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[RP]Le phare de Guilberville, chez Matou et Stromb.

--.guillaume.


S'IL VOUS PLAIT...FAITES QUE CE SOIT UN PETIT FRÈRE!!

Il ne savait pas quoi faire, Guillaume, il tournait en rond, et il râlait. Le bébé n'était pas encore là que déjà il occupait une place bien trop importante à son gout. Depuis la veille, sa mère était alitée, et il avait juste pu aller l'embrasser ce matin. Il l'avait trouvée pas comme d'habitude, le sourire plus pâle, les traits fatigués. Il était sûr que c'était la faute du bébé, et le comble serait que ce soit une fille..alors là, autant aller se pendre.
En plus Stromb était devenu bizarre aussi, il tournait en rond, faisait les cents pas, visiblement anxieux.
Guillaume, de par sa curiosité particulièrement développée, savaient beaucoup de choses, pour autant, il avait du mal à éclaircir l'obscur mystère d'une naissance, et surtout il ne comprenait pas pourquoi Stromb se mettait dans un tel état.
Il avait bien essayé de demander à Suzon comment maman réussirait à se débarrasser de cet encombrant fardeau, imaginant que peut-être elle le vomirait comme on vomit un aliment mal digéré. Mais cela lui avait donné des frissons, en comparant le ventre énorme, et la bouche souriante de sa mère...des visions de bouche écartelée , de gorge éventrée, l'avait fait fortement pâlir et très vite, il avait décidé que cela ne devait pas se passer ainsi..que restait-il? le nombril! c'était un trou, peut-être que chez les femmes sur le point de mettre au monde un enfant, il pouvait s'ouvrir.

Voilà où en était Guillaume de ses pensées. Tout à coup, il se souvint que quelques jours auparavant, le phare avait accueilli une bien mystérieuse personne. On l'avait installée dans la chambre réservée aux amis. Maman lui avait interdit d'aller la déranger, lui disant qu'il fallait attendre un peu avant d'aller se présenter. Elle avait ajouté que c'était une enfant qui avait été gravement blessée par l'armée et qu'elle venait au phare en convalescence.
Lorsque Guillaume avait appris que c'était une fille, il avait levé les yeux au ciel et gémit:


- Encore???on a déjà trop de filles, iciiiiiii!

Il n'en pouvait plus de sa sœur ainée, Mahaut, et de ses grands airs et de celle qu'il avait bien fallu considérer comme sa plus jeune sœur, Luna, qui, elle, ne cessait de lui faire des risettes, ne savait pas trop bien parler et lorgnait d'un peu trop près du côté de ses soldats de plomb. Qu'elle apprenne déjà à marcher droit et non comme un château branlant, ensuite, on causerait!

Ne sachant pas trop quoi faire, livré un peu à lui même, tout le monde dans cette maison étant en alerte pour la venue de ce stupide bébé, Guillaume décida de braver l'interdiction d'aller déranger l'inconnue.

Il se dirigea donc vers la chambre et toqua à la porte. N'entendant rien, il hésita, en principe la politesse voulait qu'on attende que la personne de l'autre côté vous dise d'entrer. Mais en même temps, elle devait être faible...ne pas avoir la force de parler...ou peut-être avait-elle dit entrez si faiblement, qu'il ne l'avait pas entendue...Oui!! ça devait être ça!! en tout cas c'est ce qu'il décida et donc, il entra doucement. Il faisait un peu sombre, les rideaux étant tirés, il dut attendre, afin que ses yeux s'adaptent à cette obscurité.
Il se racla la gorge, et lança:


- Euh..Bonjour!!


C'est là qu'il s'aperçut qu'il y avait une autre personne, une adulte. Il en resta un instant interdit, ne sachant pas trop quoi faire. Il cherchait déjà une excellente excuse pour justifier son entrée fort peu courtoise:

Hum..vous n'avez besoin de rien??...c'est qu' avec ma sœur ou mon frère qui a décidé de s'annoncer...faut pas compter sur Suzon ou sur Clément et encore moins sur Didier...

Hum, il se trouva un peu idiot de raconter tout ça....et attendit.
Marie_adele
Citation:
- Euh..Bonjour!!

Hum..vous n'avez besoin de rien??...c'est qu' avec ma sœur ou mon frère qui a décidé de s'annoncer...faut pas compter sur Suzon ou sur Clément et encore moins sur Didier...


Marie lève les yeux vers le jeune garçon en lui adressant un sourire :


- Bonjour, moi ché Marie!!! ché qui Suzon, Clément et Didier???


Elle le regarde tournant légèrement sa tête puis son regard glisse vers Wouchi interrogateur.

_________________
Stromboli
Stromb avait entendu le cri déchirant de Matou. Sans plus attendre, il la rejoignit sur le lit. Il prit un linge, le trempa dans l'eau avant de l'essorer, et le passa délicatement sur le front de sa belle. Il lui sourit et pris un ton qu'il voulait apaisant.

Respire... Détend toi... Même si là, maintenant, tout de suite, j'imagine que c'est assez difficile...

Il pris une de ses mains dans la sienne tandis qu'il continuait à la rafraîchir de l'autre, avec le linge.
Matouminou


Deedee préparait ce qu'il lui était nécessaire pour l'ausculter. A partir de là, elle pourrait émettre un avis sur l'avancée du travail si, toutefois, le travail avait bien commencé. Matou avait entendu dire que les contractions, bien que douloureuses, n'étaient pas forcément efficaces. Elle ferma un instant les yeux, adressant une muette prière à Aristote:

- Faites que cela se déroule bien surtout...

Souffrir lui importait peu, bien que ça lui arrachait des larmes et qu'elle ne trouve pas son épanouissement dans la douleur, loin de là. Cependant, si, à la clé, elle mettait au monde un beau bébé, en bonne santé, elle accepterait d'autant mieux la souffrance.
Hélas, rien ni personne, pas même Deedee, ne pouvait garantir cela. Pourtant lorsqu'elle sentit les mains de Stromb prendre les siennes, et lorsqu'en ouvrant les yeux, elle vit son beau visage devant elle, une bouffée de joie l'envahit, balayant ce qu'elle était en train de vivre. Elle apprécia qu'il lui passe un linge humide sur son front. Elle puisa ses forces dans son sourire et ses paroles apaisantes:

Citation:

Respire... Détend toi... Même si là, maintenant, tout de suite, j'imagine que c'est assez difficile...


Elle réussit même à lui faire un pâle sourire et à dire d'un ton aussi enjoué que possible:

- Difficile? meuhh non!! que vas-tu imaginer? j'ai pas mal..je crie juste pour me défouler...

Elle roula des yeux, elle avait besoin qu'il soit là près d'elle, le voir, sentir sa main dans la sienne. C'était tellement important pour elle.
Elle respira profondément et sourit un peu plus vaillamment:


- J'ai pas peur, hein?

_________________









--.guillaume.


ET PENDANT CE TEMPS DU COTE DE MARIE et de GUILLAUME

Guillaume s'approcha. Il regarda la fillette. Elle leva de grands yeux vers lui et demanda:

Citation:
- Bonjour, moi ché Marie!!! ché qui Suzon, Clément et Didier???


Le regard du jeune garçon s'attarda sur le bandage qu'elle avait au niveau de l'oreille, notant au passage sa pâleur et les grands yeux qui lui mangeaient le visage. Il sourit et lui répondit:

- Ben c'est les gens qui travaillent ici..Suzon, c'est la cuisinière et celle qui fait le ménage...pis Clément, il est pas souvent là, il préfère aller dans la ruine de Guilberville, mais il aide tout de même un peu aussi, et puis, il conduit la charrette et la carriole...et Didier..ben c'est Didier...on sait pas trop à quoi il sert...à faire des bêtises sans doute...

Il hocha la tête avec fatalité, l'air de dire, "ben ouais, les grands aussi, ça fait des bêtises"
Il la regarda, elle était plus petite que Mahaut, mais bien plus grande que Luna. Et même si elle parlait un peu bizarrement, il la trouvait plutôt sympathique:


- J'ai 9 ans, tu sais cet âge totalement stupide, où on te croit trop p"tit pour aider les grands et trop grand pour fermer les yeux sur les petites bricoles que tu fais de travers.

C'est ainsi qu'il appelait les bêtises qu'il faisait. Et en matière de bêtises, Guillaume avait un joli palmarès, allant de la flaque de boue qu'on cache à l'aide d'un tapis de feuilles, juste pour se tordre de rire quand quelqu'un marche en plein dedans et pousse un chapelet de jurons...au feu qu'il avait failli mettre à une grange en Rouergue, dans le comté du compagnon de sa mère, tout ça pour implorer les dieux d'envoyer un petit frère plutôt qu'une petite soeur...oui, Guillaume avait une imagination débordante. Cela rendait folle sa mère qui regardait à deux fois avant d'entrer dans sa chambre de peur de se retrouver nez à nez avec une colonie de fourmi, une collection de gastéropodes baveux ou encore surprise pas ces espèces de bestioles qu'on confond avec de fines branches et qui portaient le nom de phasmes.
On passera sur la souris albinos, le furet grignoteur et la pie voleuse.

Guillaume, dans l'ensemble, était assez satisfait de sa vie, bien entendu cela l'aurait étouffé de le reconnaître. Il n'en restait pas moins qu'il n'aimait pas les injustices. Et dans ce monde de femmes, il trouvait que non seulement, sa situation n'était guère enviable, mais en plus il se sentait incompris. Ainsi, il n'avait pas le droit d'avoir une collection d'animaux, pour autant sa mère faisait un élevage de piranhas végétariens, et Stromb avait une grenouille mangeuse de saucisson.
Allez comprendre!
Quand il disait un monde de femmes, il exagérait un peu. Il y avait Stromboli, le compagnon de sa mère, qu'il considérait comme son père, même si son vrai père restait bien ancré dans sa mémoire. Il y avait Didier, mais lui, on n'avait du mal à le mettre dans une catégorie...Didier c'était un truc un peu désarticulé qui vouait une admiration aveugle à son maître.
Il secoua la tête comme pour chasser toutes ces pensées:


- Et toi t'as quel âge? et il t'est arrivé quoi?



















Marie_adele
Citation:
- J'ai 9 ans, tu sais cet âge totalement stupide, où on te croit trop p"tit pour aider les grands et trop grand pour fermer les yeux sur les petites bricoles que tu fais de travers.

- Et toi t'as quel âge? et il t'est arrivé quoi?


Marie se redresse en grimaçant et regarde Guillaume, un petit coup d’œil admiratif sur son ainé de deux ans, elle se dit qu'il a l'air fort et intelligent, tout ce qu'elle aimerait être elle même, le fil de sa pensée la conduit même à s'interroger afin de savoir si elle n'aurait pas plutôt désirer être un garçon.

Elle lui réplique :

- j'ai 7 ans, z'ai été attaquée deux fois de suite par l'armée Normiande en tentant d'entrer dans Rouen, mais z'avais un laissé piassé en riègle hein, z'étais po hors la loi....

z'ai eu quatre dents de brisées, pis ch'était po des dients de laits!!


Marie gode légèrement son visage, puis poursuit :

- vous z'avez des zens pour faire le cravail?? ouaaaaoooouh, vous z'êtes des Niobles??

_________________
--Adeline.
Le futur papa détourné, Adeline en profita rapidement pour commencer son examen avant d’être stoppé net par un chant, que dis-je, des hurlements insoutenables sortant du gosier de Stromboli. Un coup à faire peur au bébé et à l’empêcher de sortir ça ! Quel horreur, elle qui pensait que cela ne pouvait pas exister ou seulement des les histoires pour enfant de cette espèce de troubadour faisant fuir l’envahisseur à coup de chansonnette. Elle n’en croyait pas ses oreilles ! Et visiblement les mouettes non plus qui préféraient envoyer un de leur kamikaze pour faire taire le chanteur.
Elle allait balancer à son tour un cousin, une bouteille, un verre, une chausse n’importe quoi pour faire taire Stromb quand Matou fut de nouveau prise d’une contraction visiblement plus forte que les autres. Décidément à ce rythme là, elle n’allait même pas avoir le temps de l’examiner, a moins que terrifier à l’idée de rencontrer son père le bébé ne soit en train de se retourner pour rester bien au chaud.

Ah non ! Surtout pas !


-Je t’examine, je t’examine, si Stromb s’arrête de chanter ! Sinon c’est pas compliqué je fais la grève !


Regard vers le futur père avec un large sourire de tueur.

-Pitié ne chante plus, tu va faire peur au bébé ! Et tu va faire tourner le calva !
Allez, serre la main de Matou et ferme les yeux. Matou… prend une profonde inspiration.


Et on y était ! Une main sur le ventre pour tâter la position sur le bébé, une autre… autre part, là où ca vous regarde pas bande de voyeurs ! Et…. Soupire de soulagement !
Enfin soulagement… c’était vite dit ! Elle se sentait soulager Adeline il n’y avait aucun doute, même en chantant, Stromb n’avait pas réussit à casser la bouteille de calva… Ouf !!!
Par contre l’accouchement…. L’accouchement…


-Bon….

Adeline se leva pour se laver une fois de plus les mains avant de prendre une bonne rasade de Calva et revenir vers les futurs parents.

-Le bébé semble bien positionner et le travail a déjà commencé. Malheureusement….

Regard vers l’un… regard vers l’autre… l’heure était grave…

-Malheureusement, on va en avoir pour quelque heure encore je pense et à ce train là… on va manquer de calva !

Bah oui ! Le calva ! C’était important aussi !
Matouminou


Haaaan...Deedee qui menaçait de faire grêve. Elle regarda Stromb puis sa filleule et gémit:

- gniiiiii....vous allez me rendre folle...accessoirement, je vais tenter de mettre au monde ce mouflet...et ça fait maaaaal...alors....euh...hop, hop, hop...chéri si tu veux vraiment chanter..euh..siffle plutôt...tu sais bien siffler...

Et de s'aggriper à la main de Stromb comme on s'accroche à une bouée. C'est qu'en plus de la douleur, la panique commençait à grimper. Elle avait fait la fière en affirmant qu'elle n'avait pas peur. Elle était bien loin de la réalité. Elle se souvint de ses deux accouchement précédents et secoua la tete...non, non, non...mieux valait ne pas s'en souvenir. Elle ferma les yeux se disant qu'elle l'avait terriblement voulu ce bébé, mais qu'elle ne s'attendait pas à autant souffrir. Il est vrai que c'était tout de même l'enfant d'un volcan qu'elle allait mettre au monde, forcément quand on observait le papa, ça ne pouvait pas être de tout repos...genre "Hic, flop...oh quel beau bébé et j'ai rien senti!".

Enfin, Deedee l'examina. Matou retint un instant son souffle. Elle savait que l'examen apporterait un certain nombre d'éléments importants pour la suite. Elle regarda au plafond, parce que s'il y a une chose qui est particulièrement incommodante, c'est bien d'être examinée ainsi. Alors se tournant vers Stromb dont elle tenait toujours la main, elle lui dit:[/i]

- T'ai-je raconté l'histoire de cet enfant qui vient de se faire prendre par son père ent train de boire du calva? Le père décide de lui faire une petite leçon de moral et....groumpfhh...et...il emmène son fils dans le jardin, avec deux verres...gniiiiii....un verre de calva dieppois et un verre de calva fécampois....

Deedee, alors, s'exclama:

Citation:
-Bon….


Matou la regarda, quoi "bon"? Surtout que presqu'immédiatement, elle enchaîna:

Citation:
-Le bébé semble bien positionner et le travail a déjà commencé. Malheureusement….

Matou se mit à blémir et sentit son coeur battre la chamade. Elle ouvrit la bouche, la referma. Stromb appelait ça faire le poisson rouge, elle le regarda et serra un peu plus fort sa main. Elle allait tenter une question, mais sa filleule pousuivait:

Citation:
-Malheureusement, on va en avoir pour quelque heure encore je pense et à ce train là… on va manquer de calva !


Cette fois-ci, elle ouvrit de grands yeux. Elle inspira une goulée de d'air et réussit à répondre:

- Haaaaaaaaaaaaan....tu vas me tuer...on s'en fiche du calva!!!...tu dois rester l'esprit clair...mais vous avez quoi là? entre toi qui bois plus que de raison...d'ailleurs...fallait que je t'en parle...mais bon, on verra ça une autre fois...et lui..là...qui...qui...se fait rouler des pelles par les mouettes, qui chante comme une casserole et encore..une casserole, ça chante mieux...et moi? moi? vous y pensez?? je vais souffrir des heures, pendant que vous allez boire à ma santé????, je veux que l'on fasse de la tisane...OUI!! Tisane pour tout le monde....haaaaannnn!!! Et s'il faut que j'aille la péparer, et ben j'y vais....

Et oui, Matou était un peu au bord de la crise de nerf, elle se redressa, lâcha la main de son volcan et s'assit sur le lit, mais en disant ça, elle en avait oublié la prochaine contraction qui, bien entendu, se manifesta pile poil à ce moment là. N'étant pas du genre à crier, elle attrapa alors la main de Stromb et la broya purement et simplement.

- ARGGGGGGGGGGG.....Dediou que ça ...que ça...fait mal....

_________________















Stromboli
Faire peur au bébé ? Lui qui chantait si bien ?? Mais ça va pas nan ?? Il prit un air pincé et regarda Adeline genre "t'y connais rien pffff". Puis reportant son attention sur Matou qui lui demandait de siffler maintenant, v'la autre chose.

Siffler ? Pour quoi faire ? Didier va ramener ses fesses et faire encore tout un tas de bêtises, malheureuse !

Adeline avait examiné Matou et il avait regardé ailleurs. Il lui semblait que cette dernière lui raconte une histoire sur du calva. Elle n'eut pas le temps de raconter la fin que le verdict tomba :

Citation:
-Le bébé semble bien positionner et le travail a déjà commencé. Malheureusement….

-Malheureusement, on va en avoir pour quelque heure encore je pense et à ce train là… on va manquer de calva !


Il ouvrit de grands yeux.

Hein ?? Plusieurs heures ??? Mais Matou va mourir, ou craquer, ou perdre la tête bien avant !! Arghhh ! C'est une catastrophe !!!

La réaction de Matou ne sut tarder, et sous le coup des nerfs qui lâchent, ça donnait un résultat assez impressionnant.

Citation:
- Haaaaaaaaaaaaan....tu vas me tuer...on s'en fiche du calva!!!...tu dois rester l'esprit clair...mais vous avez quoi là? entre toi qui bois plus que de raison...d'ailleurs...fallait que je t'en parle...mais bon, on verra ça une autre fois...et lui..là...qui...qui...se fait rouler des pelles par les mouettes, qui chante comme une casserole et encore..une casserole, ça chante mieux...et moi? moi? vous y pensez?? je vais souffrir des heures, pendant que vous allez boire à ma santé????, je veux que l'on fasse de la tisane...OUI!! Tisane pour tout le monde....haaaaannnn!!! Et s'il faut que j'aille la péparer, et ben j'y vais....


Il ouvrit de grands yeux... Hannn... Il était prêt à répondre pour faire taire de telles accusations lorsque la bougresse voulut se lever pour aller faire du thé.

Hein ?? Mais ça va pas !! Dans ton état !! Tu veux pas non plus aller passer le balai et trier la vaisselle de la grand-mère tant que tu y es ??

Il s'étranglait tellement il n'en revenait pas ! Il allait la recoucher de force lorsqu'une contraction s'en chargea à sa place. Il sentit la main de Matou prendre la sienne, puis une violente douleur associée à un craquement d'os. Il serra les dents pour ne pas hurler, se donnant du courage en se disant que d'ici peut il serrait paralysé et qu'il ne sentirait plus rien. Il regarda Matou qui elle aussi semblait serrait les dents et faire un effort surhumain pour ne pas crier, et se dit qu'ils devaient avoir l'air très malin tout les deux vu ainsi....

Tu...euh.... arff... tu veux un... gniiii... calva toi aussi ??

Il se mordit la lèvre. Dédiou quelle poigne ! Certains se prenaient la fameuse main de Matou dans la tronche et pleuraient parsque ça faisait mal, et bien qu'ils viennent la tenir, cette main, au moins ils sauront pourquoi ils pleurent !!

De sa main libre, il attrapa une bouteille de calva, en bu quelques gorgées avant de la passer à Adeline.


Quelques heures... Bon... On se fait un tou'y steur* ???

Il regarda les deux femmes, un sourire jusqu'aux oreilles. Ben quoi, ça pourrait être marrant ? Tsssss....


*Tapez Twister sur Google... Hélas un peu anachronique, fallait bien trouver une tournure, qu'on me pardonne.
--.guillaume.


LE MEME JOUR, DU COTE DE MARIE et de GUILLAUME

Citation:
- j'ai 7 ans, z'ai été attaquée deux fois de suite par l'armée Normiande en tentant d'entrer dans Rouen, mais z'avais un laissé piassé en riègle hein, z'étais po hors la loi....

z'ai eu quatre dents de brisées, pis ch'était po des dients de laits!!


Il s'approcha un peu plus, tira une chaise en jetant un oeil à la dame qui s'était endormie dans un fauteuil au pied du lit, et s'y jucha.
Il regarda la fillette, à la fois impressionné et perplexe par sa façon de parler...mais il hocha la tête, se doutant que forcément avec 4 dents en moins...
Il ne put s'empêcher de s'exclamer


- la vache!!!

Heureusement que sa mère était occupée à mettre au monde le futur enquiquineur ou la d'ailleurs, parce que ça allait être une pisseuse à tous les coups...bref, heureusement qu'elle n'était pas dans le coin, sinon, c'est sûr qu'elle lui aurait badigeonné la langue à l'huile de foie de morue. Et pour quiconque n'a jamais avalé une cuillère de cette abominable potion, et bien qu'il n'en demande pas, même pour vivre une expérience inoubliable.
Mais déjà la fillette porusuivait:


Citation:
- vous z'avez des zens pour faire le cravail?? ouaaaaoooouh, vous z'êtes des Niobles??


Il hocha la tête:

Euh..oui, mais bon, ça n'apporte rien de plus...enfin si! des problèmes!...faut donner l'exemple ..toussa...

Il soupira à fendre l'âme. Tout le monde le connaissait à Fécamp, et surtout, tout le monde connaissait sa mère et Stromb. S'il pouvait compter sur ce dernier pour ne rien répéter des bêtises qu'il faisait, voire pour en faire avec lui; comme échanger les cagettes de maîs avec des cagettes de légumes, ce qui rendait fous les cultivateurs, ou encore ouvrir l'enclos aux cochons de l'éleveur du coin, sans parler de la bataille rangée avec les mouettes au port...il en était tout autrement de sa mère qui ne fermait les yeux sur rien. Bien que depuis que Stromb était entré dans leur vie, elle semblait être un peu plus tolérante.

Il la regarda de nouveau. Elle était mignonne pour une fille qui s'était faite amocher par l'armée:


- ça te fait mal?

Il lui désigna le pansement au cou.























Matouminou


Bien entendu, à l'annonce que ça allait durer des heures, elle vit que Stromb pâlissait, s'exclamant qu'elle allait mourir, craquer et elle ne savait quoi encore, oui, son volcan était légèrement excessif et plus encore quand il ne maitrisait plus grand chose.

Puis, après qu'elle se fut exprimée sur sa façon de voir les choses, ben oui, c'est elle qui accouchait tout de même, et la voyant se lever, Stromb avait râlé...non, il l'avait d'abord regardée avec des yeux ronds. Cela lui rappela un hibou, et il lui traversa l'esprit que dans une autre vie, il avait du en être un...parce que vraiment, il les faisait très bien, les yeux de hibou.
Mais la douleur d'une nouvelle contraction l'avait clouée sur le lit, faisant voler en éclat cette image de rapace nocturne.

Elle se mit à souffler, puis, à inspirer, à bloquer sa respiration aussi, roulant des yeux, respirant, bloquant, expirant...bref, elle faisait n'importe quoi...et bien sûr, tout ceci ne l'aidait pas à se calmer.

Et lorsque qu'elle entendit Stromb proposer de faire un Tou'y steur, elle se mordit la lèvre et gémit.


- Haaaaan...Stromb...je sais ...groumpffff....bien que....haaaan....que c'est, toujours la fête....gniiiiiiii...avec toi....je t'aime à...à...la folie.....haaaan...mais...je passeeeee....mon tour...

Fort heureusement, la douleur se calma et, en nage, elle put de nouveau reprendre sa respiration et réaliser qu'elle avait encore dans sa main celle de son volcan, et que peut-être elle l'avait un petit peu trop serrée.

- Euh...suis désolée...ça va? enfin...je me rends pas toujours compte de ma force, surtout quand j'ai mal...

Elle palpa la main, et lui dit, rassurante:

- ça va..y'a rien de cassé...

DEUX?....TROIS? ...A MOINS QUE CE NE FUSSE QUATRE HEURES PLUS TARD....

Au bout d'un temps qui lui sembla interminable, quelques bouteilles de calva vidées, pour son plus grand regret, car elle n'avait eu droit qu'à des tisanes ce qui l'avait fait délirer:

- Haaan, j'en étais sûre, vous voulez m'empoisonner..je le sais...c'est une conspiration...le roy répudie la reine, la reine épouse Stromb....Adeline épouse le perroquet, Tuck prend le pouvoir et moi, je..je...

Oui, Matou, épuisée de douleur, ne savait plus trop ce qu'elle disait. Entre deux contractions, elle tentait de se calmer, assurant à sa filleule et à son volcan que tout allait bien...
Mais inéluctablement, les contractions se rapprochaient, ne lui laissant que peu de répit pour reprendre son souffle.

Soudain, elle poussa un cri, et tout en se saisissant de la main d' Adeline, elle annonça, paniquée:


- Faut que je pousssssssssssssssseeeeeeeeeeeeeee...Deedeeeeeeeeeeeeeeee!

_________________
--Adeline.
Comment ça on s’en fiche du calva ?
Mais non ! Mais non ! On s’en fiche pas du tout ! Elle l’avait assez beaucoup répéter pourtant ! Le calva c’était la base de la médecine et privée une normande de son calva c’était le pire crime qui soit !

-Mais enf….

Enfin non… Rien du tout, la futur maman commençait à avoir le ciboulot qui chauffait trop, et prétendait vouloir leur donner de la tisane ! Beurk ! Quel idée !
Et voilà justement qu’une contraction la rappelait à l’ordre. Pour un peu, la de Courcy aurait lâché un : « Et toc ! » mais se ravisa bien vite se contentant de souffler, inspirer, souffler, inspirer, souffler, ‘fin vous voyez le truc, en même temps qu’elle pour l’inciter à le faire tout en regardant Stromb se faire broyer généreusement la main.
Ne jamais contrarié une femme enceinte surtout si celle-ci vous tiens la main, p’tet qu’elle aurait dû le lui dire au pauvre Stromb, qu’il soit au fait des choses avant de se voir broyer la main. Hum… quoique ?

Adeline afficha un large sourire lorsque ce dernier lui fit passer la bouteille de Calva, et sans hésité elle s’enfila une bonne rasade avant de la faire repasser à Stromboli.


-Ouais ! T’as raison Matou ! Passe ton tour, mais c’pas comme ça qu’tu va nous en faire un p’tit normand dis donc !

C’est qu’il était pas mal ce calva quand même ! Même qu’il avait un gout de reviens-y aussi !

-Dis donc Stromb, t’as de la réserve j’espère ? Parce que moi je n’opère jamais sans calva !

[De longue, longue, bouteille vide… euh non d’heure plus tard]

Bah voila, mine de rien elle l’avait dit la brune que la tisane c’était pas ce qu’il y avait de mieux pour un malade, mais bizarrement personne ne l’avait cru, sauf Stromb peut être. Mais la pauvre Matou semblait ivre, complètement pompette d’avoir trop bu de tisane !

-Gné ? épousé un perroquet ?

Petite grimace en forme de tête de courge et Adeline se tourna vers Stromb pour lui chuchoté à l’oreille.

-J’crois qu’elle est cuite là ! On va p’tet pouvoir passer à la phase B du plan AAA, t’es prêt ?

Louchage excessif vers la bouteille de Cavla juste au moment ou Matou s’écria :
- Faut que je pousssssssssssssssseeeeeeeeeeeeeee...Deedeeeeeeeeeeeeeeee!

Hein ? Pousser ? Comment ça ? Déjà ?

-Hannnnnnn !! Vite ! Faites chauffer de l’eau ! Amenez des serviettes ! Et prev’nez l’médecin tout d’suite !!!

Bah pourquoi tout le monde la regardait bizarrement d’un coup ? Adeline secoua la tête, s’envoya un dernier verre avant de se taper le front avec la main.

-Zut ! Laissez tomber le médecin il est là ! Mais… euh… vite Stromb, fait en sorte que l’eau soit chaude, pi vient d’mettre a coté d’Matou pour l’aider. Elle va avoir besoin de tes mains pour les broyer.
Et sans attendre d’avantage, Adeline réitéra ces gestes si souvent répété et appliqué, geste qui chaque fois était pour elle source d’angoisse et de joie. Mettre au monde un enfant était ce qu’il y avait de plus beau au monde et d’autant plus quand il s’agissait là d’une amie, une sœur, une mère, sa marraine…

-Oula, oui déjà !

Un regard autour d’elle, histoire de repérer ce qu’elle avait à porter de main.

-Bon Matou, ca va pas tarder là, la tête est presque là, donc a la prochaine contraction tu pousses, aussi fort que tu peux !

Stromboli
De toute évidence, Matou n'était pas partante pour un tou'y steur. Stromb fit une moue. Mais alors, on va faire quoi en attendant ??

Citation:
-Dis donc Stromb, t’as de la réserve j’espère ? Parce que moi je n’opère jamais sans calva !


Il leva la tête en entendant Adeline lui parler.

De la réserve ? Ah mais oui ! Encore heureux ! Tiens d'ailleurs, je vais monter un tonneau, ça passera le temps.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Il couru chercher des réserves, passant au passage devant la chambre de la petite Marie où il vit Guillaume par la porte entrouverte. Il freina brusquement dans sa course pour passer la tête par la porte.

Hé ! Vous êtes sages tout les deux hein ! Je vous ai à l'oeil !! Et Guillaume, plus de mélange de cagettes de légumes au marché, on est grillés. Si tu es sage je te parlerai de mon nouveau plan. Ah et puis, écoute ta mère aussi ! Faut toujours obéir à sa mère !!

Et sur ces conseils avisés, et reprit ses jambes à son cou pour filer dans la réserve. Il en remonta avec un tonnelet sous le bras, fit irruption dans la chambre conjugale, et servit tout le monde.

Tiens Matou, tu devrais boire aussi, ça te feras pas de mal.

Et sans plus attendre, il lui servit une grande rasade de calva.


3 parties endiablées de tou'y steur, 2 tonnelets de calva, 30 doigts rongés, 165 olives mangées, 456 789 mots, 3 fenêtres lavées et un parquet ciré plus tard...


Le temps avait passé, les contractions de Matou se rapprochaient. Les choses devenaient sérieuses ! Arghhh !! Et la voila qui commençait à délirer. Il regarda Adeline d'un air entendu, genre "oulaaaaa ça va pas du tout ça, on est en train de la perdre !".

Citation:
-J’crois qu’elle est cuite là ! On va p’tet pouvoir passer à la phase B du plan AAA, t’es prêt ?


Il ouvrit de grands yeux.

La phase B du plan AAA ? Hum... Celle où on fait une cérémonie païenne en sacrifiant quelqu'un ?

Il se gratta la tête. Pas sûr que Matou apprécie... Mais il fut vite tiré de sa rêverie.

Citation:
- Faut que je pousssssssssssssssseeeeeeeeeeeeeee...Deedeeeeeeeeeeeeeeee!


Il ouvrit de grands yeux.

Citation:
-Hannnnnnn !! Vite ! Faites chauffer de l’eau ! Amenez des serviettes ! Et prev’nez l’médecin tout d’suite !!!

-Zut ! Laissez tomber le médecin il est là ! Mais… euh… vite Stromb, fait en sorte que l’eau soit chaude, pi vient d’mettre a coté d’Matou pour l’aider. Elle va avoir besoin de tes mains pour les broyer.


Hannnn !

Arfff !! J'aurai pas du te laisser boire autant Adeline !!!

Il se précipita pour aller allumer le feu dans l'âtre. Suzon avait déposé quelques heures plus tôt un chaudron plein d'eau. Il y cala plusieurs buchettes et souffla sur les braises pour que le feu prenne plus vite.

Une fois fait, il revint rapidement prés de Matou. Il sauta sur le lit, attrapa sa bassine et se cala derrière elle. Il l'a pris contre lui et lui donna ses mains, à peine remises du premier choc.


Souffle Matou, souffle !! Hummm.... Pfffff... Hummmm.... Pffff.....

Réflexe débile de l'homme, montrer comment faire... Il voulait donner l'exemple, à fond dedans.

Citation:
-Bon Matou, ca va pas tarder là, la tête est presque là, donc a la prochaine contraction tu pousses, aussi fort que tu peux !


Arfff !! Seulement la tête ?? C'est normal ça ???
Matouminou


Il y des phrases comme cela qui font un effet quasi instantané. Nul besoin de les répêter, ni même d'apporter une quelconque explication, ni même de faire de grands signes, genre "youhouuuu....je pousse, hein???"
Les réactions furent donc immédiates. Deedee lança quelques ordres prècis, heureusement, elle et Stromb, malgré tout le calva avalé, étaient opérationnels. Il y eut bien un petit flottement lorsque Deedee demanda à ce que l'on fasse venir un médecin. Matou avait grimacé, se retenant encore un peu, même si la pression du ventre du bébé vers la sortie, était devenue presque intolérable.

Toutefois, elle n'eut pas le temps de la maudire, car sa filleule s'était rerpise, sans doute l'annonce de Matou avait-elle fait son effet "dessoulage express".

Toujours est-il que les deux soulards avaient réagi au quart de tour. Stromb avait couru chercher de l'eau chaude, Adeline avait de nouveau examiné Matou.
Et Matou avait pu se reconcentrer sur ce qui serait l'un des plus beaux jours de sa vie...enfin façon de parler, parce pour le moment, elle avait l'impression de se faire écarteler.
Elle nota avec émotion que, de nouveau, Stromb, qui était revenu et s'était installé derrière elle, l'aidant à se caler contre lui, lui avait confié ses mains, et elle les lui prit.

Elle poussa alors un petit cri en sentant un liquide chaud s'écouler entre ses cuisses et sut qu'elle avait perdu les eaux. Il n'y avait donc plus aucun obstacle à l'arrivée du bébé...enfin...tout dépendait encore comment elle allait pousser.

Deedee le lui confirma du reste de façon qui ne permettait aucune équivoque:


Citation:
-Oula, oui déjà !


Déjà? Elle était gonflée, cela faisait des heures qu'elle souffrait, deux contractions sur trois étant inefficaces, des heures qu'elle les regardait en train de boire en commentant qui la couleur, qui la rondeur,qui le gout du calva..."Humm, il est rond en bouche et ce petit gout de...." Haaaaannnn, elle les détestait. Sans compter Stromb qui avait décidé, entre deux calvas, de cirer le parquet et laver les vitres...cirer le parquet??? mais quelle idée..elle avait réussi à balbutier:

- Chéri...on n'a pas de parquet, on a du dallage, souviens toi..quand on a fait changer le...le... revêtement du sol, pour pas que ça grince trop quand...hhumm...bon..n'entrons pas dans les détails...bref, le parquet, c'est à la taverne...

Mais autant parler à un ravi, un brave...il avait hoché la tête, et avait continué de cirer...Bien, sans doute, n'y avait-il pas grand chose à faire, et encore moins à comprendre...au moins, il évacuait l'angoisse. Car, même s'il faisait comme s'il était à l'aise, elle savait que c'était loin d'être le cas..elle commençait à le connaitre.

Bref, OUI, DEJA!!! Et Stromb, toujours solidaire, l'avait conseillée, tel un vieux connaisseur qui avait accouché lui-même une bonne dizaine de fois au moins et en mode "même pas mal", en plus:


Citation:
Souffle Matou, souffle !! Hummm.... Pfffff... Hummmm.... Pffff.....


Et Deedee d'ajouter:

Citation:
-Bon Matou, ca va pas tarder là, la tête est presque là, donc a la prochaine contraction tu pousses, aussi fort que tu peux !


Et pour obéir à ça, une nouvelle contraction lui vrilla le ventre, irradiant jusque dans son dos, elle se mit à crier tout en bloquant son souffle, serrant fort les mains de son volcan.Elle poussa donc, tant qu'elle put mais la réflexion en réaction à ce qu'avait dit Deede fit s'exclamer Stromb:

Citation:
Arfff !! Seulement la tête ?? C'est normal ça ???


Elle cessa de pousser, et partit dans un grand éclat de rire, en même temps que des larmes de douleur ou de rire, elle ne savait plus, coulaient sur ses joues.

_________________


















Citation:



--Adeline.
Arfff !! Seulement la tête ?? C'est normal ça ???

-Mince Stromb, comment tu as fait ? Tu n’as pas commandé le reste ?
Ne pas rire, surtout ne pas rire et rester concentré.

La tête, oui, seulement la tête enfin si on pouvait appeler ça une tête ce petit bout de crane touffu. Tiens ? Un chevelu ? Adeline releva la tête pour regarder les parents d’un œil suspicieux. Chevelu comme ça, de qui pouvait-il tenir… Hum…

-Dites ? Vous êtes sur d’avoir commandé un bébé ? Il est tout poilu !

Ne pas rire, surtout ne pas rire et rester concentré.

Adeline pouffait, se retenant d’éclater franchement de rire, surtout en entendant sa marraine rire également. Mais l’heure était pourtant sérieuse, un petit bout allait bientôt arriver et si mère nature guidait la mère depuis des millénaires, elle était là pour veiller a ce que tout ce passe bien et justement…

Ça c’était passé si vite, entre deux poussées et un éclat de rire, elle l’avait senti là, sous ses doigts, mais pas question d’alarmer la maman et encore moins le père, il aurait été capable de tombé en syncope au milieu du parquet dallé ciré ! Ce n’était sans doute pas si grave, pas de quoi paniquer, mais…. Mais…


-Bon, Matou, c’est pas drôle là, t’arrête pas en si bon chemin et sort moi ton petit poilu de là !
A la prochaine contraction du pOOOoooooUUUUuuuuusse !


Et sitôt dit, sitôt fait, à moins que ce ne soit les éclats de rire qui l’ai aidé à si bien pousser, mais la tête arriva dans les mains de la Sage femme qui cria un grand :


-StoooOOOoopppp ! On ne pousse plus ! La tête est sorti mais y’a quelque chose qui coince !

L’art et la manière de rassurer les parents. Adeline s’en mordit la lèvre avant de regarder Stromb en souriant.

-Viens voir ton petit chevelu avant que je ne le décoince.


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