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[RP] Presbytère de Dieppe

Wedyco
Son sang n'avait fait qu'un tour, voilà qu'il osait rouspéter alors que comme toujours elle en voulait que son bien. Et c'est ainsi que toute l'affection que vous portez à une personne est bafouée et jetée par dessus bord par ce que l'on nomme communement l'ingratitude.
Pour sur qu'en matière d'ingratitude, le frère Toque devait s'y connaitre, presqu'autant qu'en matière de fromage, peut être même plus finalement.

Elle sentit l'une de ses colères pointer en elle, une de celle qu'elle avait un mal fou à contrôler malgré tous ses efforts.

Elle fusillait le frère de regard le mettant au défit de tenter de se saisir de la cruche. elle aurait préféré voir le liquide "divin" se répandre que d'en voir la moindre goutte dans son gosier d'assoiffé.

Heureusement que la soeur Irella, eut le bon sens d'intervenir pour détourner l'attention de Wedy, car il était moins une qu'il ne se reçoive la cruche en pleine figure. Elle avait les mains tremblantes de colère et si elle n'avait pas gardé au fond d'elle cette affection toute particulière qu'elle avait pour lui, - même si parfois elle restait longtemps allongée dans sa cellule à se demander pourquoi les choses étaient ainsi faite,- elle l'aurait planté là sans autre forme de cérémonie.

Les tonneaux, euh... oui les tonneaux...
Sortant de ses pensées haineuses la soeur se retourna vers son hôte.
Oh oui bien sûr, rassurez vous ma soeur, ils sont parfaitement bien attachés.
D'ailleurs il va être temps de se mettre en route.

Elle fît une réverence identique à celle de son arrivée en ce lieu.
Merci pour votre accueil ma soeur, et j'espère vous voir prochainement à l'abbaye.
Puis elle regarda le frère se demandant si il allait bouger, sachant qu'elle était tout de même venu essentiellement pour le chercher.
Allons y mon frère, il est grand temps.

Sa voix c'était un peu radoucit mais elle pensa très fort que s'il trainait de trop il allait devoir courir après la charette, cette pensée sournoise, surtout pour une soeur fît apparaitre sur ses lèvres un sourire espiègle.
Pour sur qu'elle devrait se confesser d'aussi vilaines pensées dès son retour.

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Simeon.got
Si Marmiton avait été un bœuf- vu la corpulence du moine, la comparaison n’avait rien d’irréaliste- la buée serait sortie de ses nasaux, tant le frère Toque était hors de lui de se faire continuellement houspiller par la sœur Wedy.

C’était à se demander si Monseigneur Honoré ne parlait pas à travers elle mais en plus belliqueux, ben oui si c’était le cas, le père honoré devait faire avec les moyens du bord et en passant par une femme, ça ne pouvait qu’exhorter le côté querelleur typiquement féminin…

Mais maintenant que l’évêque était passé de vie à trépas, le moine bougon n’avait plus l’intention de laisser dicter sa conduite lorsqu’il mangeait, il voulait déguster mais au sens propre pas au figuré, quant à mettre de l’eau dans son vin, comme l’avait si bien suggéré la sœur Irella, il n’en était pas question, ce serait infâme dans tous les sens du terme et d'autant plus en ces jours d’escapade normande, tous les régimes seraient mis entre parenthèses jusqu’à leur départ de Normandie…Même pas peur pensa le moine qui ne lâchait pas le vilain regard de Wedy….

Plus fine qu’une mouche, la diaconesse trouva une parade pour faire diversion et calmer le jeu, l’espace de quelques instants, la tension sembla retomber du côté de Wedy mais le moine, qui jusque là n’avait plus émis le moindre son, n’en avait pas moins cogité.

Elle parla de départ, mais qu’elle aille au diable pensa Marmiton, je reste là pour quelques jours, j’vais pas suivre la Wedy comme un toutou…

Marmiton visa le saucisson, d’un bond il s’en saisit et il quitta le presbytère aussi vite qu’un lapin qui se sent traqué par une meute de chiens, il ne reverrait plus Wedy avant le départ pour l’abbaye, le lundi suivant..…

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Irella
La diversion semblait avoir fonctionner laissant pour un temps le calme s'installer de nouveau dans le presbytère. Wedy la remerciait et prenait déjà congé, priant Marmiton de la suivre.

- Je viendrai vous voir, ma soeur, je l'ai promis au frère Marmiton. Croix de bois, croix de fortune, si je mens je vais sur la lune!

Irella salua la rouquine tastevine et se tourna vers le moine. Les bras lui tombèrent une nouvelle fois ouvrant du même coup ses mâchoires qui restèrent ouvertes sous la surprise. Marmiton s'était emparé du saucisson et prenait ses jambes à son cou comme un voleur qui aurait dérobé sa fortune sur l'étal d'un marchand. La dieppoise soupira et finit par fermer la bouche.

Sûrement qu'elle le reverrait avant son départ, il ne manquerait pas de venir la saluer avant d'enfourcher la brave Honorine, elle en était certaine.

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Esquimote
Préfère le plancher des vaches le jacqouille.. L’aurais bien emmené sa jacquette faire des galipettes dans une barquette.. mais cette dernière était partie tôt s’initier à la pêche.. et aller tâter l'goujon ne l'avait point tenté. Il trainait donc dans les rues de Dieppe.

Heyyy m’Dame Esqui où c’est-y qu’vous allez de si bon pas ? Lorgnant sur ce qu’elle tenait en main..

Au presbytère mon bon Jacqouille.

Ah voui ? z’allez faire bénir les rillettes ?

Je rends visite à mon amie Irella, je lui porte ce petit pot de… hmm pourquoi petit.. Cette terrine oui.
Hmmmm des rillettes de Peaucelière des grisons.. c’est bonne pitance ça. !

R’gardez donc j’avions ramassé ces branches à fleurs. Y as eu grand vent c’te nuitée.. J’pouvions vous compagner ? J’les offrirais à votre amie..

C’est t-y bien votre témouine ?


Si fait Jacqouille, et nous voici arrivée.

Arrivée devant la porte du presbytère, elle frappa quelques coups…toc toc toc

Roooo vous manquez d’force m’dame Esqui.. Vont point vous entendre… S’approchant à son tour c’est le poing fermé qu’il assena sur la porte BONGGGG BONGGGGGG BONGGGGGGGGGG

Holaaaaaaa y as-t-il quelqu’un céans ?

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Irella
La langue légèrement sortie, signe d'une concentration extrême, Irella était penchée sur son écritoire, plume d'oie bien taillée en main, occupée à écrire à l'archevêque quand on frappa trois coups suivis d'un tambourinage intempestif qui la fit sursauter.

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- Pffffffffff! se désespéra-t-elle en voyant le travail. Pas la peine d'enfoncer la porte! Je me rends! C'est ouvert! Tirez la bobinette et la chevillette cherra!
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Esquimote
Après avoir tambouriné à la porte, HOLA !! HOLA !!.
Mortecouille l'entends rien votre amie !

Il sortit donc son olifant Tuuu tu tuuuu et y souffla à s’en décrocher les poumons.

Irella a écrit:

- Pffffffffff! [i]se désespéra-t-elle en voyant le travail.
Pas la peine d'enfoncer la porte! Je me rends! C'est ouvert! Tirez la bobinette et la chevillette cherra![/i]


Ahhhhh ben voilà nous as entendue votre amie…

Tirez la chevillette ? l’air septique, le nez froncé il l’interrogea du regard

J’voudrions bien tirailler la chevillette… C’est quoi donc M’dame Esqui ?

Tire la cordelette Jacqouille et le loquet se lèvera.

la cordelette..
Ah vouiiii… Z’êtes sûr de vous ? J’tirois
la chevillette ?

Jacqouille vous ne connaissez donc pas l’expression tiré d’un conte ? Je vais vous la conter en chansonnette Tire, tire, tire la chevillette. Tire et la bobinette cherra

Tire, tire, tire la chevillette. Tire et la bobinette cherra

Z’avez vot’p’tit pot M’dame Esqui. ? J’allions faire l’méchant leu !!! Houuuuuuu houuuuuuuu

Pénétrant dans le logis, ce sont deux personnes hilares qu’Irella vit arriver face à elle.

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Irella
Ça discutaillait ferme devant l'huis. Les voix lui semblaient familières; Irella rendit l'oreille. Ce fut assez pour que la porte s'ouvrit enfin sur les deux mainois qui se présentaient le sourire aux lèvres qui entraîna par là même, l'hilarité chez la diaconesse. Elle sauta littéralement dans les bras d'Esquimote, oubliant pour un peu qu'elle était accompagnée du célèbre lavallois, Jacquouille. Elle s'écarta de son amie pour la regarder de pied en cape et la félicitant de sa bonne mine.

- Entrez! Entrez! Et venez vous asseoir! Vous prendrez bien un petit Calva!
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Irella
Ils burent un peu, surtout Jacquouille en fin de compte. Irella apprit au cours de la conversation qu'Esquimotte appréciait plus le cidre que le clava, mais de cidre, elle n'avait point. Les rillettes que la mainoise avait emportés firent le régla des trois compères et ce fut parfois la bouche pleine qu'il échangèrent les nouvelles, se promettant de se revoir quelques fois en tavernes avant leur départ.
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Irella
D'entrée Irella sut que les pointes ne rentreraient pas facilement. C'était toujours un problème quand il fallait planter ces satanés clous dans la lourde porte de chêne du presbytère.

Le premier gondola sous les coups. Le deuxième fit de même. Le troisième ne fit pas exception. Quant au dernier, jamais il ne voulut s'enfoncer.


- Tu fais bien de te limiter à fabriquer des tonneaux! Quelle piètre charpentière tu fais là! se sermonna-t-elle le rouge aux joues en entendant le clou choir.

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Ayla87
Ayla en se promenant passe devant le presbythére, elle s'arrete devant l'affiche pour la lire, pensant qu'il y avait une date pour le retour d'Irella, non elle avait du rêver, elle poursuit son chemin
Irella
Quand Irella passa le pas de la porte du presbytère pour la dernière fois, elle embrassa du regard la grande salle dans laquelle on entrait une fois franchi le seuil. Une petite boule avait germé dans sa gorge et maintenant qu'elle était douloureuse, elle peinait à déglutir. Voilà qu'elle quittait ce lieu qu'elle avait arpenté si souvent.

La porte refermée, Irella déroula le parchemin qu'elle avait gardé sous le bras. Quelques pointes entre les lèvres, elle plongea la main dans sa besace à la recherche de son maillet. Le bout de ses doigts ne sentirent rien qui leur fît penser à un manche, ni à un maillet. Une grimace hérissée apparut sur son visage.


- Ch'est b'en ma 'eine, baragouina-t-elle.

Elle cracha dans une des paumes de ses mains, les clous qui la faisaient saliver - elle craignait baver à la longue. Elle avisa un endroit de la rue qui n'était pas trop humide (la Normandie n'avait pas été épargnée par les trombes d'eau qui étaient tombées ces derniers temps) et fit glisser au passage,d'un geste machinal, les clous dans la poche de son tablier avant de poser le parchemin au sec.

- Te voilà toi! s'exclama-t-elle en brandissant le maillet.

Irella s'appliquait à dérouler le parchemin quand elle réalisa que les clous n'étaient plus dans sa bouche. A quel moment s'était-elle débarrassée d'eux?

- La besace! grogna-t-elle en ré-enroulant le parchemin.

Elle plongea une main dans le sac et ses doigts ne rencontrèrent rien qui ressemblât de près ou de loin à un clou.


- C'est bien ma veine!

La besace finit vidée sur le pavé de la rue principale de Dieppe, celle qui mène tout droit à l'église. Ceux qui passèrent par là virent rougir la diaconesse quand elle s'aperçut alors que les clous étaient dans son tablier.


A quatre pattes, elle ramassa ce qui lui appartenait et tira à peine la langue quand elle fixa le parchemin. Elle fit un pas en arrière.



tira les rênes de sa jument qui trainait derrière elle la charrette pleine à craquer.


- Un dernier petit tour par la taverne et "En route vers de nouvelles aventures!", ma belle! gratifia-t-elle la croupe de Girouette.
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