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[RP] Bienvenue au domaine Clavel

Juliette_d_elabi
Une toux rauque et caverneuse la prît en quinte , incontrôlable , la gorge séchée si douloureuse , alors que des plaques rouges , et boursouflures se faisaient voir, parsemées sur son petit corps .

La pauvrette tenta de se lever ,en entendant Papigui en bas , le linge tombant de son front , elle vacilla et renversa le verre dans sa tentative de rattrapage , les draps étaient mouillés , elle se mît à pleurer , comme si la bêtise était plus grave que ce qui se passait en elle , l'incubation d'un virus mortel pour l'époque .


Et puis , des visions s'offrirent à elle , dans son délire fiévreux , transformant la porte qui se gondolait en sa mère qui restait toujours plus distante , alors qu'elle lui tendait les bras .

mamann maman...
Vannat
Van accourut aux nouveaux cris de Juliette et la voir comme ça lui déchira le coeur. Elle alla la cajoler, lui murmura des mots rassurants

- ça va aller ma puce, ne t'inquiète pas, Gui va bientôt arriver... et puis ta maman t'aime très fort tu sais, je vais essayer de lui envoyer un pigeon pour la faire revenir.

Elle porta l'enfant dans ses bras, la déposa sur un fauteuil puis changea les draps avant de la coucher à nouveau. Elle était brulante, Van savait ce qu'il se tramait, elle l'avait déjà vécu, elle savait que Juliette était perdue, mais elle ne voulait pas y croire. Elle resta à son chevet, jetant de brefs regards en direction de la porte en espérant y voir arriver Gui. Elle allait avoir besoin de lui, et puis il leur faudrait aller chercher quelqu'un capable de lui procurer les soins qui au moins la soulageraient un peu. Et puis il faudrait aussi éloigner les autres enfants, que la fièvre ne se propage pas......

Elle la fit boire à nouveau un peu, entre deux quintes de toux puis lui reposa un linge humide sur le front.

-Il faut te reposer ma Juliette, je reste près de toi...

Elle déposa un doux baiser sur le front de l'enfant et regarda ses petits yeux se fermer.
Juliette_d_elabi
Une apparition , dans l'embrasure de la porte , figure féminine translucide , comme flottant plus que marchant , et qui l'appelle , d'une voix douce , le visage ressemblent à celui de sa mère , alors que pourtant les cheveux sont blancs, la peau est blanche , les yeux sont blancs, les mains sont irréelles ... elle lui dit :



Viens , ma jolie Juliette, ta maman est là , elle va te bercer ,si tu savais comme elle t'aime ... laisse toi aller dans mes bras ...

Et la forme s'avance , alors que les bras de Juju se tendent vers elle et qu'elle dit d'un souffle faible :

ze veux le zoli zozioo ze veux le zoli zoziooo maman donne moi le zoziooo

Puis soudainement , la voici arrachée du sol, dans les bras de Vannat qui la regarde avec inquiétude , la berçant de ses paroles douces et rassurantes jusqu'à ce que du coton s'empare de son esprit , lui offrant un répit momentané , l'éloignant d' une quinte qui ne manquera pas de la réveiller à nouveau...

En attendant , elle s'endort , et la dame blanche s'enfuit , ayant manqué sa prise pour cette fois... mais elle reviendra , elle ne lâche jamais prise lorsqu'il s'agit de s'approprier une 'enfant .
Guigoux
Il avait perdu son sourire, et avait laissé ses outils sur place. Il était monté voir rapidement Juliette une première fois puis il était redescendu. Il avait verrouillé les portes avec un mots coincé aux portes à l'attention des enfants...



"Ma chère Lili, mon Cher Tit, et à chaque visiteur,
Juliette n'est pas au mieux, et il est plutôt déconseillé de l'approcher. Vannat et moi pensons qu'il est préférable que vous n'entriez pas au domaine.

On vous aime très très fort, en espérant qu'elle aille mieux,

Papa Gui et Maman Van.


Il était vite remonté dans la chambre de Juliette.

-Juliette ma chérie... On est là... ça va aller...

Il s'était assit au bord du lit, et lui passait la main dans les cheveux...

-Je t’amène des bonbons au miel de Sowilo, et un bouquet de fleur de Julien... Je les ai croisé avant de monter...

Il lança un regard désespéré à Vannat, et un regard tendre à Juliette.
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Julien_
julien arriva avec un sceau d'eau et le posa devant la porte du domaine comme il avait promit a gui et l'appelle , puis , il s'enfuit
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Vannat
Van prit la main de Gui, la serra fort, seul moyen pour elle de laisser aller un peu de son chagrin. Elle ne voulait pas montrer à Juliette sa tristesse, ils devaient être sereins pour elle.

- Tu vois ma belle, Gui est là, je te l'avais dit.... ça va aller, on est là tous les deux, rien que pour toi

Elle sourit du mieux qu'elle put puis se penchant vers Gui lui murmura

-on devrait essayer de trouver quelqu'un qui pourra lui donner quelque chose pour la soulager, qu'elle ne souffre plus de cette toux....


Elle se blottit dans les bras de son aimé, sans lacher Juliette du regard

-dors petit ange....repose toi
Guigoux
Le lendemain matin, il se leva, tandis que la veille il avait remonté le seau d'eau apporté par Julien, il fonça voir Juliette et trouva Vannat qui avait dormi avec elle.

-Hier soir, Kenshiro m'a parlé de Belladone, on en a cueilli, mais je ne sais pas le préparer... Il faudrait qu'on trouve un médecin pour la doser...

Il regarda alors la petite Juliette qui dort, et lui pose un baiser sur le front.

-Elle est encore brûlante....
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Elanah
La brune ravala sa fierté..elle partait le soir même et voulait dire aurevoir à la petite rouquine. Elle avait passé la nuit à prier les étoiles pour qu'elle guérisse. La jeune femme alla donc chez les personnes responsables d'elle durant l'absence de sa mère.

Un long soupir, Kessy se demanda si elle avait le droit de venir...qu'importe, elle voulait voir la petite rouquine malgré l'interdiction reçue par courrier.
Sa main heurta la porte afin de signaler sa présence dans un "
Toc Toc Toc" sonore et la brune s'annonça :


Il y a quelqu'un ? C'est Kessy,j'ai reçu un courrier bizarre..je veux voir Juliette..ouvrez moi
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Eliotte
Namour et Eli étaient rentrés le soir et avaient trouvé porte close.

Sur la porte un ptit mot qui leur étaient destinés " priez d'aller dormir ailleurs". voilà comment eli avait compris le mot.

Elle le savait çà que cela allait arriver un jour. Elle se dirigea avec namour dans leur cabane au fond des bois. Ils dormiraient là cette nuit encore plus serrés l'un contre l'autre pour ne pas avoir froid.

car c'était déjà l'automne et les nuits étaient bien fraiches et leur cabane pas bien épaisse.

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Juliette_d_elabi
Hors du temps , elle était maintenant hors du temps, ne voyait ni la nuit ni le jour , les seules ponctuations étaient la voix de Vannat ou Papigui et les quintes de toux qui lui arrachaient le ventre et la gorge , lui faisant cracher du sang .

Quelque part , dans son sommeil, dans sa fièvre , elle avait compris ce qui se passait .. des éclairs de lucidité lui étaient venus , et elle savait .
Étrange comme elle restait calme pourtant , à vrai dire ne se rendait pas vraiment compte de ce qu'était la mort , hormis les images d'anges et de ciel, un peu comme une fête costumée d'où elle reviendrait avec les bras chargés de jouets et les dents gâtées de sucres... et parfois, elle avait peur , pourtant .

Alors , dans ces moments là... elle appelait , les yeux fixes , immobile dans ce lit trop grand pour elle , les joues déjà creusées par la déshydratation, les tempes battantes d'un sang empoisonné , les lèvres pâles , si pâles , quand elles n'était pas parsemées de tâches de sang après une quinte de toux.

Quelques jours , tout au plus , quelques heures au mieux...

Elle avait revu la dame blanche , qui attendait , calmement dans un coin de la pièce , et Juliette pensait que c'était sa mère qui lui rapportait un cadeau , alors elle souriait, au vide , quand la faux était dans le dos de cette abomination qu'est la mort d'une fillette représentée en femme au visage d'une douceur incomparable et si fausse .

Parfois , se mêlait des choses de la vie de tous les jours , presque incongrues , et alors Juliette parlait de Tit et Lili , ou de la rivière , et ses poissons , ou du bingo et son bouclier .

Puis , du coup , demanda à Vannat d'une voix étrangement vive pour l'heure :

Mon bouclier , ou c'qu'il est? j'veux plus aller à la guerrre , moi...parce que maman l'est revnue toute en blanc , même qu'elle est encore plus belle!
j'veux donner l' bouclier à Lili pour faire une table dans sa cabane .. hein?


Puis une quinte particulièrement rauque et sanguinolente arrêta sa demande et la coucha , sans force , évanouie.
Guigoux
Il reconnut la voix qui s'était élevée derrière la porte. Il laissa sa douce et la jeune malade un petit moment. Il descendit et trouva Lili et Kessy devant la porte. Il déverrouilla et entrouvrit la porte, juste pour laisser paraître son visage

-Demat vous deux... Je suis désolé de la situation, mais il n'est pas préférable que vous entriez voir Juliette... Elle ne va pas bien, et son état se dégrade d'heure en heure. Je suis désolé Kessy... Eliotte, je sais comment tu comprends ce message, parce qu'on a déjà parlé. Ce qu'a Juliette est peut-être contagieux, et nous ne voulons pas que toi ou Tit, ou Julien en s'adressant à Kessy ou quiconque d'autre soit malade. Je suis désolé...
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Elanah
La brune patienta un moment quand enfin on lui ouvrit..Elle soupira de se trouver nez à nez avec lui, elle aurait préféré se trouver face à Vannat, enfin qu'importe. Elle écouta le breton et sentie la colère monter en elle..encore.

Elle plissa légèrement les yeux, le toisa, retenant qu'à moitié sa mauvaise humeur.


Je me fiche de ce que toi et Vannat pensaient être le mieux..Je parts ce soir..alors laisse moi la voir..laisse moi lui dire aurevoir...

La brune posa ses émeraudes dans ses yeux le fixant..le suppliant du regard :
Pour une fois..taches de m'écouter...laisse moi voir Juliette

Kessy était prête à forcer le chemin devant cet homme qui pensait pouvoir lui barrer la route.
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Guigoux
Il reçut une lettre alors que Kessy le suppliait. Il était conscient qu'elle ferait tout pour passer. Il lit la lettre rapidement:

-Je ne peux pas Kessy, une amie médicastre me conseille de ne pas l'approcher... "Il faudrait qu'une seule personne s'occupe d'elle, et qu'elle n'approche personne d'autre pendant la maladie." Je sais que tu forceras la porte, ou explosera la vitre. Mais pense à Julien Kessy, je ne veux pas qu'il tombe malade à cause de cela... Alors à toi de choisir avant que je referme.

Au fond de lui il savait qu'elle n'hésiterait pas à lui exploser le nez. Mais il espérait qu'elle parte, pour préserver Julien...
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Elanah
Kessy commençait à perdre patience...

Une seule personne ne peut l'approcher ? hum...pourtant vous êtes deux là dedans...laisse moi passer Gui, je serais prudente pour Julien...Ne me force pas à devenir méchante...

Kessy essaya d'avancer, voulant forcer le passage...elle avait toujours fait ce qu'il voulait..lui avait tout pardonner..mais n'acceptais pas qu'il se serve de Julien pour la dissuader...

T'as peur que quoi ? que j'attrape la mort ? tu sais bien que le très haut veut pas de moi..et il me prendra pas Julien...allez pousse toi
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Guigoux
Prévisible à souhait...

-J'ai pas vraiment le choix...

La laisse entrer.

-Avant de partir, j'aimerais que tu passes par la case du bain très chaud. Et dès que tu peux laves tes vêtements. Si tu te sens mal, va voir un médicastre de suite, idem pour Julien.

Elle allait encore lui faire une remarque. Il referma la porte derrière lui...
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