Gildas
[Genève chez Gildas]
Il la regardait, se doutant quelle était au courant de tout mais nen parlerait pas, suivait le cheminement de ses pensées au travers ses yeux, voyait Eleo dans le reflet clair de ses pupilles.
Oui, cest elle qui a aménagé cette demeure, jai tout laissé en létat ; si elle revient elle sera sans aucun doute heureuse de voir que .. que .. elle est toujours la bienvenue.
Fermant les yeux un instant il se remémore cette soirée gâchée par sa faute, puis la colère et enfin la honte de lavoir fait souffrir, davoir brisé deux vies.
Ho, excusez-moi Alvi regarde ses mains crispées sur les accoudoirs du fauteuil vous dîtes quelle revient vers Genève bientôt vous en savez sans doute plus que vous ne voulez le dire mais ces nouvelles me réjouissent.
Oui je la connais, trop bien même « sourit » vous avez raison je vais confier une lettre à vos bons soins.
Gil sisole dans un coin de la pièce, prend un parchemin, une plume et la trempe dans un encrier.
Citation:
Eleo, ton amie Alvi ma un peu rassuré sur ta santé. Tu reviens à Genève, rencontrons-nous. Je ne mendie pas ton pardon, non, le mal est fait ; je pense à toi à chaque heure du jour et de la nuit
. à toi tout simplement. Jai envie de te dire que je
.. non je te dis
je taime ma rouquine.
.... sèche lencre, roule la lettre, y met un joli ruban et la tend à Alvi
Tenez, envoyez-lui ce parchemin, votre pigeon connaît le chemin maintenant et dites-lui que je lattend.