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[RP] Eglise de Bourg

Eden_blue


La joue encore collée sur mon courrier, affallée sur la table de mon bureau quand...J'entendis les cloches sonner...cette fois c'était pas moi ! qui les faisait sonner la nuit...héhé..même pas peur.. me relevant en sursaut, la joue tâchait d'encre..je prenai la direction de l'église, enfilant une petite laine.

Me signant dès mon entrée à l'église. Je regardai l'endroit qui n'était plus dénué de vie, enfin ! Les sièges étaient brillants, la lumiére des cierges dansait...

Je saluai du chef Moirha, Ephe, ainsi que sir Bastien. En les saluant sur un ton doux afin de ne pas déranger la quiétude pesant de la pièce.


Bonjour tout le monde...

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Tamira2
Tamira était occupée à travailler dans son champ lorsqu’elle entendit les cloches de l’église sonner.

Je vais aller prier et demander de l’aide pour m’intégrer dans ce village et m’y faire des amis.

Elle alla se rafraichir et partit en direction de l’église.

Il y avait déjà du monde à l’église, Tamira salua tout le monde de la tête et s’assit.
Bastien_de_louhans
Bastien hocha la tête. La réponse était logique. Et encourageante aussi. Si cette petite dame voulait devenir diaconesse, alors c'est qu'on allait avoir quelqu'un dans cette église, et a priori quelqu'un qui n'allait pas partir dans deux jours. Quoique si personne n'avait remplacé le curé, depuis le temps, c'est peut-être qu'il ne fallait pas vendre la peau de l'ours.

Il recula un peu et salua de la tête les nouvelles venues.
Ephedra
Les gens commençaient à arriver en cette veillée. Elle allait devoir se lancer dans le grand bain. C'etait là qu'on allait voir si sa mere lui avait appris à nager correctement.

Maman, vous m'aidez hein dites, vous etes là avec moi hein?

Elle s'avança devant le choeur sans y monter. Elle essaya de sourire aux gens qui s'etaient deja installés.

Bonsoir à tous, et merci d'etre venu dans ce lieu, où Aristote notre Prophete du Divin Tres Haut, nous invite à la priere. Partout dans le monde où la Parole d'Aristote a été revelée, en ce jour, on se souvient des gens qui sont passé dans nos vies, qui nous ont marqué, qui nous ont apporté des choses, qui nous ont aimé et que nous avons aimé.
Alors, ici à Bourg, où nous n'avons plus de berger, ce n'est pas une raison pour le troupeau de se disperser. Il doit rester uni, surtout en ce jour de souvenir, pour continuer de suivre la lumiere.


Si vous le voulez bien, tout d'abord, prions ensemble en reaffirmant notre foi.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant...

Et elle continua la priere apprise depuis tout enfant, à l'unissons avec les autres fideles. Lentement, pour que chaque mot penetre bien le coeur. Pas comme une recitation debitée mecaniquement. Mais bien avec la douceur de fideles fervant.

Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen !
Eden_blue
Je m’avançais près de l’autel en joignant mes mains. C’était la première fois que je priais pour un Dieu. D’habitude, c’était plutôt sainte boulasse ! Ephe allait bien trop vite en récitant le crédo, j’en perdais plus de la moitié. Je m’efforçai de répéter en même temps les mots entendus à mon oreille.

….Le…
…..Paradis….
…et…
..à ..
…l’heure de la ..
…..phète….
..…pour enseigner…..
aux hommes
…..reprise de respiration*
les péchés….
……
éternelle.

Amen !

Fière de moi, je souriais et me signa en attendant la suite.
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Petrasis
Les cloches ne sonnèrent plus quand Petrasis pénétra dans l’église et la cérémonie du souvenir était déjà entamée.

En entrant, la jeune femme eut immédiatement le regard attiré par les petites flammes qui dansèrent près de l’autel où Dame Ephedra commença à réciter une prière en souvenir des burgiens absents.

La voix qu’elle entendit tout en prenant place près des villageois, résonnait parmi les murmures et machinalement elle fit de même en chuchotant à voix basse la prière.

Ce rassemblement ému Petrasis , qui leva les yeux en souhaitant

Oh ! Faites que Dame Ephedra soit nommée diaconesse de Bourg.

Puis elle baissa la tête et se recueillit en silence.
Aytasi
Aytasi était enfant de Dieu, mi ottoman, mi française.
Elle n'était pas baptisée, elle avait appris par son père ottoman qu'il y avait un Dieu et elle pria comme il lui ordonnait un point c'est tout.
Voilà quelques temps maintenant qu'elle était à Bourg.
Ayant peur à chaque instant que Seytan. vienne la récupérer.
Cela ne l'empêchait pas d'aller et venir dans la ville, car de toute façon, s'il voulait l'avoir, rien ni personne, ni pourrait rien.
Donc voici que les cloches sonnaient intriguée, Aytasi se dirigea vers l'église.
Elle y entra et s'installa regardant partout et trouvant ça bien joli.
Mais ce qui l'étonna le plus c'est le magnifique sermon qu'elle entendit.
Sa voix était douce, claire, une merveille pour les oreilles.
Elle écouta sagement et essaya de retenir les paroles de la prière, pas facile.
Elle assista à........ben elle savait pas trop quoi......mais elle en avait apprécié grandement la messe, sure qu'elle reviendrait souvent.......

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ESCLAVE DE DROGON
Ephedra
Ephedra poursuivit la priere, apres un instant de recueillement.

Dieu crea le monde, il crea l'homme et la femme. Et depuis, nous nous succedons sur terre. Des etres naissent, d'autre nous quittent, pour aller vivre ailleurs ou pour rejoindre le Tres Haut. Mais où qu'ils aillent, ils nous apportent des choses qui nous aident à nous construire, à vivre mieux, à etre meilleurs.

Souvenons nous donc de ces etres qui ont traversé nos vies, plus ou moins longtemps, et qu'en cette veillée nous nous souvenons plus que les autres jours, et dont nous voulons recommander l'ame au Tres Haut.


Elle prit une petite bougie qu'elle alluma au grand cierge pres de l'autel.

Pour ma mere et pour mon pere. Pour ce qui les a liés, unit et qui a fait que je suis née. Pour ce que ma mere a apporté au monde, à ceux de son village, à ceux qu'elle a rencontré, à moi...

Elle posa la petite bougie au pied de l'autel.

Je vous invite à en faire autant chacun votre tour. Et vous pouvez aussi, si vous en avez envie, partager une petite anecdote amusante, emouvante, sur la ou les personnes dont vous voulez partager le souvenir avec nous tous.
Aytasi
Aytasi s'avança, prit la bougie, l'alluma et fit face à tout le monde.

Moi pas bien parler françois, pardonnez moi.
Moi vouloir mettre bougie pour mère à moi, grâce à elle, moi ici.
Elle risquer vie pour que moi ici.
Elle vouloir me protéger de mauvais homme, histoire trop longue à dire ici.
Femme admirable.
Mettre bougie aussi pour Avou, grand ami à moi et très gentil.
Mettre bougie à femmes d'ici qui accueillit moi très bien sauf une.

Elle déposa sa bougie et retourna à sa place.
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ESCLAVE DE DROGON
Adrian.de.montjoie
La porte s'entrebailla, laissant entrer dans le lieu sacré le jeune homme ainsi que son fidèle accompagnateur. Il y a avait quelques temps déjà qu'il n'avait pénétré dans une église, non pas parce qu'il avait perdu la foy, bien au contraire, mais tout bonnement parce que le temps lui avait manqué. Le temps... Il aurait pu le trouver, peut-être n'avait-il pas bien chercher au final. Mais l'important n'était pas ceci mais cela: il était à l'église. Un sourire se dessina sur son visage, il salua d'un signe de tête les personnes présentes s'étant tournées pour voir qui avait osé faire un peu de bruit, puis il alla prendre place sur un banc, frissonnant un peu: l'automne avait commencé, il ne s'était pas assez couvert. Il irait sous peu acheter un manteau chaud, c'était certain.

Assit il commença à réfléchir et à prier. La cérémonie suivait son cours, on devait, ou plutôt on pouvait, mener une bougie vers l'autel afin de partager ensuite un souvenir. Il écouta, mais n'y alla pas: les souvenirs il les conservait pour lui, pour le moment en tout cas. Restant silencieux, le baron observa le déroulement de l'office.

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Moirha
Chaque année elle venait dans une église pour prier et chaque année elle aurait aimé ne plus avoir à y revenir. Elle attendait la mort comme un soulagement.

Il n'était pas nécessaire qu'elle raconte un bout de vie de sa soeur, de ses amis ou de ses amants. La moitié de cette assemblée était bien trop hostile pour des raisons aussi vagues que ridicules.

Elle se leva et quitta l' église sans un bruit, elle n'était pas à sa place.
Eden_blue


Je pris un cierge et m’avança devant l’autel en m’éclaircissant la voix. Je venais d’écrire un poème, une fois n’est pas coutume, n’est ce pas. Je le lis lentement en prenant chaque pause et respiration entre les lignes.

A tous ceux dont j’ai croisé le chemin…et notamment à ma mère de cœur dont j’aimerais rendre hommage ainsi qu’à tous ceux qui ont veillé sur moi….

Vous qui reposez seuls à l’abri des grands arbres
Silencieux à jamais sous le souffle du vents
Vous dont la voix s’est tue dans le froid et le marbre
C’est à vous que je pense aujourd’hui et souvent.

Nul besoin d’une date ou d’un cérémonial
Pour revivre avec vous les moments évanouis
Partageant avec nous le cercle amical
Quand vous étiez présents heureux et épanouis

De vous tous qui gisez dans la paix et dans l’ombre
Vous, amis et parents, qui m’êtes familiers
Pas seulement en automne, ou dans les heures sombres
Je me souviens toujours, n’ayant pas oublié.

Au regard de la vie, présence dans l’absence,
Le souvenir n’est qu’un pieux anathème
S’il répond seulement à quelque convenance
Au poser d’un fleur, un très beau chrysanthème…


J’aimerai aussi finir sur une petite phrase que j’aime : « Le vrai tombeau des morts, c’est le cœur des vivants »*

Les remerciant de leur attention, j’allumai mon cierge en le maintenant avec les autres petites flammes dansantes et repris ma place sereinement.

(*Jean Cocteau)

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Ephedra
Le poeme de Eden etait tres beau, tres emouvant. Manifestement il avait laissé l'assemblée completement extatique. Quoi de mieux pour conclure la ceremonie?
Ephedra ne pouvant encore benir les fideles, elle leur sourit.


J'espere que cette petite ceremonie ne sera pas la derniere dans cette eglise moribonde. J'espere que maintenant vous saurez aussi retrouver le chemin de la priere dans notre village.
Qu'Aristote vous garde en sa lumiere.


Voilà, c'etait fini. Elle avait essayé de rassembler les villageois. C'etait pas folichon. D'autant que la plupart des habitants de Bourg oubliaient un peu trop l'epoque où ils vivaient et mettaient l'atheisme sur un grand pied, comme s'ils avaient vecu dans une epoque d'obscurantisme où la foi n'existait pas, incapable qu'ils etaient de se projeter dans une epoque de ferveur religieuse. Ah s'il avait fallu compter que sur les gens de ce monde, sur qu'aucune des si belles cathedrale qui traverserent les siecles n'auraient vu la moindre pierre etre posée. Enfin bon, ainsi allait ce monde. Et Ephedra s'en moquait de toute maniere. Elle ferait ce qu'elle avait à faire, et elle serait presente pour les croyants.
Elle se dirigea vers la sortie, il etait tard, l'etait temps d'aller au lit.
Ephedra
Dimanche... Et qui dit dimanche dit jour des cloches... qu'on sonne.

Les nain mineurs à ses basques, Ephy arriva à l'eglise. Les demi portions se mirent aussitot à carillonner. Elle esperait que les gens viendraient prier. L'espoir fait vivre. Mais c'etait surtout pour Petra et Eden que Ephy etait venue. Ses deux amies ne la laissaient pas tomber dans son entreprise de faire revivre la paroisse. Alors, malgré un mal de crane carabiné, du à l'eau de montagne de Laclemanus, absorbé la veille, une eau qui a la proprieté non pas d'eteindre le feu, mais bien de l'aviver, Ephy avait preparé une petite priere pour rendre ce dimanche un petit air de jour du Seigneur.


DIIIINGGGGG DOOOOONNNNNGGGGG
Eden_blue


J'entendis les cloches sonner de mon bureau. Je rangeai mes quelques papiers et sortis en courant, m'emmitouflant dans une petite laine.
On était Dimanche, mon Dieu que le temps passe vite… je n’avais même pas eu le temps de m’en apercevoir. .. Qu’on avait déjà fini la semaine.

Arrivant sur les marches de l’église, je me faufilais à l’intérieur en me signant saluant Ephe et les quelques nains qui passaient. Je pris place calmement en lui lançant un petit clin d’œil.


Coucou Ephe, comment vas-tu ?

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