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[RP] Eglise de Bourg

Chocolatines


Choco sourit aux dires de son amie et bisa le bellâtre en second qui arrivait.

Ensemble ils se dirigèrent vers le nouveau lieu saint.

En entrant, elle fut impressionnée, la taverne était très propre. Sebou s'était il surpassé cette fois ci? ou une donzelle s'était arrangé pour faire un brun de nettoyage avant l'office? En tous les cas ce n'était surement pas Robbert qui avait tout rangé.


En tous les cas elle sourit amusée.
La messe insolite débutait, elle confessa au très haut ses pêchés et récita le crédo:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN



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Awenna


La jeune diaconesse regardait ensuite Sebastien et s'adressa à lui.

Je vais te demander un service Sebastien, voudrais-tu je te prie, servir à tous nos paroissiens une bonne chopine de bière, mais une seule.

Elle le laissa s'exécuter, si cela lui convenait bien entendu. Et elle lui chuchota "Tu mettras tout ça sur le compte de ma Suzeraine, elle ne pourra pas me le refuser." Puis elle gratifia d'un grand sourire le Tavernier de l'Estaminet.
La jeune femme s'adressa de nouveau à tous ceux présent en ce dimanche matin.


Aujourd'hui, je vais vous raconter la vie de Sainte Boulasse, dont la parole la plus connue et nous étant le mieux parvenue est «Il faut boire avec modération et prier avec ferveur». Elle se fête en septembre mais nous n'avons pu le faire à Bourg.
Ressentant le besoin impérieux de prêcher pour sa foi, Sainte Boulasse se fit ordonner secrètement prêtre en 582 , en dépit des interdictions et consciente des risques mais sure de suivre les desseins divins. Ne pouvant devenir curée, elle ouvrit une taverne « au bon croyant » où elle fit des conversions et donna des cours de catéchisme, et même dit-on, elle y aurait baptisé des croyants avec l'aide et le soutien du curé de Mâcon. On se souviendra longtemps de son action charitable envers les vagabonds et de l’organisation de ses quiz religieux en taverne avec ses lots de bière à gagner.

Après avoir converti la plupart des habitants de Mâcon, Boulasse ressentit le besoin de voyager et de propager le message d’Aristote. Elle dirigea ses pas et son chariot plein de pains et de vin vers le pays alamand voisin, dans le SERG actuel, pour les initier au repas de l’amitié aristotélicienne.

Cependant les habitants furent moins réceptifs à sa prédication et elle se trouva face à un roi cruel et païen, Childehald, qui refusa de renier les faux dieux de ses pères. Ne se décourageant pas, la sainte prêcha en public, construisit la première église à Cologne et voulut créer une taverne pour faciliter sa sainte tâche missionnaire.

Mais Childehald ne l’entendit pas ainsi et prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud. Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes-côtes de Beaune qu’il restait.
Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple.
Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Seigneur et de rejoindre le soleil.


La vie de Sainte Boulasse a été un des plus grands exemples de toute l'aristotélicisme. En plus d'être une des premières femmes clerc, elle resta fidèles jusqu'au bout à sa religion, à sa foi et à elle-même, aussi, bien sûr, à l'alcool.
Pourtant malgré tout il ne faut pas céder à la boulasse, l’ivresse n’est pas bonne pour notre vertu. Mais rien ne vous empêche de boire avec modération, en attendant le retour de nos amis et proches.


Awenna repris sa respiration regardant toute l'assemblée et d'un geste invita à la communion.

Communion ensemble!

Allez en paix.

Après cette office peu ordinaire, elle les laissa discuter entre eux et s'installe plus loin si jamais l'on voulait venir lui parler. Elle restait toujours présente pour quiconque avait besoin d'elle.
Chocolatines


Choco écoutait la vie de la sainte boulasse avec le sourire et remercia Sebou pour sa choppe de bière.
Elle communia avec les fidèles et à l'issue de la cérémonie, elle bisa ses amis et sortit pour travailler à la mine.

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Awenna


L'officialité ecclésiastique prenait beaucoup de temps au curé de Bourg, c'est donc la jeune diaconesse qui ferait la messe en ce dimanche. Elle était là pour le seconder et c'est ce qu'elle faisait au mieux de ses compétences.
La veille elle avait lu et relu le livre des vertus, se demandant le sujet qu'elle aborderait en cette messe. Cependant Awenna ne trouvait et c'est dans le sommeil qu'elle plongea, toute à ses réflexions. Au matin elle se réveilla toujours assise à son bureau le livre des vertus ouvert sous son visage. En regardant la page indiquée, son sourire s'élargit et c'est donc avec un enthousiasme certains qu'elle se précipita à l'église, elle venait de trouver le thème de ce jour.

Arrivée dans l'édifice saint, la brunette aperçut Quasimodo, avec gentillesse elle lui manda de faire retentir le clocher. Il s'exécuta.


(((((( Bing bong bing bong bing bong bing bong)))))
Chocolatines


C'est toute fraiche comme la fine rosée que Choco se réveilla ce matin.
Elle ouvrit grand sa maison histoire de respirer à pleins poumons l'air frais de la vile, et se précipita pour faire un brun de toilette avant la messe dominicale.
Il faisait doux pour la saison, mais la blondinette préférait s'habiller chaudement.
Va t'on savoir où se ferait la messe cette fois ci? sa super diaconesse avait toujours de s idées originales, alors si cela se faisait à l'extérieur, autant ne pas geler sur place...

Arrivée au cœur de la ville, les cloches tintèrent.
Whaou elle faisait de plus en plus de progrès pour arriver à l'heure la demoiselle, elle en souriait toute fière d'elle.

Arrivée sur le parvis, elle bisa le brave Casimodo et son amie.

Bien le bonjour à tout le monde!
Bon alors que nous as tu préparé pour ce jour ma Awe?

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Awenna


Sur le parvis, la brunette serrait fort le col de sa cape entre ses mains, le courant d'air lui glaçait les os. Elle attendait patiemment la venue des fidèles et déjà plusieurs avaient afflués en courant pour rentrer en hâte dans le lieu saint. Chocolatines son amie se présenta à elle, c'est en souriant qu'elle l'accueillit et répondit à ses interrogations.

J'ai une grande table dressée derrière l'autel, mais chut ne dit rien pour le moment. Nous allons tous déjeuner ensemble et nous réchauffer le cœur.

La brunette avait envie de rire à l'idée des paroissiens tous présent dans l'aglise à boire et manger.

Allez rentre vite tu vas attraper froid ici, j'attends encore un peu pour accueillir et je vous rejoins.
Melisse


Depuis son retour à Bourg, Melisse avait profité de retrouvé ses enfants chéris et ses vrais amis ici. Chaque moment n'avait été que pur bonheur depuis son retour, les soirées au coin du feu avec Abigail et Killian, à raconter des histoires, à grignoter de petits gâteaux tout en bavardant de la vie........ Oui, la vie, plein de questions ils lui posaient et elle n'avait pas les réponses à tout. Ils devraient faire leur chemin, doucement, et elle ferait tout en son pouvoir pour les y aider au mieux. Elle les protégerait des saletés qui traverseront leurs chemins, les éloignera des vipères cracheuses et se battrait jusqu'à son dernier souffle pour ses petits anges.

Le coeur empli d'amour et de bien être, sa cape bien serrée autour d'elle la protégeant du petit vent maintenant bien frais du matin, elle sourit en voyant son amie et merveilleuse diaconesse Awenna sur le parvis, la rejoignit et alla l'embrasser affectueusement.

Eh bien ma Awe, quel plaisir de te voir, j'espère que les fidèles viendront rapidement pas que tu restes ici à prendre froid. Veux-tu que je reste à l'extérieur ou puis-je déjà entrer afin de me recueillir ?

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Morell


Le père était fort occupé ces temps-ci et actuellement, il se trouvait courbé sur son bureau en pleine réflexion "canonique" quand tout à coup, le son tout particulier de la cloche burgienne se fit entendre dans tout le village.
Un sourire apparu sur son visage, sa chère consoeur annonçait la messe. Il se leva, mit une cape d'hiver rembourrée et sortit du presbytère pour se rendre sur le parvis..
Sur place il vit Awenna attendant les fidèles ... Il était bien heureux de l'avoir auprès de lui ... Cette pensée fut mise de côté par la vue de la silhouette se tenant près de la diaconesse... il s'approcha donc pour voir de plus près et faire le bonjour ...

Bien le bon jour ma chère Awenna, et ... Hoho ! Melisse !

Morell la salua chaleureusement et se dit par la même occasion qu'il était un peu tôt pour avoir bouclé le voyage qu'elle avait entrepris ... il se dit qu'ils en parlerait en une autre occasion ...

Ca fait plaisir de te savoir de retour !

Il se tourna ensuite vers Awenna souriant ...

Je suis un peu en retard, Je vais attendre avec toi ...


Ses nasaux furent soudainement assailli par un doux arôme provenant de l'église ... identifiant sa nature, il lui adressa un clin d'oeil discret .





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L'introspection est le moteur de l'Homme qui chemine sur la voie menant à la vie juste et bonne.
Melisse


Melisse sourit grandement en voyant arriver le Père Morell, le salua et le bisa chaleureusement.

Grand plaisir de te revoir Morell et oui rentrée au bercail, on est jamais aussi bien que chez soi, mais on en parlera autour d une tisane hein .. toussote et sourit. Pour l'instant, je vais profiter d'aller à l'intérieur si je ne veux pas geler sur place. A tout à l heure vous deux.

Elle entra dans l'église, à chaque fois émerveillée par l'endroit, se signa et rejoignit sa petite peste blonde déjà installée, lui sourit en prenant place. Silencieusement, elle joignit ses mains et pria longuement

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Awenna


Awenna allait répondre à Melisse lorsque Morell les rejoignit.

Bonjour mon père! Je suis bien heureuse de voir que vous avez pu vous libérer.


Mélisse ne voulant pas laisser le froid l'assaillir entra dans le lieu saint, c'est ce qu'elle allait justement lui suggérer.
Au clin d'œil de Morell, la brunette comprit qu'il pensait au buffet qui allait suivre. Elle y répondit par un léger rire.


Les paroissiens affluaient encore plus nombreux que la dernière fois, la jeune diaconesse y apercevait des personnes qui n'étaient pas baptisées. Le fait qu'ils viennent prier avec eux lui réchauffait le cœur.
En se tournant vers Morell : "Je pense que nous pouvons y aller maintenant!"


Elle entra dans l'aglise et se dirigea vers l'autel, laissant Morell la suivre ou non.
Devant tout les Burgiens, Awenna commença enfin.

Bienvenu à tous ici présent, que le Très-Haut vous accueillent et nous protège. Comme tous les dimanches nous allons commencer par demander pardon, confessons-nous.

Citation:


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


La jeune femme ouvrit ensuite son livre pour une prière différente des autres fois.

Prions ensemble, mes soeurs et frères.
Citation:


Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée !
Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.







--Gabin


Gabin avait traîné, il tentait d'épier sa voisine dont les cheveux blond l'attiraient. Du haut de ses neuf ans, il était monté à l'arbre juste en face la maison de Lyse. qu'elle était jolie avec ses grands yeux noisettes, que son sourire le faisait fondre, il la trouvait à son goût mais il était cependant incapable de lui dire ou de lui montrer. Benêt qu'il était, il ne faisait que l'agacer tous les jours qu'il la croisait, soit en lui disant qu'elle était moche, soit en lui tirant les cheveux, soit en lui jetant des cailloux.
C'est que les garçons n'étaient pas très malin lorsqu'il s'agissait de la gente féminine.

En haut de son arbre, Gabin entendit les cloches sonner.


J'ai bien le temps, je pourrais encore regarder Lyse.

Perdue dans ses pensées, il restait là sur sa branche. Il s'imaginait plus grand marié avec sa belle Lyse. Son imagination allait bon train et le temps passait sans qu'il ne réagisse que son amie était déjà partit avec ses parents à la messe du jour.
Soudain, le garçonnet réagit enfin, sursautant il se glissa au bas de l'arbre et se mit à courir en direction du centre de Bourg.
Le garçon courrait le plus vite qu'il pu lorsqu'au loin il aperçut le père Morell et Awenna. Gabin précipita le pas pour rentrer en bousculant Morell, avant que celui-ci ne referme définitivement les portes.


B'jour mon père!!

La diaconesse qu'il avait connu avant qu'elle le soit, commença la cérémonie. Il se confessa à son tour, c'est que ses idées n'étaient pas toujours pieuses. Il était près à réciter le crédo, celui que la diaconesse lui avait après l'avoir pris sous son aile, mais ce ne fut pas la même prière qu'à l'acoutumée. Gabin ne la connaissait pas encore et il bafouilla lamentablement finissant par se taire pour regarder de nouveau sa Lyse.
Melisse


Awenna et Morell les avaient rejoint à l'église, devant l'autel Awenna les appela à la prière de confession, puis ouvrant un livre, elle les invita encore à une prière moins habituelle.

Mel balbutiait les phrases et surtout écouta avec attention en s'enfermant dans ses pensées.

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--__lise__


Lise avait entendu parlé d'un logis pour les vagabonds. C'était la diaconesse qui s'en occupait.
Elle ne connaissait rien à l'église mais bon, fallait peut être faire un effort au moins pour qu'elle l'accueille chez elle.
La maison de Muyreen était vide depuis son départ chez les sœurs et elle ne voyait que très peu ses amis Fifi et Jaz.
En entrant la cérémonie commençait et lorsqu'elle vit la silhouette de Gabin.

Brrrr y m'énerve çui là, vais le taper quand chrai chevalière!

Elle lui tira la langue et rejoignit Dame Choco et Dame Melisse.

Au moins, là il ne l'embêtera pas


Elle copiait sur ses voisines jetant un œil de temps en temps à "Gabin le vilain!"
Chocolatines


La blondinette sourit en voyant les différents mets préparés pour après la cérémonie.
Un clin d'œil complice et la blondinette rejoignit les bancs de l'église pour se recueillir avant la cérémonie.
Sa Melinou la rejoignit avec les enfants. Quelques embrassades juste avant la cérémonie.
Un signe de tête ainsi qu'un sourire au prêtre et ami Morell et les fidèles se recueillirent ensemble.

A sa grande surprise, Choco vit Lise les rejoindre. Son cœur battait la chamade. Pas dans ses habitudes à a demoiselle. y aurait il un problème?

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Awenna


La brunette souriait en voyant toute cette vie dans le lieu saint. Elle aimait que tout bouge que tous comprennent l'importance de prier mais jamais elle ne forcerait. Cependant elle suivait le droit canon et tentait de ne pas s'en éloigner.
Son livre des vertus devant elle, la jeune femme tournait les pages pour retrouver son texte choisit la veille.


Ecoutez bien ce que je vais vous lire.

Citation:


Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.


Le bien le mal, la seule perfection réside dans le Divin, nous ne sommes que des hommes mais par nos actes nous faisons le bien ou le mal. Etre quelqu'un qui s'écarte de la vie publique de son village et cela réside dans le mal car en vous retirant de la vie vous devenez égoïste et par la même transgressez une des vertus. Agir pour le bien de votre village c'est être ouvert aux autres, faire pour eux et avec eux.
Na restez pas chez vous, soyez actifs et ouvert et vous y donnerez autant que l'on vous donnera. Cependant n'oubliez jamais que la perfection n'existe pas et que celui qui n'a jamais me jette la première pierre.


Elle souriait à l'assemblée heureuse d'être réunis avec eux. Elle se rendait compte de toute l'ampleur de l'amitié aristotélicienne qui résidait en ces lieux.

Elle se retourna et sortit le pain pour le partage des communies.

Mes frères, mes soeurs et amis, je vous invite à venir faire communions ensemble pour l'amitié qui nous lie, pour l'amour qui nous entoure.


Puis ce passage finit elle poussa un peu le ton de sa voix.

Ne partez pas et rejoignez moi derrière l'autel, il y a des mets qui vous feront chavirer de bonheur. Allez que tous viennent manger avec nous un repas comme on en fait peu, tout le village.

Elle souriait gaiement et heureuse de tout ce que le Très Haut lui accordait.
















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