Anne_de_breuil
Numéro inutile que le sien ; c'est à la Princesse qu'elle devait sa vie. Anne n'avait pourtant aucun goût amer dans la bouche si ce n'est celui de ne pas avoir fait couler le sang. Bien entendu ils l'avaient prise dans leur filet et elle était loin d'avoir le dessus mais elle était en vie et son sens de l'honneur était bien faible. La princesse lui avait sauvé la vie. Tant mieux ! Si elle devait un jour se trouver de nouveau face à elle, arme à la main, elle n'hésiterait pas à tenter de nouveau d'intenter à sa vie.
Tout comme ce vieux fou lui jurait de faire s'ils se croisaient encore et elle ne doutait pas qu'il le ferait.
Il lui fallait cependant trouver un sortie car pour le moment elle était comme la louve dont la patte se fait enserrer dans un piège de fer.
Sans un mot de plus elle se laissât trainer jusqu'aux geoles de la Princesse. Elle comprit très vite qu'elle ne serait ni nourrie ni abreuvée, que les chiens du domaine seraient mieux traités qu'elle. Lentement mais sûrement, elle sentait son sort lui faire face et sa colère l'envahissait.
Quelques convulsions de rage qu'elle ne pouvait surmonter payaient sa dette de faiblesse fémnine à la nature. Peu à peu elle surmontait les éclats de sa folle colère, les frémissements nerveux qui surmontait son corps disparaissaient. Anne était repliée sur elle même comme un serpent fatigué qui se repose.
Elle devait se reposer pour rester belle et pour donner à son esprit la force nécessaire à l'élaboration d'un plan.
A l'aube une épée vint l'éveiller et toujours sans un mot, la fausse Lady Clarisse se leva et devança la princesse qui appuyait sur son échine par la lame.
Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu'on mettait son sort entre les mains de la Justice. La blonde ne put réprimer un sourire, la Justice n'est pas infaillible et lorsqu'elle perçut la voix d'un homme à travers la porte qui se devait être celle du bureau de procure, c'est avec les yeux larmoyant d'une femme malmenée qu'elle suivit les gardes et pénétra la pièce.
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Tout comme ce vieux fou lui jurait de faire s'ils se croisaient encore et elle ne doutait pas qu'il le ferait.
Il lui fallait cependant trouver un sortie car pour le moment elle était comme la louve dont la patte se fait enserrer dans un piège de fer.
Sans un mot de plus elle se laissât trainer jusqu'aux geoles de la Princesse. Elle comprit très vite qu'elle ne serait ni nourrie ni abreuvée, que les chiens du domaine seraient mieux traités qu'elle. Lentement mais sûrement, elle sentait son sort lui faire face et sa colère l'envahissait.
Quelques convulsions de rage qu'elle ne pouvait surmonter payaient sa dette de faiblesse fémnine à la nature. Peu à peu elle surmontait les éclats de sa folle colère, les frémissements nerveux qui surmontait son corps disparaissaient. Anne était repliée sur elle même comme un serpent fatigué qui se repose.
Elle devait se reposer pour rester belle et pour donner à son esprit la force nécessaire à l'élaboration d'un plan.
A l'aube une épée vint l'éveiller et toujours sans un mot, la fausse Lady Clarisse se leva et devança la princesse qui appuyait sur son échine par la lame.
Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu'on mettait son sort entre les mains de la Justice. La blonde ne put réprimer un sourire, la Justice n'est pas infaillible et lorsqu'elle perçut la voix d'un homme à travers la porte qui se devait être celle du bureau de procure, c'est avec les yeux larmoyant d'une femme malmenée qu'elle suivit les gardes et pénétra la pièce.
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