Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, 9   >   >>

[RP ouvert] Tel un phenix...

--Eleo


[ Chemins faisant ]

Sion derrière puis Sion devant, le couple allait et venait d'un point précis à un autre.
La rouquine ronde d'environ quatre mois, ne se trainait pas encore, loin de là, avait une énergie incroyable et les nausées diminuaient.
Son séjour à Sion avait été ennuyeux, elle n'accrochait plus du tout...
Et Genève lui manquait!!
Regarde Gil

Je me demande ce que je vais faire une fois rentrée! faut que je continue la navigation à l'université mais pfff c'est long! trop long!
Puis son regard s'attarde... Ma limace faut qu'on parle.. j'attendais notre retour mais... cela ne peut attendre.
L'enfant que je porte est celui de Mando.
Gil avait eu des gestes pas toujours tendres ni des paroles plaisantes depuis qu'elle lui avait annoncé sa grossesse.. Il refusait son état et elle refusait de faire un geste de contre nature!
Cet enfant est le mien, je compte bien l'élever seule dans la foi réformée, une épée à la main s'il le faut.
--Alvinae


[ Genève ]

Alvi s'occupait de la maison d'Eleo durant son absence. Elle avait reçu plusieurs lettres et ne trouvait pas son amie en forme. La grossesse se psssait bien, mais certains gestes déplacés du compagnon semblaient avoir choqué Eleo.
Alvi pensait que le couple vivait ensemble , mais pas du tout, chacun chez soi.
Elle pose un bouquet de fleurs fraichement coupées sur la table, aère la maison en grand.
Quand tout le travail était terminé elle prend place à la table et envoie une lettre à son amie
.
Gildas


[Chemin faisant]

Ils étaient sur le chemin du retour, oui Sion n’était plus ce qu’il avait connu. Il l’écoutait parler… lui répondait en lui serrant la main ....

Oui l’université, moi aussi, j’avais laissé tomber les cours …ho ! tu prend des cours de navigation … un bateau et hop ! vive les voyages …

Puis ... "Ma limace faut qu'on parle ….. L'enfant que je porte est celui de Mando"

Gil s’arrête, vacille, s’assied sur une souche, regarde sa compagne sans bien comprendre ce qu’elle vient de lui dire. Il lui semble qu’une chappe de plomb vient de lui tomber sur les épaules, "Mando", regarde son ventre qui forme un bel arrondi et qu’il aime caresser tant la peau est douce.

"Deos, qu’ai-je fait pour que vous me traitiez de cette façon … j’ai déjà été puni une fois et vous me punissez de nouveau en m’annonçant que cet enfant n’est pas de moi. Je ne le mérite pas, non pas ça."

Fixe sa compagne, cette femme qu’il aime …. Eleo !

N’entend pas fin de sa phrase et se réfugie dans sa peine.
Eleonore.


Elle savait qu'il encaisserait mal cette vérité. A l'époque la rouquine avait quitté Gil et .. ce qui devait arriver.. arriva.
C'était ainsi, elle avait eu du mal à accepter que son ventre portait la vie mais les jours passants elle avait accepté cet évènement et se refusait à vivre dans le mensonge. Un enfant naitra peut-être avec des yeux gris acier et cela.. ne laisserait aucun doute sur la paternité..
Gil et elle vivaient séparément mais partageaient la vie et ses tumultes.


Son regard se pose sur lui.. ce qu'elle ressent est indéfinissable, elle sait qu'elle a blessé, qu'elle a trahie comme lui l'a trahie.. enfin ils n'étaient pas mariés et chacun conservait sa vie, ses projets..

Eléo ne savait pas trop comment leur histoire allait évoluer, elle acceptait qu'il la quitte s'il en ressentait le besoin et l'envie, il n'était pas prisonnier d'elle et elle préferait un homme libre qu'un homme qui reste par pitié.

Ma limace.. je me doute que tu vis là un moment bien difficile et je n'ai aucun pardon à demander car je ne regrette rien . Cet enfant est le fruit d'un couple qui s'est aimé passionnément et qui a souffert tout autant. J'ai cru que tu étais le père mais .. à bien y réfléchir c'est impossible car nous n'étions plus ensemble.


Elle s'asseoit à coté de lui, sans le toucher. Ses jambes ne la portaient plus vraiment, elle se sentait vidée.

_________________
Gildas


Après quelques minutes d’hébétude il leve la tête, elle lui parlait, il l’entendait …

Oui tu m’as assommé … laisses-moi quelques instants pour assimiler. Tu n’as pas de pardon à demander, tu n’a rien à regretter … cet enfant n’est pas de moi mais il est le fruit d’une passion et j’en suis le fautif. Laissons cela de côté.

Elle s’était assise à côté de lui comme une loque, épuisée. Il la regarda, fit un geste vers elle puis se retint ne sachant s’il devait la haïr ou l’aimer, la rejeter ou la prendre dans ses bras. Des pensées contradictoires traversaient sa tête …. sa fuite … son silence .. Alvi .. puis ses pigeons enflammés … son retour .. leurs retrouvailles … malgré toutes ses péripéties ils s’aimaient, c’était l’évidence même mais avec cette annonce qu’allait-il se passer, que faire … il ne pouvait pas l’abandonner, il l’aimait trop.

Bougeant légèrement, il se rapproche d’elle, la prend dans ses bras.

Tu trembles, tu ne te sens pas bien ?

Sort un flacon de sa besace et le porte aux lèvres de sa rouquine et la force à boire puis en avale aussi une gorgée.
Il l’assied entre ses jambes, son dos contre son ventre, l’enserre, croise ses mains sur son ventre tendu, souffle dans ses cheveux roux.

Merci de m’avoir dit la vérité
Eleonore.


Elle n'avait pu garder ce secret.. n'avait pu vivre ainsi à se demander si cet enfant aurait les yeux de son père, des yeux qui la faisaient chavirer à chaque fois..
Non elle n'était pas fourbe.. et se rendait malade à mentir.
Elle avait profondément blessé sa Limace mais les vérités ne sont pas toujours bonnes à entendre.. et la digestion prendrait du temps.
Elle pose la main sur son ventre.. savait que cet enfant serait chéri et que rien ni personne ne se mettrait au travers de cette maternité.


Elle frissonne... se sent fatiguée mais bien dans sa tête. Elle avait fait un choix de plus dans sa vie, un choix difficile mais elle n'avait jamais aimé la facilité.


Ma Limace.. Prends ton temps pour accuser le coup, on parlera de tout cela plus tard, à tête reposée. Je comprendrais très bien que tu ais besoin de recul et de respirer. Tout cela et ce depuis des semaines, nous fait vivre des moments difficiles, des épreuves qu'il faut accepter.


Blottit contre lui, elle tente de calmer ses tremblements. Prend un morceau de pain et mange. Elle trouvait que physiquement elle fatiguait plus vite qu'elle ne l'aurait cru.. c'était un peu perturbant de se sentir prisonnière d'un corps qui allait à un rythme différent de ses pensées. S'inquiétait aussi d'une mission à venir.. mais elle tiendrait, il le fallait!


Ma limace.. je sais que tu n'es pas un grand bavard mais quand tu auras réfléchit à tout cela, j'aimerai que tu me donnes ton point de vue..

_________________
Gildas


"Ma Limace ..Prends ton temps … Ma Limace … je sais que …."

Il l’avait écouté l’interpeler, lui expliquer, puis il prit la couverture qu’il avait déposé à côté de lui, la déplia et enveloppa sa compagne dedans. Ils restèrent un long moment ainsi sans se parler, s’écoutant respirer.

J’ai compris tu sais, demain ça ira mieux quand j’aurai bien assimilé et que la tension sera retombée.

Se lève ramasse des cailloux et des morceaux de bois puis les jette de toute ses forces contre les arbres jusqu’à ce que ses muscles soient raidis par l’effort. Reviens près d’Eleo, la regarde, lui tend les mains.

Viens ma Grenouille, rentrons nous reposer, toi surtout en as besoin. Demain nous en reparlerons, je te dirai ce que j’en pense.

La prend par les épaules et l’emmène doucement vers le lieu de repos. Lui murmure Je t’aime
Gildas


Ils étaient rentrés. Gil avait rallumé le feu dans la cheminée, puis avait installé Eleo dans son fauteuil.

Deux jours étaient passés, Gil allaient aux champs et surveillait en même temps celui de sa rouquine ; elle commençait à ne plus pouvoir s"agiter comme avant mais était cependant vive et vaillante. Il avait longuement réfléchi, retourné tout dans sa tête, avait fait des plans, puis les avaient défait. Il ne savait pas très bien comment réagir, prendre les bonnes décisions ou la laisser décider pour l'avenir de cet enfant qui n'avait rien demandé, qui aurait pu être le sien mais qui ne l'était pas.
Gil souffla, tourna en rond, soupira longtemps. Un soir il se décida à aller la trouver chez elle.

Voilà ma grenouille, cet enfant qui est le tien est le bienvenu, je ne veux pas te perdre, je t'aime. Si tu le désires, je l'éleverai avec toi, j'en prendrai soin comme de toi.

Il fit quelques pas dans pièce, la regarda puis s'assit à côté d'elle, la prit dans ses bras et déposa un baiser sur ses yeux dans lesquels il aimait se noyer.

Je ne suis pas un grand bavard comme tu dis, j'ai tout dit, maintenant ...... je t'aime, tu es mon bonheur et ce qui t'appartient fait mon bonheur ... veux-tu une infusion ?

Sans attendre sa réponse il passa à la cuisine préparer de qui faire une tisane.
Eleonore.


[ Genève... ]

La rouquine avait retrouvé ses habitudes... le venntre rond en bonus.. mais ne se sentait pas encore à rester coucher... d'ailleurs elle avait son sac à préparer..
Toute à ses pensées , Gil la sort de sa bulle..


Ecoute..

Le suit des yeux jusqu'à la cuisine et réfléchit un bref instant avant de lui répondre.

Ma Limace.. quoique tu aurais décidé, cet enfant je le garde et je me doute que pour toi cette situation est perturbante. Elever l'enfant d'un autre n'a surement rien de facile, tu es un homme bon.

Elle se lève, le rejoint..

Je dois partir quelques jours... ou semaines, je ne sais pas exactement. Ca te dis de m'accompagner?? et puis je peux toujours bouger et j'ai toujours des envies de sensations fortes..

Prend quelques miches de pain pour remplir sa besace..

_________________
Gildas


[Genève]

Bon, si tu pars je viens avec toi, je ne te laisse pas aller seule dans ton état. J'ai aussi pris goût aux voyages. Je ne sais pas où tu vas mais peu importe.

Gil la regarde emplir sa besace de pain et au passage lui en chippe deux avec quelques maïs, la regarde en souriant.

Je suis prêt, on passe chez moi prendre quelques nippes et on y va
--Eleo


[ Bien plus tard dans le temps... du coté Comtois ]

La rouquine avait eu un coup de sang... finalement elle avait envoyé paître tout ce qui l'agaçait! et maintenant, simplement, rentrait chez elle à Genève.

Le ventre rond montrant une naissance prochaine.. et tirant le corps dans ses extrêmes possibilités, la Belle se mouvait avec aisance mais l'inconfort pointait son nez, la fatigue arrivait plus vite et tirer l'épée lui semblait parfois plus.. compliqué.
Mais elle poursuivait son chemin, digne et simplement heureuse. Bien sur le moment venu elle regretterait peut etre, dans la douleur on déteste la vie, elle évitait d'y penser afin de rester sereine.

L'escapade en Terres Comtoise avait été une perte de temps, rien à voir, rien à découvrir..Elle avait envie de rentrer pour quelques jours.. L'humeur joyeuse mais quelque peu préoccupée par un questionnement.. où naîtrait donc cet enfant?.. Lodève était loin tout d'un coup.. mais le père .. coincé là bas.. après la naissance elle irait là bas.. elle ne savait pas! Mando n'était pas à faire des histoires, loin de là mais il était normal qu'il voit son enfant, et une fois encore elle serait entre deux eaux à se ronger les sangs..

Elle avait encore le temps mais le temps file si vite...
--Eleo


[ Pontarlier.. pays Comtois ]

Eleo reprenait peu à peu les chemins de l'écriture, les pigeons volaient, des départs, des arrivées, elle s'organisait, se mettait la pression afin de mieux réfléchir car elle se savait plus performante dans ces moments-là.
L'enfaçon, dans son ventre montrait des signes de vie, la chair se déformait par endroit sous les coups reçus de l'intérieur. Du dynamisme à revendre.. cela s'annonçait prometteur.

En taverne, la tisane au bord des lèvres, elle fait crisser cette plume.


Citation:
Chère Alvi,
Nous sommes sur le retour. Un arrêt pour travailler un peu et goûter à la vie du coin puis nous traverserons la frontière tranquillement. Pour l'heure aucune mauvaise rencontre.
Je vais avoir besoin de toi. Peux tu mettre dans une malle le nécessaire pour un enfançon, je ne sais ce qu'il faut en dehors de quelques langes. Nous allons nous rendre en Languedoc, et cet enfant y verra le jour, en Terre de cigales et de soleil.
Merci de m'aider encore. Merci de continuer de prendre soin de ma demeure.
Je t'embrasse
Eleo


Et un pigeon de plus sur le départ. La rouquine regarde Gil, se dit que rien n'est simple et que rien n'est simple pour Mando mais elle avait décidé que se serait ainsi et il n'était guère utile de discuter, après tout elle n'en faisait toujours qu'à sa tête, au risque d'user et d'abuser peut-être aussi de la patience de son entourage. Elle avait vécu seule longtemps et aimait simplement être libre en tout point de vue. Partait sur un coup de tête, brigander quand l'envie la saisissait et ainsi de suite chaque jour.. la simplicité l'ennuyait.. et les adieux restaient impossible.

Termine sa tisane.. avait encore un petit courrier à faire.. mais là devait chercher ses mots... son père n'avait plus reçu de ses nouvelles depuis très longtemps.. il fallait rompre ce silence ..
--Alvinae


Genève - Helvétie

Alvi vaque à ses occupations tout en prenant soin de la maison de son amie et de son champs. Elle n'oublie pas de veiller aussi aux biens de Gildas.
Un pigeon grassouillet se pose non loin d'elle et c'est avec plaisir qu'elle prend une pause et s'installe pour la lecture.


Hmm! Est-ce raisonnable un si long voyage? si elle était là je lui ferai la morale et cette rouquine. Mais avec une caboche comme la sienne, pas grand chose à en tirer, si ce n'est la passion et la fougue qui coulent dans ses veines. Vraiment cette femme n'en fera toujours qu'à sa tête.

Alvi secoue la tête, désespérée.

Et bien soit. Allons remplir une malle, de toute façon je ne sais rien lui refuser et cet enfant est une bénédiction du Très Haut.


Elle se lève, emporte le parchemin, entre dans la maison, prend une petite malle, y met des tissus en quantités, prend de vieux draps qu'elle se hâte à couper puis fait des piles? Une pour coudre des langes, une autre pour le jour de la naissance, et encore une autre en surplus, au cas où. Elle avait de quoi coudre pour quelques jours, irait au marché prendre de quoi tricoter pour cet enfant. Le blanc irait à merveille.

Elle glisse aussi une couverture, jamais de trop après les douleurs, puis enfin se met à l'ouvrage de la plume.


Citation:
Eléo, mon amie,
Je ne partage pas ton avis pour ce voyage, je te trouve imprudente et trop intrépide, s'il y avait malheur qu'adviendra t-il alors? tu devrais réfléchir encore avant de prendre ta décision. Et est-ce raisonnable de tourmenter ainsi Gildas? qui se trouvera face au père de l'enfant, face à ton ancien compagnon, face à cet amant qui aura provoquer cet engrossement? Parfois tu mériterais une bonne fessée. Mais je prépare tout de même cette malle, pour ma conscience.
Soyez cependant prudent pour regagner Geneve et mets toi un peu à l'abri derrière Gildas, non de d'là laisse toi protéger, il n'y a aucune honte à cela et laisse Gildas prendre soin de toi. Tu as le caractère de ta mère.. je ne sais si cela est bien finalement.
Je t'attends à Genève et s'il le faut je vous accompagnerai à Lodève.
Envoie mon bonjour à Gildas.
A très vite.

Alvi.


La lettre finie, elle la donne au pigeon et le laisse s'envoler. Intérieurement la jeune femme est inquiète, connait trop bien Eléo pour savoir que tout est possible avec elle..
Soupire!
Commence à coudre les langes pour se changer les idées..
--Eleo



[ Pontarlier ... quand la saoulerie tient compagnie ]

Hipss.. pô potib ..!

La rouquine, les yeux dans les chopes.. vides noyait un chagrin .. de quoi ? elle ne savait pas trop mais elle était bel et bien ivre la bougresse et l'ivresse des sens la rendait.. vorace! une faim de la vie, du savoir.. ! terrifiante âme qui luttait face à des démons, qui, parfois venaient la chatouiller pour mieux la tester..

Hips .. ohh un pigeo hips pigeon!

Elle prend le message, se loupe un peu mais après plusieurs tentatives y parvient et déroule... déroule.. déroule.. euh.. pas tant tout de même! se pose au mieux pour se plus tituber.
Lit


Oh! une fessée? han! sacrilège! mon beau fessier ne mérite que.. hips.. douceur et... gratitude!


Regarde autour d'elle.. personne! ouf! au moins le ridicule ne la tuerait pas de suite.

Je tourmente ma limace? mais oui je le sais! comme si hips je n'étais pas tourmentée moi même hips! me laisser protéger?.. mais oui hips! mon épée est là pour ça hips.. non ça ne doit hips pas être ça! pi.. elle est où ma limace?.. pas âme qui vive ici!
Carac..hips... de ma mère.. oui pour sur! vaut mieux pour survivre! et ne pas sombrer dans la fiente romaine! .. hips!

Lodève... hipq! je veux rentrer à Lodève.. j'veux... mes amis.. mon.. ma.. enfin Lodève.. hips! Ruthy.. Rack.. Nek... oh Neko... ! Ethana.. hips..

Les yeux dans les chopes elle pleurait un passé .. l'alcool ressortait le deuil non fait, non admis.. elle avait laissé tant.. derrière elle! Les larmes coulèrent longtemps, nécessaire et pour une fois elle s'autorise ce choix.. se laisse aller!


Hips... dormir... vomir.. Se lève, chancèle, se redresse et va prendre l'air!
Une biture en solitaire.. mais c'était bien bon quand même.. l'esprit n'était plus harcelé, bien trop imbibé..
Gildas


[Sur le chemin du retour]

Sur le chemin du retour Eleo avait pris à part Gil et lui avait demandé s’il souhaitait aller à Lodève avec elle retrouver ses amis et amies. La question l’avait un peu surpris mais il la savait attachée à sa terre natale et puis …. Il réfléchit rapidement, des pensées fugitives traversèrent sa tête … amis .. Mando le père … accouchement … sentit ses jambes se dérober mais n’en laissa rien paraître.

La regarde dans les yeux, ces yeux si doux, profonds mais dont il ne se lasse jamais. Il la savait indomptable, impétueuse, imprévisible aussi quoique … il s’était déjà fait à cette éventualité de renaissance à Lodève ; c’est avec assurance qu’il lui répondit.

Oui, je t’accompagnerais à Lodève … tu ne peux faire ce long chemin seule, il te faut un bras pour te soutenir …

Regarde son ventre de plus en plus rond.

Et puis il faut que je protège cet enfant même s’il n’est pas le mien … je l’aimerai puisqu’il est ta vie.

Lui sourit, l’embrasse tendrement, lui prend la main.

Continuons le chemin et si nous trouvons une taverne accueillante j’aimerai, ma grenouille, te présenter à une limace.

Eclate de rire, lui fait un clin d’œil qui en dit long sur son état d’âme et continue à avancer.
Des pigeons les entouraient toujours, leur montrant le chemin, se posaient sur l’épaule d’Eleo, il la sentait mieux, peu importe ce qu’ils disaient, c’était sa vie et elle lui raconterait plus tard, il la savait honnête envers lui.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)