Sashah
Tomber à genoux, glisser dans l'eau, ne plus penser, sourire à la mort, laisser la vie...
Le sombre envahit son âme, la poétesse dérive là un pied au dessus de l'eau. Comme sur le fil du rasoir, elle ressasse sa vie, sa courte vie, qui s'arrêtera là, si elle le décide.
Et les mots se forment dans son esprit :
LE VIDE INFINI
Quand son esprit frisonne
Dans le silence de l'oubli
Que la mélancolie l'éperonne
Quand la poétesse enfin s'enfuit
Elle tombe et s'abandonne
Dans le vide infini
Ame perdue dans la tourmente
Des pensées les plus obscures
Sashah quelque part se lamente
Sa vie comporte une fêlure
Un souvenir, ou sa vie la hante
En elle s'ouvre une blessure .
Nul ne peut ignorer sa souffrance
Du moins ceux celle qui la blesse
Et rester dans l'ignorance
La regarder en faiblesse
Elle n'écrira plus des poèmes elle pense
Pour égayer sa détresse !
Vous qui sans retenue
Un jour, l'avez tourmenté
Elle laisse aux inconnus
Ces quelques vers torturés
Pour qu'ils ne perdent pas de vue
Quelle aspire à l'éternelle paix
Malgré cette apathie
Ce vil engourdissement
Cette torpeur qui soudain l'envahit
Sa vie qui part, là, maintenant
Cette déprime qui l'ensevelit
Dans les profondeurs du néant
Elle voudrait pourtant qu'un matin
Elle puisse se lever de son lit
En n'ayant plus peur de demain
Et même en souriant à la vie
Et en éloignant d'un revers de sa main
Le vide qui l'étreint, ce vide infini
Saute Sashah, saute ! lui souffle une petite voix...
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Le sombre envahit son âme, la poétesse dérive là un pied au dessus de l'eau. Comme sur le fil du rasoir, elle ressasse sa vie, sa courte vie, qui s'arrêtera là, si elle le décide.
Et les mots se forment dans son esprit :
LE VIDE INFINI
Quand son esprit frisonne
Dans le silence de l'oubli
Que la mélancolie l'éperonne
Quand la poétesse enfin s'enfuit
Elle tombe et s'abandonne
Dans le vide infini
Ame perdue dans la tourmente
Des pensées les plus obscures
Sashah quelque part se lamente
Sa vie comporte une fêlure
Un souvenir, ou sa vie la hante
En elle s'ouvre une blessure .
Nul ne peut ignorer sa souffrance
Du moins ceux celle qui la blesse
Et rester dans l'ignorance
La regarder en faiblesse
Elle n'écrira plus des poèmes elle pense
Pour égayer sa détresse !
Vous qui sans retenue
Un jour, l'avez tourmenté
Elle laisse aux inconnus
Ces quelques vers torturés
Pour qu'ils ne perdent pas de vue
Quelle aspire à l'éternelle paix
Malgré cette apathie
Ce vil engourdissement
Cette torpeur qui soudain l'envahit
Sa vie qui part, là, maintenant
Cette déprime qui l'ensevelit
Dans les profondeurs du néant
Elle voudrait pourtant qu'un matin
Elle puisse se lever de son lit
En n'ayant plus peur de demain
Et même en souriant à la vie
Et en éloignant d'un revers de sa main
Le vide qui l'étreint, ce vide infini
Saute Sashah, saute ! lui souffle une petite voix...
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