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[RP] Eglise de Bourg

Tartine_de_miel

Tartine était de nouveau à Bourg pour quelque temps .. combien ? elle ne le savait pas encore .. En attendant, elle vivrait au jour le jour, et précisément, c'était dimanche, et les cloches retentissaient dans l'air pur du matin .. Elle décida donc d'aller se rendre compte de ce qu'est une messe, et se dirigea vers l'église.

En arrivant devant le porche, elle eut devant les yeux le spectacle d'un méchant garnement en train de jeter son pied contre le tibia de celui qu'elle supposa être un curé, et horrifiée, elle s'apprêtait déjà à courir le corriger d'importance, lorsqu'elle vit une dame présente attraper le vilain au collet pour l'immobiliser. Tartine fut rassurée de n'avoir pas à intervenir, mais se demandait néanmoins le genre d'éducation qu'avait reçue ce gamin effronté.

C'est alors qu'elle aperçut Tine et Melisse, qu'elle connaissait déjà. Elle les salua, dans un geste qui incluait le prêtre et l'autre dame, et se demanda quoi faire .. Fallait-il qu'elle attende là ? Non, peut-être pas, elle ne voulait pas déranger ces gens qui semblaient être amis .. Elle entra donc, dans le but de s'installer au frais en attendant le début de la messe ..

Spads59
Désolé pour Gabin mais je n'ai pas du tout le temps de faire courir Spads en ce moment . Je lis vos messages sans pouvoir vraiment faire plus que préparer la messe.

Après avoir discuté avec tout le monde et copieusement frotté son tibia douloureux, le père Spads alla prendre place devant l'assistance en parcourant les paroissiens présents. D'un geste, il invita les plus éloignés à s'approcher des premiers rangs et du centre de l'église.

Bonjour à tous, mes enfants, et bienvenue en ces lieux Saints.

Pour le sermon de ce dimanche, nous avons besoin d'être ensemble, proches. Il nous faut pouvoir ressentir la proximité des autres membres de notre église afin d'en saisir l'importance.

L'amitié est un des fondements de notre Foi, nous la plaçons souvent au dessus des autres vertus mais quel était l'opinion d'Aristote à ce sujet ? Écoutez ce que nous indique le Livre des vertus.


Citation:


Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?


Ainsi l'amitié est un bien rare dont il est difficile de mesurer la portée réelle. C'est pourtant un tel sentiment que le Très Haut a souhaité que nous éprouvions pour nos prochains. L'amitié, c'est l'égalité, la fraternité comme nous la vivons au sein de nos paroisses, de nos dioscèses ou de nos évéchés. Traitez toujours votre prochain en égal et vous pourrez le dire "ami", ce titre si important et qui échappe pourtant à tant d'humains sur notre Terre. Attendez quelque chose de lui et vous deviendrez un des intéressés dont parle Aristote.

Regardez autour de vous et vous verrez des burgiens et des burgiennes qui s'entraident et vivent ensemble afin de construire une ville et une communauté plus unie et plus forte. C'est image qu'il faut renforcer et nourrir quotidiennement par nos actes de vertu.


Bien entendu, que vous attendiez de moi que je vous donne l'absolution de vos péchés ou que je vous présente le pain dans quelques instants ne signifie pas que vous ne puissiez me considérer comme un ami. Ces attentes sont destinées à vos âmes afin qu'elles puissent s'élever et s'approcher du Seigneur. En cela elles sont légitimes et vertueuses. Cela n'exclue pas pour autant qui vous recherchiez l'amitié et la compagnie d'hommes d'église qui peuvent être de joyeux camarades au quotidien.

Avant la communion, prenons toutefois quelques instants pour prier ensemble et nous recueillir.




Le père Spads récita le crédo en surveillant les turbulents du coin de l'œil puis il reprit.

Maintenant, approchez mes enfants, venez partager le pain de l'amitié et célébrons ensemble le lien qui unit notre communauté.



Une fois cette partie de la cérémonie achevée, il reprit place devant les fidèles et s'adressa à tous d'une voix posée.
Vous pouvez allez mes enfants.
Awenna
Le Père Spads était enfin rentré dans le lieu saint, Awenna tenait toujours le garçonnet par le col. Elle avait gardé l'habitude de protèger les lieux saints cependant les clercs avaient parfois de mauvaises surprises, la preuve en était aujourd'hui.

Viens par là toi!!!!

Elle tirait le jeune garçon pour qu'il s'installe à ses côtés et qu'elle puisse garder un oeil sur lui. Doucement elle se pencha vers lui et lui dit fermement en plissant les yeux pour qu'il comprenne bien que cela n'était pas des paroles en l'air.

Tu bouges ne serait-ce que d'un millimètre et ta correction sera exemplaire.

Elle le laissa suivre la messe mais avait bien l'intention de lui faire suivre quelques leçons de courtoisies, tout du moins lui apprendre à respecter qui de droit.
En écoutant la messe, Awenna ferma les yeux tout priant le crédo, de temps elle ouvrait l'oeil pour vérifier que le garçonnet se receuillait.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Lorsque le Père Spads les invita à aller partager la foi aristotélicienne, elle se leva non sans prendre la précaution de faire le garçon, elle ne le lachait pas.
Puis ils sortirent ensemble du lieu, après avoir chaleureusement remercier Spads pour son office.
Morell


Morell avait dû se retirer quelques temps dans la petite bibliothèque du presbytère pour des recherches personelles.

Il entendit quelques temps plus tard la lourde cloche sonnée, il finit son chapitre et se prépara...

Quand il arriva en l'église, quelque peu en retard, il aperçu bon nombres de personnes assis écoutant le père Spads; il s'en réjouit et s'installa au dernier banc le sourire aux lèvres...

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Après la messe, il vint saluer ses amis et connaissances ...

_________________
L'introspection est le moteur de l'Homme qui chemine sur la voie menant à la vie juste et bonne.



--Theodred
Samedi 3 juin en fin de journée

La journée avait été chaude, la montagne n'avait réussi à apporter la fraicheur que les Burgiens attendaient tous depuis plusieurs jours. Les cultures demandaient un arrosage intense ce qui valait à Theodred des journées excessivement dure en labeur.
Cette fin de journée, il avait chaud et était épuisé, il se décida à aller à la taverne municipale qui normalement était la moins cher du village.

Il entra dans les lieux, son visage et ses vêtements étaient poussiéreux, ses cheveux en bataille dû au port de son chapeau, des coulure se voyaient sur son visage suite à une intense transpiration, son odeur n'était pas des plus reluisante quoi de plus normal lorsque l'on passe ses journées au soleil à travailler.

Theodred n'avait pas de toit, il vivait dans les rues de Bourg et cet état lui allait parfaitement, il ne lui nécessitait que de boire et manger et de temps en temps il se jetait dans la rivière pour prendre un "bain".

En entrant dans la taverne il ne passa pas imaperçut.


OLA tavernier!! apporte moi ton meilleurs vin.

Le tavernier commençait à le connaitre et lui fit porter une piquette de son meilleurs cru.

L'homme s'installa à une table et resta ici toute la fin journée et le soirée, il but bouteille sur bouteille et finit par parler tout seul.
Son état n'était pas des plus reluisant lorsqu'il décida de quitter les lieux.


ON FERME!


C'est ces mots qui avait décidé l'homme à partir, mais une fois seule dans la nuit étoilée, il ne savait quelle direstion prendre.
Il s'aidait des mûrs de la ville tout en chantant.


C'est à boire à boire....hic.....à......hic.....boireuuuuuuu ........HIC......qu'.......hic.......il..........nous fauuuuuuuuuuueuuuuuuuuuuu.............HIC.

Lorsque dans un élan il prit en de plein fouet un poutre maintenant une avancée de devanture d'une boulangerie.

'scuser m'sieur............HIC......... j'vous avais pas vu.

D'un sourire niais il continua son chemin en direction de l'église. L'homme gesticulait et marchait de droite à gauche.
Il poussa la grande porte du lieu saint ne sachant pas où il atterrissait à ce moment précis de son périple.

C'est à.........hic.............qu'il............. hic........nous............ faut.............hic.

A l'intérieur il prit le premier banc et s'y allongea, il se recroquevilla sur lui même et ferma les yeux, mais la terre tournait un peu trop et sans s'en rendre compte, il renvoya le contenu de la dernière bouteille ingurgitée. Il ne lui fallut ps longtemps cependant pour partir au pays des rêveur des ivrognes.
Shaky
Shaky était fraichement arrivée à Bourg mais avait compris l'importance de la religion et voulais savoir comment faire partie de cette belle communauté.

Peut être pourrait-on l'aider ici...?
Cougnoufette


Depuis son retour, Cougnoufette n'était pas encore retourné au sein de l'église. Cependant, il avait appris qu'il n'y avait de nouveau plus de curé en fonction ici, depuis belle lurette probablement. Jamais Bourg n'avait su garder un curé très longtemps. Le jeune homme le déplorait, mais ne pouvait rien y changer. Il se disait, qu'après tout, le plus important était la présence de Dieu pour se recueillir.
Cougnoufette se rendit donc à l'église ce jour-là, et fut surpris d'apercevoir une personne à l'intérieur. Visiblement, cette jeune femme découvrait l'église et faisait le tour en admirant les ornementations de l'architecture. Ne la connaissant point, il s'avança vers elle, reportant sa méditation à plus tard.


Bien le bonjour gente dame, seriez-vous nouvelle habitante à Bourg ? Je me nomme Cougnoufette, mais appelez-moi Cougnou comme tout le monde je vous prie. A qui ai-je l'honneur ?



Cougnoufette lui souriait se voulant accueillant.

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Shaky
Bonjour messire,

Je m'appelle Shaky.
Je suis à Bourg depuis quelques temps et j'ai maintenant un joli champs de maïs.

Et, je voudrais me faire baptisée.


Lui sourit
Cougnoufette
Cougnoufette sourit à la jeune femme tout en l'écoutant parler.

Je vois que la religion tient une place importante dans votre vie. Je peux comprendre votre désir d'être baptisée, mais malheureusement, la personne pouvant vous faire entrer dans la communauté du seigneur est actuellement en retraite spirituelle. Je ne saurais vous dire quand est prévu son retour à Bourg.
Il s'agit de messire Spads59, un ami de longue date. Cependant, si vous le désirez, je pourrai lui parler de vous et de votre requête quand il annoncera son retour parmi nous. J'espère que nous le récupèrerons prochainement, il me tarde de le revoir.
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Melisse


Les cloches ne sonnaient plus à l'église de Bourg depuis quelques dimanches, elle savait leur curé en retraite spirituelle, mais se demandait si le diacre Morell y était aussi, elle ne le voyait plus nulle part.

Durant l'après-midi elle était allée en balade avec les enfants, ils avaient cueilli un grand bouquet de fleurs des champs,tout en profitant du soleil doux. Elle entra dans l'église, se signa et alla déposer dans un grand vase le joli bouquet sur l'autel, puis prit place sur le premier banc, ferma les yeux et joignit ses mains pour prier.

Ses doigts se crispèrent en priant le Très Haut qu'il protège l'amour qu'elle partageait avec Pather, qu'il veille sur eux, sur Abigail et Killian et sur tous ses amis et amies de Bourg et d'ailleurs.

Melisse ne savait pas combien de temps elle était restée ainsi, ses doigts si fort serrés étaient engourdis, son coeur se sentait plus léger d'avoir pu murmurer ses angoisses et peurs, elle se releva, regarda autour d'elle et ressortit de l'église.


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Shaky
Shaky passa à l'église de Bourg pour prié le Très Haut, se disant qu'un jour, elle aussi fera partie de la grande famille d'Aristote.
Evalea_perrigny


Elle s'était levée tôt. La soirée à la fois douce et mystérieuse, comme elle les aimait. Elle s'était habillée d'une robe d'un mauve tendre qui faisait ressortir ses yeux, après avoir pris un bon bain délassant puis avait quitté sa chambre sans manquer de gratter à la porte de son voisin de chambrée. Sourire aux lèvres, elle avait quitté l'auberge après un fameux petit déjeuner.

Étrangement, ce matin là, ses pas la conduisirent à l'Eglise. Relevant son châle sur son épaisse chevelure, elle se dirigea vers l'autel. Prenant un cierge, elle l'alluma puis le posa devant la statut de Maria. S'installant sur le prie-dieu, la Duchesse entra dans un profond recueillement.

Elle songea a tout ce qui s'était passé, a tout ce qu'elle avait vécu, a tout ce qu'elle vivrait encore. Son corps était léger, son cœur beaucoup moins. Pris au piège depuis quelques années maintenant, il semblait vouloir s'échapper, mais la Duchesse inconsciemment, en avait décidé autrement. Elle murmura comme pour qu'on lui réponde


Mon borgne d'Amant, mon Amour Fou, mon Ténébreux, aidez moi, montrez moi le chemin, qu'auriez-vous voulu de moi ? qu'auriez-vous aimé ? depuis vostre départ, je n'ai jamais désiré autre chose que vous servir, vous aimer à m'en oublier bien souvent. Nous devions nous épouser, la fatalité ne n'en nous a pas laissé le temps. On me dit de vivre, de ne pas oublier, comment le pourrais-je de toute façon, vostre sang coule dans mes veines à jamais mon amour, mais "aimer" à nouveau, "désirer" un autre que vous, ce serait vous trahir, trahir cette promesse que je vous ai fait, trahir ce serment signé de nos deux encres, mais ne point aimer, ce serait mourir.. Je ne sais plus ce que je dois faire Dolmance, et même si je ne suis certaine de rien pour l'instant, je ne ferais rien sans vostre consentement. Je ne saurais vous faire souffrir dans les cieux, nous avons déjà tellement souffert sur Terre. Dolmance aidez moi mon amour..


Elle resta là, tentant d'entendre la réponse de son amant..un signe, elle espérait un signe.
.

Minoucat
Elle était arrivée en compagnie d’Arnaut dans la soirée de la veille. Celui –ci l’avait déposée en auberge, puis avait pris la direction de la demeure familiale…

Elle s’était réveillée de bonne heure, et après une soigneuse toilette, dans un confort modeste mais luxueux pour elle après les journées harassantes de voyage dans la poussière des chemins, elle était sortie à la recherche de l’église …

La porte grince légèrement sous la timide poussée de la jeune femme…
Elle pénètre doucement dans l’église, cherche le bénitier et se signe…

Longeant la double allée de bancs vides à cette heure, elle s’agenouille devant l'autel…

Prosternée ainsi devant le très haut une prière pour son frère disparu… Puis elle se laisse envahir de la plénitude apaisante des lieux…

Un long moment de recueillement pour se poser et se retrouver… Elle en a besoin…
_________________
Arnaut.du.perray
Arnaut était las se soir la...des rumeurs courraient, et franchement..pas pour plaire a sa compagne, il était accablé par les remords...

Le jeune homme prit alors le chemin de l'église, il se signa avec l'eau du bénitier et alla s'assoir dans le fond et pria.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN



Seigneur....si tu m'entends...fait en sorte que ma Minou soit heureuse avec moi..
Seigneur..je te demande de veiller sur ma famille...et de me donner un fils....


Le jeune homme resta ensuite un long moment dans sa méditation...
Awenna
Fraichement de retour à bourg, la brunette s'en alla vers l'église. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas recueillit dans un lieu saint. Pas qu'elle ne le faisait plus, mais chez elle.

Les grandes portes du lieu s'ouvrir sous la poussée qu'elle exerça dessus, puis en entrant elle y fut surprise par cette odeur de renfermée. C'était tout de même bizarre, elle n'était pas habituée à ce parfum ici.

Elle s'aventura plus avant vers le fond de l'église, afin d'y trouver son ami. Du moins elle le considérait ainsi, celui qui l'avait aidé à remonté la pente dans une de ces périodes les plus difficiles. Le père Spads ne négligeait personne, et il aidait toujours du mieux qu'il le pouvait. Bien entendu il y arrivait toujours.


Père Spads?!

Elle avait juste dit les mots sans crier et attendait un échos en retour, mais au bout de quelques minutes rien.

Père Spads?

Cette fois les mots étaient sortis plus haut, plus fort et la résonnance l'avait surprise elle même.
Ne voyant rien venir, elle prit son courage à deux mains et ce dit qu'il était temps de l'aider à son tour.
Avant cela, elle passa pour prendre un cierge et l'allumer. Elle pria pour le Père Spads, pour ses amis, son frère et son neveu.


Au bout de longues minutes à genoux, elle se redressa, se signa et fila au domaine pour écrire à l'Archevêque Ingeburge et faire une demande de Diaconat.
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