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[RP]Le phare de Guilberville, chez Matou et Stromb.

Matouminou


Son rire mourut sur ses lèvres lorsqu'elle vit arriver deux chiens suivis d'un cavalier. Les deux chiens arrivèrent assez vite, droit sur elle. Elle recula, sentant ses jambes se dérober sous elle. Elle s'agrippa à la chambranle de la porte et se retint d'appeler Stromb.
Cependant les chiens se couchèrent à ses pieds. Elle poussa un léger soupir de soulagement, mais son cœur battait à tout rompre.

Le cavalier s'était rapproché et avait mis pied à terre. Elle reconnu Jason Maccord.
Elle lui sourit, étonnée de cette visite à laquelle elle ne s'attendait pas. Elle fit le tour des chiens, veillant à ne pas les perdre de vue et prête à courir s'ils lui montraient les dents.. Jason leur avait lancé quelques mots et ils ne bronchaient pas. On sentait qu'ils étaient parfaitement dressés et habitués à obéir.
Elle s'approcha de l'homme qui la salua:


Citation:
Bonjour Matou. Ne crains rien : ils t'ont juste pistée.
Tu presentes, Matou ?



Elle le regarda étonnée...ainsi les chiens l'avaient pistée. Elle se demanda comment.
Cependant elle sourit et à son tour en faisant une petite révérence, elle salua Jason:


- Bonjour Jason....

Elle haussa les épaules et en désignant Gertrude et Lowe, elle dit:

- Oh, eux?? et bien ce sont des membres de l'hydre...Ils ont la prétention de faire une fête sur mon sol...là je ne sais pas ce qu'il font...mais bon...Viens, entre et raconte moi...que me vaut l'honneur de ta visite?

_________________









Arsene.
Arsene,deux gros sacs sur le dos,marchait dans les ruelles de Fecamp

Bon dieux d'merde,Gertrude,j'comprend rien a tes explications pour aller au phare.

Il ouvrit l'un des sacs,et commenca a grignoter.Il s'approcha alors des lieux qu'il connaissait par coeur,les tavernes.Il s'approcha de la Mort Sure,il la contempla un instant.Faut dire qu'elle est magnifique cette taverne.Une odeur de viande dans l'air.Par precaution,il se sent,éternue,puis suit l'odeur de viande.

J'reve ou c't'odeur vient d'la municipale?!

Il s'approche de la taverne,marche dans une merde de chien,rentre d'un coup sec dans le Bar a Raymond,s'approche du tavernier,lui chuchote quelques mots a l'oreille.Il s'essuit la botte gauche sur une nappe.Il part en direction du phare.

Arrivé a quelques metres du Phare,il voit deja deux pecnos assis sur l'herbe,qui regarde le phare.Il s'amuse a els regarder en chantonnant.
Il s'approche du phare,voit gertrude.

He la rouquine,t'as vu que j'me suis bougé le cul pour venir.Et je viens pas les mains vides,comme un phylécastrope

Il sourit un instant,sent les chiens,siffle un coup,les intrigue.
Il montre son sac a Ger.Laissant tomber un morceau de viande sec.
Il lache les sacs. Il 'avance vers le phare

Scusez moi, il y a des chiottes ici? La mer,ca m'file le tourni,ca s'rait con de repeindre l'exterieur du phare,deja qu'ca sent la moule,le melange serait infâme

Il commença à faire le tour du phare à la recherche de pâquerettes,il parait que c'est bon.
Jason_maccord
MacCord mit pied à terre et jeta un coup d'oeil vers les deux etrangers.

Une fete de lezards, hein. Ici... J'voudrais bien voir ça, tiens.

Un sifflement retentit, dont la provenance fut vite reperée par les chiens. MacCord vit un homme arriver et s'adresser apparemment aux indesirables.

Un de plus dirait-on...

MacCord sourit à Matou.

Alors que je devine... Le principe est d'attirer tout ce "beau monde" là avant d'allumer la terre imbibée de poix sous leurs pieds ? Je connais une petite peste de Normandie qui n'a pas fini de raler si un tel bucher voit le jour sans elle.

Ou je peux aussi laisser Steel et Storm faire. C'est une race specialisée dans la chasse au loup et tes envahisseurs sont assez proche du type de loup pour lequel j'ai dressé les chiens.


MacCord se tourna vers les chiens et pointa les etrangers du doigt.

Cùl-taic. Aire*

Puis MacCord se dirigea vers Matou pour la suivre dans le phare.

Voilà. S'ils s'excitent ou tentent quelque chose vers les chiens, je ne donne pas chere de leurs peaux de lezard à tes indesirables.

MacCord penetra dans le phare, laissant les deux chiens dehors et fixant les etrangers.

* Garde. Attention.

_________________
Matouminou


Tandis qu'elle accueillait Jason, elle vit arriver un homme. Son visage se crispa, elle l'avait déjà rencontré en taverne, mais son nom lui échappait. Elle savait juste qu'il faisait partie de l'Hydre.
Il tint des propos dont la grossièreté la fit frémir. Toutefois, elle ne laissa rien paraitre et garda un visage impassible. Pourtant au fond d'elle même, elle était meurtrie de voir cette meute aux aguets, foulée son sol.

Elle vit l'homme s'approcher des chiens, hésiter et repartir. Jason qui était resté imperturbable lui sourit et lui dit:


Citation:
Alors que je devine... Le principe est d'attirer tout ce "beau monde" là avant d'allumer la terre imbibée de poix sous leurs pieds ? Je connais une petite peste de Normandie qui n'a pas fini de raler si un tel bucher voit le jour sans elle.

Ou je peux aussi laisser Steel et Storm faire. C'est une race specialisée dans la chasse au loup et tes envahisseurs sont assez proche du type de loup pour lequel j'ai dressé les chiens
.


Elle lui fit un pâle sourire et hocha la tête. D'un mouvement de la main, elle l'invita de nouveau à entrer dans le phare. Il donna ce qui semblait un ordre aux deux chiens et la suivit.

Elle referma la porte devant lui et d'une voix où perçait la tension et l'inquiétude qu'elle ressentait, elle l'invita à le suivre dans le petit salon, sa pièce préférée où elle aimait accueillir ses amis.

Une fois à l'intérieur, elle lui dit:


- Si seulement, cela se passait ainsi, tous les bruler dans un beau feu de joie...Hélas, je crois que ça sera bien plus ardu qu'on ne le pense pour nous en débarrasser...

Suzon entra alors avec un plateau sur lequel se trouvaient une bouteille de calva, des godets et une assiette de biscuits au miel. Elle les posa sur la table au centre de la pièce et se retira silencieusement.

Matou se dirigea vers la table et servit deux verres. Elle en tendit un à Jason.


- A ta venue à Fécamp! A la Normandie!


Il était préférable de trinquer à la Normandie pour le moment, elle avait du mal en voyant ce que devenait son village natal. Toutefois, elle gardait espoir que tout s'arrangerait. Elle leva donc son verre et trinqua. Toute visite amicale commence ainsi.

Elle n'eut le temps que de boire une gorgée qu'un pigeon vint se poser sur le rebord de la petite fenêtre.
Elle posa son verre et alla récupérer le message. S'excusant auprès de Jason, elle le lut. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Elle le posa sur la table, et agita la clochette pour appeler Suzon. Celle-ci ne se fit pas attendre.


- Peux-tu dire à Messire Stromboli de nous rejoindre, s'il te plait?

Puis, se tournant vers Jason:

- Je vais devoir m'absenter quelques jours...J'en ai eu la confirmation dans ce message...Toutefois, il va me falloir prendre des disposition afin que le phare soit placé sous haute surveillance. Tous ces hideux Hydreux ne sont que des rapaces, des charognards...Ils ne respectent rien...
Je les déteste et je crois que j'en viens à ne plus avoir envie de comprendre les fécampois qui se laissent entourlouper par ces êtres sans foi, ni loi...


Elle repris son souffle et en remplissant de nouveau les godets, elle se mit à rire doucement:


- Je suis désolée, je m'emballe mais je suis un peu nerveuse ces derniers temps...Alors dis moi un peu ce que tu penses de Fécamp...donne moi de tes nouvelles aussi...

Elle l'avait tutoyé depuis le début, spontanément, elle venait de s'en rendre compte. Ils avaient travaillé longtemps ensemble, , à la douane, avant qu'il ne devint Duc de Normandie. Elle se souvint qu'il avait énormément œuvré pour faire de cette douane quelque chose de structuré et de cohérent. A ses yeux, il avait fait du bon travail.

_________________
































Stromboli
Stromb était dans sa chambre. Depuis quelques heures, il était affairé à faire ses valises. Son LP allait expirer et Matou voulait partir quelques temps. De toutes les façons possibles, de toutes les excuses, il devait quitter Fécamp.

Au début, il avait voulu rester, combattre l'Hydre et les rumeurs nauséabondes. Mais avec le temps, un constat s'était fait dans sa tête : il n'était pas normand. Il s'était intégré tel un canneton noir suivant une nichée de cannetons blancs, et avait finit par en oublier même qui n'était pas des leurs. Pourquoi alors défendre une halle, un village, des gens... qui sympathisaient avec l'ennemi ? Alors que lui même n'avait pas à s'impliquer autant ? Cette pensée lui faisait mal, car ces gens étaient des amis auquels ils tenaient comme la prunelle de ses yeux.

Tout en remplissant la valise en tissu, il secoua la tête pour chasser toutes ses pensées. Mais tout ce qu'il voyait le ramenait à ces idées noires.

Il repensa aux rumeurs. La spécialité de Fécamp. Mais jusqu'à présent, elles se voulaient cocasses et drôles, et non pas gratuitement méchantes et créees pour semer la zizanie... Il avait réfléchit longtemps. Mais là aussi, à quoi bon s'énerver et répliquer ? Aucun intérêt les joutes verbales qui ne débouchent sur rien. Peu importe qui parlait, qui écrivait. Peu importe qui buvait avec des gens dont les oreilles trainent partout.

En taverne aussi, l'ambiance était de plus en plus lourde et les conflits présents chaques soirs. Faché avec pas mal de monde, dont avec sa plus précieuse amie, il ne voulait plus y mettre les pieds que pour boire et et voir les choses à travers un regard flou et dénué de sens.

Alors qu'il attachait et nouait les pans de sa valise, il repensa à sa plus grosse crainte : que les gens pensent à une fuite. A cette pensée, son sang se glaça dans ses veines. Il était fier et n'avait jamais reculé devant rien, même pas une armée qui avait failli le tuer. Et l'Hydre... ces gens qu'il connaissait si bien et qu'il détestait au plus profond de son âme... il ne voulait pas donner l'impression de fuir devant eux. Il ne s'en releverait pas. Dans sa tête, la nuance était claire : il se retirait de la bataille, laissant le soin au fécampois de régler leurs affaires dans leur propre ville, cessant de se mêler de choses qui ne le concernaient pas. Il suivait la dame qu'il avait juré de servir et qu'il voyait s'épuiser vainement un peu plus chaque jour.

Un coup de clochette le tira de ses pensées. Il se retourna et vit Suzon.


Messire... Madame désire vous voir.

Il la vit s'incliner légèrement devant lui, ce dont il avait horreur, et la gratifia d'un petit sourire de remerciement.

Merci, je viens tout de suite.

La voix grave, il constata avec effroi qu'il parlait avec un accent. Cet accent du sud qu'il avait même oublié jusqu'à l'existence. Il déglutit et se résigna la suivre jusqu'au salon.

Il pénétra dans la pièce et vit Matou ainsi qu'un homme qu'il n'avait jamais vu. Il inclina légèrement la tête devant sa Dame, puis se courba respectueusement devant l'homme qui semblait être de la haute. Il voulait faire bonne impression, pour une fois qu'il n'était pas ivre mort à raconter des ânneries en taverne. Il prit la parole en veillant à masquer son accent du mieux possible.


Messire, enchanté... Matou, tu voulais me voir ? Ma valise est prête, veux-tu que j'attele les chevaux?
Matouminou


Elle devisait de tout et de rien avec Jason lorsque Stromb entra dans la pièce. Elle lui adressa un grand sourire, heureuse de le voir.

- Stromb, merci d'être venu aussi vite...je viens de recevoir le message que nous attendions, et en effet, il va falloir atteler la carriole. Nous partirons cette nuit.

Puis se tournant vers Jason, elle entreprit de présenter les deux hommes:


Jason, je te présente Messire Stromboli, mon...


Comment présenter Stromb, comme étant son escuyer? elle n'aimait pas cette relation de subordination, il était plus que ça et surtout elle avait tellement souffert de cette association que l'on faisait "escuyer = esclave". Cependant Stromb jouait très bien son rôle, aussi opta-t-elle pour le présenter comme tel:


...mon escuyer.

Regard souriant posé sur Stromb et présentation de Jason:


- Stromb, je te présente le Vicomte de Lyons-la-Forêt , Jason Mac_cord. Nous avons travaillé ensemble à la douane normande...

Puis, elle appela Suzon et lui dit:

Tu prépareras ma malle de voyage, le strict nécessaire, tu rempliras également les besaces de pain et de maïs...

_________________
Stromboli
Citation:
Stromb, merci d'être venu aussi vite...je viens de recevoir le message que nous attendions, et en effet, il va falloir atteler la carriole. Nous partirons cette nuit.


Il acquiessa.

Trés bien, j'y vais de suite.

Il écouta Matou lui présenter son invité. Il remarqua l'hésitation et retint son souffle.

Citation:
...mon escuyer.


La réponse juste. Il était son escuyer devant les invités. Et il tenait son rôle. Un hochement de tête léger en direction de l'homme lorsque Matou le présenta à son tour.

Enchanté.

Il avait visé juste. Un vicomte ! Il décida de se retirer et de les laisser à leurs conversations.



[Plus tard, en fin de soirée].


La journée avait passé, Stromb l'avait suivie d'un oeil absent. Il avait vu sa Dame et son invité parler de choses et d'autres, rigoler, se ballader aux environs du phare... Lui avait fait ses tâches de son côté.

En fin d'aprés-midi, il avait descendu les malles et valises pour les installer dans la charette. Suzon et un autre homme au service de Matou avaient la charge de surveiller et d'entretenir le phare. Il avait donc fait le tour, vérifié les entrées et l'état du domaine. Aprés une soirée calme en taverne, il revint pour atteler les chevaux. Un au revoir aux deux gardiens, la vérification des provisions emportées et il aida Matou à prendre place. Il grimpa quant à lui devant et attrapa les rennes. D'un coup sec, il les fit claquer et l'embarcation se mit en route. Manquait plus qu'à passer prendre Kal et Eleena.

Il regarda la route devant lui pensivement tandis qu'ils quittaient le domaine, la lune éclairant le chemin.



HRP : Note aux joueurs qui ont participé : départ un peu précipité des personnages IG, merci de jouer le jeu et d'éviter les posts "coups de poignard" tandis qu'on peut pas répliquer...

Note au censeur : Votre Sublime Altesse, nous vous serions infiniment reconnaissants si ce post pouvait ne pas tomber dans les oubliettes sans fond des RP abandonnés... Les personnages reviennent bientôt Merci bien
Aldebaran2
Elle en avait marre, elle trainait son ennui et décida de se rendre au phare.
Matou lui avait dit qu'elle pouvait y faire un tour quand elle le désirait et même s'y installer mais ça elle ne le ferait jamais.
Elle avait suivi le chemin quittant le village et prenait la direction vers la mer.
Au bout d'un moment elle le vit, droit, majestueux.
Jamais elle n'en avait vu et elle fut époustouflée ......
Magnifique, tout simplement magnifique!
Cet édifice de pierres semblait être là pour braver tous les dangers.
Elle s'en approcha doucement laissant le vent jouer dans ses longs cheveux blonds.
Arrivée au pied du phare elle eut le tournis en levant la tête pour en voir le haut.
Elle se laissa glisser sur le sol, les genoux repliés sous le menton et les bras enserrant ses jambes.
Elle se laissa aller à des souvenirs et un long soupir vint s'exhaler .
La Normandie !
Cette Normandie qu'elle avait tant chéri lui laissait un goût bien amer dans la bouche.
Que de temps passé depuis son dernier passage ; elle entendait encore les fous-rire de Flora, sa musique, ses chants.
Elle se rappelait de Capitaine qui piquait des fards à chaque fois qu'elle le bisouillait sur le bout du nez.
Et Wouchi, et Charpente, et Shadow......
Tous ces gens pour qui elle était revenue de son Béarn natal, pour qui elle avait retraversé tout le royaume, à qui elle voulait présenter sa baby .
Et finalement ne pas les voir parce qu'un caprice en avait décidé autrement...
Elle haussa les épaules et s'étendit de tout son long.
Et tout ça pour rien.....
Ils étaient tous repartis vers des horizons différents se souciant guère de son sort à elle et celui d'Indi.
Indi qui se faisait de plus en plus rare, Flora qui restait cloitrée et ......
Dans 8 jours elle devra quitter la Normandie, sans avoir pu aller saluer ses amis à Rouen et son coeur était en peine.
Elle fouilla dans sa besace et en sortit le dernier courrier reçu de Matou.
Matou! Un peu de baume sur ses blessures....
Elle déroula la missive et se remit à la lire à haute voix:

Coucou Alde

Notre voyage se déroule bien. Nous avons visité trois villes:

- Celle où nous avons accosté qui s'appelle Lewes, avec la visite de cette étrange crypte que nous avons visité. Strom était ivre et ses hipses retentissaient dans toute la crypte...hum...j'ai essayé d'y mettre un peu de solennité, mais je craint que nos prières n'aient pas été très ferventes.

- La ville d'Arundel, où il n'y a rien, nous y avons passé tout de même deux jours.

- Et aujourd'hui nous sommes dans la capitale, Hastings, et Kal est en prison. Il est vrai que depuis quelques jours, lui et Stromb étaient en train de monter un plan pour prendre le château, parce que Kal veut devenir Roy...mais je ne pense pas que ce soit à cause de ça...je crois que lorsque la maréchaussée est passée, il n'a pas voulu payer la nuit d'Hostel. C'est une Kal à miter...
Enfin, on va essayer de le faire libérer quitte à payer un truc...une qu'haut scions, je crois.

Nous avons rencontré des anglois un peu fous. Il y a une tavernière, notamment, qui a passé son temps à vouloir nous goinfrer de cookies, de scones et de cheesecake. Elle nous a servi aussi une étrange boisson, une espèce d'eau noire, que tu peux sucrer et y mettre même du lait. On n'a pas ça en France, elle appelle cela du cofi....sinon, ils boivent beaucoup de bière et de whisky.

On en a rencontré un aussi, qui nous a dit qu'il y avait une loi qui empêchait de parler françois en taverne. Il nous a dit qu'il fallait l'appliquer sinon...
Stromb , bien sur, n'a pas aimé ses menaces, alors, on a continué de parler françois, l'anglais est parti. Et là, on a de nouveau parlé anglois...Un autre parlait une langue bizarre...que des consonnes...on pense qu'il se fichait de nous...on a aussi rencontré quelques françois venus s'installer en Angleterre.

Ici, les marchandises sur les marchés sont à de prix défiant toutes concurrences. J'ai trouvé de la farine à moins de 11 écus, du maïs à 2.40 écus, le pain est autour de 5.50 écus.

Nous nous changeons bien les idées, trouvant un juste équilibre pour rire tous les quatre et aussi pour passer du temps ensemble Stromb et moi. je suis heureuse et je pense pouvoir dire sans trop m'avancer qu'il l'est, du moins est-il beaucoup plus serein.

Nous pensons rentrer en France d'ici la semaine prochaine. Il nous faut trouver un bateau.

Je pense bien à toi Alde, et j'espère que ton moral est bien meilleur que quand nous sommes partis. J'ai trouvé sur la plage un autre coquillage, je te le rapporterai.
Nous ne t'oublions pas, ni tous ceux que nous connaissons et que nous apprécions.

Je te laisse en t'embrassant bien amicalement. Et Stromb , Kal et Eleena se joignent à moi.

Matou


Elle replia la lettre, la remit en place et se rallongea en fermant les yeux.....
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Adorianna


Matou lui avait demandé de se rendre au phare, elle s’inquiétait avant même le départ que quelqu’un y mette le feu… Adorianna trouvait tout ça ridicule, un phare en pierre, le feu… mais elle finit par dire oui, car après tout Matou était son amie la plus spéciale^^ et les hydreux… ba c’était des hydreux …

Elle s’approchait du phare tranquillement, plus elle s’approchait plus elle avait l’impression de voir un corps allongé près du phare... Est ce que Lave avait trouvé une place pour ses cadavres? Pourtant de près elle vit que la dame respirait, mais que pouvait elle bien faire près du phare étendu de tout son long?


Pardons mademoiselle, vous cherchez Matou?

Elle regarda la dame, attendant une réponse à son interrogation.

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Aldebaran2
Citation:
Pardon mademoiselle, vous cherchez Matou?


Elle sursauta se redressant promptement en enlevant les brindilles d'herbes de sur sa jupe:

Matou? Non, non je ne la cherche pas , je sais qu'elle est chez les anglois.
Elle m'avait dit de venir voir le phare et c'est ce que je viens de faire....


Elle regarda la dame qu'elle ne connaissait pas:

Ne vous méprenez pas Dame, je ne suis pas une voleuse !!!
Je suis Aldebaran.....

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Adorianna


Adorianna lui sourit, Matou lui avait déjà parlé de cette dame, son amie semblait beaucoup l'apprécier.

Hé bien, enchantée de vous connaîte Aldebaren, je suis Adorianna, mais vous pouvez m'appeler Ado.

Elle regarda la dame secouer les brindilles, elle prit une gorgée dans sa flasque et poursuivie.

Cela vous dirait de marcher un peu vers l'eau?

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Aldebaran2
Alde sourit:

Oh bonjour Ado, Matou m'a parlé de vous......

Alde la regardait boire à sa flasque et priait intérieurement afin qu'elle ne lui en proposa point.
Décidément le calva de Fécamp ne lui allait pas, même après tout le temps passé ici....

Citation:
Cela vous dirait de marcher un peu vers l'eau?


Pourquoi pas ma foi, j'aime beaucoup la mer.
Je suis une fille de la montagne certes mais j'ai toujours été attirée par la mer....
Et vous, vous êtes d'ici? De Fécamp?

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Adorianna


La jeune femme accepta son invitation, aussitôt dit Adorianna emboîta le pas vers la mer.

Citation:
Et vous, vous êtes d'ici? De Fécamp?


À vrai dire, c’est ici que j’ai trouvé refuge…

Elle leva les yeux regardant la grande bleu sur lequel les bateaux voguaient… Tout ça semblait si apaisant si calme. Elle aurait bien aimé prendre le large, oublier les soucie et tracas, partir sans aucune pensé à se laisser bercer par le temps qui passe…Une brise lui caressa le visage, elle se tourna vers la femme.

Et vous, qu’allez vous faire? Pensez rester un peu sur nos terres?

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Matouminou


C'est un Stromb plongé dans un profond sommeil qu'elle avait retrouvé dans la charrette. Elle avait souri tendrement en le voyant. Il était exténué et ça se comprenait. Les jours passés en Angleterre avaient apporté leur lot de fatigue. Ils avaient bu plus qu'il n'aurait fallu, avaient profité des tavernes jusque tard dans la nuit. Et puis, il y avait eu des mauvaises nouvelles, de celles qui vous assomme sans prévenir.
Il fallait du temps pour récupérer.
Elle passa sa main sur le visage noirci pas une barbe de deux jours, doucement. Il poussa un petit grognement, sans, toutefois, se réveiller.

Alors Matou décida de le laisser se reposer et se mit en route, à pied jusqu'au phare. Elle en profita pour reprendre connaissance avec cette ville qu'elle aimait malgré tout et dont elle connaissait chaque ruelle. Il faisait beau, elle s'arrêta un instant pour regarder la mer. Le vent jouait dans ses cheveux, elle sentait la chaleur du soleil sur son visage. Un sourire s'étala sur son visage, elle était heureuse et son bonheur tenait en trois syllabes.

Elle poursuivit vaillamment, apercevant au loin le phare qui se découpait sur le haut des falaises. Il n'était plus en activité depuis des années, et avait été aménagé en habitation sommaire mais confortable.
Elle eut une pensée pour Job qui lui en avait fait cadeau, pensée suivie d'une grimace, en espérant qu'il ne s'était pas trop fourvoyé avec l'Hydre.

Enfin, elle arriva au bout du chemin qui menait au phare et sourit de plus belle.

Elle s'arrêta et reprit son souffle, s'imprégnant de la vue qui s'offrait à elle.

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Stromboli
Retour à Fécamp aprés plusieurs jours d'absence. Le voyage en Angleterre lui avait paru long et éprouvant. Les mauvaises nouvelles étaient tombé en cascade, et une aura funeste planait au-dessus de lui.

Ce matin là en mettant les pieds dans la ville, la première chose qu'il fit fut de soupirer longuement. Avant de rentrer au phare, il avait fait le tour de la ville, arpenté chaque rue, vu le changement. La Mort Sûre était sans surprise la taverne la plus populaire, la halle vivante. Fécamp Match transpirait de nouvelles et d'articles tous plus inspirés les uns que les autres, le coin des rumeurs était bien alimenté lui-aussi... L'Hydre semblait bien installé, à la fois dans la ville mais aussi dans le coeur des habitants. Pourquoi pas ? Il suivait tout cela d'un oeil froid et plus que jamais distant. Il l'avait dit avant son départ et le pensait toujours aussi fort : l'Hydre avait gagné, les fécampois avaient encore plus de merde dans les yeux qu'il ne le pensait. Mais ce n'était plus son problème. Des gens l'avaient joyeusement poignardé dans le dos, jusqu'à provoquer la mort d'un être cher. Fécampois ? Hydreux ? Les deux ? Les noms avaient été emportés à tout jamais six pieds sous terre. Il ne saurait jamais et avait beaucoup de mal à se résigner à cette pensée.

Cette trahison, il la vivait comme si sa propre mère avait tenté de le noyer. Alors c'est un Stromb changé qui fit son apparition dans cette ville qu'il avait tant aimé. Plus il en apprenait, et plus il était écoeuré. Son LP expirerait dans moins d'une semaine maintenant, et il n'avait aucune envie de le renouveller.

Il avait décidé de rester discret et de ne plus intervenir. Aprés tout, fécampois et hydreux étaient amis maintenant. Pourquoi foutre les pieds dans le plat ? Non... Il n'en avait plus l'envie ni la conviction. Il passa son chemin sans faire de commentaires, saluant Alkémie au détour d'une taverne, et rentra directement au phare. Il vérifia que tout était en ordre, remercia les domestiques de leur sérieux et leur offrit quelques bouteilles de whisky ramené d'Angleterre. D'ici quelques jours, ils seraient à nouveau sur les routes et il espérait que le phare si précieux aux yeux de Matou reste encore debout et en bon état.

Il se laissa tomber dans un fauteuil et écouta le bruit des vagues. Même ce son qui l'apaisait d'habitude avait un arrière gout amer. Il réalisa alors qu'il avait payé trés cher son implication. Que ce soit l'Hydre ou Fécamp qui soit intervenu dans ses affaires et provoqué la catastrophe qui s'en était suivi, il s'en fichait. Les deux avançaient main dans la main, il n'y avait plus aucune différence à faire. Le pardon n'a pas de prix, et il ne l'accorderait jamais à aucun d'eux. Sa haine de l'Hydre était encore plus forte en voyant les dégats qu'ils arrivaient à faire sans que personne ne s'en rende compte. Il se rappella alors d'une phrase : ce que vous faites à l'Hydre, l'Hydre vous le fait payer au centuple. Et en effet, il avait payé bien trop lourd le fait d'avoir ouvert sa gueule. Et même s'il n'avait aucun respect ni aucune considération pour chacun d'eux, il se souviendrait de la leçon.

Il attrapa une bouteille et la vida pensivement. Si seulement les fécampois, et plus généralement les normands, savaient à quel point ils allaient morflé... Mais ils ne voyaient rien, n'entendaient rien. Ou alors ils ne le voulaient pas ? Dans ce cas là, c'était pire encore. Mais qu'importe, le brun n'en avait absolument rien à faire. Il était plus que jamais neutre. Uniquement dans le camp de Matou désormais.

Il se leva et sorti un moment dehors. Il appercut un peu plus haut sur les falaises le pique-nique que Num avait organisé. Celui-ci semblait avoir commencé dans la joie et la bonne humeur. Son regard froid et cerné s'y posa, et il murmura d'une voix qui ne lui ressemblait pas..


Va en enfer Fécamp... Rejoins-y l'Hydre et faites-y des grillades pour l'éternité.
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