[RP] Bienvenue au domaine Clavel

Kessy sourit, il abdiquait..elle allait pouvoir dire aurevoir à la petite rouquine.
Gui continua ses recommandation mais elle préféra l'ignorer après un rapide "bien sur Papa Gui".
Elle soupira et se tourna vers lui :

Elle est où ?

Elle était pressée, ses compagnons de route l'attendaient aux portes de la ville et puis elle voulait quitter cet endroit au plus vite...
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Alors que les courriers s'intensifiaient pendant qu'elle cherchait la chambre:

Il s'empressa de rejoindre Kessy:

-Elle aurait la tuberculose, je t'interdis de de l'approcher au delà de la porte... Elle va en mourir... Suis moi.

Pouvait pas la remettre dehors, sinon il serait mort... Il monta les escaliers quatre à quatre, et s'arrêta sur le seuil de porte. Regardant Vannat, et retenant Kessy.

-Vannat, il faut la laisser seule....Viens...

Lorsqu'elle fut sortit il leur murmura:

-J'ai écrit à une amie médicastre... Anastriana... Elle va mourir, elle a la tuberculose, il ne faut plus l'approcher... Elle va mourir... Je suis désolé.

La fin de sa phrase fut étouffée par la tristesse qui était arrivée...
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La dernière phrase du jeune breton résonnait en boucle dans la tête de la brune...Juliette allait mourir..c'est pas possible...Le très haut avait pas le droit...ce n'était qu'une enfant...Si seulement elle connaissait la médecine pour la sauver...

Les larmes montaient aux yeux de la jeune femme, ses émeraudes déjà ternis se brouillaient. Elle ne voyait plus le couple devant elle...Elle regarda la porte de la chambre rstée entrouverte. La brune aperçût la petite rousse, elle était pâle..semblait si faible..si fatiguée...Kessy se tourna vers Vannat et Gui..un haut le cœur la prit..elle couru dehors..s’arrêtant devant la porte et se vida de sa gène.

Elle s'essuya rapidement la bouche..essuya ses larmes et rejoignit ses compagnons de route
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Pourquoi j'ai si froid? Pourquoi tout le monde m'a regardée avec cette tristesse? Pourquoi je suis si seule maintenant ?

Ha non, maman Mara tout en blanc est là!!
Elle est belle !!!!! et puis sa main est transparente ...

La lumière du soleil me fait mal aux yeux , alors je les ferme pourtant je vois maman deux "maman Kessy ", elle a un regard comme si je l'abandonnais , alors je lui crie "mais je peux pas partir en voyage maman Mara est revenue !! "

ET puis elle est tout verte soudain , et s'enfuit comme si je la degoûtais .. alors je pleure , je ne suis pas vilaine , je ne suis pas vilaine !! faut me pardonner !
ET puis Maman Mara vient près de moi .... et soudain j'ai peur , parc eque ses yeux ne sont pas gentils quand elle me dit :

Juliette , je n'ai pas que ça à faire , il va falloir te dépêcher et ne pas faire de caprices , tu dois venir maintenant !
Et puis soudain son oiseau ouvre les paupières et je le vois comme un squelette d'oiseau, alors j'ai peur et je crie que "maman veut me faire du mal !" ET je me lève , mes mes jambes ne veulent plus me porter , alors je tombe , je tombe , je tombe ... je crois que je tombe dans un grand trou , parce que je ne rencontre jamais le sol ... alors je crie :
Mamann !!!Papigui!! maman Vannat !!!!!
Mais personne ne m'entend , c'est comme ça les grands , jamais là quand on a besoin d'eux ! alors je pleure , parce que j'ai mal dans ma poitrine , et que maman Mara n'est plus belle du tout !

ET puis j'ai un drôle de goût dans la bouche , commme quand je goûte la lame avec ma langue , un goût de fer ...

Van avait passé tout son temps auprès de la petite, avait retenu ses larmes lorsqu'elle avait parlé de donner son bouclier à Eliotte

-ne t'inquiète pas, on le lui donnera plus tard... ta maman t'aime tu sais elle me l'a dit, et elle va venir.

Puis Gui était arrivé, affolé, criant des choses qu'elle ne voulait pas entendre

-écoute Gui, ça fait des jours que je veille cette enfant, et tu voudrais que maintenant je la laisse ?? c'est hors de question ! si cette maladie doit m'atteindre, ce sera déjà fait alors laisse moi près d'elle si ça doit être ses derniers instants.

Elle ne céderait pas, ça elle en était sure. Elle resta donc auprès de l'enfant délirante, qui se mit à crier

Elle serra l'enfant contre elle, mais elle ne semblait plus se rendre compte de sa présence. Elle resta là à lui murmurer des petites choses, esperant ainsi l'aider à partir au mieux

-non Juliette, maman ne te veut aucun mal, elle est gentille ta maman et elle t'aime, n'oublie jamais ça... Et je suis là aussi, je reste là pour toi parce que moi aussi je t'aime ma puce. Où que tu ailles tu verras, ce sera merveilleux, tu ne souffriras plus et nous serons toujours là près de toi. Tu resteras toujours notre Juliette, et tu seras toujours dans nos coeurs. ... ma petite Juliette...

Les derniers mots se perdirent dans les larmes qu'elle ne pouvait plus retenir à présent.

tit avais encore du mal a avaler le fait de se faire virer de sa propre maison pour une petite qui est juste une ancienne petite sœur volé par mara...pas qu'il ne l'aimais pas ,au contraire,sa perte il y a longtemps l'avais peiné,et pour lui,il avais deja perdu juliette il y a bien longtemps,eliotte et vannat le savais.il commençais a regretter le calme charmant de sa petite maison et de SON cercle familial depuis trop longtemps oublié.
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Papa avait été ferme avec elle et avait décidé que namour et elle dormiraient chez tonton oban avec papa roux.

Namour arrive peu à après elle et voit que lui aussi ne peut pas entrer dans sa maison.

Eli profite qu'il soit à côté pour l'embrasser et lui prend la main

namour on dort chez tonton oban et tatie zabou ce soir. Papa roux a promis qu'on allait manger des bonbons avec lui .
Même si j'aimerais mieux dormir dans notre maison , enfin on ne se quitte pas namour.

chez tonton, on va aussi dormir ensemble.
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gi sourit a sa namour et dit

le dernier arrivé donnera deux bonbons au premier

et part en courant
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Eli éclate de rire en entendant namour et le voir partir en courant super vite

namourrrrrrrrrrrrrrrrr tu trichesssssssssssssssssssssss


eli court après son namour et pense qu'elle lui devra deux bonbons.
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La fillette était à point , ne lui manquait que son consentement , cet abandon qui la ferait sienne , totalement, éternellement ...

Ses joues se creusaient , son teint devenait presque gris , elle n'était déjà plus Juliette , était déjà partie, presque , dans son monde à elle .

Mais elle résistait , c'est qu'elle les aiment ses vivants qui l'entouraient , c'est qu'elle la voulait , sa maman...Alors elle s'approcha , de l'autre côté du lit , la femme brune s'étant endormie , naturel besoin de sommeil des humains , privilège qui était le sien de pouvoir attendre sans trêve , ni faiblesse... Elle s'approcha et chuchota à l'oreille de la gamine moribonde :

Juliette , ne vois tu pas comme tu es inutile ici, comme tu gênes? viens avec moi, petite chérie, nous saurons t'accueillir... n'entends tu pas les cris des autres enfants qui se réjouissent de ce qui t'arrive , qui n'attendent que ta disparition , qui ne t'aiment pas ? laisse toi aller , jolie jeune fille, viens dans mes bras , je saurais remplacer ta mère qui ne se soucie pas de toi... allez , viens... oui.. voilà... c'est bien.... tu es une gentille petite fille..

Elle flottait , la Juju, et comprenait tout , maintenant, entendait tout , comme séparée de son corps , en apesanteur , déjà...

Les paroles de Vannat qui la maintenaient , auxquelles elle agrippait pour ne pas s'évaporer :

Mais elle voyait et entendait si bien les cœurs secs de Tit et Eli, comprenant aussi les paroles de la dame blanche à ses côtés , alors elle se dit : à quoi bon.. hein?

Comme une enfant non désirée qu'elle était , qu'elle serait restée , toujours , parasite de leur vie , elle se laissait emportée par la dame quand... cette dernière ne cherchait plus à apparaître séduisante , alors Juliette prît peur soudainement , voulant rester contre Vannat , seulement contre elle , et s'endormir dans ses bras .. et la voilà qui pleure , panique , s'accroche à son bras .. mais , trop faible ne peut que s' affaler , contre le cœur de cette femme si généreuse , sur lequel elle rendra son dernier souffle , disant juste :

Maman...maman...

avant n'être plus qu'un corps sans âme , donnant tout son petit poids sur elle , le coeur ne battant plus , une inclinaison de la tête qui ne trompait pas , l'oeil à peine entrouvert , éternellement fixe , plus aucun souffle ni rire ne viendrait animer cette petite bouche ..

Elle était morte.

Vannat vit le dernier soupire de Juliette, cria son desespoir

-nonnnn Juliette, non, ta maman, elle arrive, tu n'as pas le droit.... non ce n'est pas possible.

Elle s'effondra à côté de la fillette, refusant de la lacher, la gardant serrée tout contre elle


-GUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII


Elle n'était plus que larmes et desespoir, voir mourir un enfant c'est quelque chose qui ne devrait jamais arriver

Il était fatigué, il arriva en précipitation dans la chambre en entendant le cri de Vannat. Il entra dans la chambre, et engloba Vannat de ses bras, tandis qu'il comprit la situation. Les larmes perlèrent sur ses joues, le petit ange s'envola. Murmurant entre ses dents:

-Pourquoi tu nous enlèves ce qu'on aime...

Il posa ses yeux embués sur le petit corps... C'était fini... Il serra fort Vannat dans ses bras, l'Ankou avait encore frappé. Il se pencha à l'oreille de sa belle:

-C'est finit Vannat, il n'y a plus rien à faire... Laisse là...

Alors qu'il hoquetait de tristesse dans ses larmes il ne pouvait s'empêcher de regarder Juliette étendue sur le lit.[/b]
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Elle flotte , emportée par la dame , et voit tout , Vannat qui pleure et qu'elle a envie de consoler et de l'appeler ,Gui au desespoir dont le regard devient amer ... elle n'aime pas voir cette grande tristesse dans leurs cœurs et se dire qu'elle en est la cause , ha non elle n'aime pas ça du tout ! alors elle s'approche d'eux , et leur souffle des mots pensées qu'ils ne peuvent peut être pas entendre, mais peut être que si , quelque part en eux :

Heeeyy maman Vannat , Papiguii j'suis là !! pleurez pas j'ai plus mal , plus du tout !! pis j'suis encore avec vous , j'vous quitterai jamais !!

Puis elle se voit , presque bleue déjà , tant la toux l'a cyanosée , et trouve ça étrange de se voir ,avec son âne en peluche que Portozoaire son père avait donné à Mara sa mère pour elle , elle le tenait par une oreille , contre elle ... ça la fait même rire de se voir , alors que la dame qui tient sa main la presse , elle voudrait rester un peu , et fait ce qu'elle a toujours fait , que ce qu'elle désire , echappe à celle qui la tient et s'enfuit s'offrant une dernière escapade dans le monde des vivants .

ALors elle vole et plane , dans Rohan , vient caresser la joue de Vannat , souffler dans l'oreille de Papigui des mots gentils, et courir dans le vent avec Eliotte et Tit , soulevant les feuilles d'automne en virevolte qui les aveugle et les fait râler ...

Et tout ceux de Rohan qu'elle aimait bien ou pas , elle vient les embêter en taverne , faire trembler les timbales , s'agiter la bière et le chouchen , tomber les cartes ds joueurs et tricheurs, passe faire des bisous volutes à tous , comme leur disant au revoir..

Puis, magie de l'espace temps qui n'est plus , elle voit sa mère , Mara , à cheval, le regard fixe, des larmes qui filent dans le vent , elle galope , trop tard bien sûr , mais elle galope , la bride serrée , les flancs de l'animal tenus entre ses jambes tendues.. ne voit rien d'autre que sa petite fille morte la Mara , les dents serrées , la rage dans l'âme , rage contre elle même avant tout , contre le monde en général, contre cette guigne qui touche tout ce qu'elle aime aussi.

Mais Juju devenu Esprit vient contre elle sur le cheval , y a même un homme aussi derrière Mara qu'elle connait pas , s'en fiche la Juju, se glisse entre eux , et passe ses petits bras autour du ventre de sa mère, bien calée contre elle , comme elle a toujours voulu être. Finalement elle 'la eu son rêve , fendre l'air à cheval avec elle , son idole .

Elle voit même son père qu'elle n'a jamais vu... d'ailleurs elle le trouve moche ,c'est sûrement parce qu'elle lui en veut un peu ! mais il a une bille de clown qui la fait rire et lui envoie un vent qui ébouriffe ses cheveux ..


Mais le temps, pourtant , même mort, existe... et la voilà tirée malgré elle par la dame blanche qui n'a plus rien de joli et montre son vrai visage , effrayant et morbide , sans que Juju puisse rien faire , la voilà aspirée vers l'au delà , alors que ses bras sont tendus vers ce qui reste de réel , et qu'elle leur crie , zéphyr , bourrasque , vent d'automne :

M'oubliez pas !

Avec déchirement elle se détacha du corps de la fillette. Elle lui caressa une dernière fois le visage

-Mara va arriver, nous l'attendrons pour l'enterrer.................

Sa voix se cassa sur ce dernier mot, elle se blottit contre Gui et pleura longuement.