Gorborenne
Comme une nouvelle musique qui jaillit,
Comme à l'aube, le jour rencontre la nuit
Notes qui s'écoulent, sans aucun bruit...
Juste en quête, d'un brin d'Infini...
À leurs baisers, encore un soupçon de retenue,
Que démentent des mains, cherchant carrés de nues,
À l'assaut de pudeur, en affront de vertu,
Glissent chemise et satin, toutes barrières perdues...
Des bras qui enlacent, qui se préparent,
La sentir si près de lui, presque à la voir,
S'enlise en caresses, fougue qui rend hagard,
Sous ses doigts, le Feu d'une perle rare,
Quelque chose encore qui le tiraille,
Renvoyé à l'oubli comme un vulgaire détail,
Ne lui importe plus qu'Elle... Sashah...
Ne veut rien que l'embrasser... partout à la fois...
Le cur lentement, qui pousse la cadence,
Plus franches les caresses, monte la danse,
Orchestre de corps, soupirs en churs,
Le désir au rythme, grimpe en clameur,
Des flammes qui s'envolent à l'entremêle,
Se lovent, s'enroulent, s'enlacent leurs ailes,
Lèvres dévorantes, se gorgent de miel,
Baisers à l'échange de morceaux de ciel,
De peau à peau, la perçoit toute entière,
Entre ses bras, la sent si légère,
Sous ses doigts, la douceur de sa chair,
À l'explore, de toutes les frontières
À mains qui s'arrachent les écailles,
L'esprit qui chavire, conscience qui déraille,
Une ardence, à embraser les pierres,
Fragrance torride qui embaume l'atmosphère,
Au Diable le Temps, déjà il s'arrête!
Devant l'infini où deux amants se jettent,
Soupirs et râles se mêlent aux baisers,
Ivresse brûlante que rien ne peut apaiser,
À l'envolée! l'Éternel leur appartient!
À l'échappée, à l'ignorance des demains,
À l'entier! De corps si près étreins,
Jamais assez! Deux curs ne voulant faire qu'un,
Toujours, encore plus! s'embrasser,
S'offrir de tout son être au brasier,
Sarabande en fougue passionnée,
D'amour et de chair, de désirs exacerbés,
Brasier qui les enflamme, la Vie abonde,
Cette soif de tout qui les inonde,
Soif que jamais ne s'arrête la ronde,
À leur union, ils sont le Monde!
En cascade, tourbillonne la cadence,
Ils tournent, ils valsent, ils dansent,
Leurs soupirs, leurs sueur, leurs sens,
Tout se confond jusqu'à leur essence,
Aucun monde n'existe plus autour d'eux,
N'est plus que la flamme, n'est plus que le feu...
Plus que le sang de la terre et le chant des cieux,
Plus que deux âmes vers un seul vu,
De concert en course du firmament,
Toujours ils voltigent entre les Orients,
Mais à mesure, les gestes se font plus lents,
Plus que la fouge, sérénité qui mesure le temps,
Plus rien ici-bas qui ne les rappellent,
Ne reste rien, que les battements de leurs ailes,
Quelque soupirs encore comme retombe le vent,
Toujours à l'enlace, parfum apaisant
Glissent encore, tendresse entre les étoiles,
Couverture en caresse, recouvre la toile...
...
Des chaines qui tombent quelque part il est vrai...
Mais à quel Liberté? de quel poignets...
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Comme à l'aube, le jour rencontre la nuit
Notes qui s'écoulent, sans aucun bruit...
Juste en quête, d'un brin d'Infini...
À leurs baisers, encore un soupçon de retenue,
Que démentent des mains, cherchant carrés de nues,
À l'assaut de pudeur, en affront de vertu,
Glissent chemise et satin, toutes barrières perdues...
Des bras qui enlacent, qui se préparent,
La sentir si près de lui, presque à la voir,
S'enlise en caresses, fougue qui rend hagard,
Sous ses doigts, le Feu d'une perle rare,
Quelque chose encore qui le tiraille,
Renvoyé à l'oubli comme un vulgaire détail,
Ne lui importe plus qu'Elle... Sashah...
Ne veut rien que l'embrasser... partout à la fois...
Le cur lentement, qui pousse la cadence,
Plus franches les caresses, monte la danse,
Orchestre de corps, soupirs en churs,
Le désir au rythme, grimpe en clameur,
Des flammes qui s'envolent à l'entremêle,
Se lovent, s'enroulent, s'enlacent leurs ailes,
Lèvres dévorantes, se gorgent de miel,
Baisers à l'échange de morceaux de ciel,
De peau à peau, la perçoit toute entière,
Entre ses bras, la sent si légère,
Sous ses doigts, la douceur de sa chair,
À l'explore, de toutes les frontières
À mains qui s'arrachent les écailles,
L'esprit qui chavire, conscience qui déraille,
Une ardence, à embraser les pierres,
Fragrance torride qui embaume l'atmosphère,
Au Diable le Temps, déjà il s'arrête!
Devant l'infini où deux amants se jettent,
Soupirs et râles se mêlent aux baisers,
Ivresse brûlante que rien ne peut apaiser,
À l'envolée! l'Éternel leur appartient!
À l'échappée, à l'ignorance des demains,
À l'entier! De corps si près étreins,
Jamais assez! Deux curs ne voulant faire qu'un,
Toujours, encore plus! s'embrasser,
S'offrir de tout son être au brasier,
Sarabande en fougue passionnée,
D'amour et de chair, de désirs exacerbés,
Brasier qui les enflamme, la Vie abonde,
Cette soif de tout qui les inonde,
Soif que jamais ne s'arrête la ronde,
À leur union, ils sont le Monde!
En cascade, tourbillonne la cadence,
Ils tournent, ils valsent, ils dansent,
Leurs soupirs, leurs sueur, leurs sens,
Tout se confond jusqu'à leur essence,
Aucun monde n'existe plus autour d'eux,
N'est plus que la flamme, n'est plus que le feu...
Plus que le sang de la terre et le chant des cieux,
Plus que deux âmes vers un seul vu,
De concert en course du firmament,
Toujours ils voltigent entre les Orients,
Mais à mesure, les gestes se font plus lents,
Plus que la fouge, sérénité qui mesure le temps,
Plus rien ici-bas qui ne les rappellent,
Ne reste rien, que les battements de leurs ailes,
Quelque soupirs encore comme retombe le vent,
Toujours à l'enlace, parfum apaisant
Glissent encore, tendresse entre les étoiles,
Couverture en caresse, recouvre la toile...
...
Des chaines qui tombent quelque part il est vrai...
Mais à quel Liberté? de quel poignets...
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