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[RP/IG] Quand la Touraine se prend pour Dieu, ca donne...

Hildegardeii
Hildegarde venait d'être avertie par le guetteur de l'arrivée d'une cavalière sur la route qui menait au manoir.

Vite, alerter le maitre des lieux ! Elle se précipita vers l'escalier qui menait aux appartements de la Duchesse. En passsant, elle avisa Nicolas le jardinier qui terminait la coupe des buis.


File Nicolas ! Que tout le monde se tienne prêt, l'invitée de Nostre Duchesse arrive ! Dès qu'elle aura franchit les grilles, qu'on l'aide à descendre de cheval et qu'on prenne soin de son destrier, bouchonnage, picotin et paille fraiche ! Avertis le garde, qu'il attende les ordres du Maître pour lever la herse, mais qu'il balance pas de l'huile bouillante sur la tête de l'arrivante hein !

Hildegarde ne savait pas à qui on aurait affaire... Une mondaine de la capitale ou alors une guerrière du genre de Tayabrina ? Dans le doute, s'attendre au pire !

Haaaaans !!!

mais où était il fourré ?

Messire Haaaans !

Il était là il y a 5 minutes et maintenant il était introuvable...
Voyons, essayons la cuisine. Hildegarde courut jusqu'aux cuisines où la préparation du repas battait bon train et trouva enfin le maître occupé à renifler les gamelles.


Messire Hans, je crois que l'invitée de Madame arrive ! Le guetteur vient de m'avertir qu'une cavalière approchait sur le chemin. Le garde de l'entrée attend les ordres. Voulez vous que je monte avertir Madame ?
Hansreudi
Une fois le souci de la haie taillée à la "mort moi le noeud" réglé par l'intendante du domaine, la Balafré rejoignit son épouse dans la grand salle. S'il n'avait pas peur de se mettre le fion en rondelle il en serait tombé sur le cul tellement elle était belle. Et dire qu'elle se trouve grosse. Mais bordel, elle est merveilleuse oui dans sa robe bordeaux et ses cheveux lâchés. Il s'approcha d'elle, lui sourit tendrement en lui servant un verre de vin.

Tout est réglé mon ange pour recevoir votre invitée. J'pense qu'on va s'en sortir, mais évitons peut-être d'être trop cérémonieux. Restons simples et elle nous prend comme nous sommes ou ne nous prend pas.


Juste le temps de profiter quelques minutes de sa Belle en robe bordeaux qu'il décida d'aller faire un tour en cuisine jouer les fouineurs. Le nez plongé dans le fumé des plats mijotant en cuisine, le Balafré sentait déjà que le repas allait avoir de la gueule. Ça n'avait pas l'air de particulièrement plaire aux gâtes-sauce qu'il traine dans leur espace, mais rien à foutre. Il savait que Hilde gérait bien, mais comme il avait quand même la curiosité de savoir ce qu'il allait bouffer ce soir, il était venu faire un tour.

Il félicita les cuisiniers et s’apprêtait à partir quand l'intendante arriva le prévenir de l'arrivée de leur hôte. Il fila prévenir son ange restée à la grand salle.


Chérie, elle arrive, j'vais donner l'ordre d'ouvrir la herse et nous allons l'attendre sur le parvis.

Bien que n'étant pas d'un tempérament à avoir le trouillomètre à zéro c'est avec un noeud au ventre qu'il donna l'ordre d'un geste de la main, accompagné d'un sifflet, au garde de faire hisser la herse. Ce moment était important, sa Duchesse d'épouse lui avait parlé de ces correspondances et combien elle appréciait ces instants d'échanges. Alors si d'une faute naitrait une amitié fidèle et sincère ce ne serait que du bonheur pour elle, et donc pour lui.

Il retourna à la grand salle, finit d'ajuster sa houppe blanche qui trainait jusqu'au sol, surmontée d’une cape verte et il tendit son bras à sa Belle pour l'aider à se redresser et qu'ils se présentent tous deux devant l'entrée de leur demeure afin d'accueillir la Dame.

Un clin d’œil à Hilde en passant devant elle, pour la féliciter de son travail et l'encourager pour ce qui allait suivre et voilà les époux Reudi sur le parvis. La herse était presque entièrement relevée, qu'il vire la silhouette de la Dame à cheval s'engager sur le chemin. Un regard et un sourire à sa Belle, il se colla un peu plus à elle.

Allez, c'était parti !!!!

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Tayabrina.reudi
Fallait faire simple ? Elle espère que simple ne voudra pas dire voir l'époux se balancer au bout d'une liane au dessus de la salle à manger et criant en même temps. C'était cela simple chez eux. On connaissait le balafré pour son côté rustique. Et pour la châtaigne simple était être franche et directe, allait-elle offenser son invitée ? Et pour l'intendante n'en parlons pas, son amie était douée pour mettre les petits plats dans les grands, alors simplicité chez les Reudi, fallait pas trop y compter. On risquait même de voir Hildegarde dérouler le tapis rouge au fur à mesure que la blanche épineuse s'avançe vers le manoir.

Les residents de la maison Reudi qui se placent sur le parvis, la châtaigne se demandait comment était la dame .

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Lulue
Devant la herse, elle attendait la Brune. Une pointe d’appréhension commençait à monter tandis que son regard d’ébène était à l’affût du garde. Elle se doutait bien qu’elle avait déjà été repérée. Le tout était de savoir d’où il surgirait, histoire de ne pas mourir d’une crise cardiaque. Z ‘avez remarqué que la plupart du temps, ils sont tellement gâtés par Dame Nature qu’ils pourraient lui coller un procès aux miches ? Puis leurs muscles souvent leurs avaient absorbés le cerveau. Faudrait vraiment qu’on lui explique un jour pourquoi tout ne pouvait pas être concilié dans un tel poste. Parce que vraiment, ce genre de détail échappait totalement à la Blanche.

La herse presque levée, elle vit l’homme qu’elle gratifia d’un signe de tête et d’un sourire. Elle laissait la jument immaculée avancer aux pas. Aimant observer ce qui l’entourait, Lucie laissa son regard vagabonder, même sur cette fameuse haie qui semblait avoir donné du fil à retordre aux jardiniers. Tout ce décor contrastait vraiment avec la boue couverte de sang et de cadavres. Pour un peu, elle en oublierait presque que la reprise de son quotidien n’était pas encore tout à fait effective.

Arrivée à quelques mètres du parvis, sur lequel elle distingua le couple, elle descendit élégamment du dos de son destrier. Machinalement, elle passe ses mains sur sa robe comme pour lisser les plis qui auraient pu se former lors du trajet et de l’assise. Geste à peine terminé que déjà on lui proposa de prendre en charge la jument espagnole. Quelques recommandations furent données tout de même parce que si la dame d’Aubessagne avait un fichu caractère, l’équin n’avait rien à lui envier.

Enfin le regard se posa avec plus d’attention sur le parvis tandis qu’elle avançait afin de découvrir les Maîtres des lieux. Une jolie Brune au ventre arrondi dans une tenue bordeaux. Ainsi donc ce n’était guère la mauvaise période du mois qui semblait la rendre si irritée mais les hormones. Petit sourire amusé et intérieur. Heureusement elle avait prévu pour la Duchesse des pâtes de fruits, en espérant qu’elle puisse aimer ça. Mais jusqu’à présent, le Chevalier avait plutôt rencontré des femmes étant prêtes à se crêper le chignon pour avoir sa part, que de les bouder. Remarquez faut un début à tout parait-il… ça serait bien sa veine. Bon y’avait déjà l’histoire du calva où elle était sûre qu’il serait apprécié par l’époux. Epoux qu’elle découvrit en blanc et vert… Hasard ou clin d’œil à la Dame Blanche ? Allez savoir.

Elle monta les marches pour les rejoindre. Ca y est, cette fois elle y était. Pour le retour en arrière éventuel c’était trop tard. Petite révérence de rigueur, parce que quand même elle n’était pas chez les gueux du coin. Sans oublier que son appartenance aux Blanches devait lui coller au minois. Et puis, ce n’était point à elle de donner le ton de la soirée de toute façon.


Vôtre Grâce, Messire de Reudi, ravie de pouvoir enfin mettre un visage sur vos noms.


Voilà pas la peine d'en dire plus pour l'instant. Alors on se redresse et on attend la suite.





[Edit pour une correction d'une coquille]
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Hansreudi
Le Balafré observait de loin la silhouette blanche qui chevauchait un cheval vraisemblablement de noble origine pour avoir une telle prestance. La fameuse Dame Blanche semblait observait son environnement en faisant avancer sa monture au pas. Aurait--elle peur de tomber dans un traquenard qu'elle regarde déjà par où s’enfuir. Ce n'était pourtant pas le genre de la maison et cette soirée il l'espérait placée sous le signe de la convivialité et de la joie. S'il ne faisait pas de connerie bien sûr.

Elle était à présent devant le parvis, ils firent tous deux un pas dans sa direction lorsqu'elle descendit de cheval et exécuta une révérence à la Duchesse qui n'avait pas lieu d'être. Les amis n'ont pas besoin de montrer leur respect de la sorte. Il sourit, posa sa main dans le dos de son épouse et accompagna son avancée vers elle. C'était à sa Belle de l'accueillir.

Il se mit en retrait et la laissa recevoir leur hôte.

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Tayabrina.reudi
Le mystère se brise et le charme devenait de moins en moins fade. La châtaigne fixe la silhouette que se dirige vers eux sans pour autant chercher à scruter la DB de la tête au pied, c'était dans sa nature de ne pas trop s'attarder sur l'apparence des gens, elle savait que trop que l'apparence pouvait être trompeuse. Mais, elle était rassurée qu'elle avait deux bras et deux jambes comme elle, pourtant le caractère qui apparaissait dans les lettres aurait plutôt fait penser à "une tigresse". Elle possédait un beau corps et c'était tant mieux. Quoi que un peu jalouse, du fait qu'elle était ronde la Duchesse...ben oui hein c'est une femme avant tout!

Elle ne se résolu pas à se fendre d'un sourire. Ne sachant toujours pas si la dame elle la portait en son coeur ou pas. Elle garda son légendaire sérieux et accueille donc son invitée de marque.


- Dame d'Aubessagne, ce chignon dessine parfaitement le trait de votre visage que j'ai grand plaisir à découvrir également. Et voici mon cher époux, Hans. Je vous en prie, avançait à l'intérieur avec nous.


Ils accueillent donc sa nouvelle coupine. Même si elle était ronde comme pas deux, la duchesse avait toujours cette gracieuse démarche, tête haute et de tenir du bout des doigts un morceau du tissu de sa robe pour ne se prendre dedans, certainement que l'époux détestait quand elle faisait cela, il allait encore râler contre elle.

- Ainsi donc, ma Dame, vous auriez à me parler d'une affaire importante? Avant, nous allons goûter à ce fameux Calva. Ensuite attaquons rapidement le sujet qui vous inquiète. Je ne vous cache pas que cela m'intéresse hautement.

Arrivés dans la grande salle du manoir, elle fit un geste de la main à son invitée chérie de se mettre à l'aise tout en abordant le sujet qui devait se dévoiler. Puis elle vérifia de ses forêts denses si Hilde était rentrée avec eux.
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Hansreudi
Le Balafré laissa son épouse accueillir comme il se devait leur invitée. Les présentations faites le Balafré s'approcha de la Dame Blanche.

Mes Hommages Chevalier, soyez la bienvenue à la Ville Aux Dames.

Puis comme sa Châtaigne d'épouse ne s'encombrait pas de chichi et passait de suite aux choses importantes, les voici directement entrés dans le vif du sujet. Le sujet épineux qui devait être abordé. Il valait mieux le faire de suite plutôt que de se prendre la gueule après le repas, ce serait dommage de terminer sur une mauvaise note.

Ils prirent la direction de la grand salle. L'hôte fut invitée à prendre place et le Balafré demanda à ce que des verres leurs soient amenés pour enfin déguster le fameux calva, attendu comme le messie.

Il sourit en voyant combien sa Belle n'avait rien perdu de sa grâce.

Les verres emmenés, ils n'attendaient plus que de se faire servir et de laisser la fameuse Lucie s'exprimer.

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Lulue
Un sourire s’esquissa sur son minois à la remarque de la Duchesse concernant son chignon. Puis ce fut avec l’époux qu’elle vit d’un peu plus près. Un bref échange où il lui donna du Chevalier. Mpff, c’était loupé pour le nom cérémonieux.

Je vous remercie pour cet accueil. Toutefois, vous pouvez vous contenter de Lucie.


Phrase à peine ponctuée d'un sourire que déjà ils entraient dans le manoir. A nouveau les pupilles de la Blanche scrutent. Pas qu’elle était emprise d’une curiosité malsaine, simplement elle aimait savoir ce qui l’entourait. Avant de prendre place, elle tendit enfin ce qu’elle avait apporté pour les hôtes. Elle commença par la nouvelle tiopine. Parce que les femmes d’abord. Puis encore plus lorsqu’elles sont enceintes.

Ne voulant pas arriver les mains vides, je vous ai apporté quelques petites friandises qui, j’espère, seront à votre goût.

Petit colis donné, elle passa au second qui était pour Hans. Point de jaloux ainsi.
Enfin elle prit place et se demanda comment elle allait pouvoir aborder le second sujet dont elle voulait s’entretenir avec Tayabrina. Alors qu’elle cherchait la meilleure façon de commencer, la Brune prit un des verres proposés, qu’elle se contenta de garder entre ses mains tandis que son regard accrocha celui de sa nouvelle correspondante préférée.


Eh bien, vous avez sans doute compris combien mes proches avaient de l’importance pour moi. C’est pourquoi je voulais vous parler de Davia, j’espère que vous ne lui en voudrait point de trop d’avoir tentée d’aider sa marraine, que je suis. D’autant que vous devez savoir que les choses sont compliquées pour elle en ce moment. Cela me chagrinerait de savoir que mère et fille sont en froid.


Sujet qui fâche ? Lucie espérait vraiment que cela ne serait pas le cas. Elle connaissait la passe difficile que traversait sa filleule. Et elle se doutait aussi que la Duchesse avait sans doute mieux à faire que de s’inquiéter du moindre de ses bobos. Mais il n’en restait pas moins qu’une jeune fille avait toujours besoin de l’amour de sa mère. Cela n’empêchait pas qu’elles pouvaient être en parfait désaccord sur leur façon de voir le monde. Et surement que le plus simple serait de rétorquer à la Blanche qu’elle était loin de tout savoir. Point qu’elle ne remettrait en cause, tant cela semblait évident. Cependant, cela la rassurerait un peu, si mini Blanche pouvait avoir un soutien maternel si besoin était, tandis que le Chevalier serait de nouveau en LD.

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Tayabrina.reudi
La châtaigne blêmit, tant, qu'elle reposa son verre sur une petite table pas loin d'elle,le décor chez les Reudi était d'une simplicité chaque mobilier avait leur utilité, aussi la petite table basse servie de reposoir à ce verre non entamé. Davia dicte la zoulie pour la Châtaigne, sa petite fille qu'elle avait chérie plus que tout...

- Elle doit grandir, Lucie...Simplement grandir et cesser de laisser ses sentiments personnels prendre les dessus dans des situations ambiguës. Davia m'a trahie et vous ne savez pas dans quel état est mon coeur depuis cette trahison. Elle veut faire comme les grands mais agit comme une enfant de cinq ans. Pour elle tout il est beau, tout le monde il est gentil ! Mais, de là de venir approuver une personne qui avait accusé sa mère d'adultère je trouve cela fort, surtout que c'est fut lors d'un procès que mon époux avait demandé pour que cette histoire s'éclaircisse...mais,qu'à elle fait ? Qu'à elle fait Lucie ? Elle a soutenue cette personne, sans vraiment le dire elle lui a donné raison. Davia s'est laissée prendre par une personne qui n'avait de but que de nuire à ma réputation. Puisque comme vous le savez peut-être je suis dans les rouages de la politique de la Touraine. Elle à été aveugle et s'est laissée manipuler par cette personne qui voulait arriver à ses fins avec des pratiques malsaines.

Une pause, fallait qu'elle reprenne un peu de couleur, parler de Davia n'arrange pas les choses. C'est une mère blessée... Mais, Dieu savait comment cela lui manque de ne pas tenir sa zoulie dans ses bras, il savait ôh combien la châtaigne avait pleuré de ne pas pouvoir rassurer sa petite fille, combien elle avait souffert que Davia critiquait sans cesse son époux. Et dieu savait qu'elle s'est faite violence le jour où elle avait décidé de laisser Davia à son sort afin qu'elle sorte de son cocon. Inspiration profonde et...

- Et de plus Davia est jalouse de tout, de son beau-père, de son frère, de l'enfant que j'attends. Elle réclame de l'attention. Elle veut servir les DB, elle veut que sa mère lui porte son attention. Quand comprendra elle que par le chemin qu'elle a pris nous ne pourrons plus avoir cette complicité mère fille. Moi politicienne et elle défendresse des causes justes. Voyez, que la contradiction est là. Elle devrait simplement cesser de vouloir de se mêler de tout et me laisser poursuivre mon oeuvre tandis qu'elle la sienne. Si un jour, elle comprend enfin tout cela peut-être que tout ira bien entre nous. Si un jour elle comprend que tout comme j'ai accepté son choix de vivre loin de moi en étant chez les blanches qu'elle devra aussi accepter l'idée que j'ai maintenant un époux, que je n'ai pas à lui demander la permission pour me construire une nouvelle famille. Alors, là, je vous garantis que ça ira mieux. Tout comme, je n'habite plus chez ma mère mais le respect et l'obéissance je l'ai toujours pour la Baronne. Mais, elle? L'est- elle envers sa mère? Celle qui aurait donné sa vie pour protéger cette petite fille, a t-elle de la reconnaissance? Je crains que non...Davia est encore un enfant. Trop jeune pour savoir faire la différence entre mes fonctions et mon rôle de mère. On ne mélange pas les histoires de famille avec la politique. N'êtes vous pas d'accord avec moi ?

Un regard de jêté sur son époux, lui qu'en pense-il ? De nouveau elle retourne son regard vers sa confidente. Seigneur, elle venait de se confier à coeur ouvert à sa mie nouvellement découverte. Confiance en elle ? C'était rare chez la châtaigne, même l'époux avait du mal de lui faire sortir deux mots au sujet de Davia, c'était devenu un sujet presque tabou chez eux. Et bizarrement de nouveau, la voilà qui oublie les contraintes que ça avait d'être duchesse et voilà une duchesse nue et dévoilée sur ses sentiments pour sa fille. C'était peut-être le fait que en Lucie elle avait trouvé une personne étrangère à cette affaire et neutre surtout. Puisque Lucie ne souffrait pas du mal que Davia avait fait à la famille.
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Hansreudi
Le Balafré venait de prendre place et gratifia d'un merci chaleureux leur hôte de sa visite déjà et du présent qu'elle venait d'apporter à chacun d'eux. Il s'installa et les verres venait d'être servis. Enfin, c'était pas trop tôt.

Il soupira et baissa la tête en entendant la Dame Blanche évoquer le nom de Davia. Bien que lui et son épouse avaient déjà parlé de la visite de Lucie chez eux et s'étaient fait une idée sur le sujet épineux qu'elle devait évoquer, c'était dur à entendre. Il avaient très bien compris que c'était d'elle qu'elle allait parler.

Il laissa son épouse terminer et il sentait combien elle souffrait au fond d'elle à l'évocation d'un passé heureux et révolu pour le moment, mais qui ne tenait à rien pour que ce passé soit à présent leur présent. Juste une petite acceptation de sa belle-fille qu'il était là lui aussi, qu'il faisait parti de la famille, même s'il s'en était toujours senti écarté. Il n'en avait pas fait cas. Sa famille maintenant, c'est sa femme, son fils et leur enfant à venir. Si le reste ne veut pas de lui, ce n'est pas un souci.

Lorsque sa Belle porta un regard sur lui, semblait le questionner su sa position il repris la parole.


Chevalier, je crois que mon épouse à bien résumé la situation et je vais dans son sens. Lorsque je me suis battu en audience contre la traitresse de Touraine, j'ai eu la tristesse de constater que Davia avait adressé un courrier de soutien à la défenderesse et lui avait permis de salir un peu plus mon épouse. Je n'ai pas compris, sincèrement, ce n'était pas digne d'une relation mère fille, croyez moi. Mais ce que je peux vous dire, à présent, c'est que nous souffrons tous de cette situation. Personne ne sortira indemne de ça. Quant à moi, je n'en fais pas cas. Que Davia me refuse ou pas, peu importe, qu'elle me considère comme son beau-père ou un rustre peu importe. Elle n'a jamais su et ne saur jamais l'affection que j'avais et que j'ai toujours pour elle. Elle a su me juger avant de m'écouter et de savoir qui j'étais. Je ne lui en veux pas, elle avait peut-être peur pour sa mère, peur qu'elle tombe sur un homme qui n'aurait pas su l’aimer, la protéger, l'admirer. J'espère être tout ça et j'espère qu'un jour elle le comprendra.

Mais on est pas là pour chouiner, hein, si Davia veut nous voir et nous parler, elle sait où se trouve les siens. Et je pense, sans m'avancer hein mon ange, que la porte ne lui sera pas claquée au nez.


Il se leva et resservit un autre verre de calva, il redonna son verre à sa Belle. Au moins, après quelques verres, ils chanteraient des chansons durant le repas. Quoique, faut se méfier de la Dame Blanche, elle à l'air de tenir la route, et méfiance que le Balafré ne roule pas sous la table avant elle. D'autant plus qu'il avait fait le serment à jolie maman de ne plus boire. Enfin, il avait pas eu le choix surtout vu la soufflante qu'elle lui avait mis dans les bronches.
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Babak29
babak n'osait pas entrer et entendait la conversation de dehors, elle comprenait le point de vue de sa fille mais aussi le comportement de sa petite fille, elle s'est toujours sentie en trop dans la vie de sa mère, abandonnée et cela n'était pas la première fois que Davia lui en parlait, mais rien n'avait changé malgré que Babak avait adressé ce sentiment à sa fille. Elle savait que Davia avait fait ça pour que sa mère réagisse à ses appels au lieu de ça elle l'a repoussé, babak se décida à entrer malgré tout, elle frappa puis entra après tout sa fille ne lui dirait rien.

Bien le bonjour, Dame Lucie je suppose enchantée,je suis babak la mère de Taya, je passais par là et je voulais voir ma fille, puis je suis restée un moment écouter vos propos derrière la porte tous les deux, concernant Davia, et je ne peux que intervenir,
Tu vas encore me dire que je t'aime pas et tout et tout, mais ne me fait pas culpabiliser, ce n'est pas la première fois que toi et ta fille êtes dans cette situation et au final vous êtes toutes les deux malheureuses et moi je suis entre les deux à faire mon possible pour arranger les choses. Mais là le fossé s'est creusé encore plus vous vous perdez toutes les deux et ce n'est pas que de la faute à Davia, tu en es responsable aussi Taya et cela n'est pas faute de de l'avoir dit à plusieurs reprises, si Davia a soutenue les propos de Camille c'est pour une seule raison, te blesser pour te faire réagir, de te montrer le mal que tu lui fais en la délaissant, et ne va pas dire le contraire Taya, la famille Villandry, ne compte plus, tu as fais vivre le nom certe, mais te préoccupe tu de nous? de mon état de santé, demandes-tu de nos nouvelles??
Tu as ta petite vie de Duchesse maintenant, avec Hans Altiero et le bébé qui va arriver.. Où est notre place?? Davia a fait des erreurs, mais rappelle toi de se que tu me faisais endurer quand tu avais son âge? Rappelle toi, est ce que tu m'écoutais? On s'embrouillait tout le temps, mais ca nous a pas empêché de nous aimer??Je crois que non!!

Tu mérite vraiment ce qui t'arrive, tu es heureuse, comblée dans ta vie; et je ne souhaite que ton bonheur, je suis fière que tu sois en haut du trône comme je te l'ai dit aux allégeances, mais ne perds pas tout et ta fille est importante à tes yeux, j'ai su te pardonner à maintes reprises, pardonne à ta fille, fais le pour elle, pour toi aussi, car sinon tu l'as perdras à jamais je crois. Ces moments que tu passais avec elle lui manques, vous passiez des soirées entières à parler au domaine mais depuis que tu t'es mise en ménage plus rien n'est possible avec toi.

Tu te rappelle à son âge quand je ne comprenait pas et que je te faisais tout le temps la morale sur ton comportement, qu'est ce que tu me disais tout le temps? "De toutes façon tu ne m'écoute jamais et on peut pas te parler" c'est ce qui se passe avec ta fille, quand elle veut te parler de quelques chose, de ses amours, tu ricanes, et ça l'a blesse, tu es sa mère alors écoute là, rassure là.. Elle est en âge où elle en a le plus besoin et elle se sens rejetté, peut être tu n'as pas cette impression mais dis moi, tu l'as déjà invité à venir ici chez vous?? Tu vas me dire que tu n'as jamais fermé la porte, ben ta fille à l'impression que la porte est fermé et qu'elle n'est qu'ouverte qu'à ta petite famille.


Reprenant sa respiration, et s'installa près d'elle en lui prenant les mains

Tu va me dire que je prends sa défense, c'est faux, vous êtes fautives toutes les deux de ce qui vous arrive pour une seule raison, un manque de dialogue, il s'est rompu il y a bien longtemps celui là! n'est ce pas?

Tu peux me dire depuis quand?? Depuis quand tu n'as pas eut de conversation mère-fille avec ta fille? Ce sont des choses simples de la vie que tu as oublié, par manque de temps peut être, le travail prend beaucoup de temps certes, mais quand il n'y aura plus de travail? ou en seras ta relation avec Davia?


Babak regarda sa fille
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babak de Salières baronne de Villandry
Tayabrina.reudi
Alors là, on va faire fuir sa nouvelle amie, pauvre Lucie, se retrouver sans le vouloir dans cette engrenage infernale qu'est la famille. Et la châtaigne d'écouter sa mère avec attention, priant que son invitée ne prenne pas la fuite. Et de sourire en refermant sa main autour de celle de sa mère.

- Voyez Lucie, comment nous sommes chez nous...

Et de revenir sur sa mère un instant.

- Pour accéder à votre demande ma chère mère, il faudra que Davia puisse passer du temps en Touraine. Elle est toujours sur les routes et moi je ne voyage quasiment pas. Ce sera tache difficile d'essayer de la comprendre et de lui pardonner alors qu'elle n'est jamais là. Situation que j'ai acceptée puisque,mère, c'est le choix de Davia d'être loin de sa mère. Ah si, des fois elle est là, mais, c'est surtout pour narguer Hans et de lui demander de faire une lettre officielle afin que tout le monde puisse être au fait que Hans n'est pas son père alors que tout le monde sait déjà que c'est Sampieru Corsu son père. Vois comment Davia agit comme une gamine et nous demande de perdre notre temps pour rien. Hans n'a jamais prétendu que Davia était sa fille. Maintenant que tu sais cette histoire, comment je pourrais inviter zoulie ici en sachant son sentiment à l'égard de Hans, je devrais divorcer avant ?

- Tu veux que je lui pardonne. Soit, je peux le faire. Mais, me laissera t-elle mener à bien mon travail sans tenter d’interférer dans mes affaires ?

- Pour en revenir du domaine. Lothar m'a assuré qu'il s'en occupe et prendra en charge mes responsabilités au domaine. Tu vois, même si je t'en ai pas parler, connaissant ton état de santé. Moi et Lothar on s'est occupé à ne pas laisser le domaine tomber en ruine. Si je ne peux pas être partout, mon frère lui l'a compris. J'espère que toi aussi tu l'auras compris et que enfin tu me comprendras mère que maintenant je dois suivre mon époux. Ce n'est pas pour autant que je vais renier ma famille !

- Un peu de vin ma Baronne ?


Et de lancer un sourire à Lucie, qui va se dire qu'elle est tombée dans une maison de fous. Regard complice afin que celle- ci continue de garder sa place dans la conversation et de venir sur son époux. Oui, elle l'aimait et non pour rien au monde elle n'abandonnera son mariage, et pas pour une gamine qui n'aimait simplement pas le beau-père. Davia, devra s'y faire. C'est Hans que Zoulie essayait d'atteindre à travers de la Châtaigne, et ça la baronne ne l'a peut-être pas encore compris.
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Lulue
La Brune écoutait sagement ce qu’avait la Duchesse sur le cœur. Elle pouvait le comprendre, mais il n’en restait pas moins que mère et fille semblaient souffrir de cette situation. Alors qu’Hans avait fini d’appuyer ce que disait son épouse un peu plus tôt, une femme fit son apparition coupant Lucie dans son élan.

Un sourire et un signe de tête respectueux à la nouvelle entrante, gardant un silence religieux pour ne pas perturber le dialogue familial auquel elle n’appartenait pas. Si le Chevalier ne se sentait pas encore trop mal à l’aise, elle ne pouvait que constater que visiblement elle avait mis le feu aux poudres sans le vouloir… Un sourire à droite, un autre à gauche, pour montrer qu’il n’y avait aucun souci la concernant, bien qu’elle n’était pas forcément d’accord avec tout ce qui se disait sur Davia. Mais ça, ce n’était que son humble avis, bien évidemment.

Un sourire et un regard complice mêlé au court silence qui semblait régner dans la pièce et la Blanche prit à nouveau la parole à son tour. Assez bref à dire vrai… enfin normalement.


Tayabrina, j’avoue être surprise de sentir une sorte d’amertume lorsque vous parlez de l’engagement de Davia chez les Blanches. Je ne crois pas qu’il faille le prendre pour une punition. Mais plutôt qu’il est essentiel d’essayer de le comprendre. Je ne dis pas que ce n’est pas ce que vous avez fait, entendons-nous bien.

Un doux sourire s’esquissa sur son minois avant de reprendre.


Certaines personnes pour être simplement elles, ou ne pas se trahir, ont besoin de se battre au quotidien pour leurs valeurs, pour leurs convictions. Généralement, elles commencent par leur duché et puis un jour, elles se rendent compte qu’elles ne sont pas satisfaites, qu’elles voudraient un champ d’action beaucoup plus large. Je conçois parfaitement que cela est compliqué à comprendre. Mais la pire chose à faire est de condamner cet engagement. Il est au contraire très noble.


Vous allez sans doute dire que je ne suis pas très objective. Mais compte-tenu des sacrifices que cette vie demande, il est difficile de le qualifier autrement. Cela n’empêche pourtant pas de concilier cet engagement et la vie de famille. C’est plus compliqué, c’est vrai, mais point impossible. Si tel était le cas, je ne serais pas mère de trois enfants.

Très clairvoyante, elle savait toutefois, que dans quelques années, ses enfants lui reprocheraient son absence, comme certains de ses proches le faisaient depuis des années. Mais certains avaient fini par comprendre que rester les bras croisés, tandis que les plus faibles se faisaient massacrer, n’était malheureusement pas le style du Grand Fauconnier.

Et ça repart...


Et puis, il ne faut pas oublier que son engagement chez les Blanches lui apportera des domaines de compétences qu'elle n'aurait surement pas acquis en restant dans votre duché. C'est un endroit très instructif, rassemblant de nombreux savoir faire.

On avait dit bref?... mouais, difficile de respecter cela lorsqu'elle parlait de son Ordre.




[Rhaaa ça devient une habitude les coquilles... doit en rester]
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Tayabrina.reudi
- Vos paroles me réconfortent Lucie, car, nous allons pouvoir couper court et je vais enfin être comprise.

- Davia chez les blanches, je me suis vue rassurée de la voir partir dans un ordre où elle pourra se tempérer et maitriser ses sentiments. Où elle apprendra ce qu'est vraiment la justice, ce que c'est que de faire pencher une balance du bon ou du mauvais côté. Je constate simplement que chez les Dames blanches vous avez encore du boulot à faire avant que cette jeune fille comprenne bien ce qu'est une DB.

- Je ne suis pas amère, ni ne renie l'ordre de l'écu verte. Justement, j'en suis fière que ma fille soit une blanche. C'est qui m'a choquée et retournée dans tous les sens c'est le fait que Davia n'a pas compris que j'ai respecté son choix. Que je la laissais réaliser son rêve, quitte à ce que mon coeur de mère souffre de savoir mon enfant loin. Puis, a chaque fois que Davia revenait au pays, c'était pour me reprocher de vivre ma petite vie tranquillement sans elle. Si Davia voulait que sa famille ne soit pas détruite, alors pourquoi ne pas respecter le choix de chaque membre de sa famille ? Pourquoi ne pas respecter mon choix surtout ? Pourquoi tant de critiques et de jalousies qui pointent de la part de Davia, dès qu'elle nous montre le bout de son nez ? Comment réagir face à cette violence que Davia a en elle lorsqu'elle exprime ses sentiments ?


De mieux en mieux le dialogue hein? La châtaigne laissa son regard se perdre un instant et se demanda si cela valait le coup de parler de Davia. Heureusement que Lucie avait de la patience. Mais comment se terminera cette rencontre ?
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Lulue
Un rire serait bien sorti. Non pas pour se moquer de ce que disait la Duchesse, mais simplement parce que ça oui elle lui en donnait du boulot Davia, bien qu'elle n'était pas sa filleule Blanche, et qu'il n'y avait pas qu'elle dans le lot. Ses trois filleules - Blanche ou Ari- pourraient parfois en réalité la rendre chèvre, si elle se mettait à les écouter et à tout prendre au premier degré. Parce ces petites "bêtes" là, mine de rien ça avait le don d'épuiser son monde en période de crises. D'ailleurs quelque soit leur moral, les rassembler toutes les trois dans la même pièce relevait d'un signe de folie pur et dur. Cette impulsivité faisait aussi partie de leur charme. La Brune aimait souvent à dire qu'il était aisé d'apprécier ou d'aimer une personne pour ses qualités, mais nettement moins pour ses défauts.

Je ne crois pas que ça soit de la jalousie qui anime Davia, Tayabrina. Je dirais plutôt de l'incompréhension et surement un peu d'intolérance. Elle est dans l'âge où les relations mère-fille sont compliquées.

A nouveau un fin sourire comme pour tenter d'apaiser la nouvelle tiopine, comme dirait si bien sa fille.


On dit que parfois il faut laisser le temps au temps. Peut-être que tout ceci est encore trop vif pour que vous puissiez en parler. Mais je pense que c'est à vous en tant que mère de faire le premier pas pour tenter de reprendre le dialogue. Il faut que chacun sache mettre sa fierté de côté et fasse un pas l'un vers l'autre. Bien sur ce n'est que mon humble avis et je suis loin de penser que j'ai entièrement raison sur le sujet.

Sous entendu, "si cette conclusion vous plait, vous pouvez changer de sujet si vous le souhaitez, n'ayant plus rien pour ma part à ajouter". Comme toujours, tout n'était qu'une question de nuance, en réalité.


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