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[RP] Presbytère de Dieppe

Alienor70
Si la réponse de Shynai l'aurait autrefois fait bondir, toutes griffes dehors, elle avait appris, avec le temps, à accepter son gout immodéré de la provocation, voire même à l'apprécier ce qu'elle se garderait bien de lui faire savoir !

En pénétrant dans la pièce, Aliénor eut de suite le regard attiré vers le bouquet de fleurs qui trônait sur la table. Lâchant la main de son promis, elle se dirigea vers la diaconesse qu'elle salua avec tout le respect qu'elle avait pour ceux qui dévouaient leur vie à leurs semblables et au Très-Haut...De plus, depuis leur rencontre en taverne, elle n'ignorait point que cette femme devait surmonter des épreuves personnelles et son dévouement n'en était que plus remarquable.


Dame Irella, je vous remercie de nous accorder de votre temps pour préparer ce qui est pour moi, l'un des engagements les plus essentiels de ma vie...


Bien que l'Argentanaise vienne souvent à douter d'elle-même, elle possédait une certitude des plus inébranlables : la force de ses engagements. Quand elle empruntait une voie, elle la suivait jusqu'au bout, avec d'autant plus de passion lorsqu'il s'agissait de l'Amour !
Irella
Les voix qui lui parvenaient du dehors attirèrent son attention et la firent se lever quand elle reconnut celle d'Alienor. Celle-ci entra suivit de Shynai dont elle lâcha la main. Peut être pensa-t-elle que le geste était déplacer pour se présenter devant Irella alors qu'ils n'étaient pas marier. L'idée fit sourire la diaconesse qui salua les salua l'un après l'autre.

C'est alors que la jeune femme la remercia.


- Rhoooo... C'est tout naturel... Et puis vous avez tellement raison... C'est un engagement essentiel dans une vie... Vous me coupez l'herbe sous le pied! rajouta-t-elle en souriant.

Voilà qu'un instant, un souvenir passa fugacement. Elle se revoyait avec Anorion peu de temps avant qu'ils ne se disent "oui" pour la vie. Elle sortit bien vite de sa rêverie. Quand elle s'y laissait surprendre, elle fermait les yeux et rejoignait pour de longs instants celui qu'elle avait tant aimé.


- Asseyez-vous, je vous prie. Je suis contente de vous recevoir... Ai-je besoin de vous rappeler que par cet événement que nous nous préparons à célébrer, vous glorifiez le Très-Haut, source de tout amour.

Irella se gratta la tête.

- Et l'amour... je ne vais rien vous apprendre... est parfois capricieux...

Elle regarda les deux Alençonnais, leur sourit et serra les doigts. De la présence des jeunes gens émanait une certaine harmonie. Ils formaient à ses yeux un fort joli couple. Mais elle devait quand même dire ce que les amoureux n'avaient pas réellement envie d'entendre en règle générale.

- Figurez-vous que parfois... une simple chaussette qui traîne là où elle n'aurait pas du être... et voilà que la guerre éclate. Un petit mot pris de travers et hop la! une envie de claquer la porte... Ah, mon Dieu...


Et Irella de croiser les mains et de les secouer en direction du ciel.


- J'imagine que votre décision est mûrement réfléchie... sauf votre respect, vous en semblez pas tomber de la dernière pluie...

Elle finit par croiser les bras sur la table.

- Oui... Votre engagement est une chose sérieuse qui sera difficilement révocable. Le droit canon est on ne peut plus clair sur ce sujet.
Citation:


Etant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait.



- C'est pourquoi, il vous faudra œuvrer pour construire et maintenir cette union spirituelle.
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Alienor70
L'accueil de la diaconesse fut des plus avenants, un entrain communicatif émanait de son être, bien que le voile de nostalgie sur son regard n'ait point échappé à Alienor. A l'invitation de leur hôte, l' Argentanaise prit place dans un siège lui faisant face, tout en l'écoutant leur rappeler que le Très-Haut était à la source de tout amour. A ces mots, la jeune femme porta instinctivement ses doigts à sa médaille de baptême enchainée autour de son cou...

Un sourire se dessina sur ses lèvres, l'intervention divine était une évidence dans l'histoire de ces deux-là... Tout les opposait au départ, à commencer par leur âge bien que cela n'ait jamais été un obstacle pour la benjamine du couple. Ensuite leur tempérament, le feu et l'eau comme elle aimait à le taquiner... Mais le temps, la force de leurs sentiments, leur avaient permis de s'apprivoiser l'un l'autre...


- Et l'amour... je ne vais rien vous apprendre... est parfois capricieux...
Figurez-vous que parfois... une simple chaussette qui traîne là où elle n'aurait pas du être... et voilà que la guerre éclate. Un petit mot pris de travers et hop la! une envie de claquer la porte... Ah, mon Dieu...


Des heurts, des sujets de discorde, ils en avaient déjà eu... Rien à voir avec les chaussettes, nul doute que le dévoué Mheïl, majordome de Shynai, veillerait à la bonne gestion du quotidien ! Mais à chaque crise, elle avait su garder de côté fierté et orgueil pour ne pas mettre en péril ce qu'ils étaient entrain de construire. Aucune amertume, ni sentiment de renoncement dans ce cheminement vers l'autre puisqu'il avait su, lui aussi, faire preuve de la même volonté à son égard.


- J'imagine que votre décision est mûrement réfléchie... sauf votre respect, vous en semblez pas tomber de la dernière pluie...
Oui... Votre engagement est une chose sérieuse qui sera difficilement révocable. Le droit canon est on ne peut plus clair sur ce sujet.


Hochement de tête approbatif de la part de la jeune femme tandis qu'elle observe les mouvements de mains de la diaconesse en direction du ciel, avant qu'ils ne s'apaisent.

- C'est pourquoi, il vous faudra œuvrer pour construire et maintenir cette union spirituelle.

Je me sens déjà engagée dans cette construction, sous le regard bienveillant du Très-Haut et je n'ai d'autre souhait que celui qu'elle se poursuive sous sa bénédiction.

Ces paroles prononcées, elle se tourna légèrement vers Shynai pour manifester son écoute attentive...
Irella
Les regards échangés en disait long sur la complicité qui était la leur. Irella poursuivit.

- Bien, bien, bien... Puisse votre amour rester pur et désintéressé en formant cette amitié parfaite. Et comme c'est fort souvent le cas, gageons que cette communauté de vie débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. Pour ce faire, je vous confie un petit parchemin qui vous guidera... Heu... pour l'éducation de votre progéniture, j'entends.


Elle insista sur le mot éducation, comprenant mais un peu tard, que son propos pouvait porter à confusion. Les couples qui étaient passés devant elle n'avaient jamais eu besoin de ses conseils quant aux actes qui conduisent à la fondation d'une famille. L'idée la fit sourire.
Saisissant sur le bureau un petit ouvrage relié qu'elle avait apporté, elle le tendit à Alienor.


Une fois fait, la diaconesse s'enquit de quelques renseignements.

- Afin de préparer au mieux vos épousailles, pourriez-vous me dire la façon dont vous vous êtes rencontrés? Ce qui vous a touché l'un et l'autre...
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Irella
C'était toujours un moment de plaisir que d'entendre les couples lui raconter leur rencontre. Chacun avait son histoire qui ne ressemblait à aucune autre.
Tantôt la foudre s'était abattu sur les cœurs et le coup avait été fatal et fulgurant, tantôt Cupidon prenait tout son temps et il avait fallu attendre que les êtres s'approchent, s'apprivoisent et se rendent compte que rien n'était plus important que l'être qui était à côté d'eux depuis si longtemps.

Irella prenait quelques notes à la volée et souriait de temps à autre aux dires de ses hôtes.

Quand elle eut rassemblait tout les renseignements qu'elle désirait, elle leur offrit un verre de son lait d'amandes qui faisait en partie sa réputation sur Dieppe. Ça changeait du calva dont elle ne buvait plus une goutte depuis le soir où elle s'était rendue compte qu'il la rendait plus oublieuse encore que de coutume ou quand celui-ci ne lui faisait pas perdre toutes ses forces.

Aussi, quand ils se furent dit tout ce qu'ils avaient à se dire, ils prirent congés. Irella les raccompagna jusqu'à la porte et les saluèrent en leur demandant de prendre grand soin d'eux.

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Leda
Voilà un moment qu'Irella était parti. Leda espérait pour elle que tout se passait bien. Elle ne devrait pas tarder à rentrer, néanmoins Leda se rendit au presbytère puisqu'elle lui avait laissé une clé. Histoire de voir que tout était en ordre.

Ça sentait un peu le renfermé mais rien de plus, Leda referma derrière lui. Quand il quitterait Dieppe, si Irella n'était pas rentré, il laisserait la clé à la mairie...
Leda
Leda qui trainait dans le village vit que les portes du presbytère semblait poussiéreuse...Irella n'était toujours pas rentrée, il espérait que tout allait bien pour elle. Elle ne devait plus tarder désormais..
Irella
Et la voilà qui était de retour! Son séjour en Maine n'avait pas été de toute gaité; mettre en terre son époux, voilà qui n'avait pas de quoi la réjouir, mais les choses avaient été faites et bien faites, si on peut dire cela ainsi...

Alors, histoire de se mettre un peu de baume au cœur et parce que l'église semblait avoir été quelque peu délaissée depuis son départ, Irella s'assit à son écritoire et coucha sur le parchemin quelques mots.



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Irella
Pif! Paf! Pouf!

(Non)...

Pan! pAn! paN!

- Ouilleeeuuu!


...


Citation:





    Grande fête pour inaugurer les travaux de la cathédrale de Rouen


    Nous, Tibère de Plantagenêt, dict Rehael,
    Cardinal-Archevêque de Rouen, Primat de Normandie,


    Faisons annonce de:



    La tenue d'une grande célébration aristotélicienne sur la place de la cathédrale de Rouen, afin d'ouvrir officiellement le début des travaux de réfection de la cathédrale.

    Sont invité nobles et notables de Rouen, ainsi que de toute la Province ecclésiastique, ces représentants et membres du conseil ducal.

    Tous les fidèles, paroissiens de chacune des églises de la Province,

    et tous les artisans désireux de participer à ce noble acte de reconstruction.

    Un banquet sera offert, pour lequel nous avons trouvé quelque bouteille de calva dans les caves de l'archevêché, que nous souhaitons offrir aux paroissiens de Rouen. Nous ne nous expliquons pas leur présence dans nos caves. Mais la chose ne sera plus, une fois les bouteilles proposées à vos fins palais!

    Vous êtes convié pour le samedi XXV février MCDLXX, un office sera célébré.


    Ad majorem Dei gloriam ,


    Faict à Rouen le XXieme jour du mois de février de l’an de grâce MCDLXX de Notre Seigneur



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Simeon.got
Marmiton avait foulé le sol Normand bien après ses acolytes de voyage puisqu’ils ne s’étaient pas retrouvés au point de ralliement convenu.
Que dire sur l’état de notre moine, qu’il était fourbu et toutes les tergiversations auxquelles il avait été confronté l’avaient complètement consterné…Ca allait de la coordination, en passant par la logistique et que dire des demandes de laissez-passer, un vrai casse-tête dont le grognon frère toque se serait bien passé…si on devait choisir un terme par rapport à la fréquence des échanges écrits, on pouvait dire que les missives avaient volé…

Pour commencer sa journée, le moine avait d’abord laissé une missive à l’attention de son frère et sa sœur à la taverne où il s’étaient arrêtés, ensuite, il était directement allé à la mairie se réserver une embauche de choix. En chemin vers le lieu de son ouvrage, il fit rapidement un crochet par le presbytère….c’est qu’il avait bien des choses à raconter à la diaconesse…

Le frère arriva devant la petite bâtisse et sans frapper il entra. Sur un ton dramatique qui donnait à penser que le moine était sous le coup d’une catastrophe, il criait :


Ma Choooeeuuurrr, ma choeurrrrrr, z’êtes là ? v’nez viteuuhh !!

Le moine se laissa choir sur le siège qui lui tendaient ses accoudoirs et il attendit le sœur Irella immobile, les bras ballants, en tout point c’était la posture d’un homme agonisant…
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Irella
Tôt le matin, Irella était allée attendre le moine brasseur du haut des remparts. La missive qu'elle avait reçue quelques jours auparavant lui annonçait son arrivée en fanfare et pour rien au monde elle n'aurait voulu manqué son apparition. Mais voilà, dans la queue de ceux qui se pressaient pour entrer par la porte nord du village fortifié personne ne ressemblait à celui qu'elle attendait.

Quelques supputations lui traversèrent l'esprit. Avait-il pris quelques bonnes lampée des fûts qu'il transportait et cela aidant avait-il pris quelque repos dans un sous-bois avoisinant? Si d'aventure le travail à l'abbaye lui avait rendu une silhouette élancée et musclée, avait-il tant changé au point qu'elle ne l'aurait reconnu? Avait-il était piétiné par une armée, qui comme quelques temps avant lui avait enlevé son bon père Honoré?

La diaconesse s'accouda sur un créneau et se gratta la tête comme elle faisait quand elle ne savait quoi faire en pareille circonstance. Quelques activités l'attendaient pourtant, alors sans plus attendre, elle vaqua, désolée de ne pouvoir accueillir Marmiton comme il se doit.

Par un passage éclair à l'église, elle comprit que le moine n'était pas allé se réfugier dans le lieu saint pour l'attendre éventuellement. Il restait encore le presbytère; voilà bien un endroit où il aurait eu idée de se rendre. Ses pas la menèrent donc au lieu-dit.

En arrivant non loin de là, elle remarqua la porte ouverte et leva un sourcil. Accélérant le pas, elle parvint bien vite devant l'huis béante et jeta un œil dans la grande pièce centrale. Un sourire vint éclairer son visage. Il était là! En y regardant de plus près, le sourire s'effaça. Le moine paraissant épuisé ou pire encore malade.


- Frère Marmiton! Je vous cherchais partout! Par où êtes vous donc passé?

Devant la mine déconfite du frère affalé sur le siège, elle rajouta:

- Une collation vous ferait-il plaisir? Vous semblez... raplapla.
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Simeon.got
C'est la voix énergique de la soeur Irella qui tira Marmiton de son assoupissement, il avait la gorge sèche et la bouche pâteuse, il lui fallut un moment avant de complètement reprendre ses esprits...

Le frère toque aurait pensé que la soeur Irella paniquerait et qu'elle se serait penchée sur lui en s'apitoyant sur son sort mais elle n'en fit rien...Elle lui proposa juste une collation comme à un simple visiteur...A lui qui lui avait été d'un si grand secours lorsque son époux était mort, lui qui avait été si présent pour lui remonter le moral, quelle ingrate pensa le moine déçu...

Elle n'allait pas s'en tirer à si bon compte et plutôt que de sauter sur la collation comme la faim sur le monde, le moine garda la même position et sur un air plaintif il répliqua à la soeur:


Laichez-moi mourir ichi ma choeur, la vie est chi dure, chi vous chaviez ch'que j'en ai bavé!

Puis le moine ne put s'empêcher de repenser à la collation, il se leva d'un bond comme s'il venait de se prendre une fessée, néanmoins, il poursuivit sa complainte:

Ben oui ma choeur, vous n'chavez pas ch'qu'ch'est la vie en communauté vous, ch'ont des sacrifiches au quotidien, faut êtr'résichtant chavez-vous ma choeur?

Marmiton s'arrêta quelques instants en fixant la soeur Irella l'air interrogatif, ensuite, il demanda:

Z'aviez pas parlé d'une collachion? Parch'que avec touch'que j'dois vous dire, m'faudra bien boire un peu!

Soudain, l'estomac du moine se mit en action, il ajouta donc:

Z'avez pas du fromage pour accompagner?
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Irella
D'un premier temps, le frère ne bougea pas d'un pouce, demandant même qu'on le laisse passer de vie à trépas tant la vie était difficile ici bas. Quand il se leva jouant sur la corde sensée être sensible, Irella fut rassurée sur son état de mourant et sur le fait qu'il n'avait perdu en rien son penchant pour l'auto-appitoyement. Quand enfin il revint sur le sujet du boire et du manger, elle sut qu'il était tiré d'affaire et elle avec.

- Bien... Bien... Bien... Qu'avons nous là à vous proposer pour satisfaire vos papilles aux abois...

Elle sortit de dessous une cloche en osier, un fromage angelot qu'elle vint poser sur la grande table près d'une miche après avoir rempli une cruche de vin épicé.

- Asseyez-vous mon frère, vous verrez certainement la vie sous un autre angle! J'ai là un petit angelot qui vous siéra à ravir, j'en suis sûre... Il est fabriqué non loin d'ici par des moines cisterciens. Vous m'en direz des nouvelles!

Et Irella d'être au petit soin pour le pauvre frère brasseur qui semblait avoir un temps touché le fond.

- Racontez-moi l'infortune qui vous accable.
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Simeon.got
En bonne maîtresse de maison Irella ne laissa pas notre moine tomber faible d'inanition, elle alla quérir quelques victuailles dont une fromagère dénommée angelot. Le frère toque se détendit car des angelots de ce genre il s'en entourerait bien d'une troupe, il n''y avait rien de plus réconfortant que la nourriture....

Marmiton aurait pu pousser la réflexion en se disant que quand une sppécialité culinaire portait un nom aussi symbolique, ça lui donnait une dimension encore plus rassasiante étant donné qu'on ne pouvait dissocier le spirituel de la bonne chère...Néanmoins, le moine faisait partie de cette catégorie de personnes dont la rusticité n'incitait pas à ressentir les choses au niveau du mental mais bien du ventral...des comme lui il en fallait aussi et ça ne gâchait rien à ce qu'il pouvait mitonner.

Mais pour revenir à notre frère replet, il prit prestement place à table et tout en ingurgitant goulument la nourriture, il se mit à expliquer à Irella sa vie au monastère...

Tout était dans le ton que Marmiton voulait intentionnellement donner à la narration des ses aventures, un poignée d'exagération, un brin de sincérité, le moine potelé aimait verser dans la lamentation pour attirer l'attention de ses auditeurs et en la soeur Irella Marmiton trouvait une oreille compatissante, enfin c'est l'impression qu'elle lui faisait...


Ben oui ma choeur "scronch scronch scronch" dés mon arrivée au monachtère, ben la chpike m'a méprisé, l'père abbé, l'est bien gentil..."scronch scronch scronch" mais j'chuis chûr qu'il a rien à dire avec elle, l'a toujours l'dernier mot, j'étais ben content quand elle ch'est enfermée quinze jours dans cha chellule.."scronch scronh scronch"

ch'est comme pour la rouche gaillarde, ben j'avais trouvé qu'ch'était bien comme nom d'bateau même wedy aimait bien auchi mais l'a tout démonté mes arguments, pourtant j'avais fait des r'cherches en navigachion à l'univerchité, chi chi j'vous jure..."scronch scronch scronch" puis j'aime bien la Wedy, vous chavez ch'est la choeur avec j'chuis ichi à Dieppe...ben elle...elle me comprend j'penche, ch'est elle qui m'a app'lé l'frère toque!


Marmiton s'arrêta un instant pour boire une gorgée de vin mais il faillit étrangler, il n'arrivait plus à se reprendre tant il toussait...
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Wedyco
La Rousse avait eu quelque peu du mal a trouver le presbytère.
Arrivée depuis quelques jours à Dieppe, elle avait comme toujours été proposer ses fûts de bières au marché.
La normandie et le calva s'était bien et elle en connaissait un rayon la soeur en matière de calva après des années passées à Honfleur. Mais franchement la bière de Tastevin quand on y a gouté, on ne peut plus s'en passer.

D'étranges évenements l'avaient retardées dans son voyage et elle était inquiète pour celui qu'elle appelait son frère Toque.

Aussi lorsqu'elle croisa la mairesse et lui vendit ses fûts, elle pu enfin connaitre le chemin du presbytère.

Arrivée devant la porte, Soeur Wedy prit un temps d'arret avant d'actionner le lourd marteau de cuivre contre le bois de la porte.
Elle se posa et réflechit.
Enfin réflechir est un bien grand mot quand on sait que notre Wedy a autant de cervelle qu'un moineau.

Elle ne se souvenait plus du nom de la soeur qu'elle devait rencontrer en ce lieu.


Cruella,
Euh non, Virgella,
Mireilla...
Oui çà devait être çà, Soeur Mireilla...


Les jours qui avaient précedaient l'avaient tellement marquée qu'elle en tremblait encore et elle aurait tellement voulu raconter au frère Toque les raisons de son absences au point de rendez vous et la peur qui l'avait saisi aux allentours des ruines de la cathédrale d'Amiens.

Bien que les jours soient passés depuis, elle ne s'en remettait pas vraiment.

Elle actionna alors le marteau


TOC TOC TOC

Puis elle rajouta
Ouh ouh Soeur Mireilla, vous êtes là ?

Puis elle recula un peu pour observer la batisse en attendant qu'on vienne lui ouvrir.
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