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[RP]Le phare de Guilberville, chez Matou et Stromb.

.clement.


C'est tandis qu'il nettoyait la vaste cheminée, qu'il crut entendre toquer à la porte du phare. Il fronça les sourcils, des visites, ces derniers temps, il n'y en avait guère. De temps à autre il voyait Le docteur Lave montait jusqu'au phare, la plupart du temps, il l'évitait, elle l'impressionnait avec son regard qui donnait toujours l'impression d'être déshabillé face à elle.

Il soupira, déposa la brosse qu'il tenait, et s'essuya les mains. Il alla ouvrir et se trouva face à un homme dont le visage ne lui était pas inconnu. Il fouilla rapidement dans sa mémoire...où donc l'avait-il vu?
Puis soudain cela lui revint: c'était le messire qui était parti en Angleterre avec ses maitres, un an auparavant.
Il esquissa un sourire:


- le boujou Sieur! Que puis-je faire pour vous?
Kalghar


L'attente parut interminable au jeune homme, tant il espérait que ses amis soient là. Il perdait déjà espoir quand il entendit que l'on ouvrait la porte. L'espoir le regagna alors brusquement pour rapidement laisser place à la déception quand il vit que c'était Clément qui ouvrait la porte. Déception qu'il eut d'ailleurs bien du mal à dissimuler.

Bonjour Clément, Matou et Stromb sont ils déjà rentrés de voyage ? Je viens de sortir de chez les moines et je ne sais pas quand ils avaient prévu de rentrer.

Kal sautait sur place, trépignant d'impatience, et essayait de regarder par dessus l'épaule de Clément en espérant y apercevoir une tête familière ...
.clement.


Clément regarda l'homme de haut en bas et esquissa un sourire de le voir si impatient. Il le vit scruter l'intérieur du phare, sans doute espérait-il y voir les occupants. Et son visage traduisait la déception en comprenant que le phare n'avait actuellement que Clément, pour seul habitant. Il secoua donc la tête à la question que lui posa l'homme:

- Hélas, Le Sieur Stromboli et Dame Matouminou ne sont pas encore revenus de leur voyage...Aux dernières nouvelles, ils étaient à Montpellier où ils faisaient une halte avec leur bateau...J'espère avoir un pigeon, un de ces jours...Contourner en bateau la péninsule ibérique, n'est pas sans danger....

Si tout se passe bien, ils devraient être arrivés en port de Fécamp, vers le milieu du mois de juin...
Kalghar


Kalghar n'avait pas réellement été surpris par la réponse de Clément, il savait bien que Matou et Stromb ne faisaient pas des demi-voyages ... Qu'à cela ne tienne, il enverrait donc un courrier à ses amis pour prendre de leurs nouvelles et leur annoncer son retour !

Merci Clément ! Prends bien soin du phare, à plus tard !

Aussitôt remercier le jeune homme s'en alla vers le village en poussant la chansonnette ...
Khonsou2
Khonsou arriva près du phare après avoir revu son moulin, ça faisait tellement de bien de rentrer dans un village qu'il connaissait, il versa une petite larme tant il était heureux.

Il s'avança ensuite vers la bâtisse et frappa à la porte, il ne savait pas où était Matou et Stromb, peut être étaient ils déjà rentrés. Quoi qu'il en soit, il serait déjà content de voir Clément, qui était toujours là pour tout le monde.

Il regarda les parterres qui avaient commencé à fleurir et les jardins bien entretenus. Clément faisait un sacré travail ici et il n'oublierait pas de le féliciter.

Khonsou frappa à la porte et regarda la mer d'un air rêveur en se disant qu'il aurait pu la regarder dans les bras d'une femme exceptionnelle.

_________________
Pilier de taverne de Fécamp.
.clement.
Il sembla bien à Clément qu'il avait entendu frapper. Il fit le tour du phare, car il était en train de gratter la mousse qui avait pris possession des pierres durant l'hiver.
Il enleva le chapeau qu'il avait sur la tête pour se protéger du soleil et héla l'homme:


- Ahhhh...ben le boujou Messire Khonsou!! Mais cessez d' frapper, sont toujours pas rentrés!!!
C'pendant, ça se précise, y r'viennent dans les tout pr'miers jours de juillet!!
Sinon, ça va? Vot' moulin?
Stromboli
Ils avaient débarqué le matin même, de bonne heure, la petite troupe au grand complet. Au très grand complet même, car ils ramenaient avec eux des amis. Seule Tig manquait hélas à l'appel..

Après un voyage aussi long, ils étaient chargés, très chargés ! Stromb laissa Matou descendre avec les enfants tandis qu'il descendait les malles et marchandises à coups de charrettes pleines à craquer. Il sua un bon moment, et quand il eu finit, il lui sembla que le Renovatio soufflait à nouveau et qu'il prenait enfin ses aises sur sa place d'amarrage.

Ils retrouvèrent enfin leur phare bien aimé. Clément avait bien fait son travail, il avait entretenu et protéger l'édifice. Stromb en fut ravi et lui donna un fut entier de vin pour le remercier.

Il faisait beau à Fécamp, une belle journée d'été pour revenir, pour retrouver ses amis, son village, toutes ces petites habitudes familières qui rassurent... Stromb ouvrit toutes les fenêtres pour aérer et faire entrer un peu de chaleur. Le vent marin inonda les pièces mais il ne le sentit pas, son nez s'était habitué à cette odeur après plusieurs semaines de navigation.

Il passa l'après midi à ranger tout leurs biens. Il rangea avec soin une partie du vin qu'ils avaient ramené à la cave. Stromb avait cette passion de conserver des spécialités de partout où il passait. Ansi il se voyait déjà ouvrir une bouteille de Chianti à la veillée, par une chaude soirée d'été, qu'il boirait avec Matou en se souvenant de l'Italie qu'ils avaient vu en partie... Il sourit en pensant à cela. Le fer, le bois, furent également mis à l'abris. L'or qu'il leur restait fut mis au coffre.

Vers 16h, alors tout le remue ménage s'était apaisé, un sentiment de flottement semblait s'être abattu sur le phare et ses habitants. Le rangement terminé, Max et Rachel installés dans leurs chambre, tout était enfin bon. Stromb n'avait pas pu résister à l'envie de prendre un bain... Il en sortit, béat, et bénit celui qui avait fait cette belle invention qu'était le savon.

Il décida d'aller se reposer. Au dehors, il avait étendu entre deux arbres une large toile de tissus résistante (qu'on appellera plus tard un hammac...), celle là même qu'il étendait dans sa vigie lorsqu'il était chef de port. Avec un plaisir non dissimulé, il s'y allongea dedans et étira ses bras derrière sa tête. Les yeux clos, il savourait enfin d'être à la maison, posé, au calme... Le bruit de la mer en fond, la chaleur au rendez-vous, l'ombre des arbres pour le rafraîchir... L'extase divine des plaisirs les plus simples.

Mais alors qu'il commençait à somnoler, le tissu se balançant très légèrement, il entendit un remue ménage non loin. Il ouvrit les yeux et chercha de son regard brun la source de ce bazar. C'était Cunégonde qui semblait à bout, Antoine dans les bras, et qui semblait vouloir prendre l'air. Stromb l’interpella :


Et bien, que t'arrive-t-il ? Tu as l'air toute défaite..

La nourrice soupira

Et bien... Si monsieur voulait bien s'occuper de son fils de temps à autre, il saurait à quel point cet enfant peut-être épuisant !

Stromb fronça les sourcils et regarda Antoine qui gigotait dans tout les sens, visiblement épuisé lui-aussi, sûrement par le voyage... Il détailla son fils et profita de ce moment de lucidité pour réaliser qu'il allait sur ses 1 an, et qu'il avait déjà raté plein de choses. Il est vrai qu'il n'était pas dévoué à ses enfants, qu'il se contentait parfois de leur dire bonjour le matin et bonsoir le soir, une bise avant le coucher, et ça s'arrêtait là. Il réalisa alors combien il était sot et combien il le regretterait. Certes ce n'est pas le rôle d'un homme de s'occuper de la marmaille, de l'aimer, de l'embrasser, de lui faire des souvenirs... (oui on est au moyen âge..) Mais justement, n'est-ce pas en ayant une enfance heureuse que l'on devient un adulte accompli ? Stromb ne le savait que bien. Alors il sortit de ses pensées et regarda Cunégonde :

Ça fait combien de temps que tu es là, Cunégonde ?

Petit instant de réflexion de la jeune femme...

Et bien.. Presque un an. Pourquoi ?

Hum... un an déjà. Le temps file..

Il se redressa légèrement et la regarda plus fixement

Je pense que tu as fais ton temps, ma grande. Cela fait bien assez longtemps que tu es à notre service, à nous suivre ça et là, sans jamais râler qui plus est.. Je vais te rendre ta liberté. Tes gages de ses derniers jours seront doublés, et je vais te trouver une petite maison où tu pourras t'installer. Qu'en dis-tu ?

La jeune femme le regardait, les yeux ronds, et soudain Antoine dans ses bras ne parut plus exister. La surprise avait fait place à la joie, et elle parvint tout juste à rattraper le bonhomme avant qu'il ne roule à terre. Elle bafouilla :

Je... Je ne sais pas quoi dire.. Oui, bien sûr que ça me dit ! Merci beaucoup..

Stromb sourit

C'est mérité.. J'ai du temps à rattraper, donne moi ce monstre.

Il tendit les bras et attrapa le petit. Il le posa contre lui et sortit de sa poche une pièce. Pour le calmer et capter son attention, il la faisait apparaître et disparaître dans sa main, la faisait ressortir derrière une oreille, depuis une bouche, une narine.. Et cela faisait rire l'enfant. Et en l'entendant, le père riait doucement, amusé de le voir essayer d'attraper cette pièce. Aupyl aurait été là, il aurait pu penser que c'était son fils à lui, à vouloir à tout pris s'emparer d'une pièce. Le brun rigola à cette pensée. Mais non, c'était bien son gamin à lui qui s'émerveillait, les grands yeux bleus suivant la pièce qui tournait par ici, par là...

Après plusieurs minutes de jeu, la fatigue repris ses droits sur l'enfant qui avait derrière lui des nuits entières de navigation, parfois chaotiques. Alors il pris son pouce et ses yeux se fermèrent. Il finit par s'endormir, sa petite tête posée sur le torse se son père qui veillait sur lui. Les yeux du volcan ne décollaient pas de cet enfant qu'il aimait, sa chaire et son sang, même s'il ne le montrait que rarement. Il caressait doucement la petite tête brune où les cheveux fins de l'enfance se dressaient ça et là, au gré de leurs envies, donnant parfois du fil à retordre pour les aplatir. Il ferma à son tour les yeux et tout deux plongèrent dans une sieste délicieuse, bercés par le mouvement du "hammac", le soleil de la fin de journée perçant doucement entre les branches des arbres pour les réchauffer...

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Matouminou


4 juillet ....sur un air d'un dépend... danse!!

Ils étaient de retour après de longs mois à voyager par la route mais surtout par la mer. Ils avaient été en Italie, en Espagne, ils avaient vogué sur la Mare Nostrum, passé les colonnes d'Hercule, joué parfois à cache-cache avec des bateaux ennemis, retenu leur souffle face à l'immensité de l'océan, rien compris aux idiomes portugais. Ils avaient été pris dans une tempête, de celle où même la boussole n'était d'aucune aide, n'ayant plus comme recours, que celui d'implorer Aristote, Éole et d'envisager de faire quelques offrandes afin que se calment les eaux déchaînées.
En se souvenant de ce dernier point, Matou soupira. Stromb avait été catégorique! Pas d'offrandes! ça ne servait à rien. Il avait été appuyé par Eremon, et Matou avait obtempéré, certes en râlant, bien qu'en fin de compte, elle avait bien fait, car en rangeant les quelques babioles qu'elle avait eu l'intention d'offrir à la mer, elle avait retrouvé une bourse contenant pas moins de 50 écus, qui auraient été engloutis par la mer...Une chance donc que de temps à autre, elle obéisse à son volcan. Pour autant, elle s'était bien gardée de raconter cette trouvaille, imaginant son air blasé .

Le bateau avait été amarré, raclant un peu le quai, sans toutefois trop l'endommager. Matou avait encore un peu de mal à se ranger en épi et à reculons. Il aurait fallu de grands miroirs de part et d'autre du bateau afin qu'elle ait une vision du quai pour faire reculer le bateau, mais n'ayant pas cela, elle y allait un peu au bruit. De plus l'endroit était plutôt étroit.

Elle laissa aux bons soins des hommes, le privilège de décharger le bateau et, accompagnée de Cunégonde, de Suzon et des enfants, elle se retrouva devant le phare.
Elle en poussa la porte avec bonheur, heureuse de se retrouver chez eux, à Fécamp.
Le phare avait été bien entretenu par Clément, durant leur absence, et Matou ne pouvait que s'en réjouir, car grâce à son fidèle serviteur, elle partait toujours l'esprit tranquille. Nul doute que Stromb saurait le remercier, elle lui laisserait ce soin.

Une certaine effervescence s'empara du lieu: rangement, tri, visite et installation de leurs amis Max et Rachel, quelques conseils et rappels de sécurité donnés aux enfants...ne pas aller sur les falaises, ne pas courir dans l'escalier quel que peu abrupte...et le phare reprit vie.
Ces derniers étaient passablement excités, surtout les deux petits. Luna du haut de ses trois ans débordait d'énergie et paillait plus fort que toute une basse-cour réunie. Antoine hésitait entre les cris de joie et les grognements ronchons. Cunégonde avait un peu de mal à le retenir. Matou lui conseilla d'éloigner le garçonnet du bruit occasionné par tout ce remue-ménage. Peut-être le petit garçon réussitait-il à dormir et à rattraper son sommeil en retard.

Ainsi tout le monde vaquait à ses occupations, l'après midi était déjà bien avancée. Alors qu'elle discutait avec Clément, Matou vit soudain passer Cunégonde, un sourire béat sur le visage et plus d'Antoine dans les bras. La dame de Guilberville esquissa un sourire, point trop inquiète, il y avait fort à parier que l'enfant soit enfin tombé d'épuisement et dorma dans son lit à poings fermés.

Ce n'est que plus tard, dans la soirée qu'elle eut l'explication de ce sourire un peu ridicule de la nourrice, de la bouche même de son volcan, et qu'elle l'écouta lui raconter le moment privilégié qu'il avait passé avec son fils.
Exit donc Cunégonde, une page se tournait. Suzon réussirait-elle à venir à bout des deux petits? Il faudrait peut-être envisager une gouvernante. Ils en parleraient plus tard.


5 juillet, le Volcan grandit, l'amour aussi...

le lendemain, Matou se réveilla aux aurores. Stromb était déjà levé ce qui, en soi, était surprenant. Mais elle se souvint qu'il voulait voir de plus près les dégats que le quai, trop étroit, avait fait au bateau.
Elle s'interdit de paresser, car cette belle journée qui démarrait serait exceptionnelle. On était le 5 juillet et c'était l'anniversaire de son grand Volcan. Elle avait donc décidé d'organiser une petite fête en son honneur.

Elle rédigea rapidement les invitations, avec quelques mots, inutile de faire long. Puis, elle les fit partir dans un envol de pigeons.
Ensuite, elle se chargea de donner quelques ordres en cuisine afin qu'on prépara tout ce qu'aimait Stromb qui était très gourmand: poulardes aux calva, terrines de sangliers, potée de légumes, tarte aux pommes...
Bien sûr elle n'oublia pas le calva, et fit également installer quelques tonneaux de bière.

Il faisait beau et chaud. Toutefois, une petite brise marine apportait juste assez de fraicheur afin que la chaleur ne soit pas incommodante.

Tables et chaises furent dressées derrière le phare, là où la vue sur la mer et les falaises est d'une beauté saississante.

Il ne restait plus qu'aux amis d'arriver, et bien sûr au principal concerné de venir. Pour se faire, Matou avait envoyé Didier chercher Stromb au port. Mais avant, elle lui avait fait jurer de ne rien dire de la surprise qu'elle avait réservé à son compagnon. Dix fois elle avait fait répéter à l'homme ce qu'il devait dire:


- Tu diras à messire Stromboli ce message "Messire, votre femme vous réclame au phare, il y a une infiltration d'eau dans la cave à vin!!"

Didier avait acquiescé et Matou lui avait demandé de se dépêcher d'aller délivrer le message en ajoutant:

- Et tu ne changes pas un mot, tu ne rajoutes rien, tu n'enlèves rien....

Hélas, Didier avec une mémoire de poisson rouge, et à force de répéter cette phrase, l'effet inverse se produisit, tandis qu'il arrivait au port, le message original avait été réduit à:

- Messire Stromboli, vot' Dame a mis de l'eau dans vot' vin!!

Pendant ce temps, l'esprit tranquille et après avoir vérifié que tout était bien prêt, Matou prit le temps de se faire belle pour l'homme de sa vie. Elle se para d'une houppelande légère, laissa ses cheveux libres sur ses épaules.
Elle aimait autant faire des surprises qu'en recevoir. Elle avait hâte de voir la tête de son volcan.

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Rachel
Après plusieurs semaines passées sur la mer, ils étaient enfin arrivés au port de Fécamp. Stromb et Matou les avaient très gentillement accueillis dans leur phare, un endroit qu'elle trouvait merveilleux tout comme la ville d'ailleurs. La mer, les falaises difficile de ne pas s'y plaire.

Durant la journée elle se promena dans la ville, flânant le long du port ou en taverne en attendant que Max est fini son travail à la mine. Puis le temps fût venu de se préparer pour la fête de Stromb. Elle enfila la jolie tenue que son chéri lui avait offert, remit ses cheveux en place, se parfuma. Après avoir tendrement embrassé Max, elle le laissa se préparer à son tour et sortit de la chambre afin d' aller voir si Matou avait besoin d'un coup de main. Rachel se rendit à l'extérieur du phare où les derniers préparatifs allaient bon train et vit Matou qui menait les opérations. Elle s'approcha d'elle sourire aux lèvres :



Ca va Matou ? Tout se passe bien ? Tu as besoin d'aide ?
Matouminou


Elle afficha un grand sourire en voyant Rachel sortir du phare et l'apostropher avec chaleur:

Citation:
Ca va Matou ? Tout se passe bien ? Tu as besoin d'aide ?


Matou commençait à être un peu fébrile. C'était la première fois qu'elle organisait une fête pour son Volcan. Elle savait qu'il n'aimait pas trop être sur le devant la scène. Son ventre se tordit....et s'il n'appréciait pas sa démarche?
C'était le souci de Matou, il fallait qu'à un moment, elle perde de sa belle assurance. Elle fit une petite grimace et prit les mains de Rachel en murmurant:


- Haaan, Rachel, Et s'il n'aimait pas cette surprise??

Elle se mordit la lèvre, et secoua la tête comme pour chasser cette éventualité. Elle se façonna un sourire et continua:

- Je pense que tout est prêt....regarde....je crois qu'il ne manque rien!

Elle la regarda de façon un peu plus appuyé et lui fit un vrai sourire cette fois-ci:

- Tu es ravissante Rachel, cette tenue a été faite pour toi. Max va être très fier de t'avoir à ses côtés!!

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Rachel
Rachel souria et rougit un peu :

Merci du compliment Matou. Toi aussi tu es magnifique dans cette robe. Stromb ne va pas te lacher des yeux.

Elle jeta un regard autour d'elle et reprit :

Ne t'inquiète pas cette fête va être parfaite. Il va être très heureux de ta surprise.
Maximilien_robs


Assis sur le bord du lit,son regard balaya la petite chambre aux murs épais et arrondis. La pièce était décorée avec gout et simplicité..Quelques tableaux de bateaux pris dans la tempête; contrastaient avec la blancheur de la cloison
La petite fenêtre offrait une vue imprenable sur cette mer agitée qui venait lécher dans un bruit fracassant la roche toute proche...
Ils étaient arrivés en Normandie, enfin!!!!!.
Le voyage avait été long et parfois même périlleux: mais l'amitié qui unissait les passagers leur avait permis de déjouer risques en tout genre et lassitude de la mer qui les enfermait inexorablement...
Il s'avança de la fenêtre et vit Matou qui s'agitait dans tous les sens, un bigoudi oublié sur la tête..arf
Il se mit à sourire , plus largement encore quand il vit arriver Rachel resplendissante...
Son visage témoignait du bonheur qu'elle ressentait et il ne put s’empêcher de ressentir une vive émotion

Secouant la vivement la tête, pour sortir de ses pensées..hmm
il se rendit compte qu'il était encore nu et qu'il était temps de se vêtir pour The événement..

Stromboli
Stromb était parti tôt ce matin là. Il était rare qu'il arrive à sauter de son lit aussi facilement, d'ailleurs. Peut-être était-ce un effet secondaire de cette année supplémentaire qu'il fêtait en ce jour. Cela faisait 25 ans qu'il foulait cette terre. Il n'avait pas vu filer le temps.. Ce qui était somme toute une bonne chose.

Il sortit de ses pensées quand il arriva au marché. Il cherchait quelques stères de bois qu'il pourrait travailler à loisir. Il aimait la menuiserie et avait envie de monter quelques meubles. Alors qu'il réglait son dû au bûcheron, il vit arriver Didier, essoufflé, échevelé, rouge d'avoir couru. Stromb ouvrit des yeux ronds, et une pointe d'inquiétude s’immisça en lui. Pourquoi donc ce diable avait-il couru jusqu'à lui ? S'était-il passé quelque chose au phare ?


- M'ssire Stromb ! Y'a vot' Dame qui m'a dit d'vous dire qu'elle a mis d'l'eau dans vot' vin!!

Stromb haussa les sourcils. Qu'est-ce que c'était donc que cette histoire ?

- Mais euh... Comment ça de l'eau dans mon vin ? De l'eau dans SON vin ? C'est une façon de me dire que je suis trop brut ? Elle veut me quitter ? Ou bien elle a fait une catastrophe et a inondé la cave à vin ??

Didier se gratta la tête

- Baaaaaah j'sais pô moué ! J'fais qu'dire c'qu'elle m'a dit d'dire !!

Stromb aurait aimé se taper le front, blasé par cet homme, mais il avait les mains prises par le bois. Il se contenta de rouler des yeux dans un soupire déconcerté.

- Bon, bon.. Tant pis. Viens avec moi, on va voir ce qu'il se passe.

Ainsi, les deux hommes prirent le chemin du phare. Quand il furent arrivés, Stromb rangea avec soin les rondins de bois qu'il avait acheté. Il pénétra ensuite à l'intérieur de la demeure et fut immédiatement interpellé par un fumet délicieux qui s'échappait de la cuisine. Apparemment Suzon avait préparé à mangé... Mais alors pour une colonie entière ! Il passa sa tête par la porte de la cuisine et vit qu'il n'y avait personne, Suzon s'était sûrement absentée quelques minutes. A pas de loup, il se faufila et souleva un couvercle. De la vapeur en sortit et il huma avec délice le doux parfum d'un rôti. Il attrapa une grande cuillère en bois et la trempa dans la sauce qu'il goûta.

- Hummmmmm......
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Eleena
la brune était invité à l'anniversaire de son ami, son futur parrain, la grosse tête qu'elle adore..bref elle était pas trop en état d'aller à une fête, tellement ses nausées la dérangeait et la rendait malade plus qu'elle ne l'était...mais bon c'est quand même Stromb qui vieilli, il fallait pas rater ça: voir une ride de plus...

elle se faisait belle, avec l'aide d'Alinor, elle mit une joli robe et se coiffa d'un chignon laissant quelque mèche s'échapper par ci par là, elle aimait pas ses cheveux soigneusement fait ...

elle passa au marché au passage et prix un grosse bouteille de vin, elle manquait d'idée pour un cadeau et surtout avec son état elle avait pas envie de réfléchir longtemps, une bouteille de vin ça ira!

elle arriva enfin au phare, la porte était entre ouverte, alors elle entra en faisant son brouhaha habituel

HEHOO JE SUIS LAAAA!
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D'âge en âge en ne fait que changer de folies
Matouminou


Rachel l'avait rassurée, elle la remercia d'un sourire. Elle vit alors Eleena et s'excusant auprès de Rachel, elle alla à sa rencontre. Tout en s'approchant d'elle, elle se disait qu'elle portait plutôt bien sa toute récente grossesse. Bien sûr, elle savait que la compagne d'Éremon souffrait de nausées et avait des envies très bizarres, mais à part ça, elle affichait un sourire radieux.

- Bonjour Éléna, je suis contente que tu sois là!

Elle lui fit une bise chaleureuse et lui désignant Rachel, elle poursuivit:

- Je te laisse un court moment avec Rachel. Max ne va pas tarder. Éremon aussi, je suppose, et quelques autres personnes aussi.

Son sourire s'agrandit lorsqu'elle continua joyeusement:

- Et bien sûr, il manque aussi le roi de la fête!! Il ne sait rien de cette petite fête!! j'ai hâte de voir sa tête....Je reviens...

Elle se hâta vers le phare afin de chercher Antoine et Luna, Une fois à l'intérieur, elle jeta un coup d'oeil machinal dans le miroir et rectifia une mèche qui rebiquait. Elle voulut se diriger vers la chambre de Luna, mais en passant devant la cuisine, un bruit la fit tressaillir. Suzon était dehors, à mettre en place la première fournée de plats qu'elle avait préparé. Était-ce Didier qui était revenu? Elle poussa la porte entrouverte et la surprise la laissa un instant interdite.
Elle se ressaisit et pouffa:


- Ben mon volcan, on a une grosse faim???

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