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[RP]Le phare de Guilberville, chez Matou et Stromb.

Stromboli


Groumff !! Entre Matou qui pleurait de rire et Adeline qui se moquait de lui. Il prit un air pincé, bougonnant dans sa barbe.

Pffff... N'importe quoi ! Bien sûr que le reste est là. Mais..euh...il doit être plus haut, je sais pas moi !

Il jeta un oeil dans la bouche de Matou qui rigolait, dans l'espoir d’apercevoir un doigt de pied. Il blêmit en ne voyant rien. Comment feraient-ils pour élever une tête ? Comment feraient-ils pour lui apprendre à marcher ? Comment sucerait-il son pouce ?? Arghhh ! Sans compter les discriminations !! Stromb secoua la tête. Non.. surtout ne pas penser à ça...

Citation:
-Dites ? Vous êtes sur d’avoir commandé un bébé ? Il est tout poilu !


A peine remis du choc que Stromb entendit Adeline parler à nouveau. Il haussa un sourcil.

Hein ? Chevelu ? Mais il a de l'avance, il est pas sensé être chevelu !! A moins que....

Il regarda Matou en plissant les yeux.

Ouuuh toi... Ne me dis pas que tu n'as pas su résister à la gambas de Didier hein !!! C'est une catastrophe !!!! Notre enfant sera poilu et roux, avec juste une tête !!!!!!!!!!!! Noooooooooooooooon !!!!!!!

C'était à son tour de faire de la respiration d'accouchement. Il avait viré affreusement pâle et gigotait derrière Matou.

Mais déjà cette dernière s'était remise à pousser. Énième écrasage de doigts, énième craquage d'os... La bonne nouvelle était que, à ce rythme, forcément dans très peu de temps les doigts tomberaient, donc la douleur s'estomperait. Il se voyait déjà avec les doigts tout tordus à vie.


Hannn.... J'aurai les doigts difformes ! Comment je vais faire pour lui tenir la m......... Arfffffffffffffff ! C'est vrai qu'il a pas de mains, c'est qu'une tête !!!!!! HANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN

Ô rage ô désespoir* comme dirait l'autre drôle d'oiseau... Il en aurait pleuré !

Citation:
-StoooOOOoopppp ! On ne pousse plus ! La tête est sorti mais y’a quelque chose qui coince !


Il ouvrit de grands yeux. Quelque chose qui coince !! Comme si ça suffisait pas !!!

Citation:
-Viens voir ton petit chevelu avant que je ne le décoince.


A force d'ouvrir de grands yeux, il ressemblait désormais plus à un hibou qu'à un homme. Venir voir ? Il se rappela qu'on l'avait bien mis en garde, surtout, de ne jamais regarder en bas, quoi qu'il arrive. Il regarda Matou, l'air hésitant. Puis Adeline.

Euh... T'es sûre que c'est bien nécessaire...?

Puis, sa fierté exacerbée reprenant le dessus, il se dit qu'il était hors de question de passer pour un trouillard. Il se leva avec précaution, pour ne pas bousculer Matou, et rajouta quelques coussins dans son dos pour pas qu'elle ne perde l'équilibre. Puis il s'avança vers Adeline, raide comme un piquet. Il contemplait le plafond, lui trouvant soudain un grand intérêt. Puis son regard ripa, pire qu'un sabot usé sur la neige, à l'endroit fatidique. Il ouvrit de grands yeux, découvrant le spectacle de la tête coincée là où d'habitude il coinçait autre chose....

Il s'agrippa à une table, chancelant, verdissant, la sueur perlant sur son front... Il regarda Adeline, bredouilla quelque chose. Puis se reprenant avec un effort surhumain, il articula avec peine :


Je... Je vais... Euh... Chercher un journal pour... Euh... Voir le cours de la laine... Je reviens...

Il sortit le plus dignement possible. Une fois la porte refermée derrière lui, il se trouva face à Didier et Suzon qui patientaient dans le couloir. Il s'approcha d'eux, pâle comme la mort... Et vomit toutes ses tripes sur les chausses des tourtereaux. Il redressa la tête et essuya sa bouche avec la manche de Didier.

Amen...


*Pierre Corneille
--Suzon
Elle se tordait les mains de l'autre côté de la porte, Suzon, inquiète et prête a intervenir s'il y avait besoin de quelque chose. Didier l'avait rejointe et avec son bon sens pratique, d'une logique implacable, il lui avait assuré:

- Bah...l'p'tiot d'nos maitres, y s'ra là quand il s'ra là...hein?

Elle avait soupiré. Parfois, il était usant. Mais elle s'était bien gardée de dire quelque chose, elle était contente qu'il soit là. Et ensemble, ils attendaient. Une première fois Le maitre était sorti, un peu affolé, il fallait de l'eau chaude et edes serviettes...unes econde fois, tout aussi affolé, elle avait tenté d'en savoir plus, mais il s'était de nouveau engoufré dans la chambre avec deux petits tonneaux de calva sous les bras. Réflexion de Didier:

- Dis donc, c'est pô mal, un accouch'ment...z'ont l'air de faire la fête, hein?? Et si on n'en f'sions un nous aussi..hein??hein??

Elle l'avait rabroué en râlant..naaan..c'était pas le moment. Et elle attendait en sa compagnie. Didier étant le genre d'homme à ne pas tenir en place, il n'avait bien entendu pas été question de lui demander de rester assis bien tranquillement à côté d'elle, alors elle lui avait demandé de trier des vieux chiffons par couleur, ça n'avait aucune espèce d'utilité, mais au moins il s'occupait les mains. Ila était aller chercher la grande corbeille, l'avait déversée dans un coin, et elle le regardait trier. Elle lui avait lancé:

- Pis quand tu auras fini, tu trieras par dimension d'accord?

Il avait hoché la tête; il n'était pas contrariant, et donc, il triait, relevant de temps à autre la tête lorsqu'un éclat de voix, un cri ou un rire, s'élevait de la chambre.
Suzon en était à recommencer pour la 30 ième fois une rangée de maille du tricot qu'elle avait sorti pour tenter d'atténuer son angoisse. Elle avait peur pour sa dame.

Alors quand la porte s'ouvrit et qu'ils virent le maitre Stromboli sortir en chancelant, le visage d'une couleur cadavérique, tous deux se précipitèrent vers lui. Grossière erreur de jugement de la situation.

Suzon n'eut pas le temps de dire le moindre mot que leur pauvre maitre avait vomi sur leur chausses.
Didier ricana:


- Oulaaa..ben ça sent l'calva qu'est resté sur l'estomac, ça!! Un p"tit remontant not'maitre??

Suzon râla et lui donna un coup de coude dans les côtes:

- Tsssssssssssss, mais tu vois pas qu'il est tout retourné...

Elle tenta un coup d'oeil vers l'intérieur de la chambre, et saisit à peu près la situation.
Vite cependant , elle referma la porte, et envoya Didier chercher un seau et une serpillère. Elle donna un peu d'eau à Stromb afin qu'il se rince la bouche et lui tendit un linge humide pour qu'il se passe sur le visage.
De la chambre, on entendit un cri sourd...la voix encourageante d'Adeline.

Suzon se tourna alors vers Stromb et lui dit avec un grand sourire:


- A vue de nez quand ça...j'ai ben l'impression qu'il reste pas trop d'temps avant que vous ne soyez papa...j'serai vous, j'y retournerais...
Matouminou


Elle avait repris son souffle après un franc fou rire. D'autant qu'Adeline y allait aussi de ses petites réflexions. Rien qu'à voir l'air hébété du volcan, futur papa, on sentait qu'il était plus en liquéfacion qu'en fusion.
Et déjà, il cherchait un peu de cohérance à ce bébé formé d'une seule tête, se focalisant sur le côté chevelu...mais pourquoi roux? c'était une obsession chez lui..encore Didier qui l'avait traumatisé sans doute. Elle grimaça mais cette fois- ci pas de douleur, penser à Didier était bien la dernière chose dont elle avait envie.
Pourtant la douleur était revenue sous la forme d'une puissante contraction. Matou écouta Adeline qui lui avait ordonné de pousser à cette prochaine contraction. Elle poussa donc de toutes ses forces.

Des larmes jaillirent de ses yeux, elle se mordit la lèvre, serra encore plus les mains de Stromb ayant une fugitive image qui lui traversa l'esprit: je suis en train de lui faire une bouillie de mains d'autant que forcément il n'avait pu s'empêcher de crier :

Citation:
Hannn.... J'aurai les doigts difformes ! Comment je vais faire pour lui tenir la m......... Arfffffffffffffff ! C'est vrai qu'il a pas de mains, c'est qu'une tête !!!!!! HANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN


Curieusement, elle ne culpabilisa pas, après tout, elle n'était pas obligée de souffrir toute seule, ils l'avaient fait à deux ce bébé. Elle maugréa:


- Haaaaaan, Strombbbb...tais toi, j'ten supplie, on s'en fiche que tu puisses pas lui donner la main...

Soudain, sa filleule contre-ordonna:

Citation:
-StoooOOOoopppp ! On ne pousse plus ! La tête est sorti mais y’a quelque chose qui coince !


Elle se figea, et tenta de ne plus pousser, bien que l'envie était encore là. La contraction s'était éloignée, elle reprit sa respiration, inspira et expirant amplement. Elle était en nage, des mêches de cheveux lui collaient sur le front, son coeur battait à tout rompre. Elle gémit:

- Deedeeeeee...tu me dis de pousser, puis de plus pousser...il se passe quoi?

Matou paniquait quelque peu, et les questions fusaient, pour autant, Deedee se fit rassurante et invita Stromb à regarder la tête du bébé qui semblait s'être engagée.

Citation:
-Viens voir ton petit chevelu avant que je ne le décoince.


Matou ferma les yeux. Encore une image fugace; haaan, noooon, il va pas supporter...Elle rouvrit les yeux, et sut précisément qu'il ne se défilerait pas. Il se leva du lit, veilla à ce qu'elle soit bien adossée en lui calant quelques coussins dans le dos, et bravement, comme un homme qui sait qu'il va se jeter au feu mais qui n'a pas le choix, il regarda le plafond, puis lentement, ses yeux vinrent se poser à l'endroit fatidique.
S'il y a une chose qu'il savait bien faire son volcan, c'est toujours garder bonne contenance. Seule la pâleur soudaine de son visage fit compendre à Matou qu'il venait de voir une chose affreuse, elle allait lui dire que c'était juste le haut de la tête, qu'elle accouchait pas d'une bouse de vache non plus...mais il l'en empêcha, disant d'une voix étonnamment calme, un brin hésitante toutefois:


Citation:
Je... Je vais... Euh... Chercher un journal pour... Euh... Voir le cours de la laine... Je reviens...


Elle hoqueta de surprise:

- Mais..mais... on n'a pas de moutons...

Il ne dut sans doute pas l'entendre, car, comme un automate, il se dirigea vers la porte et sortit de la chambre.

Elle regarda Deedee et lui dit d'une voix blanche:


- Pourquoi ça coince? et qu'est ce qui coince? il est trop gros? Rappelle Stromb, je veux qu'il soit là...haaaaannn...pourquoi il va se renseigner sur le cours de la laine? on n'a pas de moutooooons....

_________________

























Stromboli
Stromb avait pris le verre qu'on lui tendait, s'était rincé la bouche et s'était redressé de toute sa hauteur. Il était encore pâle mais ses yeux affichaient une grande détermination. Il regarda Suzon et dit d'un air grave :

Oui Suzon, tu as raison... D'ailleurs ça rime... Il faut que j'y retourne.

Il respira à fond et tourna les talons. Il entra dans la chambre et sourit, encore un peu crispé. Pour sûr qu'il lui faudrait une bonne centaine de séance de psi qui âtre pour se remettre de cette vision cauchemardesque...

Tout va bien ! La laine se porte à merveille ! On peut continuer !!

Et sans plus attendre, il se saisit d'une bouteille de calva et en siffla la moitié. Il veilla bien à rejoindre Matou sans poser son regard, cette fois, là où il ne fallait pas. Il jeta les coussins avec rage et repris sa place, redonnant ses mains à sa belle, motivé comme jamais.

Bon alors ! Il vient ce machin ??

Il pris quelques linges humides qu'il avait laissé à porter de main et les passa sur le front de Matou pour la rafraîchir, écartant quelques mèches coriaces au passage.

Allez courage ! C'est bientôt terminé.

Il lui sourit.

Arghhhh un moment de sérieux !! Et voila.... Les séquelles psychologiques.....
Matouminou


Citation:
Allez courage ! C'est bientôt terminé.


Elle lui fit un pâle sourire, heureuse de le voir, ayant eu la crainte un instant qu'il ne soit pas là pour l'apothéose.
Elle commençait à être épuisée, mais lorsqu'il se remit derrière elle et qu'il l'entoura de ses bras, elle se sentit reprendre courage et apprécia grandement la fraicheur du linge humide qu'il lui passa sur le visage. Elle regarda Deedee et répéta sa question:


- Pourquoi ça coince?


Elle agrippa les mains de Stromb sans toutefois les broyer cette fois-ci mais plus pour se dire qu'il était là, que ça la rassurait et que la délivrance était proche, et que tout allait forcément bien se terminer.

Toutefois, elle avait entendu maintes histoires de bébés qui, bien que déjà engagés, se révélaient être trop gros...il n'y avait pas grand chose à faire...elle pâlit...il y avait aussi parfois le cas du cordon ombilical qui, s'enroulait autour du cou de l'enfant, risquant de l'étouffer... Elle ne put s'empêcher de gémir doucement...se pouvait-il que cela fut le cas?

Elle serra les mains de son volcan, en poussant un petit cri. Elle sentait qu'une nouvelle contraction était en train de monter. Pourtant, elle se retint de pousser tant qu'elle put.

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--Adeline.
Elle n’aurait p’tet pas du lui dire de regarder, oui.. p’tet pas ! Mince ! elle qui croyait que les hommes était fort, capable de tout supporter, elle état loin d’imaginer qu’une petite tête touffue poilue impressionnerait autant, et regardant partir Stromb un sourire machiavélique au coin des lèvres,

-Bah zut ! Pourquoi il est parti ! Tu crois qu’il va vérifier si le p’tit tiens du mouton ? Je voulais juste lui…


Pas le temps d’en dire plus, le futur papa revenait, aussi blanc qu’un mouton lavé avec mire laine, la décoction spécial laine de mouton qui rendait la laine soyeuse, bref, vous l’aurez compris, il était bien blanc le pauvre Stromb !
Lui offrant alors un petit sourire d’excuse, Adeline lui tendit une bouteille de calva tout en répondant à Matou.


-Oui c’est bientôt terminé.
répondit-elle avec un grand sourire. Et si ça coince, c’est juste que… enfin… rien de grave, rien de grave.

Non, non rien de grave, juste que le petit poilu devait être une poilute, déjà coquette et ayant voulu faire de son cordon un collier scintillant. Sauf que pour sortir de la, elle n’avait pas du prendre le temps d’enlever son collier.

-Mon avis c’est une pisseuse celle là ! Grommela-t-elle en tentant d’écarter légèrement ce lien qui reliait encore la mère à l’enfant. Un tour, et puis un autre, une chance que cela ne l’est pas étranglée, mais mieux valait ne rien dire aux parents pour l’instant. Entre l’une au bord de la crise de nerf et l’autre prêt a tomber raide elle devait user de d i p l o m a t i e ! Quoique… la diplomatie ne l’avait pas réussit parait-il.

-Ayé ! Vas-y Matou sort moi ce truc de la ! Pousse ! S’écria-t-elle enfin le dernier tour dégagé tout en aidant et guidant le petit corps humide à sortir des entrailles de sa mère.

-Aller Matou ! Un dernier petit effort et après…. On le baptise au calva et on lui offre un mouton comme doudou de compagnie !

Matouminou


Bon si l'on mettait de côté le fait que Matou n'aimait pas vraiment le "rien de grave, rien de grave" de sa filleule, auquel se rajoutaient les constats que cette dernière avait assez de calva dans le corps et dans le sang pour enivrer quiconque s'approcherait un peu trop près d'elle, et que Stromb ne devait pas être mieux, la vie était belle.

Sauf que mais oui, mais non, parce que se dire qu'on souffre pendant que ces deux ivrognes qui faisaient bien la paire, se passaient la bouteille de calva devant ses yeux en plus!! Arfff..ça la faisait un peu râler Matou. En même temps, elle n'était pas en position, et ce, au sens propre comme au sens figuré, pour dire quoi que ce soit...quoique c'était mal la connaitre.

Elle écouta les conseils d'Adeline en hochant la tête, ce n'était, elle le sentait au plus profond d'elle même, plus qu'une question de minutes:


Citation:
-Ayé ! Vas-y Matou sort moi ce truc de la ! Pousse !
-Aller Matou ! Un dernier petit effort et après…. On le baptise au calva et on lui offre un mouton comme doudou de compagnie !


Elle laissa l'ultime contraction prendre possession de son corps, mais avant de pousser, elle lança à la ronde:

- Je..gniiiii....vous préviens....grouummmpffff....tous les deux....haaaann que ça faisait mal....si vous..haaaa...si vous....vous approchez...gniiiii....du bébé....grouuuummmfffff....avec vos têtes de....

Elle ne put continuer, car, maintenant elle devait pousser...et elle poussa...s'agrippant non plus aux main de Stromb mais à ses poignets. Elle se redressa légèrement et poussa de toutes ses forces pour expulser le bébé.

Elle sentit la tête passer, la contraction cessa aussi vite qu'elle était venue. Une chose étrange était en train de se passer, comme si tout son corps se détendait. Pour avoir accoucher deux fois, elle sut que la tête était sortie, il ne restait plus qu'au reste du corps à suivre. Elle ferma les yeux. Leur bébé allait faire son apparition dans un monde difficile, certes, mais sa naissance avait été tellement pleine de fantaisie, qu'elle espéra qu'il en aurait un peu lui aussi.

_________________








Stromboli
Ça coince, ça pousse, ça coince encore, ça crie... Bon !!

Dédiou ! Je vais aller te le chercher par la peau des fesses ! Enfin... par la touffe des chev...

L'image atroce repassa devant ses yeux, et il retint un haut le coeur.

Citation:
- Je..gniiiii....vous préviens....grouummmpffff....tous les deux....haaaann que ça faisait mal....si vous..haaaa...si vous....vous approchez...gniiiii....du bébé....grouuuummmfffff....avec vos têtes de....


Il prit un air outré..

Héééé ! Elles vont très bien nos tronches ! Puis regarde, on tient encore debout, ou assis, sans même tomber endormis en train de ronfler !! Tu ferais moins la maligne si ça devait être Didier qui t'accouche !!

Heureusement... Enfin pas vraiment pour elle vu que ça semblait piquoter un peu.... Matou sembla avoir une méchante contraction. Non Stromb, ce n'est plus le moment pour un tango javanais !! disait la petite voix dans sa tête...

Comme elle forçait de toutes ses forces... ce qui est là une tournure magnifique qui est en soit assez logique... il l'encouragea en chuchotant à son oreille..


Allez Matou... Tu y es presque !
--Adeline.
Adeline afficha une jolie grimace en réponse aux paroles de sa marraine. Leur tête, quoiqu’elle avait leur tête ? Et bizarrement les paroles d’un troubadour populaire lui revint en tête, et Adeline se mit a fredonner la chanson : « Quoi ma gueule ! Qu’est ce qu’elle a ma gueule ! Quelque chose qui ne va pas ? Elle ne te revient pas ? …»
Elle aurait p’tet du se mettre à chanter vraiment finalement, ça aurait sans doute détendu un peu la parturiente qu’elle trouvait trop crispé a son gout. Franchement… y’avais pas de raison quand même.


-M’enfin Matou, de quoi tu te plains ? On fête l’arrivé du bébé tu devrais être contente au contraire. Tssss…
Hannnnn mais j’ai compris ! T’es jalouse parce que t’a pas eu ta part de calva !!! Sromb ! C’est ça ! Elle a pas eu le calva !


Sourire niais vers sa marraine juste pour la taquiner davantage même si… c’était p’tet pas le moment en fait ? Euh …. En fait non, ce n’était même pas du tout le moment ! Voyant sa marraine s’agripper aux mains de son compagnon Adeline reporta rapidement son attention sur la petite chose qui arrivait, cette fois pour de bon, tout en douceur et fragilité.

-Allez Matou un dernier petit effort murmura-t-elle presqu’en cœur avec Stromb tout en guidant le nouveau né vers la sortie.
Une main pour soutenir le crâne, une autre pour dégager une épaule, puis une autre et doucement, comme si le temps s’était arrêter, comme si plus rien ne pouvait exister, comme s’il se trouver dans un autre monde loin des guerres, des coups bas, loin des mouettes et du cours de la laine, le petit être, savant mélange d’un chat et d’un volcan fit son apparition dans le monde des vivant par un superbe cri qui vint couper court au gémissement de la parturiente, ceux du futur père aux mains broyé, et de la sage femme éméché !


-le voilà !
S’écrira alors Adeline en enroulant dans une serviette le petit être avant de le présenter aux parents.

-Félicitation c’est une belle… Elle s’arrêta un instant, grimaçant avant de soulever la serviette pour s’en assurer et continuer. Un beau petit braillard !

C’est avec un large sourire qu’elle posa le mini chevelu sur le ventre de sa mère, observant tour a tour les parents.
Le travail n’était pas encore fini, elle aurait à attendre la délivrance final, s’assurer que tout allait bien pour Matou, nettoyer le petit bout d’homme avant enfin, de pouvoir enfin, feter cette naissance comme il se doit. Mais pour l’heure… pour l’heure elle laissait les parents faire connaissance de leur progeniture.


Matouminou


Elle n'entendait plus rien...sauf les encouragements et la perspective que dans peu de temps enfin, elle aurait mis au monde leur enfant. Encore un effort, oui...oui...bien que fatiguée, elle aida son corps à expulser celui qui avait grandi presque 9 mois durant, au creux de son ventre. La douleur de l'accouchement a cette particularité d'être aussitôt oubliée dès que l'enfant parait et ce fut le cas quand elle entendit Adeline annoncer:

Citation:
-le voilà !


Et lorsque cette dernière, en posant le bébé sur son ventre, ajouta:

Citation:
-Félicitation c’est une belle…Un beau petit braillard !


Elle ne put pas plus longtemps retenir ses larmes. Elle posa sa main sur ce tout petit homme, émue devant ce qu'ils avaient conçu tous les deux, émue de pouvoir, enfin, voir son visage, petite miniature à qui il ne manquait rien.
C'est vrai qu'il avait une belle touffe de cheveux qu'il perdrait sans doute dans les jours qui suivraient. Elle sourit à travers ses larmes, serrant de son autre main celle de son volcan.

Elle aurait voulu lui dire tant de choses, combien elle était heureuse de lui avoir donné un fils, combien elle l'aimait....mais aucun mot ne sortait de sa bouche, et les larmes continuaient de couler sur ses joues.

Soudain, elle vit leur fils ouvrir grand sa petite bouche et il poussa son premier cri...un cri strident, fort, un tout petit peu faux même, lui sembla-t-il...Alors Matou, à travers ses larmes se mit à rire...elle réussit à articuler
:

- Ohhh...mais déjà...il...il râle et en plus il râle faux...

Et en riant toujours, elle leva les yeux vers son volcan et lui dit, d'une voix où perçaient la fierté et la joie:

- Je te présente ton fils...je t'aime mon volcan!

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Stromboli
Il avait senti Matou épuisée, à bout de force. Elle avait souffert pendant des heures à cause des contractions, mais heureusement elle était sur le point d'être libérée. Après une ultime poussée, le brun entendit un cri.

Citation:
-le voilà !


Gloups... Le moment était venu. Après des mois passés dans le ventre de sa maman, la terreur avait enfin fini par pointer son nez.

Citation:
-Félicitation c’est une belle…


Il blêmit. Arghhh ! Encore une chieuse !! Il allait finir par en avoir une belle collection à ce rythme là ! Mais Adeline, sur qui le calva fécampois semblait avoir un effet terrible, crut quand même bon de vérifier le sexe de l'enfant, au cas où...

Citation:
Un beau petit braillard !


Et en effet, il avait été bon de vérifier. Stromb resta figé en entendant cela. Un fils ? Il n'en croyait pas ses oreilles. Ça lui paraissant tellement surréaliste...

Adeline avait enveloppé l'enfant qui avait fini sur le ventre de sa mère. Il regarda le petit être qui râlait déjà, sûrement mécontent d'avoir quitté la chaleur douillette du ventre maternel. Sensation étrange... L'angoisse qu'il avait ressenti auparavant s'était envolée. Matou en pleurait, et Stromb afficha un sourire ému, ne pouvant décrocher son regard du petit garçon. Il ne sut que dire, les mots d'ailleurs à ce moment là auraient été bien inutiles.


Citation:
- Ohhh...mais déjà...il...il râle et en plus il râle faux...


Il rigola doucement..

Oui, je me demande bien de qui il tient ça...

Citation:
- Je te présente ton fils...je t'aime mon volcan!


Il lui sourit et se pencha pour l'embrasser tendrement avant de susurrer, entre deux baisers... Moi aussi je t'aime... C'est magnifique...
Matouminou


QUELQUES JOURS PLUS TARD

Les jours qui suivent une naissance sont à la fois pleins de bonheur, mais aussi éprouvants pour la maman. Toutefois, malgré une légère angoisse de ne pas savoir retrouver tous les gestes qu'elle avait fait mille fois pour Mahaut puis pour Guillaume, Matou vécut, très vite, l'arrivée de son fils avec la plus grande des sérénités.

Stromb était présent, fier d'avoir un fils, et déjà il tentait de lui apprendre des grimaces, penché au dessus du berceau. Et Matou riait de le voir faire.

De leur côté, Guillaume, Mahaut et Luna avaient bien accueilli leur petit frère. Guillaume avait sauté de joie, enfin un garçon!! mais il avait vite déchanté en voyant le gabarit que c'était et avait grommelé:


- Tout ça pour ce truc??

Luna, avait pris un air étonné et s'était contentée de gazouiller "bébé" à plusieurs reprises.
Mahaut, quant à elle était ravie, et elle aimait passer de longs moments auprès du bébé, lui chantant de jolies berceuses.
C'est elle, du reste, qui avait proposé de faire quelques faire parts pour annoncer la naissance de son frère. Matou l'avait remerciée car, si elle n'avait quère attendu plus de 3 jours pour se remettre au travail, elle n'en était pas moins fatiguée. Certes, elle n'était pas encore sortie vraiment, mais les pigeons lui apportaient son lot de courriers municipaux et les gardes venaient à tour de rôle lui déposaient des dossiers.

Antoine,encore si petit, dormait beaucoup, ne se manifestant que pour manger. Et là, mieux valait le satisfaire immédiatement. Les vagissements d'un nouveau-né sont particulièrement éprouvants, et en le regardant hurler au creux de ses bras, parce que le sein maternel tardait à venir, Matou y voyait doublement son volcan...le côté râleur et le côté vorace. Cela la faisait rire, et d'une voix douce, elle tentait d'apaiser Antoine. Hélas, si cela fonctionnait avec le père, il en était tout autre du fils que seul le lait maternel, remplissant son estomac, réussissait à apaiser.

Pour l'heure la tétée l'avait repu et il dormait. Elle passa sa main sur sa joue, souriant, encore un peu étonnée de ce qu'ils avaient fait, elle et Stromb. Un étonnement émerveillé...

Elle s'installa à son petit bureau et regarda ce qu'avait réalisé Mahaut. Elle ne put s'empêcher de rire...c'était tellement proche de la réalité.
Elle décida donc d'en envoyer certains, aux proches et d'en afficher un sur la place de Fécamp.



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Eleena
passant la plupart de son temps au monastère, comme si elle allait devenir diaconnesse!!! n'importe quoi!!! mais bon des fois le corps à besoin d'un long repos... Eléna apprit que Matou à accouché son bébé, quelle joie!!! dommage qu'elle n'a pas pu être présente en ce jour.

elle se dirigea chez Matou et Stromb, elle avait hâte de voir le petit ange...


TOC...TOC...TOC...
HEHOOO MATOUUU.... STROMB..... JE SUIS LAAAAAAAAAA

_________________
D'âge en âge en ne fait que changer de folies
Pardallian
Pardy monta jusqu'au phare,les bras charges de cadeaux,pour le petit et les parents,il y avait pour son filleule des couverts de bebe en argent,ainsi qu'une gourmette avec le prenon du petit.
pour Matou un enorme bouquet de roses de couleurs differentes
pour le papa ,il va de soit deux bouteilles de son calva personnel,et plusieurs tartes pour les enfants,les bras charges comme une mule,il cogna avec son pied a la porte.

ohe il y a du monde ,c'est le vieux qui vient voire son filleuil.

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--Suzon
On tambourinait à la porte, et, de peur que le bébé ne soit endormi et se réveille, Suzon se précipita pour ouvrir.

Elle accueillit avec un grand sourire une jeune femme qu'elle connaissait , puisqu'elle l'avait déjà vue en compagnie de messire Kalghar, un ami de ses maitres. De plus Didier lui en avait souvent parlé.

Elle la fit entrer, et au moment où elle allait refermer la porte, elle vit arriver un homme d'un certain âge, qu'elle reconnut aussi, il lui annonça la raison de sa visite, il venait voir celui qu'elle appelait le petit ange, celui que ses parents appelaient en riant la terreur, le petit Antoine:


- Ahh, Messire Pardallian...entrez, entrez...

Elle fit un sourire aux deux visiteurs:

- Suivez moi, je vais vous installer dans le petit salon et prévenir Dame Matouminou...

Et elle les accompagna dans la pièce où la Dame de Guilberville et Messire Stromboli avaient l'habitude de recevoir leurs amis. C'était les ordres que Suzon avaient reçus.
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