu Angel, recòrda nos que pas sèm sols*



(* Mon Ange, on nous rappelle que nous ne sommes pas seuls)
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Skip_lo_casalier
Ils étaient bien partis quand, soudain, la réalité fait surface.

Bien sur qu'ils ne sont pas seuls. Il y a un être qui pousse dans le ventre de son épouse, le deuxième. Plutôt que l'inquiéter, cela l'amuse. Il pose une mains sur le ventre et comme il la pose, il sent le bébé s'y blottir. Une idée lui passe par la tête: Comment une jeune femme comme Ariana, intelligente, belle et généreuse, peut être en amour avec un vieillard tel que lui. C'est l'un des mystères de ce couple fort mal assorti. La Belle et la Bête! Il sait qu'elle l'aime et, normalement, c'est la seule chose qui compte, mais voilà maintenant qu'il aimerait comprendre.

La main toujours posé sur le ventre il la regarde dans les yeux, interrogatif :


Comment une femme aussi merveilleuse que toi peut aimer un homme comme moi. Je sais que tu n'aimes pas entendre ça, mais je ne suis, aux yeux de tous, qu'un vieillard, et ils ont bien raison. Alors, pourquoi, pourquoi moi ?
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Ariana_anthea
Elle le voit poser sa main sur leur enfant à naître avec attendrissement. C’est tout aussi émue qu’elle sent celui qui repose en son sein se blottir contre la main de son père. Elle aime ces moments de tendresse, pas seulement entre son époux et elle, mais aussi entre le père et l’enfant, même si par instant cela lui donne l’impression d’être exclue de cette sorte de communion silencieuse. L’enfant cherche son père, elle le sait depuis quelques temps déjà, il réagit beaucoup plus en sa présence comme si quelque chose les unissait, sentiment et sensation étranges que ceux-ci.

Malgré cela, elle ne s’en offusque pas, n’en est pas affectée, elle préfère cela à l’indifférence de certains hommes et à la conception de quelques uns concernant les enfants. Conception étant qu’un enfant n’est en rien utile si ce n’est à œuvrer aux champs pour aider ses parents ou alors à continuer le nom de sa famille, encore faut-il que celui-ci soit un fils…Mais l’amour, où est-il dans tout cela ? On se désintéresse de l’enfançon, on ne s’y attache point de peur de le voir passer avant sa première année, mais aussi de peur de voir ses rêves s’évanouir…
Elle serait incapable d’une telle chose. Laisser son enfant sans éprouver tendresse aucune, attendant seulement qu’il n’ait atteint l’âge de raison et qu’il passe aux hommes, attendre qu’il soit un homme justement et qu’il ait, en quelque sorte, enfin droit à l’intérêt de ses parents…Non, elle en est bien incapable et à voir son époux, il en est de même pour lui. Lui qui a tant souffert du désintérêt de ses propres parents, de l’apprentissage donné par son père, de la condescendance de sa propre mère face à l’attitude du père si étrange…Comment s’étonner dès lors de la vie que celui qu’elle aime ait été si torturée ?

Elle le regarde alors qu’il lui pose question. Etrange question pour elle, question qu’elle ne s’est jamais posée, question qui semble être importante pour lui…

Elle prend sa main jusque là posée sur l’enfant, et l’entraine vers leur couche, puis s’y installe en lui faisant signe de faire de même. Assis l’un près de l’autre, elle se blottit contre lui, réinstalle sa main contre le petit monstre qui avait recommencé à bouger de mécontentement et qui comme par enchantement se calme, et entreprend de répondre à son époux.

Mon Ange, comment expliquer avec des mots les élans de son cœur ?
Un cœur qui bat plus vite lorsqu’il vous voit, qui s’emballe lorsque vous m’effleurez, qui a tant saigné de vos longs mois d’absence ?


Elle dépose un baiser sur la joue de l’homme près d’elle afin qu’il ne voit pas là un reproche, puis réinstalle sa tête contre celle de l’Aimé.

Vous savez, j’ai rencontré des hommes avant de vous connaître, et même après. Des hommes qui m’ont fait comprendre que je ne leur étais pas indifférente, l’un d’entre eux m’a même appelée « mon amour » au bout de son deuxième courrier.

Elle manque rire à ce souvenir tellement impensable. Puis reprend…

Ces hommes étaient tous jeunes ou du moins beaucoup plus jeunes que vous ne l’êtes, pourtant aucun n’a su éveiller ce que vous avez éveillé en moi et cela dès notre rencontre.
Bien sûr j’ai vu votre âge, ce que tous voient en vous, un barbon, charmant certes mais un homme dans la force de l’âge, un homme qu’une jeune femme ne doit pas aimer au risque de choquer.
Croyez vous que mon cœur m’ait laissé le choix ? Il ne m’en a laissé aucun…
Je vous ai aimé dès nos premiers échanges sur l’armée et sur la botanique, sur les simples et sur la façon de se tenir face aux autres.

Elle rit cette fois, se souvenant d’une certaine phrase qu’il lui disait constamment.

Avez-vous souvenance de ceci ? « La place d’une jeune femme n’est pas sous les tables ! » …Moi, je m’en souviens…C’est grâce à vous que j’ai su dominer ma timidité et par la suite que j’ai pu annihiler ma terreur des hommes.

Elle s’arrête à nouveau, le regarde avec tendresse et continue.

Pourquoi vous avoir choisi ? Tout simplement parce que mon cœur a fait ce choix pour moi, qu’il a eu raison de le faire, et que je l’en remercie.
Je vous aime d’amour parce que vous avez su calmer mes peurs, comprendre mes réticences, ne pas forcer les barrières que j’avais érigé afin de me protéger…


Elle caresse doucement sa joue et poursuit


Vous m’avez surtout permis de voir votre âme, votre âme si tourmentée mais si belle. Ce que personne d’autre n’avait vu ou compris. Vous m’avez montré que derrière le barbon sévère et froid se cachait un homme généreux, aimant, mais qui souffrait d’un mal si difficile à supporter seul. Un manque d’amour sincère et désintéressé. Une blessure d’enfance…la pire à mon sens…

Elle ne sait s’il aura tout compris, mais pour elle c’est si clair…

Mon Amour, je vous aime parce que vous avez su être tout simplement vous-même avec moi. Et de cela je vous suis reconnaissante. On ne bâtit rien sur le mensonge et la dissimulation, vous le savez tout comme moi.

Elle s’est arrêtée, à court de mot cette fois, que pourrait-elle dire de plus ? Comment expliquer un amour sincère avec des mots, il est parfois bien plus simple de le faire par des gestes…Aussi, en finit-elle en l’embrassant tendrement, espérant de tout cœur qu’il aura saisi tout ce qu’elle a essayé de lui dire….

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Skip_lo_casalier
Skip étais un peu sans voix... Lui qui posait la question plus par curiosité que pour vraiment savoir et voilà qu'il a droit à une déclaration d'amour en bonne et dû forme! Ce qui n'est pas pour lui déplaire d'ailleurs! Mais là? Que répondre à ce déferlement d'amour et de compréhension, car il s'agit bien de cela! Ariana est quand même la seule femme à avoir compris qui il était et d'où il venait, au sens figuré bien entendu! Car si tout le monde peut savoir qu'il vient du Nord, très peu connaissent ce qu'il a vécu et ce qui a fait qu'il est aujourd'hui ce qu'il est! Il n'en parlera pas, par contre, car ce n'est pas le moment, ni l'endroit.

Tout en caressant le ventre, preuve, s'il en fallait une, de leur amour mutuel, il la regarde dans les yeux. Son émotion première lui reviens, c'est à dire le désir, mais en même temps, quelque chose de plus fort prend le dessus. Quelque chose qui ne s'exprime par aucun acte, ni même aucune parole! Comment exprimer un mélange de reconnaissance, d'amour, de désir, de passion, de tendresse, de confiance, de franchise? C'est tout bonnement impossible!

Alors plutôt que de faire quelque chose de très compliqué, plutôt que de la renverser sur la couche, plutôt que de lui déballer ses idées, il ne fait qu'une seule, une unique chose. La seule chose qui puisse vraiment exprimer ce qu'il ressent et il sais qu'elle comprendra le geste. Il s'approche donc d'elle et lui embrasse tendrement le front après lui avoir pris les deux mains.

C'est simple, ça ne prend aucune parole et si certain peuvent voir là un geste paternel, il faut plutôt comprendre un geste spirituel! En lui embrassant le front c'est, pour lui, comme s'il lui embrassait l'âme! Car qu'est-ce mieux que l'âme peut représenter la quintessence de ce qu'est une personne? Et comment mieux représenter l'amour d'une personne qu'en aimant son âme? Et comment mieux embrasser une âme? Car il en est convaincu, il n'est pas uniquement question d'amour entre deux être humain, aussi enfant de Dieu soit-il, mais quelque chose de plus, de mieux! Ce ne sont pas là deux personne qui s'aime, mais deux âmes qui communie!

C'est donc par ce geste, le baisé sur le front, qu'il lui semble être le mieux à même de représenter cette communions de l'âme!

Car oui! Il l'aime! De tout son corps, de tout son esprit et de tout son âme!!!

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Ariana_anthea


Elle ferme les yeux alors qu'il dépose le baiser sur son front et son esprit part à des lieux de là, il part pour chez eux, leur foyer ou du moins l'endroit qu'ils aiment le plus, Counozouls...

Pourquoi ? Tout simplement parce que le geste qu'il vient d'avoir est celui là même qu'il a eu la première fois qu'ils ont été seuls ensemble. Leur premier geste d'intimité, leur premier baiser, la première fois qu'il lui a dit qu'il la protégerait et le moment même où elle a su qu'elle n'appartiendrait jamais qu'à lui.

Il était dit que cette semaine serait celle des pleurs...pas des pleurs de tristesse bien au contraire, mais des pleurs de joie et de gratitude.
Ce que les autres pensent de leur couple, de leur amour, de la confiance aveugle qu'ils ont l'un en l'autre ? Tout cela l’indiffère. Elle, elle aime, elle est aimée, leurs enfants les comblent de bonheur, tout le reste est sans importance.

Elle finit par ouvrir les yeux à nouveau, les larmes ne sont pas taries, elle s'approche à son tour et reprenant les gestes qu'il vient d'avoir et le serment muet qu'il vient de faire, elle serre ses mains, l'embrasse à son tour sur le front et murmure dans un souffle avant de moucher la bougie posée près de leur couche...


Je t'aime...

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