Guigoux
Et moi, j'étais vautré sur mon lit. j'aurais mieux fait de me taire, de ne jamais les croiser ces deux là. J'en voulais à Ael pour Alix, j'en voulais à Flore pour Alix, j'en voulais à Ael d'avoir fait du mal à Flore, et j'en voulais à Flore de croire à des sornettes. J'ai tapé plusieurs fois le lit, martelant mon mécontentement évident. Et voilà qu'une nouvelle fois, souillant de rouge les draps immaculés, j'étais en colère.
La stupidité des uns faisant le bonheur des autres, je m'acharnais sur l'oreiller en étouffant tous les bruits. Voilà... Une nouvelle fois, la fureur passée, je me suis calmé. Et je me suis assis en tailleur sur le lit. j'ai fixé le coffre au pied du lit. Comme si il allait me parler. mais je préférais la voix douce qui vivait dans ma tête. Une voix qui me revenait à chaque fois, qui avait su m'apaiser à maintes reprises. Je vivais avec mon passé. Et j'ai eu ce dialogue avec elle. Un dialogue que personne n'entendait à part moi...
"-Si tu avais été là...
-Tu sais que je ne le suis pas.
-Elle m'énerve...
-Tout le monde t'énerve.
-Mais elle fait une connerie là!
-Et bien, tu seras là...
-Je n'en ai plus l'envie, ni le courage.
-Tu auras pitié, cela te suffira comme d'habitude.
-Tu me manques.
-Nous nous reverrons, mais avant tu dois vivre...
-Moui, enfin... Que veux-tu que j'y fasse? Je n'ai jamais aimé les tromperies.
-Oh? Rappelle moi combien de fois tu l'as fait?
-Deux, et je déteste encore plus...
-Et c'est pour ça que tu timmisces dans son couple?
-Mais elle va en chialer comme une madeleine bordel!
-Tu étais plus poli avant...
-Oui, mais tu étais là.
-Elle pleurera et alors quoi? Tu as toujours été un joli cur. Tu iras l'aider, comme à chaque fois.
-Et si je la laissais se vautrer et se démerder?
-C'est ce qu'est devenu l'amitié pour toi?
-A part Idana et Celiano... Y a pas grands amis tu sais.
-Peut-être que tu devrais ne pas te mêler de ce qui ne te regardes pas?
-Bon... Bein dans ces cas là, je les laisse souffrir en silence. Ils se démerderont.
-C'est préférable, mais quand ce sera fini, tu iras vers ton amie. L'amour est passager, pas l'amitié. Regardes moi...
-Si seulement je pouvais te voir...
-Je te laisse, fais comme tu veux. Mais ne refais pas une colère comme ça...
-Alors il faut qu'on me canalise, c'est tout. Je nettoierais tout ça. Je dirais aux enfants que je suis tombé dans les bogues."
J'ai soupiré profondément et je me suis tiré de cette léthargie. J'ai défait les draps, j'irais les laver demain. Je suis sorti de la chambre et j'ai posé un baiser sur le front de la rousse que j'aimais tant.
Je me suis arrêté à la cuisine, et je me suis rincé les mains dans de l'eau propre avant d'évacuer l'eau à l'extérieur. J'ai pansé mes mains avec des bandes de tissu propre avant de remettre mon mantel.
Et je suis allé au marché acheter des ufs, je pensais que j'allais devoir m'expliquer auprès des enfants. J'avais pris cette décision, je n'aiderais plus personne en les invitant à se ressourcer ici...
Quelques heures plus tard, le repas était prêt et les écuelles servies. C'était l'heure du repas.
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La stupidité des uns faisant le bonheur des autres, je m'acharnais sur l'oreiller en étouffant tous les bruits. Voilà... Une nouvelle fois, la fureur passée, je me suis calmé. Et je me suis assis en tailleur sur le lit. j'ai fixé le coffre au pied du lit. Comme si il allait me parler. mais je préférais la voix douce qui vivait dans ma tête. Une voix qui me revenait à chaque fois, qui avait su m'apaiser à maintes reprises. Je vivais avec mon passé. Et j'ai eu ce dialogue avec elle. Un dialogue que personne n'entendait à part moi...
"-Si tu avais été là...
-Tu sais que je ne le suis pas.
-Elle m'énerve...
-Tout le monde t'énerve.
-Mais elle fait une connerie là!
-Et bien, tu seras là...
-Je n'en ai plus l'envie, ni le courage.
-Tu auras pitié, cela te suffira comme d'habitude.
-Tu me manques.
-Nous nous reverrons, mais avant tu dois vivre...
-Moui, enfin... Que veux-tu que j'y fasse? Je n'ai jamais aimé les tromperies.
-Oh? Rappelle moi combien de fois tu l'as fait?
-Deux, et je déteste encore plus...
-Et c'est pour ça que tu timmisces dans son couple?
-Mais elle va en chialer comme une madeleine bordel!
-Tu étais plus poli avant...
-Oui, mais tu étais là.
-Elle pleurera et alors quoi? Tu as toujours été un joli cur. Tu iras l'aider, comme à chaque fois.
-Et si je la laissais se vautrer et se démerder?
-C'est ce qu'est devenu l'amitié pour toi?
-A part Idana et Celiano... Y a pas grands amis tu sais.
-Peut-être que tu devrais ne pas te mêler de ce qui ne te regardes pas?
-Bon... Bein dans ces cas là, je les laisse souffrir en silence. Ils se démerderont.
-C'est préférable, mais quand ce sera fini, tu iras vers ton amie. L'amour est passager, pas l'amitié. Regardes moi...
-Si seulement je pouvais te voir...
-Je te laisse, fais comme tu veux. Mais ne refais pas une colère comme ça...
-Alors il faut qu'on me canalise, c'est tout. Je nettoierais tout ça. Je dirais aux enfants que je suis tombé dans les bogues."
J'ai soupiré profondément et je me suis tiré de cette léthargie. J'ai défait les draps, j'irais les laver demain. Je suis sorti de la chambre et j'ai posé un baiser sur le front de la rousse que j'aimais tant.
Je me suis arrêté à la cuisine, et je me suis rincé les mains dans de l'eau propre avant d'évacuer l'eau à l'extérieur. J'ai pansé mes mains avec des bandes de tissu propre avant de remettre mon mantel.
Et je suis allé au marché acheter des ufs, je pensais que j'allais devoir m'expliquer auprès des enfants. J'avais pris cette décision, je n'aiderais plus personne en les invitant à se ressourcer ici...
Quelques heures plus tard, le repas était prêt et les écuelles servies. C'était l'heure du repas.
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