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[RP]Le phare de Guilberville, chez Matou et Stromb.

Pardallian
Pardy adressa un grand bonjour a la jeune servante,lui ,fit meme la bise

bonjour Suzon,tu vas bien,peus tu dire a Matou et a Stromb que je suis la,je te remercie.
bonjour Eleena ,toi aussi tu es venue voir le petit prince,j'ai hate de voir mon Fillot,tu vas bien ma belle,les affaires marchent elles chez toi.


Pardy embrassa la jeune femme.
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Matouminou


On toqua doucement à la porte de la chambre, elle alla ouvrir et sourit à Suzon qui lui annonça à voix basse que Pardy et Eleena étaient dans me petit salon. Elle sourit, jeta encore une fois un oeil sur son fils endormi et repu.

Elle passa rapidement la main dans ses cheveux, et dans le miroir vérifia qu'elle était présentable. Elle fit la moue, ses yeux étaient cernés, et elle était pâle. Les nuits étaient rudes et elle manquait de sommeil. De plus, l'accouchement remontait à quelques jours à peine en arrière.
Et puis, Stromb avait été malade, et durant deux longues journées, l'inquiétude avait rongé Matou. Bien sur, elle n'en avait rien laissé paraitre, faisant face, et puis, il était revenu, encore un peu pâle, mais en forme tout de même. Elle secoua la tête, c'était derrière eux, elle pouvait désormais apprécier pleinement ce bébé et accueillir ceux qui venaient lui adresser leurs félicitations.

Elle suivit donc Suzon et entra dans le petit salon avec le sourire aux lèvres:


- Pardy! Eleena! Mais quelle heureuse surprise..Pardy..tsss, tsss, tsss...tu as quand même tenu à monter jusqu'au phare...tu sais, mon ami, que tu dois te ménager...et toi Eleena, tu t'es faite rare ces jours derniers...

Quoi qu'il en soit, je suis ravie de vous voir...c'est gentil de me rendre une petite visite....


Elle se mit à rire, un peu espiègle:

- car j'imagine que vous venez pour moi, n'est ce pas?

Et elle se tourna vers Suzon pour lui demander d'apporter du calva et quelques uns de ces délicieux petits gâteaux de Noël dont la jeune servante avait le secret.
Elle reporta ensuite son attention sur ses deux invités:


- à moins que ce ne soit pour autre chose?

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Labre_dela_rosenoire
Francesca avait promis a Matou de passer le voir chez elle pour pouvoir déposer un baiser de bienvenue sur le front de son bout'chou.

Aprés avoir fait une toilette bien mérité suite aux traveaux sur la cabane, francesca se mit en route.

Le solitaire qui aimait de moins en moins se retrouver seul l'a suivit.

hola... toi je sais pas si tu devrait venir.. tu sais Matou te craind un peu.. pour ne pas dire beaucoup...

elle le regarda puis se résigna.

bon d'accord mais tu ne t'approche pas du phare sinon elle va nous faire une syncope d'accord?

Elle suivit les indication donné par Matou et se retrouva assez rapidement au pied du phare.

Elle avait sur elle une petite surprise pour antoine.

MATOUuuuuuUUUuuu!!!! ya quelqu'un??? youhou!!!!! c'est franceuuuu...

La batisses était si haute qu'elle se demandait si le son de sa voix parviendrait a leurs oreilles.

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Matouminou


De nouveau des appels, Suzon étant allée préparer un plateau, elle pria donc Pardy et Eleena de l'excuser et elle alla ouvrir. Qu'elle ne fut sa surprise de voir France. Elle lui fit un grand sourire, jetant un oeil alentours pour voir si son compagnon à 4 pattes l'avait accompagnée. Elle ne vit rien, et en fut soulagée.

- Entre, entre, je suis si heureuse que tu te sois décidée à venir, et en plus, tu tombes à point nommé, Pardy est là ainsi qu'une amie...

Et après lui avoir fait une grosse bise, elle l'entraina jusqu'au petit salon:

- Devinez qui est là?? Notre France!

Coup d'oeil vers Pardy qui, elle en était sûre, serait ravi.

Et Suzon apporta le plateau sur lequel se trouvait une bonne bouteille de calva, un grand cru, et plusieurs assiettes de biscuits.


- Merci Suzon...si tu croises Messire Stromboli, dis lui que nous avons de la visite...je crois qu'il donne un coup de main avec Didier, à Clément pour remettre en état une cloture...

Puis se tournant vers Pardy, elle lui dit, en lui désignant la bouteille:

- Je te laisse faire le service...mais j'y songe...peut-être...

Et elle les regarda, avec un sourire espiègle:

- Peut-être préfèreriez vous de la tisane?
Pardallian
pardy vit entrer France,son coeur se mit a battre comme un fou,il devait se rendre a l'evidence,il etait tombe amoureux de la jeune femme,ils avais de tres nombreux points commun,et tout naturellement son coeur s'etait eprit de la jeune femme.

oh bonjour France heureux de te voire,assied toi a cote de moi .

il tira un siege a France,et comme le lui avait demande Matou il servit un verre de calva aux femmes.

je ne pense pas qu'a cette heure une tisane serait la bien venue,par contre ce calva tombe a pique,allez sante a vous mesdames et sante au petit prince Antoine.

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Stromboli
Noël approchait à grands pas, il était temps de parer le phare des décorations d'usage. Ce jour-là, Stromb avait retroussé ses manches et c'était mis au travail.

Tout en haut du phare, il s'était installé un petit coin tranquille rien qu'à lui. A l'abris des intempéries, il avait la vue sur la mer et un calme précieux... Ce qui attirait en premier lieu l'attention, c'était un bureau de bois sans prétention, seulement plus long et large que la moyenne. Dessus étaient posés quelques outils. Les copeaux de bois se tordaient en prenant des formes bizarres un peu partout, et une pile de planches de bois étaient rangée non loin. Stromb avait recrée à Fécamp son coin menuiserie, même s'il n'avait pas ici tout son attirail, resté en Rouergue.

Il était donc assis là, concentré sur la pièce de bois qu'il travaillait. Son bureau était accolé à l'immense tour abritant les 100 000 candelas qui illuminait le phare et la mer sur des lieues et des lieues. Pratique, à la hauteur où il se trouvait, la lumière l'éclairait sans l'éblouir. Un sentiment de sérénité avait envahi cette pièce où le silence régnait, et où les seuls bruits tolérés étaient les différents grincements, bruits de pressage, perçage, frottage, ponçage, découpage et autres...

Depuis quelques jours, il avait fabriqué et peint quelques décorations : des boules de bois, percées d'un petit trou par lequel sortait une fine cordelette. Mais aussi des bougies donc il avait sculpté la cire pour leur donner un côté plus féerique et festif, une grosse étoile taillée dans un bois fin qu'il avait recouvert d'un tissu jeune clair, et des dizaines de petits objets représentants diverses représentations de noël.

Il avait enfin fini. Il se leva et rangea le tout dans un grand carton avant de descendre les marches rapidement jusqu'en bas. Il posa ses créations dans l'entrée et s'apprêtait à sortir couper un sapin lorsqu'il entendit des voix dans le salon. Curieux, il s'y rendit et aperçu tout ce beau monde.


Bonjour bonjour ! Je ne reste pas, j'ai un sapin à abattre.

Dit-il en faisant une tournée de bises ainsi qu'un serrage de main.

Il prit son mantel et une hache avant de sortir.


Il faut que tout soit prêt pour le 24, ça urge !!
Elmes


Matouminou n'ayant pas répondu à sa lettre donnant des informations à propos de son élevage, Elmes voulu montrer les fruits des efforts de la mairesse à son égard.

En effet le jeune homme s'était dirigé vers le phare.
Il tenait dans la main droite une corde au bout duquel était attaché sont plus gros cochon. C'était Pigy, Il devait l'emmener le lendemain chez le boucher. N'ayant pas la force de l'égorger tout seul il avait engager une personne pour le défaire de cette tâche.
Arrivé à la porte du phare Elmes Cria:

Madame la Maire vous êtes là ?

Et patienta le temps de sa réponse.
Matouminou


Le calva fut servi et l'on trinqua. Stromb fit une apparition éclair. Elle n'eut que le temps de l'embrasser tendrement. Il était très affairé ces derniers jours et ne tenait pas en place. Elle se mit à rire, heureuse de le voir si plein d'entrain.
Lorsqu'il annonça son projet d'aller couper un sapin, elle se retint de lui dire d'être prudent. Elle savait qu'il le serait. Elle l'accompagna jusqu'à la porte et le regarda s'éloigner, la démarche sûre de lui, elle pouvait presque voir le sourire qu'il affichait. A son tour elle sourit, heureuse de leur bonheur.

Elle referma la porte, et avant de rejoindre ses invités, elle alla voir si la petite terreur était réveillée. Antoine dormait d'un sommeil d'ange. Elle ne voulut pas le réveiller.
C'est quand elle redescendit qu'elle entendit, à l'extérieur, une voix appeler:


Citation:
Madame la Maire vous êtes là ?


Décidément que de visites! Mais ce n'était pas pour déplaire à Matou. Elle alla donc ouvrir et vit un jeune fécampois qu'elle avait rencontré, plusieurs fois, en taverne.

- Messire Elmes!! Bonjour!

Quelle ne fut sa surprise, cependant, de voir derrière lui, un énoooorme cochon qu'il tenait par une corde.

- Euhhh...c'est un cochon??!!il est...euh...il est ...gros!

Oui, la question pouvait paraitre bête, mais sous l'effet de l'étonnement, c'est tout ce qu'elle trouva à dire.










Elmes
Elmes était ravi, le paysage verdoyant, le moulin d'une grande immensité. Tout lui semblait invraisemblablement féerique.
Soudain il entendit des pas dans les escaliers, il se doutait alors que Matou l'avait entendu malgré sa voix frêle.
Enfin descendu l'étonnement de la Mairesse se dit paraître sur son visage. Elmes se doutait qu'elle ne s'attendait pas à le voir ici et encore moins avec un cochon.

Citation:
- Euhhh...c'est un cochon??!!il est...euh...il est ...gros!




Elmes fier de sa bête bien dodue, remerciant Matou de sa remarque il ajouta:

-Vous pouvez le palper si le coeur vous en dit!

Il étira un sourire narquois en lui tendant la corde qui accrochait le monstre.
Matouminou


Citation:
-Vous pouvez le palper si le coeur vous en dit!


Regard perplexe de la bourgmestre. Hésitation quant à la réponse, le jeune homme arborait un grand sourire, tout à sa joie de lui présenter un membre de son élevage.

- Euh...mon domaine de palpation ne s'étend pas aux cochons...mais c'est gnetil...c'est..une...euh... une belle bête..félicitations, ça va faire tout plein de viande ça!! vous avez la main..euh...porcine...enfin vous êtes doué pour l'élevage.

Elle lui sourit puis elle l'invita à entrer:

- Bien...entrez Elmes, vous allez boire un petit verre de calva, n'est ce pas? C'est gentil en tout cas d'être venu jusqu'au phare...Euh...attachez votre bête à ce crochet...elle y sera bien!


Elle pria pour que le loup de Francesca n'ait point l'idée de venir taquiner le cochon, et retourna, suivi de Elmes dans le petit salon où ses amis l'attendaient. Coup d'oeil sur la bouteille de calva qui était déjà bien entamée, elle sourit et, en resservant tout le monde, elle leva son verre:

- Au nouveau petit rouergatnormand!! Mon petit Antoine!












Elmes
Elmes attacha le cochon avec la corde serrant suffisamment pour que l'animal ne s'échappe pas. Il suivi Matou d'un pas gracieux et s'installa autour d'une table apercevant quelques amis. alors Matou s'exclama à tout le monde:

Citation:
- Au nouveau petit rouergatnormand!! Mon petit Antoine!


Elmes était heureux. Enfin une vie stable, un travail, des terres, des amis... Il était aux anges. Ils levèrent le verre tous ensemble et burent d'un trait la calva.
A ce moment là, le jeune homme ne pouvant plus retenir ses sentiments versa une larme de joie. Sentant les regards se poser sur lui, perturbé, il les essuya d'un coup sec et s'exclama à son tour:

-Et à mon premier cochon qui va me faire un bon repas d'hivers.

Ne savant plus quoi dire il se tut mais les larmes coulèrent encore.
Matouminou


Ils passèrent un bon moment, à parler de tout et de rien, d'enfants et de cochons...de projets et d'avenir. Puis, il fut temps pour les amis de partir, car comme chacun sait, toutes les bonnes choses ont une fin.

Matou embrassa chaleureusement Pardy, France, Eleena et même le jeune Elmes qui était émouvant de par sa sensibilité. Elle était heureuse qu'il se soit bien adapté à la vie fécampoise et lui souhaita une excellente réussite dans son élevage de cochons.

Quelques jours passèrent, et l'on fut le 24 décembre, à la veille de Noêl. Stromb avait rapporté le sapin, et tous ensemble, il l'avaient décoré. Les rires avaient fusé, adultes et enfants s'amusaient comme des petits fous.
Stromb faisait le pitre, Guillaume n'était pas en reste. Mahaut riait aux éclats de leurs facéties... De temps en temps, Luna allait décrocher une boule ou une pomme de pin, du sapin, et Stromb faisait semblant de lui courir après, avec une grosse voix; alors la petite courait se réfugier dans les bras de Matou, en poussant des petits cris de joie. Antoine dormait paisiblement dans son berceau. Le bruit ne le dérangeait pas, les voix étaient familières sans doute.

Le soir de la veillée, Matou, profitant que les enfants étaiznt chacun dans leur chambre, disposa les cadeaux qu'elle avait fait pour toute sa petite famille.

A côté de chaque paquet, il y avait un petit mot avec le nom de chacun. Elle commença par les cadeaux des enfants:




Citation:
Pour ma grande fille, qui tout doucement devient une femme, ne change pas et songe que la vie n'est belle que si tu lui souris...Joyeux Noël!! Ta maman qui t'aime.




Citation:
Pour toi, mon fils, cette dague n'est plus un jouet, sache être prudent quand tu t'en serviras. Elle a été fabriquée par ton père.
Joyeux Noêl!
Ta maman qui t'aime.




Citation:
Pour ma petite Luna, qui ne sait pas encore lire mais à qui je souhaite un joyeux Noël. De tendres bisous...continue de faire râler ton papa! Maman Matou.


Il restait encore quelques paquets, dont un pour Antoine qui contenait des petits vêtements qu'elle avait fait confectionner.
Et puis deux paquets pour Stromb, une caisse de bonne dimension assez lourde qu'elle avait demandé à Didier de mettre au pied du sapin:




Et un petit paquet qu'elle avait emballé avec soin dans un papier de soie:



Citation:
Pour toi mon amour, tout d'abord quelques objets qui te permettront de fabriquer de jolis objets en bois, et puis cette ceinture que j'ai faite confectionner et qui j'espère te plaira. Elle est magique, et te protégera tout le temps!

Tu as fait revenir dans ma vie, le soleil et l'espoir d'un avenir qui ne peut qu'être meilleur à tes côtés.
Tu m'a fait de nouveau sourire et rire. Je t'en remercie, et je t'aime avec excès, mais c'est si agréable...

Tendres baisers. Ta mouette.


Elle recula, regarda le sapin qui était magnifique et les cadeaux, elle avait hâte qu'ils soient ouverts et se réjouissait de voir les yeux briller.





















Pardallian
pardy arriva en fin de journee etlaissa le cadeau d'Antoine dans le pres.






bonjour il y a un cadeau pour mon filleuil dehors,le reste arrivera pour les autre demain.
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Stromboli
Veille de Noël


Didier ???

Bruits de pas dans les escaliers, le principal intéressé arrive en courant.

- Qoué ??

Dans la pièce principal, Stromb se tenait devant le sapin, affichant un air dubitatif. Il l'avait décoré des pieds à la tête. Sans compter sur toutes les pièces qui n'avait pas échappé à la folie décorative du brun. Mais là, ce fichu sapin le faisait bloquer.

Il se tourna vers Didier.


Dis, tu n'as pas l'impression qu'il manque quelque chose ? Je dois l'arroser de calva ou bien ça fera trop ?

Le roux se gratta la tête. Il avait un sens pratique que Stromb affectionnait particulièrement, lui qui allait chercher les choses parfois loin alors qu'elles étaient souvent sous son nez.

- Bé.... J'dirai qu'il y manque les cadeaux ! Pis p'tetre que l'calva s'rait d'trop. J'voulais arroser l'plantes avec pour qu'ça pousse plus vite meuh vot' dame elle a ragé...

Arfff... Il grimaça.

Oui mais.. Didier.. On arrose pas les plantes avec du calva. Ce serait gâcher tu comprend ? A la limite avec du calva d'ailleurs, et encore ce serait prendre le risque de voir crever la verdure.

Il en revint au sapin et fronça les sourcils. Didier dans son raisonnement d'une logique implacable avait soulevé le point qui le titillait : les cadeaux. Autrement dit le casse-tête annuel pour trouver LA chose qui plaira à chacun. Ses décorations étaient finies, il prit donc sa cape et s'enroula dedans.

Didier, va falloir que tu m'aides. Viens avec moi.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les deux hommes sortirent sous la neige, le blizzard et les loups... Ce qui n'était tout à fait faux d'ailleurs... Pour se rendre a marché.Un rapide tour des étales. La Normandie connaissait une crise, et malgré le retour à la normal des prix, les paysans n'avaient pas toujours forcément le sous pour faire la fête. Mais qui ne tente rien n'a rien, et les deux compères sillonnèrent la place de long en large. Après quelques minutes, ils trouvèrent leur bonheur, tout du moins en partie. Le reste était à fignoler par les soins de Stromb, au phare, qui avait depuis plusieurs jours entrepris la fabrication de certains cadeaux.


Plus tard, en veillée


Premier Noël à Fécamp. Sensation nouvelle pour le rouergat, mais pas désagréable, bien au contraire. La neige ici était tombé en abondance, on ne pouvait rêver mieux pour coller à l'ambiance. La soirée avait été particulièrement bonne, entre bêtises et éclats de rire. Suzon avait concocté un véritable festin, et en comptant toutes les personnes qui pouvaient tenir assises sur une chaise à table, ils étaient 7 personnes. Les souvenirs du Rouergue remontaient ce soir là. Il revoyait les longues tablées et les repas interminables, arrosés de vin, garnis de viandes et de gourmandises, où inévitablement on devait finir par s'avachir sur sa chaise en desserrant un peu la ceinture...

Luna ne marchait pas, mais ça ne l'empêchait pas de piquer les boules du sapin et d'aller se planquer ensuite quand elle voyait les gros yeux de son père. A à peine 1 an, la petite taille est pratique pour se cacher sous le sapin, et ainsi faire râler celui qui essaie de vous en déloger. Heureusement que la Terreur dormait dans son berceau. Il s'imagina le jour où il faudrait leur courir après, et cette seule pensée lui fit rouler des yeux. Non, ce jour-là c'est décidé, il ferait la sieste !

Quand tout le monde fut couché, il descendit sur la pointe des pieds. Dans le noir presque total, éclairé seulement par les reflets de la lune filtrant à travers les carreaux, il s'avança tel un loup dans la nuit, guettant sa proie et... Arfff ! Le vase de la grand-mère !! Il avait eu chaud... C'était la deuxième fois en moins d'un an qu'il manquait de tomber celui-là !! Instinctivement, il porta son index devant ses lèvres en s'adressant à l'objet.


Chuuuuut.... Tombe paaaaaas.

Et il alla mettre ses cadeaux au pied du sapin. Il vit au passage ceux que Matou avait laissé un peu avant lui, et résista à la tentation d'ouvrir les siens...

Et un cadeau pour Matou...




Un rouleau à pâtisserie clouté pour Suzon qui adore faire la cuisine. Stromb avait trouvé l'idée géniale, plus besoin de faire des trous dans la pâte, ils seront déjà tous fait. Très pratique aussi lors d'un éventuel cambriolage..



Pour Didier..



Pour Mahaut, des mélanges d'encres quil avait préparé à Belrupt, pour faire des enluminures. Aussi des plumes et des vélins...




Pour Guillaume, épée et bouclier en bois de sa création..



Pour Luna, un cheval de bois..



Pour Antoine, un mouton. Comme sa soeur quand elle avait son âge. Les moutons vaincront !!



Et enfin pour Cunégonde la nourrice, une grosse prime de Noël qui lui permettrait d'acheter ce qu'elle souhaite. Ben ouais, à court d'idées...


Il bailla aux corneilles et retourna se coucher en attendant le lendemain.
Matouminou


Le 24 DECEMBRE 1460, dans l'après midi.

Elle avait aussi quelques paquets pour Suzon, Didier , Clément et Cunégonde. Le temps qu'elle aille les chercher, qu'elle soit interpelé par Guillaume qui tenta, de négocier l'ouverture des cadeaux dès le soir du 24 décembre, moyennant quoi, elle lui assura que ce n'était même pas envisageable, ni même négociable, qu'elle rassure Mahaut qu'elle était très jolie dans sa nouvelle houppelande, qu'elle rattrape Luna qui, à quatre pattes, allait tout droit dans l'escalier....mais que faisait Cunégonde??...Bref, le temps de tout ça, lorsqu'elle revint dans le petit salon où trônait le beau sapin, elle vit que Stromb était passé et avait déposé ses cadeaux.

Hannnn...Matou se mordit la lèvre, en regardant le paquet qui lui était destinée...une voix lui souffla "si tu ouvre un tout petit peu...tu verras ce que c'est, Stromb n'en saura rien...", mais aussitôt elle secoua la tête pour chasser cette idée, quand même, elle n'allait pas faire ça. Surtout après avoir expliqué à son fils qu'il fallait être patient et attendre le 25 décembre pour découvrir ses présents.

Elle sourit en voyant tous les paquets, elle rajouta ce qu'elle avait prévu pour les gens du phare, aide ô combien précieuse au quotidien. En plus, elle pensait qu'en tant que maitres, elle et Stromb étaient plutôt agréables. Bref c'était pas trop difficile pour eux de travailler au phare.

Elle jeta un dernier regard sur le sapin et quitta la pièce, satisfaite. Elle avait hâte d'être au lendemain.


LE 25 DECEMBRE 1460 AU MATIN

On y était, c'était le 25 décembre. Elle sauta au bas du lit et secoua son volcan, très endormi encore:

- Chéri?? chéri??? Réveille toi!! c'est NOEEEEELLLL...on va ouvrir les cadeaux...Dis? Dis? Mon volcan?


Edit pour rectifier un détail
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